Voici mon rêve: mon pays d`origine! Je voudrais bien y retourner un

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Voici mon rêve: mon pays d`origine! Je voudrais bien y retourner un
Voici mon rêve: mon pays d’origine! Je voudrais bien y retourner un
jour........
Conakry est la capitale de la République de Guinée. Son centre historique se situe sur
l'île de Tombo, dans l'océan Atlantique. En 2010, l'agglomération comptait plus de 2
millions d'habitants, ce qui en fait la plus importante ville du pays: 1 Guinéen sur 5 vit à
Conakry. Le territoire bâti déborde aujourd'hui largement à l'intérieur des terres, en
particulier sur la presqu'île de Kaloum à laquelle l'île est reliée par une digue. L'activité
portuaire constitue aujourd'hui le secteur majeur de l'économie de la ville.
Climat
Conakry bénéficie d'un climat tropical.
La saison sèche est sous l'influence de
l'harmattan de décembre à avril. La
saison des pluies est intense, et
rappelle la mousson.
Montagne Ansoumanya
Histoire
Le territoire où se trouve aujourd'hui Conakry appartenait au royaume de Dubréka. La
région est alors occupée par les Bagas, qui avaient accueilli des Soussous, venus du
Nord du Mandingue après la destruction de leur capitale sur le Niger en 1236 par
Soundjata Keïta. Les côtes de la Guinée sont découvertes par les Européens vers 1460
(Pedro de Sintra, Alvise Cadamosto)
En 1887, l'île est entièrement recouverte par une forêt de palmiers et de
fromagers, dans laquelle sont répartis quatre villages : Conakry, Boulbinet,
Krutown et Tombo (cédée peu avant par les Anglais aux Français). Sous la
colonie française, Conakry devient la capitale de la colonie des « Rivières
du Sud » en 1889, puis de la colonie de Guinée française en 1891 ("Guinée
Française et Dépendances", colonie autonome placée sous l’autorité du
Gouvernement général de Dakar).
De 1966 à 1972, le dictateur ghanéen Kwame Nkrumah y vit en exil et y
fonde une maison d'édition à sa gloire.Monument du 22 novembre 1970.
On y lit des maximes de l'époque, comme « La révolution est exigence » et
« L'impérialisme trouvera son tombeau en Guinée »En 1970, une troupe
composée de plusieurs centaines de soldats portugais et de volontaires
guinéens exilés tente de prendre Conakry par les armes. L'attaque est un
échec relatif: des soldats portugais précédemment emprisonnés sont
libérés du camp Ratoma et exfiltrés, mais la tentative de renverser le
régime dictatorial de Sékou Touré échoue. Les pertes humaines sont
importantes (on parle de centaines de morts guinéens, sans compter les
92
condamnations
à
mort
prononcées lors d’un procès par la
suite), et donne le prétexte à
l'instauration d'un climat de
terreur.En 1996, de violents
affrontements entre militaires
ébranlent la capitale. Le président
Lansana Conté échappe à la mort
en se terrant dans les sous-sols du
Palais des nations.En 2007, une
grève générale et de violentes
manifestations secouent Conakry et
laissent plusieurs dizaines de morts
sur le pavé.En 2009, une
manifestation se transforme en
bain de sang (plus d'une centaine
de morts, disparitions signalées,
nombreux
viols)
dans
un
affrontement avec les forces militairesLe Palais du peuple (1967) est
construit par les Chinois. Salle de spectacle et lieu de nombreux
événements politiques.Le Palais des nations (1978) et 50 luxueuses villas
de style mauresque sont construites pour accueillir une réunion de
l'Organisation de l'unité africaine (OUA), au coût de 62 millions de US$.
Aujourd'hui, ce sont les dignitaires du régime, les organisations
internationales et les assistants techniques qui occupent les villas. La mort
du Président Sékou Touré cause l'annulation de la réunion de l'OUA. En
1996, le Palais est la cible de militaires mutins et bombardé à l'arme
lourde, incendié et pillé. Aujourd'hui en ruine, il est l'objet actuellement
d'une reconstruction.Grande mosquée de ConakryLa Grande mosquée de
Conakry (1982) est construite grâce à un don personnel du roi Fahd
d’Arabie saoudite. C'est l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique de
l’Ouest.Le Musée national de Guinée (1960), avec des collections
archéologiques et ethnographiquesLe Jardin botanique de Conakry
(1894)La Cathédrale Sainte-Marie de Conakry (1928), siège de
l'archevêchéLes bâtiments coloniaux de la capitale:la maison du Jardin
Camayenne avec sa galerie tournante et son escalier en colimaçon en fer
forgé et le Mausolée Camayenne, où les grandes personnalités
guinéennes sont inhumées, dont Sékou Touréla Direction nationale des
douanes (à l'entrée du port de Conakry, restauré en 1992, incendié en
partie en 1996),l'Ambassade de Roumanie (en face du port aux
La dame de mali
conteneurs, bâtiment de 1895, il porte le nom de "Résidence de la belle
brise", siège du "Secrétariat aux affaires indigènes" à l'époque coloniale,
remarquable par son pignon en œil de bœuf)la Gare centrale de Conakry
(1903)l'Évêché (près du marché Niger et de l'hôpital Ignace-Deen sur la
Corniche Sud, récemment rénové)La nouvelle aérogare (1985), conçue par
Paul Andreu.
Kadidja Cissé
Sources
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/small/3653947.jpg
https://www.google.pt/search?q=guinée+conakry&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=iKM6U_
KZFIiThgfEi4GQCw&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=1280&bih
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conakry