Rapport d`activité
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Rapport d’activité 2014 CPAM de la Somme p. 2 PRÉSERVER NOTRE SYSTèME DE SANTÉ GRàCE A LA GESTION DES RISQUES INTRODUCTION • L’année 2014 dans la Somme • La CPAM en 2014 • • • • • • Nos points d’accueil Nos missions 2014 en quelques chiffres Organigramme Le Conseil Notre projet d’entreprise p. 6,7 p.8 p.8 p.9 p.10 p.11 p.12,13 p.14,15 • La Somme en 2014 p.16,17 • L’offre de soins dans la Somme p.18,19 LA CPAM DE LA SOMME AU SERVICE DE SES PUBLICS La Nuit Blanche à Amiens en octobre 2014 • Introduction p.22 • L’actualité des prestations p.23 • La dématérialisation et la simplification administrative sur tous les fronts • Des délais de traitement améliorés • L’activité du pôle Etablissements p.23 p.24 p.24 • Les publics fragiles p. 26 • Les services à nos publics p.30 p.30 • • • • • • • • • Garantir à tous les assurés un accès réel aux droits et aux soins p.26 Les services de la CPAM dédiés à l’amélioration du recours aux droits et aux soins p.28 Notre présence dans le département La rénovation de notre politique d’accueil des assurés L’accueil téléphonique et les e-mails Les parcours destinés aux assurés Les télé-services ou la modernisation de nos relations avec les assurés Les services aux professionnels de santé Les services aux employeurs p.30 p.31 p.32 p.34 p.36 p.37 • Introduction p.41 • Prévention et services en santé p.42 p.42 p.44 • • • • • Santé Active en 2014 Le service d’accompagnement en santé sophia Prado : l’accompagnement des patients à la sortie de l’hôpital La prévention Le Centre de prévention et examens de santé de la Somme p.46 p.47 p.48 • La maîtrise des dépenses de santé p.50 • La lutte contre la Fraude • • • • • Les dépenses Les actions de maîtrise des dépenses Les 3 phases de la lutte anti-fraude La détection par les signalements Les préjudices recensés p.51 p.53 p.55 p.55 p.55 p.56 • Le contentieuxp.58 • • • Le contentieux général Le contentieux technique Les services supports • • • • • • • • Maîtriser les activités pour garantir l’efficacité collective L’administration générale L’informatique La gestion électronique des documents La politique de ressources humaines Le contrôle de gestion Le service documentation et conseil Le service communication p.58 p.63 p.64 p. 64, 65 p. 66 p. 66 p. 66 p. 67 p. 67 p. 67 p. 67 ANNEXES p.69 p. 4 p. 5 Introduction Vue de la cathédrale Notre Dame d’Amiens p. 6 p. 7 Introduction Assurer un service performant et une relation de qualité avec les usagers 2014, année DE TRANSITION Comme souvent entre deux Conventions d’objectifs et de gestion, l’année 2014 aura été une année de transition dans la mesure où les orientations qui vont rythmer nos actions sur la période 2014-2017 ont été signées entre l’Etat et la CNAMTS en milieu d’année. Une année de transition donc, mais une année riche de projets nouveaux et de résultats très satisfaisants pour les assurés de la Somme. Nous avons en effet atteint plus de 85 % de nos objectifs (dix points de mieux que la moyenne nationale). Ce résultat est le fruit concret de notre mobilisation permanente et de notre professionnalisme pour apporter au quotidien le meilleur service possible aux Samariens et gérer au mieux la qualité de notre système de santé. La nouvelle COG 2014-2017 prolonge la stratégie affirmée depuis des années en matière de service avec une attention particulière et une volonté renforcée de lutter contre les situations de non recours aux soins, à travers notamment la généralisation du programme PLANIR, programme sur lequel nous avons été précurseurs avec les CPAM du Gard et du Hainaut. Elle confirme et amplifie les politiques d’optimisation du fonctionnement de notre système de santé à travers ses programmes de prévention et de maîtrise médicalisée, en vue de garantir « le meilleur soin au meilleur coût ». A la veille de son 70ème anniversaire, la Sécurité Sociale doit relever des défis importants pour continuer à apporter aux générations futures les protections acquises par nos aînés. L’Assurance Maladie, en particulier, doit apporter des réponses à de multiples questions en matière d’accès aux soins, de diversifica- tion de l’offre de service, de qualité des soins, de financement, dans un contexte où les questions de solidarité font débat dans notre société. Je sais que nous portons tous cette ambition traduite très concrètement chaque année dans notre département. Alors, que retenir parmi toutes les actions déployées en 2014 ? Garantir à tous les assurés un accès réel aux droitS ET AUX SOINS Avec un taux de pauvreté de 17%, la situation économique et sociale de notre département est difficile et se traduit trop souvent par du renoncement à des soins : c’est pourquoi nous nous sommes fortement engagés pour réduire ce phénomène qui touche les plus fragiles. Nous avons ainsi élaboré un plan local d’accompagnement du non recours, des incompréhensions et des ruptures (PLANIR, 63 actions réalisées en 2014), pour tenter de répondre à la diversité des causes de renoncement : problèmes financiers, complexité administrative, méconnaissance des droits existants... (20 % des assurés ayant obtenu un droit à l’ACS ne l’utilisent pas et 65 % des bénéficiaires potentiels ne recourent pas à ce droit). PLANIR, c’est aussi un travail quotidien que nous menons avec le service médical, le service social et de multiples partenaires tels que les associations, Pôle emploi pour les chômeurs en fin d’indemnisation, les mutuelles étudiantes, la Mission locale jeunes... Cette politique a permis d’agir auprès de 13 000 assurés et s’est traduite par une progression de 6 % du nombre de bénéficiaires de la CMU-C et de l’ACS. Nous pouvons être satisfaits de constater chaque année l’amélioration des résultats de notre socle de service. Ce dernier s’est consolidé et nous délivrons à nos publics une qualité de service supérieure à la moyenne nationale, qu’il s’agisse de l’accueil physique et téléphonique ou encore de nos délais de paiement et d’indemnisation. En parallèle, nous avons poursuivi la promotion des services en ligne et enrichi notre stratégie multi canal en tenant compte de la capacité de nos publics à recourir à ces services. Sans être exhaustif, je citerai notamment l’enrichissement du compte ameli grâce à de nouvelles fonctionnalités et les 25 000 nouveaux adhérents enregistrés en 2014, les attestations de salaires qui sont dematerialisées à 65 %, les prescriptions de pharmacie à 87%... Je pense également à l’installation de bornes multi services sur trois sites du département, au développement de campagnes par mail ou sms vers des publics ciblés. Cette stratégie est en effet capitale car une part de plus en plus importante de nos offres de service sont accessibles 24h sur 24, permettant ainsi aux assurés d’être autonomes pour toutes les démarches qui ne nécessitent pas notre expertise. La progression régulière des services en ligne nous permet par ailleurs de nous recentrer vers les assurés qui en ont le plus besoin. C’est à ce titre que l’accueil sur rendez-vous a été initié. Contribuer à la stratégie nationale de santé et à l’efficience du système de soins La longévité de notre système de santé repose entre autres sur le bon usage des soins. Or, pour obtenir des résultats tangibles, il nous faut beaucoup de volonté, de ténacité et de rigueur. Agir sur les comportements nécessite de l’écoute, pour comprendre les réticences et de la pédagogie, pour promouvoir les bonnes pratiques. Agir sur la qualité des soins nécessite de développer, de l’expertise pour décrypter les données de notre système d’information, afin d’éclairer les stratégies médicales et les parcours de soins. C’est avec cet état d’esprit et ces compétences que nous nous sommes engagés sur de multiples axes de travail en 2014 : service médical, pôle études et statistiques, équipes GDR, DAM, pôles prestations, etc. Si le système de santé français est jugé globalement satisfaisant et considéré comme un acquis, il n’en demeure pas moins que des progrès importants sont attendus pour respecter ses valeurs fondatrices de solidarité, de responsabilité et pour garantir sa soutenabilité financière. C’est pourquoi, je tiens à souligner notre engagement, votre engagement pour agir contre les inégalités d’accès aux soins, stabiliser voire limiter les dépassements d’honoraires, promouvoir les actions de prévention (je pense à Santé Active et au Centre de prévention et d’examens de santé), améliorer la pertinence et la qualité des soins via l’accompagnement des DAM et nos programmes de contrôles. Je pense enfin à sophia, programme d’accompagnement des patients pour les aider à mieux gérer leur pathologie chronique ou Prado, qui facilite le retour à domicile et optimise le parcours de soins. De même, nous sommes restés très engagés sur le front de la lutte contre la fraude. Bien qu’elle soit le fait d’une minorité elle doit être combattue avec fermeté et les sanctions définies de manière graduée et adaptées à la typologie et à la gravité des faits constatés. La bonne synergie de l’ensemble des agents et la qualité des programmes de travail ont ainsi permis de détecter en 2014, 263 fraudes correspondant à un préjudice évité de 93 751€. Innover, nous adapter en permanence ET RENFORCER LA TRANSVERSALITE avec le projet d’entreprise L’année 2014 a également été marquée par le lancement de notre projet d’entreprise. Quatre groupes de travail composés de salariés aux profils divers ont proposé des solutions innovantes dans les domaines de la relation client, de la dématérialisation, de la transversalité et de la gestion du risque. Ces propositions enrichiront la feuille de route pour les trois ans à venir. Nous le constatons au quotidien : nos réussites sont d’autant plus fortes que nous savons travailler ensemble avec des valeurs partagées au service de la population qui compte sur nous. Bien sûr, chaque secteur à ses propres objectifs, mais ces derniers ne doivent pas servir de prétexte pour cloisonner, cliver opposer. Notre organisme est un tout et c’est en renforçant les collaborations, le partage d’informations, l’écoute et le soutien, que nous répondrons mieux, collectivement, aux besoins croissants de notre département. La Sécurité Sociale va avoir 70 ans en octobre 2015, souhaitons-lui longue vie dans le respect de ses valeurs et du pacte social qui fonde notre société, grâce à votre engagement et à votre capacité d’adaptation permanente aux évolutions sociétales, économiques et technologiques. Pour conclure, je tiens à vous saluer pour votre mobilisation, la qualité du travail fourni et les résultats obtenus en 2014, qui placent notre organisme au 3ème rang CPG. Merci à vous qui agissez directement au service des assurés, des professionnels et des employeurs et merci à vous tous et toutes qui oeuvrez dans les services qualifiés de support et qui sont essentiels au bon fonctionnement de notre CPAM. Je tiens également à rendre hommage à notre Conseil, qui soutient notre Assurance Maladie et à remercier nos conseillers pour leur engagement. Le directeur, Jean-Yves Casano p. 8 Introduction - LA CPAM EN 2014 LA CPAM EN 2014 Nos missions La CPAM est un organisme de droit privé exerçant une mission de service public. Ses principales missions : • Favoriser l’accès aux droits et aux soins des personnes en situation de précarité, • Rembourser les soins consécutifs à la maladie, à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, • • Assurer la régulation du système de soins en maîtrisant l’évolution des dépenses de santé et en garantissant des soins de qualité au meilleur coût et accessibles à tous, • Mettre en œuvre des actions de prévention de la maladie et d’éducation sanitaire. Verser des revenus de remplacement : indemnités journalières, pensions d’invalidité, rentes accidents du travail, capitaux décès, Rue -La plateforme régionale de service d’Amiens Nos points d’accueil Abbeville Friville Siège Airaines ALAM rattachées au département Relation Clientèle ALAM rattachées à une agence de prestations Points d’accueil présents dans les agences Effectifs de la CPAM de la Somme : 578 personnes au 31/12/2014 Flixecourt Gamaches Agences Doullens Etouvie Gestion Administrative Albert Poix Péronne rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme CNITAAT TASS TCI total 105 397 total : 492 19 9 1 1 51 total : 19 total 473 0 5 Ham Moreui l Montdidier 0 CPES Amiens 2 Atrium Amiens siège Points d’accueil non permanents 95 Roye rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme total : 60 total : 2 total : 5 p. 9 p. 10 Introduction - LA CPAM EN 2014 p. 11 ORGANIGRAMME 2014 2014 Jaqueline Janvier 512 096 Agent compable François Grandet (régimegénéraldontsectionslocalesmutualistes) Nombre de décomptes de remboursement 12,4 1, 6 Sous-directeur de la cellule de coordination régionale de la gestion du risque • Betty Renaux Fondée de pouvoir techniques budgétaires • Valérie Capelle Fondée de pouvoir contrôle prestations Olivier Pouillart Secrétaire général Fatiha Betraoui Affaires juridiques de prestations versées Lugdivine Chorro (maladie,maternité,invalidité,décès,accidentsdutravail) 630 750 Directeur Attachée de direction et communication 125 000 • François Bénard Délégués Assurance Maladie • Nathalie Cancela Santé Active • 5801 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme • Guillaume Fongueuse Gestion électronique des documents Sous-direction Prestations • Directeur adjoint adhérents Sylvie Denis Administration générale Valérie Hadet Mathilde Roy 1074 • Directeur de missions documents numérisés 280 000 Sébastien Woussen Ressources humaines et formation Thierry Galisot comptes assurés reçus dans les accueils • • Mathieu Le Noan Prévention / RPS Sylvie Griffoin Département Gestion des risques / Lutte contre la fraude • Thomas Rouault Pôle études et statistiques • Dominique ISOREZ Médecin-chef du Centre de prévention et d’examens de santé Arnaud Fusillier Manager prestations • Christine Leborgne Pôle Gestion des bénéficiaires Céline Roger Plateforme régionale de service • • Alain Pauly Pôle CMU Delphine Falempin Web Services • • Delphine Cazé / Christelle Sueur Pôle prestations en espèces Maladie Jean-François Dorthe Veille, accompagnement technologique et réglementaire • • David Vassalle Pôle Prestations en nature Sophie Jolibois Action sociale et solidarité • • Frédéric Delval Pôle prestations en espèces Maladie et accidents du travail Marie-Pierre Paris Documentation et conseil • Brigitte Bleux Organisation et contrôle de gestion • Romain Simonin Département relation clientèle • Francine Topart Pôle Etablissements • rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 12 Introduction - LA CPAM EN 2014 le conseil EN 2014 Président Du Conseil M. Jacques Gavois 1er Vice-Président M. Jean-Claude Oleksy 2ème Vice-Président M. Bernard Etienne 3ème Vice-Président M. Gaël Caux Représentants Des Assurés Sociaux titulaires suppléants Jacky Roucout Cgt (Confédération Générale Du Travail) Jacky Moinet siège vacant Claude Cliquet Lucien Nogent Jacques Gavois Xavier Rouillon Anita Barbier Christophe Boussemart Dominique Bernichon Jean-Michel Zucchi Bernard Etienne Marie-Danièle Rosiaux Liliane Croisy Jacques Pruvot Raphaël Spicher Cgt-Fo (Confédération Générale Du Travail / Force Ouvrière) Cfdt (Confédération Française Démocratique Du Travail) Cftc (Confédération Française Des Travailleurs Chrétiens) Cfe-Cgc (Confédération Française De L’encadrement Cgc) Représentants Des Employeurs Medef (Mouvement Des Entreprises De France) Cgpme (Confédération Générale Des Petites Et Moyennes Entre- prises) Upa (Union Professionnelle Artisanale) titulaires suppléants François Désérable Patrick Benoit Jean-Claude Deleens Stéphane Conty Patrick Letellier Jean Decayeux Jean-Claude Oleksy Jean-Pierre Tamigi Augustin Gnié Fokwa siège vacant siège vacant Jean-Pierre Leclerc Thierry Dupré siège vacant Alain Langlet Brigitte Denamps Cazier Représentants De La Fédération Nationale De La Mutualité Française titulaires suppléants Gaël Caux Michel Barbazin Sandrine Dingreville Frédéric Haussoulier Représentants D’institutions Intervenant Dans Le Domaine De L’assurance Maladie titulaires suppléants Fnath (Association Des Accidentés De La Vie) Nicole Machat Alain Varnizy Unapl (Union Nationale Des Professions Libérales) Jacques Cabuzel Udaf (Union Départementale Des Associations Familiales) Véronique Boulanger siège vacant Maryse Deloison Ciss (Collectif Inter-Associatif Sur La Santé) Hervé Le Hénaff Michèle Poulain En tant que personne qualifiée Bruno Leblanc Le Conseil de la CPAM décentralisé à Albert en juin 2014 Membres Consultatifs Représentants du personnel titulaires suppléants Thomas Rouault Nadine Douvillé Hervé Debouchaud siège vacant Véronique Désérable Thierry Dautin rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 13 p. 14 Introduction - NOTRE PROJET D’ENTREPRISE Notre projet d’entreprise Trois axes de travail ont été définis en • Objectif 2 : Garantir la bonne utilisation des fonds vue de nos ambitions pour 2017. publics en conciliant des logiques d’efficience et d’accompagnement de nos publics. Axe 1 : Enrichir notre offre de service • Objectif 3 : Poursuivre et renforcer nos actions de dans une logique de prise en charge globale lutte contre la fraude. et sur mesure de nos publics. • Objectif 1 : Mettre en œuvre des actions en direction des assurés pour faciliter l’accès aux droits. • Objectif 2 : Assurer un service de base performant et homogène à nos publics. • Objectif 3 : Simplifier et adapter nos offres de services à nos publics. Axe 2 : Agir pour la pérennité de notre système de santé en généralisant sur notre territoire la bonne utilisation des fonds publics. • Le groupe de travail du projet d’entreprise dédié à la gestion du risque Axe 3 : Rassembler nos énergies autour de nos valeurs pour une performance collective, dans une organisation solidaire et responsable. • Objectif 1 : Définir des valeurs et des modes de management privilégiés qui doivent animer nos relations de travail – Mieux travailler ensemble. • Objectif 2 : Déterminer des clés de communication interne pour optimiser nos actions quotidiennes. • Objectif 3 : Améliorer notre performance collective. Objectif 1 : Soutenir la viabilité du système par nos actions de prévention. Trois couleurs : vert : pour les valeurs de l’Assurance Maladie (solidarité, égalité d’accès aux soins). Le vert rappelle aussi la sécurité et la confiance que notre entreprise se doit de transmettre à son public. • chair : pour l’humain, les salariés de l’entreprise investis dans la réflexion et l’avancée du projet d’entreprise. • un projet, une identité graphique Le projet d’entreprise est le fruit d’un travail collectif, décrivant les orientations pour les années à venir. Il fixe les valeurs communes de l’organisation, les principes de responsabilité qu’il entend appliquer, ainsi que les comportements requis de la part de ses collaborateurs. L’idée : la somme des individus et des activités se croisent et évoluent ensemble vers une nouvelle image de l’entreprise. • noir : pour la sobriété, l’institution que représente l’Assurance Maladie. Les lignes de deux tailles et épaisseurs différentes peuvent se croiser à la perpendiculaire pour finir par avancer côte à côte dans une même direction. Elles dessinent ainsi la poursuite des objectifs communs du projet d’entreprise et la volonté de favoriser la transversalité. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 15 p. 16 - LA Somme en 2014 p. 17 LA somme EN 2014 La population de la Somme s’élève à 571 461 habitants selon les estimations 2014 de l’Insee. La densité démographique, de 92,2 habitants/km2, y est bien inférieure à celle de la France (117,5 hab. /km2) et l’accroissement de la population, moins rapide. Le vieillissement de la population s’avère plus élevé que dans l’ensemble de la région Picardie. Le département est également très rural : l’agriculture constitue un acteur majeur de l’économie. Les terres agricoles couvrent les trois quarts de la Somme et l’on y recense plus de 5 400 exploitations, dont plus de 4 000 de taille moyenne ou grande. Rue Nouvion Crécy-enPonthieu La Somme se classe au quatrième rang parmi les départements frappés par la surmortalité, en comparaison avec la France métropolitaine. Dans le département, les pays du Santerre et du Ponthieu affichent les taux les plus élevés. Rappelons que la Picardie dépasse de quinze points la surmortalité moyenne nationale. En termes de mortalité prématurée (avant 65 ans), la Somme dépasse également la moyenne française. Doullens Abbeville FrivilleEscarbotin VillersBocage Albert Amiens Picquigny Corbie Poix-dePicardie Roye Montdidier Péronne 0-50 autoroute 50-200 liaison régionale 200-500 liaison principale Le département compte 47 806 bénéficiaires de la CMUC (source siam, régime général, année 2014), soit près de 10,86 % de la population protégée et 11 735 bénéficiaires de l’ACS. Quelques 97 000 personnes vivent avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté monétaire et 35 133 personnes n’accèdent pas à leurs droits. Le taux de pauvreté de 17 %, est supérieur à celui de la France métropolitaine (14,3 %) et de la Picardie (15,5 % - source : Insee, 2011). Plus précisément, l’indicateur de précarité qui cumule le taux de chômage des 15-64 ans, la part des foyers non imposables, le taux de bénéficiaires de la CMU-C et la part des 15 ans et plus pas ou peu diplômés, également très défavorable, permet de situer dans le département les zones d’actions prioritaires. La Somme se classe au dixième rang des départements les plus touchés par la pauvreté et la précarité. Le revenu moyen par foyer fiscal y est inférieur de 4,7 % à celui de la Picardie (2011) et très inférieur Ham Taux de mortalité Taux de chômage habitants, de la population active, prématurée d’indice de de 247 pour 100 000 vieillissement Altitude (en mètres) à celui de la France métropolitaine (13,45 % en 2011). Parallèlement, le département souffre d’un marché du travail défavorable. Le taux de chômage, en progression de 2 points depuis début 2011, a atteint 11,7 % au dernier trimestre 2014, à un niveau très supérieur à celui de la France métropolitaine (10 %). Taux de pauvreté bénéficiaires de la dans la Somme, de la population protégée (rapport de la population des plus de 60 ans sur les moins de 20 ans) contre 195 en France métropolitaine (2009-2011) contre 10 % en France métropolitaine contre 14,3 % en France métropolitaine. (2011) rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme bénéficiaires de Taux de diplômés 15,3 personnes sorties pas ou peu diplômées du système scolaire pour 100 personnes de 20 à 29 ans. (2011) p. 18 Introduction - L’offre de soins dans la somme La démographie médicale dans le département de la Somme est globalement stable en ce qui concerne les prescripteurs (baisse des médecins généralistes contre une hausse du nombre de médecins spécialistes) et évolue à la hausse pour L’offre de soins dans la somme taine. La densité des spécialistes s’élève à 64,9 contre 89,3 pour 100 000 habitants. Ce constat est particulièrement marqué pour les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, et les masseurs kinésithérapeutes. Cette situation se traduit par des difficultés réelles d’accès à certaines spécialités voire à un renoncement aux soins avec des phénomènes de transferts En effet la densité atteint 100,7 généralistes pour hors département. 100 000 habitants, contre 96,5 en France métropoliLe département de la Somme se caractérise à la fois par une densité en médecins généralistes supérieure à la moyenne régionale et nationale, mais plus faible pour les spécialistes qu’au plan national et par de fortes inégalités dans la répartition de l’offre de soins ambulatoire. L’Évolution de la démographie médicale en 2014 dans la somme (source : fichier praticiens - pes bo) décembre 2014 décembre 2013 576 infirmiers libéraux Doullens évolution en nombre : 31 taux d’évolution: 5,9% Albert Amiens Péronne 528 dentistes libéraux SSR adultes Privé Public Privé ESPiCblic Public SSR enfants et adolescents Public rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme densité de population (hab / km²) de 20,54 à 45,52 de 45,52 à 61,76 de 61,76 à 84,42 de 84,42 à 186,73 de 186,73 à 3109,78 21 181 121 119 26 25 285 301 laboratoires évolution en nombre : -1 taux d’évolution: -0,5% évolution en nombre : 1 taux d’évolution: 15% 194 MCO 27 évolution en nombre : 2 taux d’évolution: 1,7% pharmacies Ham 368 orthophonistes 179 Montdidier 378 évolution en nombre : 6 taux d’évolution: 28,6% évolution en nombre : -2 taux d’évolution: -1,1% Roye 372 sages-femmes libérales 559 Abbeville 387 évolution en nombre : 15 taux d’évolution: 4% évolution en nombre : 10 taux d’évolution: 2.7% 565 Saint-Valerysur-Somme décembre 2013 kinésithérapeutes libéraux évolution en nombre : -11 taux d’évolution: -1,9% (source : ARS, 2014) décembre 2014 médecins spécialistes libéraux médecins généralistes libéraux Etablissements de santé autorisés en médecine, chirurgie, gynécologie obstétrique (MCO) et Soins de suite et de réadaptation (SSR) les auxiliaires médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes et orthoptistes), ainsi que pour les sages-femmes. En revanche, seize de fournisseurs, deux dentistes libéraux et un laboratoire n’y exercent plus depuis décembre 2013. 195 fournisseurs orthoptistes évolution en nombre : -16 taux d’évolution: -5.3% évolution en nombre : 1 taux d’évolution: 6,7% 16 15 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 19 p. 20 p. 21 La CPAM de la Somme au service de ses publics L’accueil du siège a été rénové en 2014. p. 22 la cpam de la somme au service de ses publics Valérie Hadet Sous-directrice Prestations INTRODUCTION Les gains de performance et d’efficience permettent de dégager des moyens humains pour se consacrer au traitement de dossiers complexes, telles les demandes de CMU, d’ACS. Cette évolution est-elle sensible aujourd’hui et permetelle d’améliorer sensiblement l’accès aux droits et aux soins des assurés ? Il est difficile d’objectiver tous les gains de performance et d’efficience, mais nous pouvons souligner le fait que sans les quick wins, nous n’aurions pas pu faire face à un contexte de réduction des effectifs. L’implication des équipes de PLANIR (plan local d’accompagnement du non recours, des incompréhensions et des ruptures) est indéniable. C’est une démarche sociale pragmatique qui fédère les agents autour de valeurs communes. L’organisation d’un accueil sur rendez-vous pour les bénéficiaires de la CMU-C et de l’ACS, la recherche d’éligibilités à l’accueil, la gestion du non-renouvellement des droits et l’accompagnement de nos décisions ont permis une augmentation de 6 % du nombre de bénéficiaires à la CMU-C et à l’ACS. Il reste cependant encore En 2014, où en sommes-nous de la dématérialisation et de l’automatisation recherchées depuis plusieurs années dans le domaine de la gestion des prestations ? Dans le domaine de la gestion du dossier client, peu de tâches sont encore automatisées. Hormis les liaisons médico-administratives relatives à l’exonération du ticket modérateur et les liaisons descendantes avec nos partenaires La dématérialisation n’est pas uniforme sur l’ensemble des (CARSAT, CAF, Pôle Emploi notamment) en matière d’ouverture des droits. La particularité de ce processus tient à processus, certains sont plus automatisés que d’autres. la nécessité d’utiliser de nombreux outils pour consulter les Le pôle prestations en espèces est entièrement dématéria- dossiers, ce qui complique le travail des techniciens. Nous lisé, soit au travers des outils à gain rapide (« quick wins »), réfléchissons et prenons des mesures pour simplifier ce trasoit grâce à Diadème, système de gestion électronique des vail, mais cela a encore peu d’effet sur la charge de travail. documents. Il ne reste que deux activités manuelles à ce La qualité de la gestion des droits de base est essentielle, jour : la gestion du fichier employeur et l’ouverture de droits car elle impacte tous les autres processus de production. au-delà de six mois. Cette qualité est au rendez-vous dans notre caisse depuis Les prestations en nature sont l’un des processus qui a de nombreuses années. connu le premier outil à gain rapide à la fin des années 90, avec la feuille de soins électronique et la carte Vitale. Le pôle dédié aux établissements planche actuellement sur Aujourd’hui, beaucoup d’activités sont dématérialisées et la dématérialisation des prescriptions des établissements nous connaîtrons dans un avenir proche de nouvelles orien- au niveau national. tations. Notamment, la dématérialisation de l’ensemble du Au sein du pôle CMU, un seul outil à gain rapide existe processus de facturation, depuis la prescription, jusqu’au actuellement : l’enregistrement automatique des droits à la règlement. Sur ce point, une expérimentation du service CMU-C pour les bénéficiaires du RSA socle. Cependant, le SEFI est en cours avec des transporteurs. Le dispositif de taux d’injection reste actuellement à 15 %, car il dépend de numérisation SCOR permet aussi de suivre et d’envoyer les la qualité de la saisie des informations par les instructeurs pièces justificatives à l’appui d’un paiement. Il s’agit d’un du RSA. La complexité des dossiers est un frein à la démadispositif de maîtrise des risques et de fiabilisation des paie- térialisation. Il faudrait des mesures de simplification de la part des pouvoirs publics pour pouvoir aller plus loin. ments. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 23 beaucoup de personnes qui renoncent à leurs droits et nous avons à cœur aujourd’hui d’aller à leur rencontre et de nous appuyer sur nos partenaires pour relayer nos informations. Comment voyez-vous l’évolution du service aux assurés dans les années à venir à la CPAM de la Somme ? Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir dans la prise en charge générale et individualisée de nos assurés. Nous ne pourrons réellement réussir à faire reculer le non recours aux droits et aux prestations sans une stratégie multicanal. Le développement des télé-services destinés aux assurés, aux professionnels de santé et aux employeurs est actuellement le seul levier à même de maintenir le haut niveau de performance de notre socle de service. Le développement des démarches en ligne et la prise en charge attentionnée des publics en difficulté sont les deux évolutions majeures du service. Cette tendance s’est déjà amorcée et se renforcera dans les années à venir. L’actualité des prestations La dématérialisation et la simplification administrative sur tous les fronts • Le déploiement de SCOR, outil de simplification administrative et de performance Destiné à dématérialiser les pièces justificatives des pharmaciens et des auxiliaires médicaux (notamment les masseurs-kinésithérapeutes et les infirmiers), le système de nuEn 2014, 20 % des prescriptions d’arrêt de travail ont été mérisation des ordonnances SCOR a été déployé en 2013 réalisées en ligne par les médecins et injectées automatiet a connu une belle montée en charge en 2014, grâce à un quement dans nos bases de données. Parallèlement, les accompagnement des professionnels par nos équipes. Ce prescriptions sur papier sont numérisées (via Diadème) et dispositif permet de rapprocher de manière automatique les également injectées dans nos bases de traitement. L’enfactures des prescriptions. Il contribue aussi à la fiabilisation semble représente 87 % de l’ensemble des prescriptions de nos paiements et améliore par conséquent notre contrôle d’arrêt et seules 13 % des prescriptions d’arrêts de travail interne. Il permet par ailleurs de supprimer les coûts liés à nécessitent l’intervention du technicien. l’enregistrement et à l’archivage. • L’automatisation de la gestion des prestations s’est poursuivie en 2014 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 24 la cpam de la somme au service de ses publics L’actualité des prestations en 2014 p. 25 L’organisation de la gestion des prestations Principale direction de la CPAM en termes d’effectifs salariés, la gestion des prestations est répartie en deux principaux pôles : • Les prestations en espèces : ce sont les indemnités destinées à compenser la perte de revenu liée à un arrêt maladie, maternité ou à un accident du travail. Les rentes d’accident du travail et les pensions d’invalidité, versées lors de la consolidation de l’état de santé de l’assuré, s’y trouvent également. Les agences de Péronne et Albert et de Ham prennent en charge cette activité qui consiste principalement à : - Vérifier les droits, et les prescriptions de repos des assurés, ainsi que les périodes concernées, - Calculer le montant des prestations, - Le traitement des réclamations. • Les prestations en nature : il s’agit des remboursements de soins, de médicaments, de produits de santé divers (lunettes, prothèses, etc.) et de prestations de fournisseurs (transports, séances de kinésithérapie, soins infirmiers, etc.). Ce secteur d’activité est couvert par les agences d’Abbeville, de Doullens, de Friville-Escarbotin et de Poix-de-Picardie. Leurs activités principales : - Vérifier les droits des assurés, les prescriptions et les pièces justificatives, - Valider les flux entrants de feuilles de soins électroniques (94 % des feuilles de soins traitées), - Traiter les réclamations et les doubles paiements. D’autres services assurent de manière plus spécifique : • L’actualisation permanente des dossiers de l’ensemble des assurés. C’est le travail du service de gestion des bénéficiaires. • Le traitement des dossiers de demande de CMU, de CMU-C, d’ACS et d’AME. • Les règlements aux établissements (centres hospitaliers, CHU, cliniques, structures d’hospitalisation à domicile, établissements de santé médico-sociaux, etc.). • L’expérimentation de SEFI, pour fiabiliser la facturation des transporteurs sanitaires En permettant la numérisation et la transmission sécurisées des pièces justificatives à l’appui du remboursement, la nouvelle solution de facturation SEFI permet d’éviter les rejets de remboursements de transports par la CPAM. La profession des transporteurs ne dispose pas en effet de la solution carte Vitale. Le système SEFI leur simplifie les tâches administratives et permet aux assurés de bénéficier d’une meilleure prise en compte de leurs droits. La CPAM de la Somme a expérimenté ce système fin 2014 avec six autres CPAM. Des délais de traitement améliorés • Dans le domaine des prestations en espèces En 2014, nos services ont amélioré de manière sensible le délai de paiement de la première indemnité journalière maladie et accident du travail, par rapport à l’année précédente. Le délai moyen cumulé fin 2014 était de 31,58 jours, contre 34,75 jours fin 2013. Il est également notable que depuis septembre 2014, les dossiers sont indemnisés dans un délai inférieur à 30 jours. Les collègues de la CGSS de la Guadeloupe, lors d’une mission de formation • Dans le domaine de la gestion des droits de base • L’accompagnement des établissements privés En 2014, le taux d’assurés sans droits du département de la Somme a atteint 1,30 % et ne fait que se réduire d’année en année. Par ailleurs, la carte Vitale a été délivrée après demande de l’assuré dans un délai moyen de vingt jours. La CPAM de la Somme est en charge du suivi et de l’accompagnement de la facturation, de la réglementation et des réclamations des établissements privés de la région Picardie (48 structures en tout, dont 19 dans la Somme). L’objectif de cet accompagnement est de garantir la qualité et la rapidité de la facturation. Des tests des modifications de réglementation et de tarification, avant leur mise en œuvre, une ligne téléphonique dédiée et d’autres mesures ont permis de prévenir les difficultés de facturation. A cela se sont ajoutées des rencontres annuelles avec chaque établissement, afin de dresser un état des lieux et de maintenir le dialogue. Ces actions portent leurs fruits en termes de qualité comme de rapidité de la facturation (98 % des factures traitées dans les cinq jours calendaires). L’activité du pôle Etablissements • La facturation individuelle des établissements de santé à l’Assurance Maladie (projet FIDES) En 2014, la généralisation du projet FIDES à l’ensemble des établissements publics de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCOO) a débuté. FIDES concerne dans un premier temps les actes et consultations externes. En tant que département expérimentateur, la Somme a intégré dès 2010 trois établissements à FIDES. Par la suite, douze autres établissements leur ont emboîté le pas, sur un total de treize éligibles. Ce projet a nécessité la collaboration des équipes de la CPAM, de chaque centre hospitalier, de la DGFIP et de l’Agence régionale de santé. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Les partenariats inter-organismes, sources d’ouverture et de valorisation professionnelle • La CPAM de la Somme partenaire de caisses d’Outre-Mer Suite à la signature de conventions de partenariats avec différentes caisses d’Assurance Maladie d’Outre-Mer (la CSS de Mayotte, la CGSS de Guadeloupe et la CGSS de Guyane), la CPAM de la Somme s’est acquittée cette année de plusieurs missions. En Guyane et en Guadeloupe, nos agents ont assuré des sessions de formation auprès de techniciens recrutés dans le domaine des prestations en espèces maladie et accident du travail. Une mission d’audit et d’organisation auprès de la CGSS de Guyane a également permis de réaliser un diagnostic et de bâtir un plan d’actions. • Un partenariat avec la LMG, mutuelle de la Poste Signée entre la CPAM de la Somme et la CNAMTS, la convention de partenariat porte sur l’accompagnement par notre caisse de la LMG dans les domaines techniques et fonctionnels, en vue de sa migration vers le système d’information de la CNAMTS. Cette migration a eu lieu à la fin du premier semestre 2014. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 26 la cpam de la somme au service de ses publics Les publics fragiles p. 27 Les publics fragiles Garantir à tous les assurés un accès réel aux droits et aux soins Le plan local d’accompagnement du non recours, des incompréhensions et des ruptures (PLANIR) PLANIR est né en 2012 de la mission nationale « Assurance Maladie et publics fragiles » sur les difficultés d’accès aux droits et aux soins dans un contexte de montée du chômage et de la précarité. Les CPAM du Gard et du Hainaut ont été les premières à décliner localement cette démarche. Son caractère innovant repose sur la remise en question de la relation entre l’Assurance Maladie et ses publics. Les causes profondes du non recours aux droits et aux soins, pouvant tenir à la situation sociale spécifique des assurés et non plus seulement aux facteurs financiers sont examinées. PLANIR comprend ainsi trois axes : le non recours aux droits et aux soins ; les ruptures liées aux conséquences des modes de fonctionnement administratifs et des décisions sur les situations des assurés ; les risques d’incompréhension. • Le repérage et la prise de contact directe avec les assurés n’utilisant pas le chèque ACS, • L’envoi de courriers d’incitation au renouvellement de l’ACS, puis la relance des destinataires, • Le repérage des assurés sans organisme complémentaire dans nos accueils et la proposition d’une offre sur rebond, • La participation à des forums d’information, • La conclusion de conventions avec de nombreux partenaires, • La proposition d’une aide locale supplémentaire à l’ACS sur le budget d’action sociale et de solidarité. alain pauly, responsable du pôle CMU : • Lutter contre le renoncement aux soins en réduisant les dépassements tarifaires Les partenariats, un circuit court pour résoudre les situations d’urgence Au niveau national, l’avenant 8 à la convention nationale des médecins libéraux a instauré le Contrat d’accès aux soins, visant la limitation des dépassements tarifaires, afin de maîtriser le reste à charge des patients. Les bénéficiaires de l’ACS bénéficient par ailleurs des tarifs opposables de la Sécurité sociale, quel que soit le secteur d’activité du médecin (1 ou 2) et des sanctions sont mises en œuvre en cas de pratique tarifaire excessive. Dans la Somme, les actions suivantes ont permis de réduire de 28 % le taux de dépassement des médecins de secteur 2 : • Grâce au travail d’information des délégués de l’Assurance Maladie et à une série d’entretiens individuels avec la direction de la CPAM, 56 contrats d’accès aux soins ont été signés, soit 41,2% des médecins éligibles, • Un observatoire régional des pratiques tarifaires a été mis en place, • Faire baisser le renoncement aux soins par • Le respect des engagements pris fait l’objet d’un suivi l’accès à une complémentaire santé rigoureux, Au niveau national, le plafond de ressources donnant droit • Les bénéficiaires de l’ACS ont été informés de leurs à l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) et droits dans ce domaine. à la CMU complémentaire a été relevé de 8,6 % en 2013 Divers partenariats ont permis de mener à bien le projet dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre la PLANIR : avec notamment les CCAS, les associations qui pauvreté et pour l’inclusion sociale. La labellisation de œuvrent auprès des publics précaires, telles les structures contrats de complémentaires santé afin d’en ouvrir le droit à d’hébergement, les associations caritatives, les missions des bénéficiaires de l’ACS complètera le dispositif en 2015. locales jeunes, mais également l’Université de Picardie Dans la Somme, diverses actions ont été menées, qui ont Jules Verne. permis d’accroître de 6,5 % le nombre de bénéficiaires de la CMUC et de l’ACS : A la CPAM de la Somme, PLANIR a vu le jour en 2013, en étroite collaboration avec le service médical (échelon local de la Somme) et le service social de la Caisse de retraite (CARSAT). Depuis, pas moins de 63 actions ont été déployées et 26 nouvelles sont prévues pour 2015. La COG 2014-2017 et notre projet d’entreprise accordent une place importante à PLANIR. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme « Dès lors qu’une structure sociale accepte de signer une convention de partenariat avec nous, elle bénéficie d’une demi-journée d’information et de formation à la constitution des dossiers de demande de CMU-C, ACS ou AME. Par la suite, lorsque ces partenaires nous adressent les dossiers de demande, nous nous engageons à les traiter dans des délais optimaux. Ils bénéficient d’un contact mail et d’une ligne téléphonique spécifiques. Au sein du pôle CMU, une petite équipe prend en charge ces dossiers. Ce partenariat permet également au service Action sociale et solidarité de communiquer des informations sur les possibilités de secours, d’aides supplémentaires, etc. Il s’agit bel et bien d’un circuit court, destiné à résoudre les situations de non droit et de besoins de soins. En effet, le dossier arrive majoritairement complet, ce qui permet d’éviter les renvois. Ces structures partenaires jouent le rôle de relais d’information sur les droits et permettent en cela de remédier à l’une des causes du non-recours, à savoir, le manque d’information des publics. En 2014, nous avons signé dix partenariats, en dehors des conventions avec les CCAS et les hôpitaux. Par ailleurs, chaque semaine, les assistantes sociales de la permanence d’accès aux soins de santé (PASS) du CHU d’Amiens et du Centre hospitalier Philippe Pinel viennent déposer au pôle CMU une dizaine dossiers de patients non couverts par une assurance maladie obligatoire et/ou complémentaire. Est-ce l’effet de ces actions de partenariat ou bien de la conjoncture économique, toujours est-il que l’effectif des bénéficiaires de la CMU-C et de l’ACS dans la Somme a atteint 59 541 fin 2014, soit 3 408 personnes supplémentaires assurées. » rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 28 la cpam de la somme au service de ses publics Les services de la CPAM dédiés à l’amélioration du recours aux droits et aux soins • Le pôle CMU Un service de la CPAM est dédié aux publics non couverts par une assurance maladie et/ou par une complémentaire santé. Les membres de ce service sont particulièrement formés à la détection et à la gestion des droits des personnes en situation précaire. Dans ce but, ils travaillent quotidiennement en partenariat avec des institutions sanitaires et sociales, des associations de lutte contre la précarité et la pauvreté et d’autres intervenants sociaux. Au nombre des partenariats les plus récents : des centres communaux d’action sociale et des structures d’accueil. • L’action sanitaire et sociale Conformément aux orientations de la CNAMTS issues de la Convention d’objectifs et de gestion, la CPAM de la Somme a poursuivi sa politique d’action sanitaire et sociale en 2014, en lien avec le Service social, sur les axes suivants : Sur le champ de l’accès aux soins et à la santé : pour ses dépenses de santé dans la limite des tarifs de la Sécurité Sociale et sans avance des frais. Des forfaits permettent la prise en charge spécifique de frais de santé : optique, soins dentaires, prothèses auditives, etc. Sur le champ de la prévention de la désinsertion professionnelle : en contribuant à la réinsertion professionnelle des personnes en arrêt de travail, déclarées inaptes à leur poste de travail ou confrontées à un problème d’emploi, du fait de leur état de santé. L’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) : les assurés dont les revenus dépassent le plafond d’attribution de la CMU complémentaire dans la limite de 35 %, peuvent bénéficier d’une aide pour financer leur complémentaire santé. L’augmentation du nombre de bénéficiaires de la CMU-C et de l’ACS en 2014. Dans la Somme, les bénéficiaires de la CMU-C représentent 12 % de la population protégée. Nombre de bénéficiaires en 2014 Evolution sur 2013 CMU-C 47 806 + 6,5 % ACS 11 735 + 4,36 % Avec un indice de précarité de 526, la Somme se classe au 86ème rang des départements les plus touchés par la pauvreté et la précarité. Le taux de précarité prend en compte : • Le taux de CMU • Le taux de chômage • La part des foyers imposables • Les revenus fiscaux • Le taux de pauvreté • La part des 16 ans et plus sans diplôme Sur le champ du retour et du maintien à domicile : en accordant principalement des interventions d’aides humaines pour les personnes en situation de handicap, pour les personnes malades en phase terminale, pour les patients atteints de maladies graves ou d’accidents et aux patients en sortie d’hospitalisation. La politique d’action sanitaire et sociale vise à faciliter l’accès aux soins des assurés, en particulier des plus précaires d’entre eux, en leur accordant des aides financières pour les soins et appareillages optiques, dentaires, auditifs ou encore pour une hospitalisation. Elle les aide également à faire face au déséquilibre financier engendré par un arrêt de travail. Elle participe au maintien ou au retour à domicile des personnes hospitalisées, atteints de maladies graves, accidentées ou en situation de handicap. L’action sanitaire et sociale a contribué à la réalisation de PLANIR, au travers de huit actions, dont cinq relatives à l’ACS. D’un montant total de 964 483,49 euros au 31 décembre 2014, le budget de l’action sanitaire et sociale de l’année comprend notamment : • Les secours et aides financières, qui représentent 78 % du budget, incluent essentiellement des aides pour financer les soins dentaires, des soins auditifs, des aides à caractère social ou encore le forfait journalier. En 2014, 1 487 personnes ont bénéficié de secours et aides financières de la part de la CPAM de la Somme, pour un montant total de près de 478 900 euros. Cette somme est en progression de 5,72 % sur 2013. • Le centre de prévention et d’examens de santé (CPES) Le CPES de la Somme propose des examens de santé et réalise des actions de prévention à l’intention de l’ensemble de nos assurés et en priorité aux publics précaires. Le recrutement des publics est réalisé principalement par les conseillers prévention du CPES qui se rendent dans les centres de formation, les établissements scolaires et les associations. Les personnes venant réaliser un bilan de santé y sont également invitées par courrier. Sur place, des médecins, des infirmières, des cardiologues, un dentiste et un diététicien accueillent les personnes à partir de quinze ans, désireuses de réaliser un bilan global de santé, entièrement gratuit. Ces professionnels de santé leur délivrent à cette occasion des messages de prévention personnalisés et peuvent éventuellement les orienter vers nos services de prévention en santé (Santé Active, sophia diabète, sophia asthme, notamment). • L’aide au paiement d’une complémentaire santé, qui a En 2014, 3 160 personnes précaires ont passé un bilan de atteint près de 400 000 euros en 2014 et a concerné 7 675 santé au CPES. bénéficiaires. De plus 468 bénéficiaires ont touché une Voir également notre partie sur la prévention. participation au paiement de la cotisation de leur complémentaire santé dans le cadre du dispositif « effet de seuil ACS ». Plus le taux est élevé, plus la précarité est forte. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 29 Une réunion d’information aux Restos du cœur sur l’accès aux droits et aux soins les étrangers résidant en France depuis au moins trois mois, mais sans titre de séjour, sont couverts pour leurs dépenses de santé dans la limite des tarifs de la Sécurité Sociale. L’aide médicale d’Etat (AME) : • En facilitant l’entrée ou le maintien dans le parcours de soins, grâce à l’adhésion à un organisme complémentaire et en réduisant le reste à charge, par le biais Ce pôle a pour tâche l’instruction des dossiers de de- de prestations extra-légales facultatives allouées sous mande de CMU, de CMU complémentaire, d’aide au conditions de ressources. paiement d’une complémentaire santé et d’aide médicale • En réaffirmant le caractère ponctuel des interventions d’Etat. Différentes prestations y sont accordées, sous dif- pour appréhender au plus près les difficultés rencontrées temporairement par les assurés. férentes conditions (de ressources notamment) : • En poursuivant les actions entreprises dans le cadre La couverture maladie universelle de base (CMU): de la mission CNG de l’Assurance Maladie relative aux les personnes ne bénéficiant d’aucun régime obligatoire publics vulnérables. bénéficient du droit à l’Assurance Maladie. La CMU complémentaire (CMU-C) : l’assuré est couvert Les publics fragiles rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 30 la cpam de la somme au service de ses publics LES SERVICES à nos publics p. 31 LES SERVICES à nos publics (BMS) et un ordinateur équipé d’une imprimante en libreservice. Les BMS permettent de réaliser les démarches les Notre présence plus courantes, tout en évitant la file d’attente. Ces bornes dans le département proposent de nombreux services tels que : mettre à jour sa carte Vitale, imprimer son attestation de droits ou de paieEn 2014, notre réseau d’accueil se compose de dix agences ment d’indemnités journalières, consulter ses rembourd’accueil (ouvertes 5 jours/5), de huit points d’accueil et de sements, commander sa carte européenne d’Assurance 40 permanences itinérantes dans 39 communes. A cela Maladie, ou encore obtenir des formulaires. s’ajoutent six permanences à destination des publics précaires (centre d’accueil des demandeurs d’asile, consulta- Quant aux ordinateurs en libre-service, ils permettent à tions Somede organisées par l’association pour la promo- chacun d’avoir accès à l’ensemble des télé-services offerts tion de la santé des plus défavorisés, foyer Coallia, Maison par l’Assurance Maladie, via le compte Ameli, mais aussi d’arrêt, Union départementale des associations familiales, à une sélection de sites institutionnels et de partenaires à Association tutélaire de la Somme). De l’accueil à domicile l’image du site Ameli-direct, Ameli Santé, le site de la CAF, est aussi assuré par les conseillers service itinérants en de Pôle Emploi, de la CARSAT, de la MSA, du RSI et de Assurance maladie, notamment pour remettre aux assu- l’URSSAF. La mise à disposition d’une imprimante perrés des créances d’un montant important et envisager les met de démocratiser l’utilisation de l’informatique dans la modalités de recouvrement. relation des usagers avec leur service public et d’accroître ainsi la qualité du service rendu aux assurés. Lors d’un sondage réalisé à partir de fin 2014, 100 % des utilisateurs La rénovation de notre poli- du libre-service interrogés se sont déclarés très satisfaits de pouvoir disposer d’un tel espace. tique d’accueil des assurés Animée par deux ambitions, améliorer la qualité du service rendu et moderniser sa relation de service, la CPAM de la Somme a fortement investi dans ses accueils en 2014. Trois événements majeurs ont marqué l’actualité des accueils physiques en 2014. Le premier concerne le développement dans deux points d’accueil d’un espace libre-service. Le second événement est la rénovation complète des locaux d’accueil du siège. Enfin, le troisième élément marquant porte sur la mise aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite de ses deux principaux sites. Le développement d’un espace libre-service dans deux points d’accueil Soucieuse de répondre au mieux aux besoins et exigences de ses visiteurs, la CPAM de la Somme a équipé deux de ses sites d’espaces libre-service, dotés de deux types d’équipements informatiques : des bornes multiservices La rénovation complète du siège Dans cette même logique d’amélioration, la CPAM de la Somme a souhaité rénover entièrement les locaux d’accueil de son siège, inadaptés à l’installation d’un espace libre-service. Nos assurés disposent désormais de trois niveaux d’accueil distincts. Pris en charge dès leur entrée dans nos locaux, ils sont orientés selon leur motif de visite L’accueil du siège de la CPAM à Amiens vers le libre-service, vers une ligne d’accueil rapide ou bien vers une ligne d’accueil personnalisé. De plus, un accueil sur rendez-vous est désormais assuré. Cette nouvelle organisation a permis de réduire nos délais d’attente et de mieux prendre en charge les situations de vie les plus fragiles. et les points d’ accueil 12 915 dans nos permanences 280 133 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 153 rendez-vous à domicile Le taux de fiabilité des réponses, mesuré par la CNAMTS par le biais d’appels mystères, a atteint 88,3 % en 2013 et place la plateforme picarde au troisième rang parmi les 54 plateformes de service nationales. La mise aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite de nos deux principaux sites L’activité e-mails est par ailleurs prise en charge par Enfin, la CPAM est particulièrement attentive aux conditions matérielles d’accueil de l’ensemble de ses usagers. C’est aussi dans ce cadre que la rénovation du siège a permis l’installation d’un ascenseur, facilitant ainsi l’accès de son principal site d’accueil aux personnes à mobilité réduite. L’accueil d’Abbeville, deuxième site le plus fréquenté dans le département, a également fait l’objet de travaux d’aménagement pour en assurer l’accessibilité. L’accueil téléphonique et les e-mails 267 065 phonique picarde a reçu 783 202 appels en 2014 et en a traité 709 756. Quelques 26 % de ces appels ont concerné des assurés et (dans une moindre mesure) des professionnels de santé de la Somme. La plateforme de services de Picardie se compose de deux plateaux techniques : Amiens (34 téléconseillers) et Creil (30 téléconseillers). Elle prend en charge l’activité téléphonique (via le 36 46) pour les trois caisses de la région (Somme, Aisne et Oise). La qualité de service, rapport entre le nombre d’appels servis (ou traités) et le nombre d’appels présentés (ou reçus) a atteint 90,58 % en 2014. L’objectif était fixé à 90 % avec un socle de performance à 85 %. La plateforme télé- les téléconseillers du plateau d’Amiens pour les trois caisses de la région. Il s’agit des e-mails envoyés par les assurés adhérents au compte Ameli et par les professionnels de santé adhérents d’Espace Pro. En 2014, le volume de mails reçus s’est accru de 21 %, avec une nette accélération (+ 37 %) au second semestre, pour atteindre un volume total de 98 000 mails. Comme pour les appels téléphoniques, 26 % des messages concernent des assurés et des professionnels de santé de la Somme. L’essentiel des demandes concernent les prestations en espèces (environ 20 %), les prestations en nature (17 %), puis la gestion des droits (10 %). L’objectif national de taux de réponse aux mails en moins de 72 heures a été dépassé de 3,6 points dans la Somme pour atteindre 98,64 % des mails reçus et 92 % des courriels ont reçu une réponse en moins de 48 heures (douze points au-dessus de l’objectif national). Ces performances, qui sont du même ordre pour les publics de l’Aisne et de l’Oise, placent la plateforme de service picarde au huitième rang national en termes de qualité de service. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme LES SERVICES à nos publics Pour en savoir plus… Les parcours destinés aux assurés Premiers pas dans la vie active Afin de répondre au mieux aux besoins de ses assurés, l’Assurance Maladie a développé des parcours attentionnés. Ces derniers proposent à l’assuré un bouquet de services, une prise en charge globale de ses besoins à des moments clés de sa vie (maternité, perte d’un proche, invalidité). Ces parcours visent à simplifier la relation administrative, à faciliter l’accès et le recours aux soins, à accompagner les assurés lors de situations de vie spécifiques et sont articulés avec de nouveaux services en santé (accompagnement de la sortie d’hospitalisation lors d’une intervention de chirurgie orthopédique et dans le cadre de la maternité, ouverture d’un service d’accompagnement des patients diabétiques, etc.). V jDQ Prix d’un appel local sauf surcoût imposé par certains opérateurs. L’ASSURANCE MALADIE EN LIGNE J’ACCOMPAGNE Je note les contacts utiles au seinPAS de ma caisse LES PREMIERS d’assurance maladie : DE MON ENFANT C'est-à-dire… vos dépenses de santé (consultations chez les médecins, médicaments, analyses, séances de kinés, séjours à l’hôpital …) vous sont remboursées directement pour la part prise en charge par l’Assurance Maladie (l’autre partie est prise en charge par les complémentaires santé) en cas d’arrêt de travail pour maladie, vous touchez des indemnités journalières : il s’agit d’un montant versé pour compenser en partie votre perte de salaire. en cas d’accident de travail, vous êtes couvert dès le premier jour Comment m’informer au mieux ? JEUNE / APPRENTI(E) VOS RELATIONS AVEC L’ASSURANCE MALADIE Le parcours Perte d’un proche Je me connecte sur pour choisir le professionnel de santé qu’il me faut avant de consulter. J’appelle un conseiller de ma caisse d’assurance maladie pour être accompagné(e) dans mes démarches * au *Prix d'un appel local sauf surcoût imposé par certains opérateurs J’obtiens toutes les informations sur Ce parcours est actuellement en phase d’articulation avec une action du plan local d’accompagnement du non recours, des incompréhensions et des ruptures (PLANIR), destiné aux conjoints survivants retraités, parfois en difficulté suite au décès de leur conjoint. De même, une action orientée vers l’accompagnement des familles de victimes d’accidents de travail mortels est en cours d’élaboration. J’obtiens toutes les informations sur ma santé sur Le parcours Invalidité Je me renseigne Le parcours Première affiliation Les ateliers collectifs destinés aux nouveaux invalides sont toujours organisés conjointement avec le service social. Une réunion est organisée chaque mois. Elle se compose de deux parties : la première porte sur les droits et les devoirs des assurés, compte tenu de leur nouveau statut ; le service social intervient dans un second temps à propos de l’accompagnement proposé et des dispositifs d’accompagnement d’aide au retour éventuel vers l’emploi. Le parcours Maternité Abbeville, Albert, Roye, Péronne, Poix). Ces ateliers connaissent toujours un certain succès avec en 2014, 212 participantes pour 2 239 invitations, soit 9,5 % de participation. Le partenariat construit avec la CAF s’était enrichi fin 2013 avec l’intervention de la PMI, sur les champs de la prévention sanitaire et infantile. Le service de la PMI a souhaité poursuivre son engagement en participant désormais systématiquement à nos ateliers. Enfin, à la suite du bilan de 2014, il a été décidé d’organiser une nouvelle session afin de toucher encore davantage de futures mamans. Ainsi, en 2015 trois nouvelles sessions auront lieu en janvier, en juin et vers octobre. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 33 baisse sensible de la fréquentation de ces ateliers, un nouveau formulaire est désormais joint à l’invitation, afin de connaître le cas échéant, les raisons pour lesquelles les assurés ne se déplacent pas. sur l’examen de santé sur En 2014, onze parcours attentionnés ont été déployés à la CPAM de la Somme, dont trois à l’attention des professionnels de santé. Un douzième parcours présenté à la fin de l’année sera lancé en 2015. Une nouvelle stratégie a été mise en œuvre fin 2014, afin de favoriser l’usage du compte Ameli chez les femmes enceintes. Le compte comporte en effet une partie dédiée au suivi de la grossesse et à l’accompagnement de la petite enfance (0 à 3 ans). Nos courriers accusant réception d’une déclaration de grossesse ou de naissance incitent davantage à l’utilisation de l’offre dématérialisée de l’Assurance maladie. Cette stratégie est d’autant plus payante qu’elle cible une population très réceptive aux nouvelles technologies. Par ailleurs, des ateliers collectifs continuent d’être organisés conjointement avec la CAF et le service de Protection maternelle et infantile (PMI) du Conseil Général. Deux sessions ont eu lieu en mai et en octobre 2014. A chaque session, six à sept réunions se sont tenues sur tout le territoire samarien (Amiens, - R.C.S. Nanterre B 378 899 363 - Levallois-Perret. Je souhaite prendre et découverte d’une entreprise : rendez-vous avec un conseiller de ma votre statut vous permet maintenant de bénéficier caisseded’assurance la même couverture que les autres salariés. maladie être assuré social. Vouspour devenez accompagné(e) Je retrouve toutes en fonction de les informations relatives ma situation personnelle, au décès d’un proche sur j’appelle le 3646. RCLI 7.28 - 03/14 - CPAM de la Somme la cpam de la somme au service de ses publics DEP-PP - mise à jour 01/15 - © Cristof Echard - p. 32 La CPAM de la Somme a déployé en 2013 et en 2014 un parcours destiné aux jeunes et aux apprentis qui méconnaissent souvent le rôle de l’Assurance maladie et les démarches à entreprendre auprès de nos services. Soucieuse de mieux toucher ce public, la CPAM a renouvelé en 2014 les actions entreprises vers nos jeunes publics au cours des dernières années, notamment vers les Centres de formation professionnelle (CFA). Différentes interventions sur le Un total de 605 invitations ont été envoyées au cours de terrain nous ont permis de sensibiliser les jeunes apprenl’année 2014 (994 en 2013), afin de proposer aux nouveaux tis aux démarches à entreprendre auprès de l’Assurance bénéficiaires d’une pension d’invalidité de participer à l’une maladie pour garantir leur affiliation et de présenter les prindes réunions. Au cours de l’année 2014, 127 assurés ont cipales prestations servies par la caisse, en particulier la souhaité participer à l’une des réunions collectives et ont CMU-C et l’ACS. Ces rencontres sont également l’occasion bénéficié des informations diffusées lors des ateliers, soit d’échanges autour de l’offre de prévention (bilan de santé 21,6 % du public ciblé. Les participants sont toujours ma- gratuit, Santé Active) et de l’offre dématérialisée de l’Assujoritairement très satisfaits des réunions collectives orga- rance maladie. Grâce à 25 interventions en CFA en 2014, nisées. Les informations délivrées leur semblent à la fois 350 jeunes ont pu être bénéficiaires de notre offre de serclaires (100 % des participants), et utiles (98,3 % d’entre vices. Plusieurs démarches ont par ailleurs été entreprises eux). Ils considèrent à 96,4 % avoir appris de nouvelles afin de nouer des contacts avec la Mission locale d’insertion choses et 99,1 % d’entre eux ont pu poser les questions du Grand Amiénois (MLI). Deux interventions ont eu lieu, importantes à leurs yeux. Ils apprécient également avoir pu l’une auprès de collaborateurs de la MLI et l’autre auprès rencontrer d’autres personnes partageant la même situa- d’une association liée à la MLI, qui assure la préparation de tion et les échanges d’expériences personnelles au cours jeunes aux concours du secteur sanitaire et social. des réunions sont fortement appréciés par tous. Face à la rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 34 la cpam de la somme au service de ses publics Les télé-services ou la modernisation de nos relations avec les assurés Au cours de ces dernières années, la CPAM a enrichi son offre de service pour proposer un accompagnement individualisé à ses publics en fonction de leur besoins et tout au long de leur parcours de vie (naissance, déménagement, invalidité..). A cet accompagnement individualisé et sur mesure, la CPAM diversifié ses offres. En lien avec les nouvelles technologies de l’information, elle propose des offres connectées (compte Ameli, smartphone, bornes multi-services) pour l’ensemble de ses publics. LES SERVICES à nos publics • p. 35 blissement de santé avec géolocalisation via Amelidirect ; utilisent leur compte Ameli pour les fonctionnalités suivantes : Téléchargement du relevé fiscal. • attestations de droits en ligne, Au cours de l’année, 25 705 assurés ont ouvert un • relevés d’indemnités journalières en ligne, compte, portant le nombre de comptes Ameli à quelques 125 000 dans notre département. Le taux d’adhésion a • commandes de cartes européennes d’Assurance maladie en ligne, atteint 40,21 % au 31 décembre 2014 . De mai à octobre 2014, le nombre d’attestations éditées Nos actions de promotion en ligne est passé de 6 354 à 8 836. Cette progression de plus de 39 % prend en compte l’utilisation de l’ensemble des téléservices Des campagnes promotionnelles ciblées, via mailing, de nos télé-services : le compte Ameli, l’application pour SMS ou courriers ont été lancées, afin que les assurés smartphones et les bornes multiservices. @ contextes l’assuré peut suivre pas-à-pas le traitement de son dossier, sa création, son examen et la décision de la Caisse ; Un site Ameli.fr, un panel d’offres en ligne Pour les assurés, ameli.fr permet non seulement d’obte- • Suivi de l’enregistrement de l’avis d’arrêt de travail : nir des informations locales sur sa CPAM, mais égaleil permet à l’assuré de vérifier la réception et l’enrement des informations sur la prévention, sur les droits et gistrement du document par sa caisse de rattacheles démarches, la carte Vitale, la CMU… Le site Ameliment ; direct permet de rechercher un professionnel de santé et de connaître ses tarifs. • Suivi de la prise en charge d’une affection de longue durée (ALD) : il permet à l’assuré de vérifier s’il est Le compte Ameli ou pris en charge au titre d’une affection exonérante et le service nomade et accessible de disposer d’informations sur les modalités de prise en charge des remboursements au titre de l’ALD ; En souscrivant gratuitement un compte Ameli, les assurés peuvent visualiser à tout moment et en temps réel le détail de leurs remboursements de soins et paiements • Affichage des coordonnées bancaires de l’assuré au format IBAN ; d’indemnités journalières, télécharger les décomptes de remboursements, accéder à leurs informations person- • Création d’un espace prévention où l’assuré trouve nelles (CPAM de rattachement, médecin traitant, bénéfides conseils de prévention personnalisés en foncciaires rattachés…). Ils bénéficient, selon leur situation, tion de son profil (sexe, âge, situation de famille…). d’offres spécifiques et adaptées (espace prévention, Les nouveaux services de l’application pour smartespace maternité…). phones en 2014 : En 2014, le compte Ameli s’est enrichi de nouveaux services : • Possibilité d’envoyer des messages à la caisse de rattachement ; Suivi de l’instruction d’un dossier accident de travail : • Recherche d’un professionnel de santé ou d’un éta- • rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme L’accueil du siège de la CPAM à Amiens rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 36 la cpam de la somme au service de ses publics les services aux PROFESSIONNELS DE SANTé p. 37 Le développement des télé-services Les services aux professionnels de santé @ contextes L’accompagnement de la nouvelle CCAM dentaire Mise en place entre juin et octobre 2014, la nouvelle classification commune des actes médicaux appliquée aux chirurgiens-dentistes et aux orthodontistes apporte une vision globale de l’acte médical. Le passage de la nomenclature générale des actes médicaux précédemment en vigueur à la nouvelle CCAM a été négocié avec succès par les professionnels de santé, en partie grâce à un accompagnement rigoureux de nos équipes. Ce changement majeur a d’ailleurs été salué par les représentants de la profession dentaire en séance de commission paritaire. Les télé-services intégrés pour les médecins Intégrer les télé-services, c’est les rendre directement accessibles à partir du logiciel métier du praticien. Au nombre des télé-services patients intégrés à ce jour : l’avis d’arrêt de travail, la déclaration de choix du médecin traitant et l’historique des remboursements. A titre d’exemple, nous dénombrions 103 médecins utilisateurs de l’avis d’arrêt de travail intégré en janvier 2014, contre 27 en décembre 2014. En fin d’année, plus d’une déclaration sur deux de choix de médecin traitant a été réalisée sous format électronique. L’enrichissement d’Espace Pro Parallèlement, l’Espace Pro s’est enrichi de nouvelles fonctionnalités avec notamment la commande de tensiomètres en ligne et la mise en ligne du service sophia (accompagnement des patients diabétiques ou asthmatiques), permettant au médecin de suivre sa patientèle éligible et adhérente. Les services aux employeurs @ contextes Le parcours Installation médecin et médecin remplaçant Le parcours Installation des infirmiers A l’instar de la volonté d’accompagnement des médecins L’Assurance maladie de la Somme a souhaité renouveler en amont du lancement de leur activité, un parcours atson offre de service relative à l’installation des médecins, tentionné a été défini à l’intention des infirmiers. Il vise à dans le but de mieux coordonner l’intervention des différents sensibiliser les élèves infirmiers aux enjeux de l’Assurance acteurs internes. Désormais, le rendez-vous d’installation maladie dès leur cursus en Institut de formation de soins des médecins se déroule en trois temps forts : un échange infirmiers (IFSI), à initier une relation partenariale avec conventionnel autour des modalités pratiques d’installation, les infirmiers remplaçants en amont de leur installation et un échange avec un conseiller informatique service autour à mieux accompagner les infirmiers au cours de leur prede l’informatisation du cabinet et un échange confraternel mière année d’activité. De nouveaux partenariats ont vu le sur les enjeux de maîtrise médicalisée des dépenses. En jour avec les trois IFSI de la Somme, une intervention a été 2014, cinq rendez-vous ont été menés sur ce modèle. organisée dans deux d’entre eux, et une troisième programmée pour 2015. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Le service BPIJ (bordereau de paiement des indemnités journalières) En marche vers la déclaration sociale nominative (DSN) Les équipes se sont d’ores et déjà mobilisées pour accompagner le projet de Déclaration sociale nominative (DSN) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016 et remplacera la plupart des déclarations sociales. En mai Un nouveau service, BPIJ (bordereau de paiement des 2015, les grandes entreprises auront l’obligation d’utiliser indemnités journalières) a été mis en ligne pour les em- la DSN, puis la phase 2, en avril 2015, intégrera les arrêts ployeurs déjà inscrits à la DSIJ (Déclaration de salaire supérieurs à six mois, les attestations DSIJ relatives aux pour le versement des indemnités journalières). Ce ser- accidents du travail et aux maladies professionnelles, les vice permet aux entreprises qui pratiquent la subrogation apprentis, les VRP, les saisonniers, les journalistes et les d’avoir accès en ligne à leurs bordereaux de paiement intérimaires. des indemnités journalières. En 2014, 62 % des déclarations d’accident de travail ont été réalisées en ligne et 65 % des attestations de salaire nous sont parvenues via le site net-entreprises. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 38 p. 39 Préserver notre système de santé gràce à la gestion des risques p. 40 introduction préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques p. 41 Mathilde roy, Directeur adjoint Dans le domaine de la lutte contre la fraude, nous avons pour la première fois défini et formalisé une stratégie locale. Nos efforts de maîtrise médicalisée des dépenses de santé ont porté leurs fruits en 2014 : nous avons réussi entre autres à réduire la durée des arrêts de travail les plus longs, à développer l’usage des médicaments génériques en informant et incitant les assurés qui n’y avaient pas recours et à contenir l’inflation des dépenses de taxis. Nous avons contribué à diminuer les durées de séjour ou les recours aux soins de suite et de réadaptation, grâce aux programmes Prado. La prévention occupe-t-elle une place croissante ? Dans le passé, nous avons privilégié des moyens de prévention classiques : la vaccination contre la grippe, le dépistage des cancers, en particulier celui du sein. La prévalence des différentes pathologies comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, nous conduit aujourd’hui Qu’est-ce qui caractérise l’année 2014 à agir en amont, au moyen de nos services d’accompaen matière de gestion du risque et de gnement et de prévention. Je pense notamment à Santé maîtrise médicalisée ? Active dans le domaine de la prévention primaire, aux proEn 2014, nous avons multiplié nos actions de gestion du grammes sophia pour les pathologies chroniques (diabète risque et renforcé le suivi de nos indicateurs dans ce do- et fin 2014, asthme pour lequel nous sommes site expérimaine. Un partenariat étroit s’est noué avec le service mé- mentateur). dical, notamment dans le cadre des programmes d’accom- En 2014, le dépistage du cancer du col de l’utérus s’est pagnement sophia et Prado, mais également en matière ajouté aux priorités de santé publique. Santé Active a pris de contrôle des arrêts de travail. Nous avons par ailleurs de l’ampleur, avec le déploiement des trois volets : santé collaboré davantage avec les services de prestations, en du dos, santé du cœur et nutrition. Nous avons dépassé particulier sur le volet des transports sanitaires. les 1 000 adhérents au club Santé Active et les ateliers Parmi nos leviers d’action, je citerai les nombreuses démarches d’accompagnement des professionnels et établissements de santé et la poursuite des échanges confraternels. Nos délégués de l’Assurance maladie ont également diffusé les recommandations de la Haute autorité de santé auprès des professionnels de santé. De plus en plus, nous recourons à des opérations ciblées sur un type de public, une molécule prescrite ou une classe thérapeutique de médicaments, afin de donner plus d’impact à nos actions. Nous avons aussi territorialisé l’action des DAM. L’espace Santé Active d’Amiens rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme ont été délocalisés sur l’ensemble du département. Un travail conjoint est mené avec notre CPES pour animer des ateliers ou des conférences et proposer l’offre de chaque service (Santé Active et bilan de santé). Dans le cadre de la mise en œuvre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des praticiens, le volet prévention permet également d’améliorer les pratiques dans ces domaines. Nous avons encouragé la vaccination et le dépistage dans les cabinets médicaux en ville, pour les populations ciblées par ces campagnes. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 42 Prévention et services en santé préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques PRÉvention et services en santé Santé Active en 2014 p. 43 Santé Active, c’est pour toute la Somme ! téger le coeur ou encore sur les premiers gestes de l’urgence cardiaque. Santé Active a poursuivi sa montée en charge en 2014 Différents facteurs ont permis de faire progresser les adhésions au service : Santé Active en bref Ce service en santé proposé gratuitement aux adultes assurés au régime général de l’Assurance Maladie (89 % de la population samarienne), vise à permettre aux publics de préserver leur capital santé grâce à un accompagnement personnalisé. • Le travail de promotion de la déléguée Santé Active auprès de structures locales et de communes de la Somme (voir notre interview ci-contre). • L’organisation régulière d’événements au sein de l’espace Santé Active (expositions, journées d’information, ateliers thématiques), en étroite collaboration avec le Centre de prévention et d’examens de santé. Cet accompagnement se déroule à l’espace Santé Active, situé à Amiens, au 1, place Léon Gontier (face • La participation à à la Maison de la des forums et des Culture). A partir événements hors d’un entretien de de l’espace Santé motivation avec un Active, en partenaconseiller Santé riat avec des assoActive, l’assuré ciations de promopeut, s’il le soution de la santé, haite, intégrer le des structures du programme. D’une secteur de la santé durée maximale et des collectivités de trois mois, ce locales. programme se compose d’ateEn 2014, 696 perliers théoriques et sonnes ont adhéré pratiques. Le proà Santé Active gramme Nutrition dans la Somme, L’espace Santé Active d’Amiens Active permet par soit près du double ailleurs de s’entrepar rapport à 2013, tenir avec une diététicienne par téléphone ou en face ce qui porte le total des adhésions actives fin 2014 à à face (bilan Nutrition Active), afin de bénéficier des 1074. conseils personnalisés d’un professionnel de santé. Le profil des adhérents à Santé Active a quelque peu Un nouveau programme en 2014, autour évolué en 2014 : Les hommes représentent désormais de la santé du cœur le quart des adhérents (14 % en 2013), la principale A Amiens, trois programmes sont déjà déclinés sur les classe d’âge, les 41-65 ans, reste stable à 55 %, mais thèmes de la nutrition (depuis janvier 2013), de la santé les 16-40 ans ont légèrement progressé dans l’effectif, du dos (depuis septembre 2013). Un troisième thème, tandis que les plus de 66 ans (18 % des effectifs) sont portant sur la santé du cœur a été lancé en avril 2014. Il en recul de quatre points. Les actifs sont davantage comprend des ateliers sur le fonctionnement du cœur, représentés parmi les adhérents, par opposition aux sur la nutrition et l’exercice physique à même de pro- retraités, moins présents. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Véronique Garson, déléguée Santé Active, est chargée de mettre en place les programmes nutrition, santé du dos et santé du cœur dans le département, afin de donner accès au plus grand nombre à ce service. Comment avez-vous choisi le périmètre de recrutement d’adhérents à Santé Active ? Nous nous sommes basés sur les profils santé des territoires, fournis par la CNAMTS. Nous avons ciblé les zones les plus atypiques, où l’asthme, le diabète étaient les plus fréquents, où les dépistages étaient le moins pratiqués. Il s’agit essentiellement de l’ouest et de l’est du département. Puis, des demandes spontanées nous sont parvenues, notamment grâce à nos échanges à l’occasion de forums à destination des assurés défavorisés, demandeurs d’emploi et organisés par le Conseil général. C’est de cette manière que j’ai rencontré les représentants du lycée agricole de la Baie de Somme, qui organise des formations dans le secteur sanitaire et social (notamment le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale). Je peux citer également des missions d’insertion sociale, des centres médico-sociaux, etc. A la phase de démarchage auprès des élus et des partenaires ont succédé les contacts avec le public et la prise de rendez-vous afin de mettre en place les ateliers. Comment le service Santé Active a-t-il été reçu par le public ? Toutes sortes de réactions ont été observées. Une infime part du public ne s’y est pas intéressée. C’est malheureusement une catégorie qui aurait besoin de ce type de service. En général, le public adhère à la démarche, il salue l’idée. Il est nécessaire de venir à la rencontre des publics ruraux. Nous l’avons fait à Corbie en mars à propos de la santé du dos et à Montdidier pour la santé du cœur. A Flixecourt, nous rencontrons depuis 2013 de futurs auxiliaires de vie sociale, un public lui-même en réinsertion, qui transmettra l’information à ses propres publics. Ils sont cibles d’abord, acteurs ensuite. Là comme à Abbeville, les participants sont particulièrement motivés et concernés. Pouvez-vous déjà observer des effets de ces ateliers sur les habitudes des participants ? Quelles sont les suites de ces actions de prévention ? Je dresse un bilan à l’issue de chaque programme. Les adhérents remplissent un questionnaire et précisent s’ils souhaitent modifier leurs habitudes de vie. Certains sont enchantés et décident de prendre soin de leur santé. D’autres confient que ces ateliers leur ont appris des choses utiles pour leur avenir personnel et professionnel. A chaque réponse, l’on constate un besoin de se préoccuper de sa propre santé. Ces personnes sont prises dans leurs problèmes et ne prêtent pas attention à leur alimentation, ne s’autorisent pas à se détendre. Nous observerons les effets de Santé Active sur la durée. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques Sophia est un dispositif d’accompagnement des patients atteints de pathologies chroniques. D’abord expérimenté depuis 2008 chez les personnes diabétiques adultes de type 1 et 2, bénéficiaires du régime général, ce dispositif s’est élargi à la France entière. Il repose notamment sur un accompagnement personnalisé par téléphone, assuré par des infirmiers-conseillers en santé, en concertation avec les médecins traitants. Prévention et services en santé p. 45 Asthme Le service d’accompagnement en santé sophia Depuis quelques années, l’Assurance Maladie a développé des services en santé destinés à mieux accompagner ses assurés dans des moments-clés de leur parcours de vie. Le diabète, maladie silencieuse qui touche trois millions de personnes en France a été l’une des premières cibles. - Réf. AFF asthme - 12/2013 - © Br p. 44 Ces adhésions ont principalement été générées par deux campagnes de promotion téléphonique de l’offre. Sophia asthme, les raisons de l’expérimentation dans la Somme Depuis octobre 2014, la CPAM de la Somme fait partie des dix-neuf sites expérimentateurs du programme sophia asthme. Au 5 janvier 2015, la Somme comptait 396 adhérents (9 252 au plan national). C’EST BON de trouver un nouveau souffle sophia des conseils personnalisés pour mieux vivre avec son asthme. Connaissance de la maladie et des facteurs déclenchants de la crise, traitements, activité physique… Dans la Somme, sophia diabète a permis une meilleure maitrise des enjeux médico-économiques liés au diabète. L’amélioration de la surveillance de l’équilibre glycémique des patients, de leur fonction rénale, le recours plus régulier aux examens ophtalmologiques ont en effet permis une meilleure maitrise des dépenses hospitalières et ambulatoires consécutives au diabète. Avec sophia, l’Assurance Maladie vise à favoriser l’amélioration de la prise en charge du diabète et à prévenir le risque de complications grâce à des conseils (nutrition, examens périodiques recom- Forte de cette expérience, la Somme été choisie mandés, etc.). avec dix-huit autres départements, pour offrir le service sophia à ses patients asthmatiques. Proposé En France, quelques 1,9 millions d’assurés peuvent aux 7 545 asthmatiques du département, il vise à adhérer à ce service. accompagner une pathologie chronique très invaEn 2014, le dispositif sophia s’est élargi à l’asthme. lidante, qui touche 5 à 7 % des Français. Sa prévalence a doublé ces vingt dernières années en Sophia diabète France. Même si le nombre de décès dus à la malaLe programme sophia diabète, pour lequel la Somme die a été divisé par deux entre 1995 et 2013, il reste fut l’un des premiers sites expérimentateurs, comptait autour d’un millier de personnes chaque année. Le 7 337 adhérents début 2015, pour 21 363 éligibles. nombre de personnes asthmatiques s’est accru, car La Picardie comptabilisait 18 668 adhérents pour les facteurs de risque environnementaux se sont multipliés : la consommation de tabac, la sédenta69 987 éligibles. rité, la pollution atmosphérique, les allergies. En 2014, 987 patients diabétiques supplémentaires ont rejoint le programme dans la Somme, dont 354 patients en écart aux soins. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques l’accompagnement des patients à la sortie de l’hôpital Un service aux objectifs multiples Prévention et services en santé La prévention Prado : Prado dans la Somme • Répondre à une volonté croissante des patients de Prado a été mis en place dans trois domaines dans la rentrer à domicile le plus tôt possible et de conserver Somme : la maternité (depuis 2012), l’insuffisance carleur autonomie ; diaque (depuis octobre 2013) et l’orthopédie (depuis • Garantir une meilleure coordination ville-hôpital en juin 2014). Des prestations d’aide à la vie (aides-ménagères et /ou portage de repas) sont prévues en cas lien avec le médecin traitant ; de besoin pour les deux derniers. • Contribuer à amplifier • Prado Maternité a été et à renforcer la coomis en place au sein du pération entre les proCH d’Abbeville et compte fessionnels de santé 520 adhésions fin 2014, libéraux et les établisavec un taux d’adhésion sements de santé ; de 95 % des personnes • Améliorer l’efficience éligibles au service. du recours à l’hospitali • Prado Orthopédie, sation, en réservant les déployé avec le CHU structures de prise en d’Amiens, a donné lieu à charge les plus lourdes 170 adhésions fin 2014. aux patients qui en ont Interrogés, les particile plus besoin ; pants se sont déclarés à • Proposer aux assu88,5 % « tout à fait satisrés, en fonction de leur faits ». état de santé des condi• Prado Insuffisance cartions optimales de suivi, diaque est mis en place au moment du retour à au CH d’Abbeville et au domicile après hospitaCHU d’Amiens et compte lisation ; 108 adhésions fin 2014. • Optimiser la rééducaCes résultats ont permis tion post-opératoire par d’envisager l’extension une prise en charge à du service Prado Mater domicile ; nité aux cas d’accouchements par césariennes sans • Diminuer la durée de séjour et améliorer le suivi post- complications et à d’autres établissements, à l’expérimentation de Prado BPCO (bronchopneumopathie hospitalisation. chronique obstructive) à la demande de la CNAMTS et à l’expérimentation de la création du dossier médical personnel au CH d’Abbeville. AFF - MAT 01/12//47-2011 - © Corbis - p. 46 210221 PRADO 400x600.indd 1 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 03/01/12 16:49 La prévention consiste en l’ensemble des actions qui tendent à promouvoir la santé individuelle et collective (Organisation mondiale de la santé). Elle permet d’entretenir et de développer son capital santé. Il existe plusieurs types de prévention. La prévention primaire vise à éviter la survenue de maladies en réduisant les facteurs de risques (grâce à la vaccination par exemple). La prévention secondaire a pour objectif de détecter précocement et de traiter plus facilement (au moyen notamment du dépistage). La prévention tertiaire s’efforce de retarder l’aggravation des maladies déjà installées. • Les bilans bucco-dentaires Parmi les missions de l’Assurance Maladie figurent la sensibilisation de la population à l’importance de son capital santé et la promotion des programmes de prévention. En 2014, 21 000 euros ont été alloués à des associations de prévention primaire, au titre des actions locales. Ainsi, 14 834 euros ont été accordés à l’UFSBD (Union française pour la santé bucco-dentaire), au titre de l’accompagnement des élèves de maternelle et de primaire de zone d’éducation prioritaire. L’association Adema, structure de gestion désignée pour la mise en place du dépistage organisé des cancers, a bénéficié d’une subvention de 355 709 euros. • Le dépistage des cancers La participation au dépistage organisé du cancer du sein s’est fortement accrue, avec un taux de participation de 59,7 % en 2014 (population cible de 75 403 assurées), contre 54 % en 2013. Une hausse du recours aux bilans bucco dentaires a été constatée en 2014 : 32,27 % de la population éligible en juin 2014 contre 30,56 % en juin 2013. L’effectif ciblé reste stable, il compte 26 731 enfants, tous âges confondus. La prévention bucco-dentaire est également assurée par le biais de subventions versées à des associations. • Les subventions aux associations de prévention En revanche, pour ce qui est du cancer colorectal, la participation au dépistage organisé a connu une baisse en 2014 : 28,5% de participation (41 642 assurés invités) contre 29,5 % en 2013. Le taux de participation au dépistage organisé du cancer du col de l’utérus est de 53,5 % (septembre 2014) pour une population cible de 121 386 femmes. • La vaccination antigrippale En 2014, le taux de couverture vaccinale était de 49,8 %, sur une population-cible de 96 554 personnes (données au 11 janvier 2014, sur la campagne de l’hiver 2013-2014). rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Un atelier Santé Active à Amiens p. 47 p. 48 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques Prévention et services en santé Le Centre de prévention et d’examens de santé de la Somme Ses missions Le CPES dispense un examen de santé, dont le contenu est défini par un référentiel national. Une attention particulière est portée aux populations en marge du système de santé. sont orientées vers l’espace Santé Active. Par ailleurs, les professionnels de santé du CPES animent certains ateliers. En 2014, 125 assurés ont participé à l’un des onze ateliers animés par les intervenants du CPES. Le CPES propose également : L’examen de santé se déroule sur une matinée. Il • le protocole national d’expérimentation des risques comprend : de chutes, qui permet de détecter les personnes à • une série d’examens paracliniques réalisés par risques et de les orienter vers leur médecin traitant. une infirmière et personnalisés selon les facteurs de • L’éducation thérapeutique du patient diabétique risques et le suivi médical de la personne ; de type 2, dispositif qui permet au patient de mieux • un examen clinique réalisé par un médecin ; connaître et de mieux gérer sa maladie au quotidien, offre l’occasion de délivrer une information sur le ser• un examen dentaire. vice sophia diabète. Il est proposé en accord avec le 55 % des examens de santé réalisés chez des médecin traitant. En 2015, le CPES expérimentera un publics précaires programme d’éducation thérapeutique du patient à risque cardio-vasculaire. Plus de la moitié des consultants en situation de précarité ont fait l’objet d’un recrutement actif sur le ter- Le CPES, relais d’information rain par les conseillers du CPES, en partenariat avec pour les assurés de la CPAM les structures oeuvrant dans le champ de la précarité. Ceux-ci sont informés sur le parcours de soins, les Ainsi, plus de 2 700 personnes ont été rencontrées et offres de prévention de la CPAM (notamment Santé pas moins de 77 structures partenaires. Active), les campagnes de dépistage, la déclaration Chaque étape de l’examen offre aux professionnels du médecin traitant (177 formulaires de déclaration de santé du CPES l’occasion de faire œuvre d’éduca- remis en 2014), la CMU et l’ACS, en particulier dans le cadre de PLANIR (146 dossiers de demande fourtion en santé. nis en 2014). Dans ce domaine, le CPES participe à un protocole Une assistante sociale de la caisse de retraite (CARexpérimental national qui peut comprendre : SAT) effectue une permanence hebdomadaire au • un conseil minimal personnalisé qui s’inscrit dans le CPES. cadre de l’examen clinique ; Dans le cadre du plan local d’accompagnement des • des séances d’information collective courtes (35 à non-recours, des incompréhensions et des ruptures 45 mn), sur les thèmes de l’alimentation, de l’activité (PLANIR), un suivi a été mis en place pour les perphysique et de l’hygiène dentaire, proposées par la sonnes nécessitant des soins médicaux ou dentaires diététicienne à de petits groupes de jeunes de 16 à et signalant des difficultés d’accès aux soins : 148 25 ans en insertion professionnelle et aux personnes personnes ont fait l’objet d’un signalement au service en surpoids. social de la CARSAT. dont 3202 en situation de précarité. e du cancer de dépistag térus du col de l’u sur les thèmes de 964 jeunes de 16 à 25 ans en insertion professionnelle ont participé personnes en surpoids 728 ont participé PROTOCOLE NATIONAL D’EXPÉRIMENTATION DESRISQUES DECHUTES: 713 EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DUPATIENT DIABÉTIQUE DETYPE2 41 (236 présentaient des risques, dont 33 des risques élevés) • des ateliers : grâce à la coopération entre le CPES et Santé Active, les personnes souhaitant les ateliers rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 49 p. 50 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques thomas rouault responsable du pôle Etudes et statistiques LA MAîTRISE DES Dépenses de santé p. 51 la maîtrise des dépenses DE santé Les dépenses « En matière de maîtrise médicalisée, notre méthode consiste à surveiller les indicateurs de dépenses de soins et à enquêter le cas échéant sur les écarts atypiques avec la normale. Une fois la cause cernée, nous pouvons agir. Surveiller, enquêter, puis agir. D’une façon générale, plusieurs services mettent en œuvre les actions, le service médical, le service GDR-Fraudes, les DAM ou le pôle Etudes et statistiques. Nos actions portent leurs fruits, mais l’impact de facteurs exogènes nous empêche parfois d’atteindre nos objectifs ou masque leurs effets. Dans le domaine des transports sanitaires, les contrats d’amélioration de la qualité et de l’organisation des soins (CAQOS) des établissements de soins ont en partie pour effet de faire augmenter les dépenses de transports, bien qu’à terme, cela doive les réduire. La progression importante des dépenses de taxis conventionnés va dans le même sens. Pourtant, dans le domaine des transports, les services de l’Assurance Maladie de la Somme ont beaucoup œuvré pour faire baisser ce poste de dépenses, notamment en réalisant des contrôles. Sur le long terme, ces efforts paient et l’augmentation des dépenses s’est ralentie. A l’inverse, les dépenses liées aux statines, médicaments destinés à faire baisser le taux de cholestérol, ont décru de 13%, grâce à une baisse des prix, un effet important de l’utilisation des génériques et peut-être sous l’effet des informations sur les risques liés à leur consommation. En travaillant sur des cibles précises nous parvenons à démontrer que nos actions modifient le comportement des assurés ou celui des professionnels de santé. Le service GDR-fraudes a ainsi travaillé sur l’amélioration de la facturation de plusieurs masseurs-kinésithérapeutes en partenariat avec le service médical à partir d’un profil élaboré par le pôle Etudes et statistiques. Nous avons également réalisé des campagnes cibles Dans le domaine de la vaccination contre la grippe sai- de sensibilisation auprès de nos assurés consommasonnière, malgré nos multiples actions, le taux de cou- teurs de certains médicaments, pour lesquels il existe verture vaccinale décolle peu. Là encore, des facteurs un générique moins onéreux que le princeps. Enfin, exogènes sociétaux agissent contre nous : le manque notre stratégie de contrôle ciblé des arrêts de travail en de popularité de la vaccination dans la population fran- collaboration avec l’échelon local du service médical, a çaise, le fait que les vaccins soient réalisés sur la base permis de maîtriser la dépense. Ces actions ont eu des des souches de l’année précédente et que des per- effets positifs et nous les poursuivons. » sonnes soient atteintes par une nouvelle souche. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Pour l’année 2014, les dépenses de santé remboursées par la CPAM d’Amiens s’élèvent à 1,538 milliards d’euros, en progression de 3,7 % sur 2013. Les sommes versées entrant dans le champ de l’ONDAM affichent sensiblement la même évolution (+3,8 %). Zoom sur le risque maladie Cette progression s’explique pour moitié par l’évolution des versements aux établissements de santé publics, qui augmentent de 4,8 %, et par les dépenses de soins de ville qui progressent de 3,1 % par rapport à 2013, tous risques confondus. Au cours de l’année 2014, les remboursements Avec un peu plus de 1,363 milliard d’euros, les dépenses liées au seul risque maladie sont en hausse de 3,6 % par rapport à 2013. • Soins de ville de soins de ville ont progressé de 3,4 %, soit moins fortement qu’aux niveaux régional et national (+ 3,5 % et + 3,7 %). Les honoraires du secteur privé ont progressé de 3,3 L’évolution des versements aux établissements de % et ceux des médecins de 3,9 %. Ces derniers se santé publics résulte d’une forte progression du risque répartissent ainsi : maladie (3,9 %) qui représente près de 89 % des dé• Les remboursements de médecine générale : penses. Le risque maternité (+ 21,6 %) et dans une + 2,7 %, moindre mesure le risque accidents du travail (+ 50,8 %) participent de cette hausse. • Les remboursements de soins spécialisés : + 4,9 %. Répartition des dépenses par risque en 2014 Maternité AT/MP 3% 4% Invalidité/décès 4% Maladie 89% Les remboursements des actes techniques ont augmenté de 5,6 %, ainsi que les rémunérations et forfaits pour médecin traitant qui croissent de 29,8 % par rapport à 2013, principalement en raison des soins de médecine générale et spécialisés. Les dépenses de soins dentaires enregistrent une baisse de 0,8 % dans la Somme par rapport à 2013, alors que ce poste reste stable en Picardie et progresse de 0,6 % sur l’ensemble du territoire national. Les prescriptions affichent une hausse de 3,5 % dans la Somme, moins soutenue que celles constatées aux niveaux régional (+ 3,7 %) et national (+ 4,2 %). Plusieurs postes contribuent à cette augmentation : - les médicaments, qui progressent de 3,3 % (+ 4,3 % à l’échelle nationale). Cette hausse affecte principalement la pharmacie hospitalière (+ 44,4 %) et les médicaments remboursés à 100 % (+ 2,3 %). rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 52 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques sance de 3,7 % en 2014. Les dépenses de soins hospitaliers publics varient de +3,9 % par rapport à 2013 (+0,9 % en Picardie et +3,6 % en France) et les établissements privés connaissent une hausse de 2,8 % par rapport à l’année précédente (+1,4 % en Picardie et +3,3 % en France). Enfin, les versements aux établissements - Les remboursements de soins d’auxiliaires médicaux médico-sociaux progressent de 3,6 % contre + 2,6 % en progressent de 4,6 % par rapport à 2013, essentiellement Picardie et + 2,9 % à l’échelon national. en raison de la progression des dépenses en soins infirmiers (+ 5,9 %, de 4 points au-dessus de celle constatée pour la France entière). Les actions de maîtrise des dépenses - La liste des produits et prestations remboursés constitue le deuxième facteur de hausse des dépenses de prescriptions, avec une augmentation de 6,2 % dans notre département, contre + 5,6 % au niveau national. - Les remboursements de frais de déplacement des malades enregistrent une hausse de + 4,1 % par rapport à 2013, plus soutenue qu’au niveau national (+ 3,5 %). Cela s’explique principalement par la progression des remboursements de taxis et de VSL (respectivement + 7,6 % et + 3,5 %). • Dépenses en prescriptions pour le risque maladie (2014) • Soins hospitaliers Les remboursements aux établissements sont en croissoininfirmiers 9% autres soinsdemasseurs1% kinésithérapeutes 5% biologie 5% prestations enespèces 14% transports 11% produitset prestations 11% En 2014, les montants des indemnités journalières se sont réduits de 1,63 % par rapport à 2013. Parmi les actions mises en place localement en 2014 : • L’envoi de courriers aux assurés sujets à des arrêts maladie répétés, • Le développement des avis d’arrêts de travail en ligne (durée indicative par pathologie). • Un observatoire local des indemnités journalières, assurant le suivi régulier des montants et des durées, • Le portage des référentiels HAS par les délégués de l’Assurance Maladie auprès des médecins, • des déremboursements des médicaments identifiés à « service rendu insuffisant », • De la diffusion des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), • Des négociations conventionnelles. Ces leviers nationaux visent à améliorer la qualité de la prescription chez les personnes âgées (lutte contre la iatrogénie médicamenteuse) et à atteindre un taux de recours aux médicaments génériques de 85 %. Dans la Somme, le taux de génériques atteint en 2014 s’élève à 83%, soit légèrement au-dessus de la moyenne nationale (82,24%). Les visites des délégués de l’Assurance Maladie, les actions réalisées vers les assurés (dont une campagne de communication) ont contribué à atteindre ce résultat. En matière d’arrêts de travail Concernant les arrêts de travail, les domaines d’amé@contextes rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 53 • Des contrôles médicaux réalisés par le Service médical, • De l’opération « tiers payant contre génériques », • médicaments 44% lioration ont concerné la durée moyenne des arrêts liés aux interventions chirurgicales et l’évolution des montants d’indemnités journalières. Afin de favoriser une prescription médicamenteuse avisée et adaptée, des leviers d’action ont été mis en place au niveau national. Il s’agit notamment : - Les remboursements d’indemnités journalières connaissent une hausse de + 1,4 % par rapport à 2013, notamment sous l’effet de la hausse des indemnités journalières de moins de 3 mois (+ 3,3 %). • Dans le domaine des médicaments LA MAîTRISE DES Dépenses de santé rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 54 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques lutte contre la fraude p. 55 sylvie griffoin Responsable de la gestion du risque lutte contre la fraude compagne dans le déploiement des suites contentieuses des dossiers fraudes. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme La détection par les signalements Les trois phases de la lutte anti-fraude la détection : suspicion de fraude, anomalies, atypie, signalements... • Des partenaires de la lutte contre la fraude (Pôle emploi, la DGFIP, la CAF, l’URSSAF, le CODAF, la CARSAT, les autres régimes, la gendarmerie nationale, etc.). l’investigation : l’enquête, la procédure qui • Des professionnels de santé, des assurés, des employeurs, de dénonciations anonymes… va venir confirmer ou infirmer la détection en une faute, un abus ou une fraude) En 2014, 457 signalements ont été enregistrés dans l’outil de gestion des signalements et du suivi des suites contentieuses (OG3S). Faute de précision et d’une identification du préjudice éventuel, 318 signalements n’ont pu être enregistrés. Ces signalements émanent principalement : • Des agences et services, en application du contrôle interne et des différents contrôles de cohérence sur les pièces justificatives. la sanction 225 Répartition des signalements 386 54% 49,2% 121 26,5% 209 29% 48 48 7% 10,5% 52 61 9% 11,4% 11 2,41% Cette organisation permet non seulement d’agir localeDe manière générale, le service de lutte contre la fraude ment, mais également de mettre en place des travaux à travaille beaucoup avec la plupart des agences et tout l’échelle régionale, sur des catégories d’acteurs (comme particulièrement pour les assurés, le pôle CMU, le service les infirmiers, les chirurgiens-dentistes, les transporteurs de gestion des bénéficiaires (droits de base), les agences sanitaires ou les masseurs-kinésithérapeutes). Cela peren charge des prestations en espèces. Pour les dossiers met d’agir de manière homogène sur le territoire picard, relatifs aux professionnels de santé, toutes les agences notamment en termes de sanctions. La CNAMTS déploie en charge de la facturation, ainsi que le pôle Etablis- également de plus en plus des programmes nationaux sements, travaillent en synergie avec le service fraudes, de contrôle garantissant sur tout le territoire national un afin de détecter des atypies et d’éventuelles fraudes en même domaine d’intervention, dans un même calendrier amont du paiement. C’est notamment grâce au volet avec une parfaite homogénéité des sanctions prises. contrôle interne de notre activité que certains dossiers La lutte contre la fraude continue par ailleurs à se propeuvent être stoppés a priori. fessionnaliser dans la branche. Deux exemples récents Au-delà de la seule lutte contre la fraude, ce contrôle illustrent cette évolution. L’outil de détection Profileur mis entre dans le cadre d’une action concertée de gestion du au point au sein de la cellule de coordination régionale de risque. Cela signifie que si nous constatons des fautes, la gestion des risques a été déployé au niveau national fraudes ou abus récurrents, nous allons par exemple en 2014, à l’aide de formations notamment. En quelques adresser un courrier d’alerte à l’ensemble de la profes- clics, cet outil de requête statistique permet de cerner sion pour l’inciter à davantage de vigilance et de respect quelques éléments sur l’activité d’une profession de sande la règlementation. Tous les transporteurs du départe- té et de déceler des pratiques atypiques. Autre exemple : ment ont ainsi reçu un courrier du directeur de la CPAM la CNAMTS délivre aux caisses primaires des éléments en 2014. Nous pouvons amplifier notre démarche en de- de jurisprudence, des fiches techniques ou leur propose mandant aux délégués de l’Assurance Maladie de relayer des formations d’investigateurs administratifs. ce courrier au travers de leurs visites. Cela nous permet de trouver de nouvelles méthodes de Nous travaillons également énormément avec le pôle contrôle et d’essayer d’être le plus exhaustif possible Etudes et statistiques, notamment à la recherche des dans les périmètres de contrôle, en essayant également facteurs de détection et des indicateurs d’atypisme, ainsi de toucher la majorité des publics. » qu’avec le service des Affaires juridiques, qui nous ac- La lutte contre la fraude constitue l’un de nos objectifs prioritaires : elle contribue à la préservation de notre système de santé et s’appuie sur un fort partenariat. Elle poursuit plusieurs finalités : dissuader les acteurs du système de soins (assurés, professionnels de santé, établissements, employeurs, fournisseurs, transporteurs) de transgresser les règles ; mettre l’Assurance Maladie en situation de faire la preuve, dans ce domaine, d’une saine gestion des fonds confiés ; mettre fin aux activités dangereuses des établissements et des professionnels de santé. 2013 En 2014, nous avons par exemple mis en résonnance l’ensemble des actions de la CPAM vis-à-vis des transporteurs sanitaires dans un plan d’action local concerté. Les services du contrôle des prestations, de la gestion du risque - lutte contre la fraude, des prestations en nature, ainsi que le service médical ont coordonné leurs actions et cela a permis d’obtenir des résultats satisfaisants, qui ont abouti à une maitrise de nos dépenses plus efficace que les années passées. La lutte contre la fraude : une implication de tous les services 2014 « En matière de lutte contre la fraude, nous travaillons de plus en plus en réseau entre services et entre caisses primaires d’une même région, ainsi qu’avec de nombreux partenaires. LA lutte contre la fraude interne partenaires anonymes rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 9 1% particuliers profession(assurés, nels employeurs) de santé p. 56 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques Les préjudices recensés • En volume, la fraude aux IJ a atteint 43 dossiers en 2014 (29 en 2013). Les principaux griefs : - les falsifications d’arrêts de travail : 7% des dossiers, - le cumul d’activité pendant un arrêt de travail : 55 %, - les falsifications de prescriptions : 26 %, - les autres fraudes aux IJ (non-respect des heures de sortie, fausses déclarations d’arrêt de travail, arrêts antidatés…) : 12%. • Hors IJ, 109 dossiers de fraude sont recensés en 2014 (115 en 2013). Les principaux griefs sont : - CMUC / fraude à la condition de ressources ou à la composition du foyer : 69 dossiers, - Fraude à l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) : 26 dossiers, - Falsification d’ordonnances : 7 dossiers - Fausse déclaration pour pension d’invalidité : 3 dossiers - Les autres fraudes : 4 dossiers. Les fraudes des assurés en€ Montant du préjudice assurés en 2014 250000 0 230505 200000 0 142588 150000 0 87817 100000 0 67897 61164 50000 0 P su réjud bi ic en e IJ Pr é év ju ité dic To en IJ e tal dé pré tec ju té dic en e IJ su Préj bi ud ho ice rs IJ év Pré ité jud ho ice rs T dé otal p IJ tec ré té jud ho ice rs IJ 6733 Le montant du préjudice subi par la CPAM en matière de fraude aux indemnités journalières (IJ) est en nette augmentation (3 555 euros en 2013), tandis que le montant du préjudice subi hors IJ reste stable. En termes de montant du préjudice, la fraude à l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) représente la part la plus importante avec un préjudice subi de 82 778 euros et un préjudice évité de 70 039 euros. • Nos actions contre la fraude des assurés en 2014 : - 91 courriers de rappel, - 12 avertissements dans le cadre des pénalités financières, - 29 pénalités financières, - 50 notifications d’indus (art. L133-4-1 du code de la Sécurité sociale), - 13 notifications d’indus (art. L323-6, cumul IJ/activité), - 5 dépôts de plainte. Concernant le préjudice évité, le montant a très fortement augmenté en 2014. Ce montant fait désormais partie des indicateurs de performance En 2014, le montant du préjudice moyen pour les dossiers assurés/employeurs a atteint 1 051,85 de la CPAM. euros (929,50 euros en 2013). rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme lutte contre la fraude @ contextes Le montant moyen d’un dossier fraudes professionnels de santé représente 15 712 euros. La fraude des professionnels de santé et des établissements Le montant total du préjudice subi s’élève à 879 889 • Nos actions vers les professionnels de santé : euros en 2014, en progression de 34 % sur un an (576 - 2 avertissements dans le cadre des pénalités 890 euros en 2013). financières, - 3 pénalités financières (pour 2 transporteurs Les modalités de communication des données ont sanitaires et un taxi), cependant évolué en 2014. En effet, les résultats des - 70 notifications d’indus, actions menées dans le cadre des plans nationaux - 1 procédure ordinale (pour un chirurgien-dende contrôle contentieux (vis-à-vis des EHPAD et des tiste), structures d’hospitalisation à domicile notamment) - 2 dépôts de plainte (un chirurgien-dentiste et sont désormais pris en compte. une infirmière). Répartition du préjudice par catégorie d’acteur catégorie d’acteur TOTAL Nombre de dossiers 3 21 2 20 4 Montant du préjudice (en €) 34 184 62571 70 906 97 247 104 561 510 420 879 899 rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 6 56 p. 57 p. 58 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques le contentieux Remises de dettes le contentieux Recours enregistrés en 2014 Nombre de dossiers clôturés en 2014 Nombre de dossiers en cours au 31/12/2014 Contestations de droits 106 1071 1040 137 Remises de dettes 22 136 138 20 Admission en non-valeur 9 38 46 1 Total 137 1245 1224 158 L’année 2014 est marquée par une baisse des recours enregistrés : 1 245 contre 1 570 en 2013 et 1 613 en 2012. Cette baisse s’explique en partie par les travaux menés conjointement avec le département relation clientèle sur certains types de contestations, notamment sur les recours suites aux envois tardifs d’arrêts de travail et aux avis techniques impossibles. siers en cours de traitement, qui s’élevait à 541 au 31 décembre 2012 et à 491 au 31 août 2013, est en grande partie due à la mise en place du rejet implicite qui permet de considérer le recours comme rejeté, dès lors que la Commission ne s’est pas prononcée dans le délai d’un mois suivant réception de la contestation. Après la mise en place d’un plan d’actions au dernier trimestre 2013 visant à résorber le solde des dossiers en cours, le recours au rejet implicite a été maintenu pour certains types de contestations : Par ailleurs, la diffusion par la CNAMTS, à compter de juillet 2013 de nouvelles consignes de gestion des envois d’avis d’arrêts de travail tardifs a permis de réduire considérablement le nombre de contestations pour ce • les contestations des décisions médicales qui s’immotif. Ainsi, de janvier à août 2014, seize contestations posent à la CPAM et donc à la CRA, ont été enregistrées sur ce thème, contre 129 sur la • les contestations des employeurs en AT/MP après même période en 2013. examen des moyens soulevés. Le nombre de dossiers en cours de traitement en fin d’année reste stable par rapport à la fin 2013 : Cette organisation a permis d’améliorer nettement le 158 dossiers en solde au 31 décembre 2014, ce qui délai moyen de traitement des contestations. Sur l’ancorrespond à moins de deux mois de dossiers entrants. née 2014, ce délai moyen atteint 50 jours, contre 129 Cette pérennisation de la réduction du solde de dos- jours en 2013. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme (nombre de saisines) Sur l’ensemble des Invalidité contentieux 3% autres dossiers AT/MP 11% employeurs clos suite à 18% une contesIndus tation de 11% contentieux droit, le AT/MP Prestationennature travail de la (horstransports) assurés Demandes d’admission en non-valeur 7% 20% commission Prestation Sur 46 demandes, deux ont fait l’objet d’un refus faute et de son Prestation enespèces ennature de réunion des conditions d’admission en non-valeur secrétariat transports et une demande a été annulée par la CPAM. Sur les a conduit 43 dossiers accordés, le total des créances admises en à une infirmation de non-valeur s’élève à 469 455,20 euros. la décision initiale de la CPAM dans 21% des cas (220 Contestations de droits infirmations sur 1040 dossiers clôturés). Le volet pré-contentieux La Commission de recours amiable est chargée : • d’examiner les contestations des décisions de la CPAM, • d’apprécier les demandes de remises de dettes, • de statuer sur les demandes d’admission en non-valeur. Nombre de dossiers en cours au 1er janvier 2014 Répartition par types de litiges La CRA a été saisie de 138 demandes de remises de dettes dont 128 ont été soumises (dix dossiers clôturés sans passage en commission, suite à l’annulation de la créance par l’agence ou suite à un désistement). Sur ces 128 demandes examinées, la CRA a fait droit en tout ou partie à 53 % des demandes. Le montant des remises s’élève à 68 588,34 euros sur un montant total de créances de 219 516,50 euros, soit 31 % de remises. Le contentieux général Recours devant la Comission amiable en 2014 p. 59 Les recours entrants portent à 56 % sur des contestations en matière d’Assurance Maladie, contre 44 % pour les contestations en AT/MP, quel que soit le type de litige (contestation de refus en AT, prestations en espèces en AT ou indemnités journalières en AT…). Répartition des recours entrants par risque Maladie 56% AT/MP 44% En 2014, les contestations employeurs et assurés en AT/MP ont augmenté : elles représentent 38 % des contestations entrantes, contre 28% en 2013. La CPAM de la Somme, siège d’une mission nationale autour du contentieux Sous la responsabilité du directeur de la CPAM de la Somme et en partenariat interne avec le service des Affaires juridiques et le correspondant local informatique et libertés, Thierry Galisot, directeur de missions et ancien directeur d’organisme, est venu travailler au développement et au suivi d’un outil national de gestion du contentieux et à la rédaction d’un rapport national. Prévue dans les deux années à venir, la création de l’outil national de gestion du contentieux (ONGC) pour le réseau des caisses d’assurance maladie a pour objectif l’instruction et la gestion des dossiers précontentieux (soumis à la commission de recours Répartition des dossiers clos par sens L’infirmation résulte : • soit d’une décision de la commission (dixneuf cas), • soit d’un retrait de la décision initiale par la CPAM suite aux observations du secrétariat de la commission (201 cas). 79% Infirmations Confirmations 79% Près d’un quart des décisions de rejets de la CRA sont contestées devant les tribunaux (202 rejets contestés sur 820 décisions de rejet). Cette part n’a guère varié depuis 2013. amiable) et contentieux (civils, administratifs et de toute autre nature). Il vise par ailleurs à informatiser la gestion des dossiers, afin d’en faciliter le suivi et le pilotage, ainsi que les échanges avec la Caisse nationale d’Assurance Maladie. Dans le cadre de ce futur outil national, la direction de missions a réalisé dix études d’orientations de besoins, de benchmarcking institutionnel ou à l’extérieur sur des produits juridiques existants, ainsi qu’un dossier de présentation pour la CNIL et un dossier de sécurité. Deuxième volet de cette mission : la rédaction d’un rapport d’observations et de propositions sur les perspectives d’optimisation des traitements juridiques au plan national, régional et local. Il a été réalisé en partenariat avec cinq autres caisses primaires et remis à la direction déléguée aux opérations de la CNAMTS. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 60 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques le contentieux Répartition des décisions défavorables par type de litige Le volet contentieux juridictionnel AT/MP assurés 9% Les juridictions du contentieux général examinent principalement : • Les demandes de fautes inexcusables en cas d’échec de la phase amiable, • Les recours dirigés contre les décisions de la Commission de recours amiable portant sur des contestations de droit, • Les oppositions à contrainte. Contentieux médical 32% Le contentieux général en 2014 Affaires en Affaires reçues cours au 1er en cours d’anjanvier 2014 née devant le TASS* Affaires terminées pendant l’année Affaires en cours au 31 décembre 2014 Contentieux général Total 383 237 257 363 Contentieux général Maladie et Invalidité 66 64 65 65 Contentieux général Accident du travail 317 173 192 298 * Tribunal des affaires de sécurité sociale les consignes existantes de la direction des risques professionnels qui ont été invalidées par des décisions récentes de la Cour de cassation portant sur la notion de réserves motivées et sur les conditions du respect du contradictoire au stade du comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Afin d’anticiper et d’éviter la multiplication des décisions défavorables sur ces thèmes, des travaux sur les consignes à déployer face aux évolutions de la jurisprudence ont d’ores et déjà été engagés avec la coordination régionale. Le service juridique a par ailleurs présenté ces évolutions aux agents enquêteurs lors du séminaire enquêteurs de novembre 2014. AT/MP employeurs 59% L’ensemble des décisions défavorables rendues en matière d’AT MP a en outre donné lieu à une analyse conjointe avec le service Accidents du travail en avril 2014 et à la détermination d’actions correctrices concernant notamment les conditions de prises en charge des acciLes expertises défavorables font d’ores et déjà l’objet dents du travail déclarés par les entreprises intérimaires d’une analyse conjointe avec le médecin conseil chargé (quatre décisions défavorables). Il a été décidé d’adapdu colloque afin d’examiner les possibilités de contesta- ter les consignes de gestion afin d’obtenir directement tions. Pour l’année 2015, une note synthétique informant de l’entreprise utilisatrice la déclaration préalable et une le service médical des décisions défavorables invalidant la copie du registre d’infirmerie. En outre, et faisant suite à position initiale du médecin conseil sera transmise au mé- un avis émis en région, il est désormais considéré que les decin chef. En outre, le projet de loi Santé prévoit un dis- accidents du travail sans témoins directs et sans constatapositif visant à permettre au médecin conseil de commu- tion le jour même doivent donner lieu à enquête. Un mode niquer les pièces médicales permettant ainsi de défendre opératoire a été construit en ce sens. le bien-fondé d’une décision médicale dans les rapports Le faible taux de décisions défavorables permet de confiravec les employeurs. mer que la défense de la caisse est bien assurée, que la S’agissant des décisions défavorables en matière d’AT/MP, CRA joue efficacement son rôle de contrôle de la légalité dans une grande partie des cas (six décisions sur treize), des décisions de la CPAM, y compris pour les dossiers le service Accidents du travail et la CRA avaient respecté contrôlés pour notifier un rejet implicite. Les actions correctrices mises en place en amont avec les services auteurs des décisions contestées, notamment avec le service Accidents du travail, portent leurs fruits. Répartition des dossiers AT/MPpar type de litige Contestations assurés AT/MP 28% Faute inexcusable 16% Le nombre d’affaires en cours traitées par le service reste Sur l’année, 379 décisensiblement identique en début et en fin d’année 2014 sions ont été rendues Contestations (363 dossiers en cours fin 2014). par les juridictions du employeurs AT/MP contentieux général 56% Le nombre de recours entrants, 237 en 2014, retrouve son dont 325 portant sur le niveau habituel (200 en 2012) après un pic en 2013 (337). fond du litige (hors déComme les années précédentes, environ les deux tiers des cisions avant dire droit dossiers traités (entrants ou sortants) concernent le conten- et Cour de cassation). tieux AT/MP et pour un tiers, le contentieux de l’Assurance Sur ces 325 décisions rendues par le TASS et la Cour Maladie et Invalidité. d’appel, seules 22 sont défavorables, ce qui porte le taux d’infirmation des décisions à 7 % (contre 8,7 % en 2013). Au Affaires reçues La répartion des dossiers vu de la répartition des décisions défavorables par types de en 2014 par risque entrants par types de litiges litiges, il est notable que les décisions défavorables portent demeure aussi sensiblement principalement : identique aux années précédentes avec une majorité Maladie • Sur le contentieux AT MP employeurs (treize décisions 25% de contestations en AT/MP défavorables sur 22), émanant des employeurs. • Sur le contentieux relatif aux décisions médicales (avis AT/MP 75% du médecin conseil et/ou avis du CRRMP) remises en Fauteinexcusable 11% causes après expertise ou nouvel avis du comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles Maladieet (sept décisions défavorables sur 22). Répartition des dossiers entrants par type de litige La CNAMTS a souhaité que les services juridiques mobilisent leurs efforts pour assister les services risques professionnels dans le traitement de l’instruction des décisions de prise en charge concernant des entreprises particulièrement contestataires. Invalidité 27% Contestations assurésAT/MP 21% Contestations employeurs AT/MP 41% - rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 61 Le palais de justice à Amiens rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 62 préserver notre système en santé gràce à la gestion des risques Le contentieux technique Volumétrie du contentieux technique mutualisé Dans ce cadre, la CPAM de la Somme a souhaité améliorer la coopération entre le binôme médico-administratif - le juriste de l’administration et le médecin-conseil du service médical de l’Assurance Maladie, tout en garantissant le secret médical. Le rapport d’incapacité permanente est en effet rédigé par un praticien conseil. Grâce à cette coopération, le juriste recueille les arguments du rapport médical, en identifie les fragilités, s’approprie les arguments médicaux. Dans certains cas, le médecin conseil accompagne le juriste à l’audience. Un protocole a d’abord été signé en Picardie, afin d’expérimenter cette coopération médico-administrative. La formation au processus médico-administratif La Cnitaat à Amiens Le déploiement du processus médico-administratif en contentieux technique des accidents du travail et des maladies professionnelles Sans attendre la fin de cette phase de test, la caisse nationale d’Assurance Maladie a décidé en juin 2014 de généraliser ce fonctionnement et a demandé à la CPAM de la Depuis 2011, la représentation des organismes d’Assurance Somme de former l’ensemble des binômes juristes-pratimaladie devant la cour nationale de l’incapacité et de la tari- ciens conseils référents régionaux en matière de contenfication de l’assurance des accidents du travail (CNITAAT) tieux technique. Deux sessions ont eu lieu en septembre 2014 puis une troisième en janvier 2015. est centralisée à la CPAM de la Somme. Cette cour implantée à Amiens est la juridiction d’appel du contentieux technique, le premier degré étant constitué par le tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI). Le contentieux technique traite des différends nés de la contestation du taux d’incapacité et de l’invalidité. Parallèlement, le contentieux technique de l’ensemble des caisses de Picardie a été confié à la CPAM de la Somme (mutualisation régionale). La CPAM de la Somme se charge par ailleurs de la veille juridique et du conseil pour le réseau de l’Assurance Maladie dans ce domaine du contentieux. Des travaux sont engagés à la suite de la COG AT-MP 2014-2017 qui prévoit la centralisation de l’instruction des dossiers devant la CNITAAT. La CPAM de la Somme qui représente déjà les autres CPAM devant la CNITAAT se verrait ainsi confier en sus l’instruction du dossier devant la Cour située à Amiens. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 63 le contentieux Dossiers concernant la CPAM de la Somme AT/MP Invalidité Total Toutes CPAM de Picardie % sur le volume total mutualisé AT/MP Invalidité Total Nombre de dossiers en cours au 31/12/2013 329 123 452 42% 855 213 1068 Nombre de dossiers clos en 2014 121 43 164 58% 225 60 285 Nombre de recours engagés en 2014 166 90 256 32% 594 177 810 Nombre de dossiers en cours au 31/12/2014 374 170 554 34% 1224 330 1593 Répartition des dossiers en cours par organisme au 31 décembre 2014 Répartition par sens des décisions de justice notifiées en AT/MP en 2014 CPAM02 19% CPAM60 47% AT/MP Tous types de recours CPAM80 34% Répartition par sens des décisions de justice notifiées en Invalidité en 2014 Nombre de décisions confirmées Nombre de décisions infirmées CPAM 02 12 6 33% CPAM 80 50 21 30% CPAM 60 27 21 44% Invalidité Nombre de décisions confirmées Nombre de décisions infirmées Taux d'infirmation 3 2 40% 22 1 4% 6 1 14% 31 4 11% rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Taux d’infirmation p. 64 Les services supports - Les services supports, moteurs de notre performance La gestion des créances Au 31 décembre 2014 un total de 50 millions d’euros était en solde en comptabilité, dont une part correspond à des créances dites « actives » : • Maîtriser les activités pour garantir l’efficacité collective et ses annexes et des différents budgets de la CPAM (gestion administrative, action sanitaire et sociale, centre de prévention et d’examens de santé, FNPEIS, fonds d’action conventionnelle). La gestion de trésorerie La maîtrise des activités d’une caisse primaire d’Assurance Maladie Le paiement des prestations représente entre 4 et 9 millions d’euros réglés chaque jour, soit 3 045 995 opérations de virements exécutées en 2014. En 2014, la CPAM a renouvelé ses marchés bancaires. Elle a notamment changé de partenaire financier pour les virements hors zone euro, qui sont désormais confiés à la Citibank basée à Dublin, en vertu d’un contrat signé par la CNAMTS pour l’ensemble du réseau. Depuis le 1er novembre 2014, 51 opérations hors zone euro ont été réalisées, pour un montant total de 38 626,75 €. Pour la CPAM de la Somme, les dépenses annuelles pour 2014 représentent un total de 1,5 milliards d’euros. L’Objectif national d’évolution des dépenses d’Assurance Maladie fixé chaque année Le rôle de l’agence comptable par le Parlement à partir des prévisions d’évolution des dépenses L’agence comptable intervient dans la gestion des comptes et de et recettes de l’Assurance Malala comptabilité des processus de la CPAM et co-pilote le disposidie a été fixé pour 2014 à + 2,40 % tif de contrôle interne. A ce titre, elle accompagne les pilotes de au niveau national. La CPAM de processus dans la mise en œuvre des référentiels nationaux et la Somme affiche un résultat de la production des éléments demandés par la CNAMTS dans le + 4,58 %. cadre de la validation des comptes annuels. Elle audite en outre La comptabilité Le service comptabilité oeuvre tant dans le domaine des prestations que dans le domaine budgétaire. Il assure également les opérations de contrôle de la paie les processus et supervise la prise en compte des recommandations formulées par l’audit national. Elle participe par ailleurs à la supervision du dispositif de contrôle interne en exécutant les consignes de contrôle national, le PCSAC. Elle réalise des contrôles complémentaires en partenariat avec les managers locaux ou les services de GDR ou de lutte contre la fraude et propose ou participe aux travaux d’optimisation des processus métiers. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme moteurs de notre performance les prestations indues à récupérer, issues d’erreurs de liquidation ou de facturation des professionnels de santé (438 000 euros) ; • les indus pour fraude, soit 1,547 millions d’euros ; • des avances et acomptes aux cliniques et hôpitaux publics, soit 25,8 millions d’euros, régulièrement compensés ; • des participations forfaitaires et franchises soit 3,97 millions d’euros dont le recouvrement s’opère automatiquement au fil de la liquidation ; • les créances « Recours contre tiers » (5,30 millions d’euros) gérées par la CPAM de l’Aisne depuis 2007 dans le cadre de la mutualisation ; • Les autres créances correspondent pour l’essentiel à des créances dites « douteuses » (12 millions d’euros, dont 10 millions de dossiers Recours contre tiers). La gestion du FIR Jusqu’alors confié à l’agence comptable de la CPAM, la gestion du fonds d’intervention régional pour la qualité et la coordination des soins (quelques 43 millions d’euros), sera du ressort de l’Agence régionale de santé (ARS) à partir du 1er janvier 2016. Le FIR sert à financer de nombreuses activités dans le domaine de la restructuration de l’offre de soins : développement des maisons médicales de garde, des réseaux de soins, de la télémédecine, etc. ² p. 65 de l’agent comptable, la mesure des indicateurs de fiabilité de la production et l’exploitation des requêtes paiements multiples. La dématérialisation des attestations de salaires et de l’intégralité des pièces entrantes (via le système Diadème) au sein du processus Prestations en espèces à partir de 2014 ont beaucoup facilité son travail. Le suivi des indicateurs de fiabilité de la production a pris une dimension croissante ces dernières années. Toutes les branches sont dorénavant astreintes à en établir annuellement. Les résultats de l’exploitation des requêtes relatives aux paiements multiples ont également une grande importance. En effet, leur montant total équivaut à celui des fraudes détectées chaque année. En 2014, la CPAM a réussi à récupérer le score de validation des comptes de 100 % qu’elle avait atteint en 2011 et en 2012, qui faisait également partie des objectifs de son contrat pluriannuel de gestion. Le service Audit - Qualité En 2014 cinq audits ont été réalisés sur des processus métier et quatre sur des procédures informatiques ainsi que les audits de trois des sections locales mutualistes, en partenariat avec des gestionnaires maîtrise des risques. Un gestionnaire maîtrise des risques formé à la technique de l’audit a également participé à un audit diligenté par la CNAMTS relatif à la gestion des prescriptions d’indemnités journalières. L’auditrice interne a pris en charge les réponses et le suivi de la mise en œuvre d’un audit national sur les risques psychosociaux. La maîtrise des risques En 2014, le co-pilotage du contrôle interne dans toutes ses dimensions (contrôle, audit, accompagnement des pilotes de processus) s’est traduit par : •une validation des comptes de la CPAM de la Somme à 100 % par la CNAMTS ; •une participation active à la préparation du déploiement du système de management intégré. Le service contrôle Il assure la réalisation du plan de contrôle socle rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme Le service comptabilité p. 66 Les services supports L’administration générale - Le service gestion électronique des documents La politique des ressources humaines Le département des Ressources humaines est chargé de l’administration du personnel, de la paie, de la formation et de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Il suit également le budget du personnel. Le département administration générale gère la conduite des projets immobiliers, la sécurité des biens et des personnes en lien avec le CHSCT, le budget, les contrats, le patrimoine, le plan de continuité des activités. Elle s’est particulièrement investie en 2014 dans les domaines suivants : Indicateurs sociaux Relations sociales - Des travaux de réaménagement du siège, destinés à améliorer les conditions de travail. Âge moyen : 46,5 ans 88 temps partiels 82,2% de femmes - L’amélioration de l’accessibilité du site d’Abbeville. - La mise en place d’actions de maîtrise des coûts : frais de mission, ouverture des marchés de l’énergie… L’informatique Le département informatique veille à la diffusion des applications, à la gestion des habilitations aux applications Assurance Maladie. Il assure le câblage et le paramétrage des machines, le suivi de la sécurité du réseau, l’installation d’applicatifs et la maintenance des postes informatiques et des périphériques. En 2014, l’équipe informatique s’est notamment concentrée sur la préparation et la migration de l’administration et de la gestion du réseau local vers un réseau national, prévues par le schéma directeur informatique national. Cette année, dans le but d’améliorer les conditions de travail, le pôle gestion des bénéficiaires a été équipé de doubles écrans. Près de 200 postes de travail ont également été remplacés dans le cadre des opérations de renouvellement pluriannuel et une nouvelle suite logicielle a été installée. Au final, le service informatique est intervenu à plus de 4000 reprises auprès des utilisateurs. moteurs de notre performance 1000 demandes internes 11 accords locaux en vigueur 578 salariés 62 managers 6 agents de direction La gestion électronique des documents Frais de personnel En 2014, le service GED a continué à étendre son périmètre d’action en numérisant et en indexant davantage de documents. Une partie des activités de gestion des bénéficiaires et du contentieux bénéficient désormais de ces services. L’objectif des prochaines années est de poursuivre la dématérialisation de nos flux entrants. En 2014, 630 756 documents ont été numérisés via le logiciel Diadème et 465 515 feuilles de soins papier ont été triées et numérisées. 149 209 €. 7 891 heures 253 agents formés rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 26 111 361 € 222 avancements de salaire Il assure une veille réglementaire et reporte dans la base documentaire de la CPAM les évolutions législatives et réglementaires. Il répond aux sollicitations des processus prestations afin de résoudre des cas complexes et effectue des analyses réglementaires et législatives à la demande de la direction. Il participe également à l’animation de formations techniques. Ce service travaille actuellement à la mise en place d’une instance de supervision pour le suivi de la mise en œuvre des instructions nationales. Le service communication Directement rattaché à la direction, ce service élabore la stratégie de communication et les plans de communication externe et interne qui en découlent. Formation Le service GED est en charge de l’économat (la gestion des fournitures pour les agences et les services, des imprimés, et des dépliants), du service labo-reprographie (PAO, gestion des imprimés internes, reprographie), de la gestion des flux entrants et de l’affranchissement du courrier. Le service documentation et conseil Le contrôle de gestion Ce service réalise le suivi des résultats du contrat pluriannuel de gestion (conclu avec la CNAMTS), l’analyse du diagnostic de performance, la fiabilisation de la comptabilité analytique, l’optimisation des activités et des processus, l’adaptation des méthodes de travail aux nouveaux outils informatiques et la conduite de projets transversaux. Sur le plan interne, le service communication est chargé de la gestion de l’intranet en collaboration avec le service documentation. Il relaie, notamment via ce canal, les différents messages de la direction et toutes les informations utiles à un bon fonctionnement des services. Les éléments relatifs à la vie au travail sous tous ses aspects y tiennent une place importante. En lien avec la direction, le service communication organise par ailleurs des événements internes (séminaires de cadres, forums d’agents, animations, etc.). Sur le plan externe, le service communication dispose de différents moyens, tels que les relations presse, la signalétique (en lien avec les services gestion du patrimoine et relation client), des supports de communication imprimés, audiovisuels (vidéos notamment) et les pages locales du site ameli.fr. rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 67 p. 68 p. 69 Annexes rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme p. 70 ANNEXES ANNEXES p. 71 les Commissions paritaires locales et départementales Nb réunions en 2014 Commissions Paritaires Régionales 2 CPR médecins généralistes et spécialistes CPR centres de santé CPD chirurgiens-dentistes 2 CPR pharmaciens CPD orthophonistes 2 CPL médecins généralistes et spécialistes CPL pharmaciens 2 CSPD masseurs kinésithérapeutes 2 Commission de concertation des trans2 porteurs sanitaires CPL infirmiers 2 CPL taxis 1 CPR masseurs kinésithérapeutes CPR chirurgiens-dentistes CPR orthophonistes CPR orthoptistes CPR infirmiers CPR sages-femmes Nb réunions en 2014 2 2 2 0 2 1 2 2 2 Travail de groupe en séminaire Evolution des charges par gestion comptable GESTIONS 1 – gestions techniques maladie 2 - gestions techniques AT-MP 3 - gestion SM (action sanitaire et sociale) 4 - gestion administrative - services administratifs - services informatiques centralisés rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme 2014 2013 montants en milliers d’euros montants en milliers d’euros Evolution 2014/2013 en % 1 627 804 65 536 1 219 1 578 028 65 303 1 218 3,15% -0,36% -0,08% 31 065 31 711 -2,04% 5 – gestion prévention de la maladie – PM + CPES 2 734 2 709 -0,92% 6 – gestion FAC (fonds d’actions conventionnelles) 922 894 3,13% rapport d’activité 2014 /// CPAM de la Somme