Vendeur

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Vendeur
F ORM ATIO N
En collaboration avec le Centre
patronal et la Chambre vaudoise
du commerce et de l’industrie
VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2008
» Au micro
Le service
avant tout
Gestionnaire de commerce de détail: conseil, gestion et vente.
£ LES BRANCHES
DU DOMAINE: Construction
et habitation: quincaillerie,
do-it-yourself, ménage,
électroménager, ameublement,
revêtement de sols, peintures.
Services: services postaux
et produits électroniques.
Alimentation: produits nutritifs
et stimulants, boulangerie/
pâtisserie/confiserie, économie
carnée, kiosque. Lifestyle:
textile, chaussures, articles de
sport, montres/bijoux/pierres
précieuses, parfumerie,
maroquinerie/articles
de voyage. Mobilité: logistique
des pièces détachées.
Musique: instruments
de musique, supports audio,
audiovisuel et musiques.
Papeterie et jouets.
Polynatura. Flower, Garden,
Landi. Animaux.
£ EN CHIFFRES: Premier
salaire: 38 400 fr. (brut annuel).
Places vacantes sur le marché:
du 25 au 28 août 2008.
£ POUR EN SAVOIR PLUS:
Orientation scolaire
et professionnelle vaudoise
www.orientation.vd.ch
Romandie Formation
www.romandieformation.ch
Formation du commerce
de détail Suisse
www.bds-fcs.ch
Wikijob – plate-forme
de contact et de recherche
de stages et places
d’apprentissage
www.wikijob.ch
» Débouchés
Possibilités d’évoluer dans
différents points de vente
comme la petite boutique
spécialisée, le grand magasin
ou les supermarchés. Après
quelques années d’expérience,
ils peuvent accéder à des
places de chef(fe) de rayon
ou gérant(e), ou se mettre à
leur compte. La Suisse dispose
de plus de 50 000 points
de vente et emploie quelque
240 000 collaborateurs: c’est
le secteur économique le plus
important du pays.
PHOTOS DR
Jérémy Devilliers: «Je n’ai pas d’uniforme, mais je dois m’adapter à l’univers dans lequel
je vais évoluer.»
«P
remière tâche matinale: se changer!
Je n’ai pas d’uniforme, mais je dois m’adapter
à l’univers dans lequel je vais
évoluer. A l’étage fashion, c’est
décontracté,
«jeans-Tshirt-baskets», alors que pour
les marques classiques, c’est le
costume-cravate de rigueur»,
précise Jérémy Devilliers,
19 ans, en seconde année d’apprentissage dans un grand
magasin de luxe. «Pour moi, le
costume était plutôt réservé
aux occasions, alors, quand
c’est tous les jours l’occasion…» plaisante-t-il avec un
clin d’œil. Même sur son trente
et un, Jérémy se plaît dans la
vente textile qu’il rejoint après
un diplôme de cuisine suivi de
stages en architecture, design
et bâtiment. Ce qu’il aime
avant tout dans le commerce,
c’est l’action: contrôler les livraisons et les stocks, mettre
en place les nouveautés, ranger et mettre en valeur les
rayons, réassortir la marchandise, encaisser et s’occuper du
client. «J’essaie de transmettre mon expérience et mes
connaissances afin de le
conseiller au mieux», souligne
Jérémy, ce qui n’est «pas facile
au début car il faut s’approprier la collection en exposi-
» Formation
En apprentissage dual (alternance école/entreprise):
deux ou trois ans, cours dans les différentes écoles commerciales.
CONDITIONS D’ADMISSION:
15 ans révolus, scolarité obligatoire achevée.
TITRE OBTENU: CFC de gestionnaire de commerce de détail;
attestation d’assistant de commerce de détail
PLUS:
Possibilité également d’obtenir une maturité professionnelle
pendant ou après le CFC.
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tion, maîtriser les stocks et la
composition des vêtements».
En outre, il lui reste quelques
bases théoriques à mémoriser
concernant les caractéristiques des principales matières
(provenance, type de production, lavage, séchage, traitement des tâches) ou la conversion automatique des tailles
françaises et italiennes. Cela
viendra.
Et la clientèle jeune du département fashion, qu’il affectionne parce qu’avec elle l’approche est plus libre et spontanée, ignore souvent ces
préoccupations techniques.
Jérémy Devilliers, 19 ans,
gestionnaire de commerce
de détail: «Il faut éviter de
compter les heures.»
LE MOMENT QUE JE PRÉFÈRE:
Le matin. Il y a beaucoup
de travail, on n’a pas le temps
de s’ennuyer.
LE MOMENT QUE J’AIME
LE MOINS: La fin de journée,
quand le client se fait plus
rare et que le temps s’étire
en longueur.
CE MÉTIER EST POUR VOUS
SI VOUS AIMEZ: Servir,
vendre, tchatcher avec le
client. Il faut également être
patient, particulièrement
quand on vous fait sortir tout
le magasin pour ne rien
acheter au final.
MA PLUS GRANDE SURPRISE:
Aucune, en fait, puisque
j’avais fait des stages avant.
COMMENT JE ME VOIS DANS
CINQ ANS: Je voudrais passer
une maturité professionnelle
pour être représentant
de commerce. J’ai envie
de voyager, de représenter
une ou plusieurs marques à
l’étranger, de préférence dans
le domaine du textile, mais
je suis ouvert. Du moment
qu’il s’agit de commerce
international!
» Conseil
Il est préférable de faire des
stages, de tout essayer, petit,
grand magasin, boutique
spécialisée, grande surface…
Bien choisir l’endroit où
l’on va travailler est essentiel,
au risque de s’embêter,
de partir, voire d’abandonner
le métier.
CAMILLE BOZONNET
» Vrai/Faux
LE MÉTIER NE SE LIMITE PAS À LA VENTE VRAI. Il ne faut pas
oublier le travail en rayon, le contrôle des stocks, la caisse et,
bien entendu, le conseil. En revanche, ici, on ne s’occupe ni
des commandes ni des remises de prix.
ON CHERCHE À VENDRE À TOUT PRIX FAUX. L’essentiel pour
nous est de donner les bons conseils qui satisferont le client
et permettront de conclure la vente.
ON PEUT ÊTRE PRIS POUR UN LARBIN VRAI. Comme
dans la plupart des métiers de service, mais c’est rare.

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