Microsoft PowerPoint - Diaporama de JL Berthier - Mieux

MIEUX CONNAITRE LE CERVEAU
POUR MIEUX APPRENDRE
Levallois-Perret
12 janvier 2013
jean-luc Berthier droits protégés janvier
2013
Prudence
Curiosité
Sensibilisation
Innovation
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Neurosciences et pédagogie
5 grandes étapes qui nous concernent :
RECONNAISSANCE
COMPREHENSION, sens
MEMORISATION
RAPPEL
MOTIVATION
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Qui est concerné ?
Les cadres du système
Les enseignants
Les personnels d’encadrement dans un rôle
stratégique de leviers de sensibilisation et d’interface
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14 pistes
Sans ordre hiérarchique
Qui ont fait l’objet de nombreuses études
universitaires et sur le terrain de la classe
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1. Capacité d’intégration
Nombre de « mots-concepts » maîtrisés par un
élève sortant de CM2 : 6000 à 9000.
Nombre de mots-concepts nouveaux identifiés
niveau 6ème : 6000 supplémentaires
niveau 5ème : 10.000 supplémentaires
niveau 4ème : 18.000 supplémentaires
niveau 3ème : 24.000 supplémentaires
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Test réalisé en fin de 6ème :
. Reconnus : 30 à 60% (le meilleur élève des 8 classes)
. Dont 30 à 50% d’erreurs
. Tous les élèves qui avaient retenu moins de 1500 mots ont
par la suite redoublé une fois au collège
. Les élèves qui ont acquis moins de 10.000 mots en 4ème
avaient par ailleurs une appréciation « insuffisant » par le
système
. La capacité de mémorisation est la plus grande entre 15 et 25
ans
. Que représente, pour un élève de 4ème, intégrer 18000
éléments en 180 jours. Et pour un adulte ?
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2. De la trace mnésique à l’ancrage
Pour une méthodologie de la rétention
Cours de démographie de 1ère BEP portant sur l’acquisition de
20 concepts
Pré- test avant le cours : 4/20 comme résultat moyen
Test de fin de cours portant sur l’acquisition simple de
définitions « comprises » de mots : 10/20. Le cours est donc
insuffisant pour acquérir les mots.
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2. De la trace mnésique à l’ancrage
Pour une méthodologie de la rétention
Il a fallu 6 reprises ultérieures pour que le score
moyen monte à 16/20, qui se maintient à 14,5 après
3 semaines.
Quel accompagnement méthodologique indispensable pour
intégrer durablement les connaissances ?
Quelle place dans la pédagogie traditionnelle ? Sur quel
temps ? (classe, hors- classe)
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3. Processus de la perception au sémantique
Chaine de la compréhension :
étape du lexicale – étape du sémantique
Le stock « lexical » (phonologique et morphologique)
Le temps de repérage entre le perçu et le reconnu est plus ou
moins long selon le « stock » et la fréquence d’utilisation
Comment faire travailler de la même façon le
« sémantique » d’élèves possédant des stocks « lexicaux »
différents ?
La question du stock non nouvelle mais confirmée
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La problématique de l’hétérogénéité
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4. Les modalités de perception, les supports
. 3 modes complémentaires de perception : visuel, auditif, gestuel
. Le support imagé est mieux retenu que le support phrasé (conditions de
temps, surtout pour images complexes)
. Schémas légendés aidants
. La double présentation visuel/auditif reste la meilleure, à condition…
. Le support livre (avec schémas bien conçus) reste le mieux adapté aux
rythmes individuels
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5. Posture du formateur
Drôle, mais… Efficace ?
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Percevoir
Reconnaître
Intégrer
Multimodal
Voilà une pédagogue qui a compris
pleindroits
de protégés
choses
!
jean-luc Berthier
janvier
2013
6. Les courbes de l’oubli
Expérience en collège
12 notions ponctuelles. Acquisition en une séance. Test par
rappel libre. 5 retours nécessaires pour acquisition 100%
Après 24h test : 2 à 6 cas rappelés. Chute moyenne de 65%
Les élèves croyaient savoir, ils ne savaient pas
(d’où l’astuce de réapprendre le matin avant de partir…)
Deux questions :
. Répéter et reprendre
. Comment l’élève « auto
- répète »
. A quel rythme reprendre et répéter ?
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Les courbes de l’oubli
Conférence à l’ESEN
Un expert en management, brillant, ovationné à la fin d’une
conférence riche et rigoureuse. Evaluation à chaud « top »
Plusieurs mois après, test sur la question « citez trois éléments clés
de la conférence »
La quasi-totalité des participants furent incapables de citer un seul
item
On estime qu’environ 90% des éléments non traités, dispensés lors
d’une conférence de 1h30 sont perdus au bout de 72h
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7. La crédibilité d’une évaluation à chaud…
Pédagogie
La question est posée sur la validité du test « du jour au
lendemain »
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8. Pour une méthodologie de la rétention en lycée
Travail en AP (HG)
7 notions sont identifiées, commentées et apprises durant une
séance. Besoin de 3 à 6 essais pour rappel 100%
3 semaines après, test, moyenne résultat 2.
Exercice répété
Sans avoir été prévenus, test répété 3 semaines après. Résultat
moyen 5
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Quelques conclusions
L’inutilité de la répétition rapprochée
L’efficacité du rappel libre (différencié du rappel par
reconnaissance) : construction d’outils
Les liens multiples
On apprend mieux et vite quand on sait déjà
Sur quelle base d’évaluation apprécie- t- onles élèves
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Quelques conclusions
Acquérir toutes les notions exigées est incompatible avec le
fonctionnement du cerveau d’un élève lambda
Ce serait possible actuellement en seconde si le programme
était réduit
C’est incompatible avec les programmes actuels de terminale
Les élèves qui parviennent à obtenir un très bonne note au bac
: très peu, capacité d’absorption élevée et souvent sont
méthodiques.
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dendrite
NEURONES
axone
axone
dendrites
boutons synaptiques
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Apprentissage premier d’une notion
La trace
Nouvelles connexions et ramifications
Nouvelles dendrites
Les nouvelles connaissances sont à l’état de traces
Conflits avec les anciens réseaux neuronaux
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L’effet biologique de la répétition
1. Solidité des connections (myélinisation)
2. Accélération des flux d’information
3. Solidité des boutons synaptiques
4. Intégration des processus en mémoire procédurale
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Comprendre
et apprendre
Apprendre entraîne
la complexification
des réseaux
La rapidité de la
reconnaissance
est proportionnelle aux sources et repères en stock
(rapidité du passage du lexical au sémantique)
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9. Le passage en mémoire procédurale
Permet la maîtrise RAPIDE et à moindre erreur de
processus répétés (pratique d’un instrument, de règles
de calcul, de raisonnements ou de procédures
classiques)
D’où l’importance de l’entraînement.
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Apprendre
. Enrichir les réseaux neuronaux
. Solidifier les connexions
. Automatiser les procédures
. Réorganiser les réseaux
Autant de modalités pédagogiques adaptées
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10. La pédagogie de l’erreur
Apprendre c’est déconstruire et inhiber
pour reconfigurer
Non performance de :
. Faire refaire sans conduite
. Montrer
La meilleure technique d’apprentissage : inhibition/réorientation
Qui sait le faire vraiment et qui le pratique ?
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L’élève et la famille
11. Le rôle du sommeil
Le sommeil possède une faculté d’ancrage des processus
récemment acquis. Les séquences neuronales sont rejouées
D’où les moments favorables d’apprentissage
Un cours appris le soir est plus facilement récité le lendemain
que le même cours appris le matin pour le restituer l’aprèsmidi
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L’élève et la famille
12. Vocalisation et subvocalisation
Processus inconscient fréquent
D’autant plus efficace que le contenu est complexe
Fait le lien entre le « phonologique » et le « verbal »
Tests démontrent une très forte augmentation des rappels à
court et moyen terme (20 à 40%)
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L’élève et la famille
13. Peut- onapprendre dans les interférences visuo
- sonores ?
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13. Le focus attentionnel
Permet de créer d’emblée une première trace mnésique plus solide
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13. Le focus attentionnel
Effet spectaculaire de l’attention sur la performance de
l’apprentissage :
Rapidité,
Erreurs,
Rétention
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Le focus attentionnel
Quelles techniques sont mises en œuvre pour travailler sur l’attention ?
. Relation entre attention et activation de groupes de
neurones : essentiel dans l’efficacité de la mémoire de travail
. La composition des documents
. L’importance des consignes pour développer l’attention
sélective et l’attention soutenue :
- exemple : les joueurs de ballon et le gorille
- exemple : au fait, en l’absence de consignes…
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Le focus attentionnel et la consigne
ou
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14. Empan mnésique et organisation des éléments
On connaît le fameux chiffre 7 de
l’empan mnésique
Toutefois il est possible d’en retenir
bien davantage si techniques
d’organisation
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Capacité d’intégration d’éléments nouveaux
Méthodologie de la rétention mnésique
Importance du lexical pour stimuler le sémantique
Les 3 modalités de perception des éléments
La posture du formateur
Les courbes de l’oubli
La crédibilité des évaluations
Le développement de la mémoire procédurale
La pédagogie de l’erreur
Le rôle du sommeil
Les interférences dans la perception
La vocalisation
Le focus attentionnel
L’empan mnésique et l’organisation des éléments
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ON RESUME
à 78 ans,
Tomoyori est parvenu à réciter
les 40.000 premières décimales de Pi
en 17h30
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ON RESUME
A votre disposition sur le site de l’AFAE
www.afae.fr
« Evènements académiques »
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