Romano Prodi pour nos lecteurs

PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
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MERCREDI 21
NOVEMBRE 2012
NUMERO 3912
Exclusif
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
L’
Equipementiers auto
Editorial
Tir
USINE à gaz du projet de
taxation des hauts salaires
n’aura sans doute pas débouché sur un clash entre le gouvernement et le monde de l’entreprise.
Tant mieux si cela peut garantir
des arbitrages plus apaisés pour les
amendements au Parlement.
L’équipe Benkirane a encore
une chance pour sortir du sable
dans lequel elle semble s’être enlisée à travers son projet de loi de
Finances. La raison d’être politique
de la mouture 2013 est difficilement
défendable.
Lorsque des députés de la majorité s’en alarment ouvertement,
au risque de provoquer une crise au
sein de l’Alliance, c’est tout dire.
Pierre angulaire du dispositif, l’idée
du Fonds de cohésion sociale pour
préserver le pouvoir d’achat doit
être revue dans son déploiement.
Son principe n’est pas contesté,
même pas par la CGEM, ce qui est
en soi un atout, au moment où les
entreprises auraient pu se prévaloir
d’une conjoncture difficile pour tirer les draps de leur côté. C’est son
montage qui pose problème et ne
fait pas l’unanimité. L’avant-projet
est totalement incohérent avec le
rôle que jouent économiquement les
contribuables ciblés.
Dans sa configuration actuelle,
ce budget ne donne pas l’impression de vouloir assurer cette mission
contracyclique si décisive en temps
de crise. Il ne lui en reste pas beaucoup pour rectifier le tir.o
Mohamed BENABID
Le Maroc
rafle la mise
C
ABLAGE, injection plastique, textile,
automobile,... les commandes s’enchaînent. Depuis son démarrage en
février, l’usine de Renault à Tanger continue
de doper le secteur des équipementiers. Même
l’Espagne en profite sur des segments complémentaires au Maroc comme les boîtes à
L’Espagne en
profite aussi
Voir Analyse pages 4 & 5
■ Abattage: Tout le réseau à «nettoyer au karcher»
Voir page 8
vitesse ou les pièces de moteur. Le secteur pèse
actuellement un chiffre d’affaires de 2 milliards
d’euros par an, soit le double de la Tunisie et sept
fois l’Egypte. Si, actuellement, le taux d’intégration locale est de près de 50%, l’objectif est de
le porter à plus de 70% avec des éléments à plus
forte valeur ajoutée.o
Entretien avec le patron
d’Acwa Power
■ Plasturgie: Bug autour de l’éco-taxe
Voir page 11
■ Loi de Finances: Les amendements phares
Voir pages 2 & 3
■ Bâtiment: La relance d’une machine
Voir dossier en cahier central
Mohammed A. Abunayyan
Voir page 6
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