connaissez-vous les impacts d`un syndicat de boutique?

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connaissez-vous les impacts d`un syndicat de boutique?
CONNAISSEZ-VOUS LES IMPACTS
D’UN SYNDICAT DE BOUTIQUE?
Car c’est bien ce que vous proposent les personnes qui ont fait signer des cartes depuis le
début décembre 2008. Vous ont-ils parlé des impacts de ce geste, non seulement sur nos
négociations qui en sont retardées par le fait même, mais également sur des dossiers
comme la désyndicalisation des lieutenants, notre position de négociation avec
l’agglomération, les moyens qu’on se donne pour mener à bien les revendications des
pompiers de Longueuil avec des gens qui connaissent le métier et la culture propre aux
pompiers?
Ce sont ces mêmes personnes qui ont déposé un projet de
convention collective à l’employeur sans même l’avoir présenté
et fait adopter en assemblée générale des membres,
contrairement aux règlements internes du syndicat.
Un syndicat de boutique, c’est :
L’isolement et la perte d’un rapport de force et de représentation que nous
apportent le SPQ (3 000 pompiers et pompières) et la FTQ, forte de ses
557 000 membres;
La perte de l’expertise que détient et développe le SPQ depuis plus de 64 ans
en négociation collective, en santé et sécurité, en négociation et arbitrage
de griefs, en assurances collectives, etc.
Rappelons-nous que même les pompiers de Montréal avaient dû faire partie
d’une coalition initiée par la FTQ pour passer à travers la Loi 414 sur la
récupération de 6 % de la rémunération dans le secteur municipal.
Des enjeux de taille
- Les négociations stagnent depuis plus d’un an maintenant, notamment parce
qu’une majeure partie de l’exécutif démissionnaire a fonctionné en vase clos et
refusé de mettre à profit l’expertise du SPQ et de ses conseillers en négociation;
- Le projet de l’employeur de désyndicaliser les lieutenants pour en faire des cadres
risque d’avoir un impact majeur sur l’organisation et le climat de travail, sans
parler de l’incidence majeure de cette mesure sur les autres corps de pompiers et de
policiers de tout le Québec. Et on ne parle pas des limites qu’impose cette mesure
pour l’avancement des pompiers. L’APPAL n’en fait aucune mention dans ses
communiqués!
Ce qu’on ne vous dit pas et que vous devriez savoir
Au SPQ (FTQ), la section locale n’a pas à assumer les frais liés à
l’arbitrage de différends, l’arbitrage de griefs, la représentation à la
CSST, etc. Lorsqu’on sait que les pompiers n’ont pas le droit de grève, il
ne reste que l’arbitrage de différend en cas d’impasse.
À titre d’exemple, un seul arbitrage de différend à Québec, en 2001, a
coûté 380 000 $ et à Montréal-Nord, en 2000, 270 000 $.
Est-ce qu’un syndicat indépendant devra limiter l’accès aux griefs par
manque de fonds ou imposer une cotisation supplémentaire si les fonds
sont épuisés? Poser la question, c’est y répondre.
La FTQ, la force de la solidarité
S’il y a un corps d’emploi qui comprend tout le sens du mot solidarité,
c’est bien celui des pompiers. C’est également cette solidarité qui fait la
force de la FTQ aujourd’hui, une centrale qui compte plus de un demimillion de membres dans tous les secteurs d’activité au Québec.
La progression de la FTQ tient notamment au fait qu’elle favorise des
regroupements de corps d’emplois qui peuvent échanger leur expertise,
leurs meilleures clauses de convention collective. S’isoler, c’est ramer à
contrecourant de cette formule gagnante.
Les temporaires disparus de l’écran radar!
La notion même de temporaire et de leur statut ont
complètement disparu du projet de convention déposé à
l’employeur sans avoir été approuvé par l’assemblée
des membres.
POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, N’HÉSITEZ
PAS À COMMUNIQUER AVEC LE 514 383-4698

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