La NIV du SNU ANPE MIDI PY

Transcription

La NIV du SNU ANPE MIDI PY
GOOD MOOORNING
journal du
SNU ANPE
ANPE
de Midi-Pyrénées
N°: 1 8
O ctob r e 2 00 8
EDITO ?
Récession, chômage, tempête économique…
ET LA FUSION ???
Depuis quelques jours les médias nous inondent d’infos que notre gouvernement essaie de minimiser, si on en croit les brefs
commentaires de nos ministres, secrétaires d’état, etc.
Sur le terrain, les agents ANPE savaient déjà dans leur vécu professionnel quotidien que le chômage augmente, que les entreprises recrutent de moins en moins quand elles ne nous renvoient pas une cohorte supplémentaire de chômeurs (plan
POWER 8 et suivants, Sanofi Aventis…).
Et que dire de l’autre vécu : paiement des factures, remplissage de notre Caddie hebdomadaire…avec l’augmentation
de nos salaires toujours en berne.
Du côté de la FUSION ANPE/ASSEDIC censée pallier le chômage et nous rendre plus efficaces, quelles nouvelles ???
-
Création de la nouvelle institution dès janvier 2009, première réunion du Conseil d’Administration prévue le 19 décembre 2008, un nouveau logo à placarder sur tous les sites dés janvier ? oui, bon, et alors ?
Des projets, des expérimentations pour aller dans le sens de la Nouvelle Offre de Service (la ixième..) : accueil
commun, entretien unique, référent unique, plateforme forces de ventes, PST 3949, offre valable d’emploi, contrôle
des chômeurs (allez ouste !)…
Les questions que les agents ANPE se posent : je fais quoi le 1ier janvier, où ? Comment ?, avec quelle formation ?qui sera
mon hiérarchique ?, ils n’ont à ce jour aucune réponse concrète à part : « on verra en 2009 » obtenu lors du dernier CCPR
de notre nouveau DR, Monsieur Dubrunfaut.
Les salaires : il n’est apparemment pas prévu d’ouvrir des négociations sur la grille du statut 2003 : nous avons posé la question à notre DG quant aux possibilités de négociations de salaire sur cette grille de statut 2003 : c’est non, circulez, y’à rien
à voir !
Les augmentations d’effectifs : même réponse, circulez, y’à rien à voir, le chômage augmente, mais les effectifs resteront
constants…sauf si on s’en réfère aux dernières déclarations de Christine Lagarde qui annonce une réduction des effectifs
(justement) du service de l’emploi (où : ddte, assedic, anpe ??).
Il est temps de nous mobiliser si nous voulons espérer pouvoir nous souhaiter une bonne année 2009 avec un sourire qui ne
soit pas jaune.
Oui, nous savons, tout ceci ressemble plus à un billet d’humeur qu’à un édito, mais nous assumons.
Sabine Caracci/Elisabeth Tisseyre
Pour contacter le
Midi-Pyrénées
05.62.26.57.21
[email protected]
2 bis avenue de l’URSS
31400 – Toulouse
Permanence chaque vendredi matin
Ou 06 80 84 27 38
LES POMPONS
Un(e) DALE se félicite
de la démission d'un(e) collègue à 1 mois
de sa validation AEP : on lui avait promis
un poste près de chez lui
on l'envoie à Triffouilly les Oies ...
Vive les MER !
333 + 337 Mer sur une offre en A/C de
distributeur d'annuaires !!
2 postes à pourvoir !!!!
Il est encore temps de commander
vos cartes CLAS
Voir les NEWS page suivante …
Elisabeth TISSEYRE
La France des travailleurs pauvres
de Denis Clerc
Editeur : Grasset et Fasquelle - 16,06 E
L’emploi n’est plus un remède à la pauvreté. En effet, ce
qui engendre la pauvreté, ce n’est plus l’insuffisance
d’emplois, mais la mauvaise qualité de ceux qui se créent.
L’Etat a sacrifié la qualité de l'emploi à la quantité. (Denis Clerc est économiste et fondateur du mensuel « Alternatives Economiques »).
AG ADASA News
Nos élus se mobilisent pour que l’ADASA fonctionne encore
le 1 janvier 2009 et pour qu’elle perdure après la mise en
place des CE de la Nouvelle Institution. Nous avons défendu
et voté la tenue d’une AG extraordinaire avant la fin de
l’année pour permettre notre fonctionnement dès le 1 janvier 2009. Notre intitulé : Association pour le Développe-
ment des Activités Sociales de l’Agence Nationale de
l’emploi et la définition de nos membres : les agents et retraités de l’Agence Nationale pour l’emploi ne nous permettaient plus de fonctionner dès la disparition de l’ANPE.
Nous avons aussi exigé auprès de M. RASHID, l’ouverture
de négociations d’un nouveau protocole d’accord et non pas
d’un avenant au protocole d’accord existant, en demandant
une augmentation de la subvention à 2,5% de la masse salariale ( un peu plus de 1,5% actuellement) pour nous caler sur
les avantages existants actuellement aux CE ASSEDIC.
Notre souci est prioritairement de pouvoir continuer à verser à nos collègues les prestations Nationales et régionales
auxquelles ils sont attachés (Tickets restaurant, aides familiales, chèques vacances, prêts sociaux, secours, etc..), et
de pouvoir les améliorer. Par ailleurs nous nous battrons
pour prendre en compte la situation de nos collègues en
contrats précaires ou qui seront embauchés sous la convention collective de l’ASSEDIC car le CE ASSEDIC ne les
prend en compte qu’à partir du 4ième
mois de présence….contrairement à l’ADASA. Nous avons soutenu et
voté le principe d’une AG extraordinaire en début d’année
2009 pour décider des élections ADASA, la priorité du
fonctionnement dès la mise en place de la Nouvelle Institution nous paraissant URGENTE.
Il faut faire des
Mises en Relation,
Il faut faire des
Mises en Relation, Il
faut faire des Mises
en Relation, Il faut
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Mises en Relation, Il faut faire des Mises en Relations,etc.
Toutes les semaines, nos AEP nous transmettent les noms
de DE sans MER. C’est vrai, quoi ! Il est inadmissible que
nos (noter l’utilisation omniprésente du possessif) DE soient
sans MER. C’est un scannnnnnnnnnndale !! A quoi sert
l’ANPE ? Il faut donc faire des mises en relation. Entre
nous, m’est avis qu’ils pensent qu’on le fait exprès pour les
em… (les AEP, pas les DE !!). Nous, on voudrait bien faire
des mises en relation mais bon, ce n’est pas évident, parfois ! Hein ? Nos portefeuilles sont remplis de musiciens
(piano, guitare, flûte, batterie etc.), chanteurs (classique,
jazz, blues, etc.), peintres (plasticiens pas peintres en bâtiment, of course), artistes de rue, du cirque (acrobates au
sol, à cheval, à vélo, aérien…), danseurs (classique, reggae,
hip-hop ...). On a beau se creuser les méninges, se triturer
le neurone, se touiller le cerveau de l’hippocampe au néocortex en passant par l’amygdale – ne pas confondre avec
les amygdales - pas l’ombre d’une offre. Peau de balle et
ballet de crin, que dalle, nada, queue de chie, RIEN.
Heureusement, d’ingénieux AEP ont trouvé THE solution. Je
vous le donne en mille : Ils font eux-mêmes (en douce le
plus souvent) les MER (c’est vrai qu’on n’est jamais mieux
servi que par soi-même). 1, 2, 3 emballé c’est pesé et hop,
une MER par ci, et hop, une MER par là…. Plus de DE sans
MER ! CQFD !! Bon sang mais c’est bien sûr. Mais pourquoi
n’y avions-nous pas pensé plus tôt ? Quels génies ! Dans certaines agences, on délègue même cette noble mission à des
contrats aidés !
Mais, vous vous en doutez, YA UN LOUP, un schmilblick, un
os dans le potage ! Forcément, c’était trop beau pour être
vrai !!! Je vais vous dévoiler le pot aux roses ! Allez ! Je ne
vous fais plus languir plus longtemps ! C’est parti pour la
grosse marade. Voici quelques exemples (véridiques, juré
craché) de leurs MER :
envoi d’une offre de technicien du son à un discjockey
envoi d’une offre d’un mécanicien cycles et motocycles ex-pé-ri-men-té (5 ans d’exp. Exigée) à un
mécanicien motoculture. (C’est vrai qu’en fermant
les yeux, le bruit d’une tondeuse ressemble à celui
d’un scooter, mais bon, le patron et le DE, eux, y
sont pas miros…).
Envoi d’une offre dont le lieu de travail est à 80
bornes du domicile du DE (mappy, connais pas).
C’est même pas une offre raisonnable d’emploi !!
Le pompon, chez nos amis parisiens :
Envoi d’une proposition de formation de maîtrechien à un DE libraire. (ALE parisienne). Le DE lui,
ça l’a tellement fait marrer qu’il a écrit au courrier
des lecteurs de Télérama. Heureusement qu’il a pas
écrit à Télé Z ! Vu l’audience du canard, nous eussions z-été la risée de la France.
Bref, comme disait Pépin, l’honneur est sauf ! Les DE ont
des MER, les primes seront au rendez-vous, les hautes zinstances seront satisfaites. Le DE, lui, il est un peu fumasse, mais qu’importe. Son conseiller saura lui expliquer….
Mais lui expliquer quoi, chef ?
Ambiance…
Ils ne mouraient pas tous mais
tous étaient frappés
De Marie Pezé
Editeur : Le Village Mondial - 16,15 E
Ce titre est tiré d’une fable de La Fontaine (les animaux
malades de la peste). A l’origine, il s’agit d’un documentaire (disponible en DVD) de Roudil et Bruneau qui ont
filmé des consultations de services de souffrance au
travail. Marie Pezé est une psychologue dont la consultation a été filmée.
Dans ce livre, l’auteur nous fait entrer dans sa consultation à Nanterre en dressant une galerie de portraits
de personnes abîmées, rongées, essorées et même parfois détruites par le travail. Elle observe que les
troubles liés au travail se généralisent et s’aggravent
Dans une interview donnée au journal Le Monde le 16
septembre dernier, Marie Pezé déclarait : « J'ai de quoi
faire sauter toutes les entreprises françaises ».
Souffrir au travail : Comprendre
pour agir
de Dominique Huez et Nicolas Jones-Gorlin
Editeur : Editions Privé -16,63 E
Dominique Huez est médecin du travail. Le constat posé
par cet ouvrage est simple : nous sommes de plus en plus
nombreux à perdre notre santé en travaillant. Le mal est
profond : il provient de l’organisation du travail, du management moderne etc. L’entreprise est devenue une
machine à broyer. Comment encore construire sa santé
au travail ? Il faut travailler ensemble à modifier nos
conditions de travail. Cessons d’adapter l’humain à
l’entreprise pour adapter le travail aux hommes.
L’Open Space m’a tuer
De A. des Isnards et T. Zuber
Editeur : Hachette Littératures - 15,68 E
Accueillir ou reconduire : enquête
sur les guichets de l’immigration
De Alexis Spire
Editeur : Raisons d’Agir - 7 E
Le sociologue Alexis Spire nous plonge dans l'univers
des guichets de préfectures, directions départementales du travail et services des visas des consulats. Fondé sur plusieurs enquêtes, ce livre met en lumière l'action de ceux qui, dans les coulisses de l'administration, "
font " la politique de l'immigration : les « guichetiers de
l’immigration ».
Les deux auteurs sont de jeunes cadres dynamiques diplômés de Sciences-Po qui travaillent comme consultants. A travers un recueil de témoignages et saynètes,
les auteurs nous dévoilent l’envers du décor de l’univers
impitoyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaable des jeunes cadres de
l’audit, la pub, le conseil, les SSII. A travers ces différentes tranches de vie, on aperçoit les dérives d’une société qui prône la dictature du bonheur (vive la positive
attitude) tout en conservant une approche productiviste. D’où un stress au travail délétère, diverses addictions etc. A lire pour s’ouvrir les yeux.
GOOD MORNING ANPE Octobre 2008
Rédactrice : Anabela Barnils
Ont collaboré à ce numéro :
L’ensemble du SNU Midi-pyrénées