L@ lettre de l`INPC

Transcription

L@ lettre de l`INPC
15 octobre 2012
Numéro 59
Retrouvez nos actualités bimensuelles sur : www.inpc.fr
L@ lettre de l’INPC
Bon à Savoir
Depuis le 1er juillet 2012, le
plafond annuel de ressources
applicable pour l’attribution de la
Couverture maladie universelle
(CMU), de l’Aide médicale de
l’Etat (AME) et de l’aide au
paiement
d’une
Assurance
complémentaire santé (ACS)
s’établit à 7934€ pour une
personne seule.
Selon l’étude de la Direction de
la recherche, des études, de
l’évaluation et des statistiques
(DREES), la Dépense courante
de santé (DCS) s’est élevée à
240,3Mds€ en 2011, soit 3682€
par habitant. Représentant 12%
du PIB (contre 12,1% en 2010
et 2009), la DCS est pour
l’essentiel composée de la
Consommation de soins et de
biens médicaux (CSBM) qui
atteint 180Mds€, soit 2762€ par
habitant et 9% du PIB (contre
2,6% en 1950). La DREES
signale que le ralentissement de
la croissance de la CSBM,
amorcé en 2007, se confirme en
2011, puisqu’il progresse en
valeur de 2,7% (+ 2,5% en
2010). La DREES souligne la
continuité du ralentissement de
la consommation de médicaments
qui affiche une hausse de 0,5%
contre 1,3% en 2010 et 2% en
2009).
Au titre de l’année 2010, et tous
dispositifs d’épargne salariale
confondus, 16,2Mds€ ont été
distribués aux salariés. Ce chiffre
représente,
selon
l’étude
annuelle de la Direction de
l’animation de la recherche, des
études et des statistiques
(DARES), une hausse de 14%
par rapport aux 2 dernières
années. Ce sont 7,2 millions de
salariés
(sur
8,8
millions
bénéficiant
d’un
dispositif
d’épargne salariale) qui ont reçu
une prime en 2010. La moyenne
du complément de rémunération
annuelle par salarié s’élève à
2335€, soit 230€ de plus qu’en
2009.
Le 1er ministre, Jean-Marc
AYRAULT, a installé le Haut
Conseil du financement de la
protection sociale à Matignon fin
septembre. Cette instance aura
pour mission de réfléchir à
l’évolution du financement de la
protection sociale.
A la une : L’interview de Martine RAPOPORT sur le Livret Salarial Garanti
Madame RAPOPORT, vous êtes directrice générale de Fongepar, société de
gestion de l’épargne salariale, adhérente à l’INPC. En quoi considérez-vous
qu’épargner dans le cadre de l’entreprise constitue une opportunité ?
L’épargne en entreprise, ou ″épargne salariale″, est toujours particulièrement
attrayante, non seulement au regard de sa souplesse et d son coût mais également de
sa fiscalité. C’est surtout un moyen de se constituer un capital auquel contribue
l’employeur au travers de l’abondement qui consiste, au minimum, en la prise en
charge des frais de gestion. C’est une aide réelle à la constitution d’une épargne qui
peut être destinée à préparer sa retraite. Elle permet également de réaliser un projet
personnel à plus court terme, voire s’avérer une épargne de précaution de par les cas
de déblocages anticipés prévus par la loi (en cas d’invalidité ou pour l’acquisition de la
résidence principale, par exemple). Malgré l’augmentation récente du poids des
prélèvements sociaux (forfait social porté à 20% pour l’employeur et prélèvements
sociaux sur les plus-values portés à 15,5% pour les salariés), ces dispositifs (PEE,
PERCO,…) restent encore attractifs. Il convient aussi de préciser que les
investissements peuvent parfois être réalisés en titres de son entreprise (actionnariat
salarié – cf. le n° 57 de L@ lettre de l’INPC) et ouvrir ainsi la possibilité à un
représentant du personnel de siéger au Conseil d’administration.
Il n’en reste pas moins que l’enjeu est de généraliser ces dispositifs à l’ensemble des
salariés. Je pense, notamment, à ceux des moyennes, petites et micro entreprises.
Ces avantages se vérifient t’ils encore dans un contexte économique aussi
incertain ?
Il est incontestable que la crise actuelle suscite des inquiétudes sur les placements.
Certains observateurs voient toutefois, dans l’aide qu’a décidé d’apporter la Banque
Centrale Européenne (BCE) aux Etats qui en feront la demande, un motif de
satisfaction. Les marchés financiers ont retrouvé ainsi un peu de sérénité et les
marchés actions ont accueilli ces mesures avec contentement. Cependant, un véritable
rebond ne pourra avoir lieu que lorsque la croissance redémarrera dans les pays de la
zone Euro. Je resterai donc prudente quant aux investissements en actions pour le
moment. Dans cette période d’incertitude, nos gérants se sentent donc encore plus
responsables de l’épargne qui leur est confiée. En effet, celle-ci n’est ni de très court
terme, ni spéculative. Leur souci permanent est donc de privilégier le meilleur couple
« rendement / risque » sur toute autre considération.
Mais alors, que propose Fongepar ?
La préoccupation première des salariés aujourd’hui, on le voit bien lors de nos réunions
avec leurs représentants dans le cadre des conseils de surveillance, c’est de protéger
leur épargne. La recherche de ″signature″ de qualité est telle qu’actuellement les fonds
monétaires connaissent des rendements nuls, voire négatifs et ne sont plus suffisants
pour garantir cette protection. Cette situation peut durer un certain temps, ce qui est
regrettable car les placements monétaires sont très appréciés par les épargnants qui
ont une aversion au risque.
Le Livret Salarial Garanti proposé par Fongepar est particulièrement adapté à la
situation actuelle. Il s’agit en effet d’un fonds dont le rendement est comparable à celui
d’un fonds monétaire mais qui garantit totalement le capital constitué. Permettre aux
salariés d’éviter une perte par rapport aux versements effectués c’est, à mon avis, une
solution efficace et sécurisée pour traverser ces temps agités. Elle répond au besoin de
sécurité exprimé par tous actuellement.
http://www.fongepar.fr
INPC - 4, place Raoul Dautry - 75015 PARIS
01 42 18 82 98 – 01 42 18 96 36
[email protected]
www.inpc.fr
Association régie par la loi du 1er juillet 1901
Siège social : 4, place Raoul Dautry 75015 PARIS
N° de SIRET 32422814700058
Directeur de Publication : Hervé COLAS

Documents pareils