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Nouméa, le lundi 22 février 2010
INFO PRESSE
Avant-première du film sur Jean Mariotti
La province Sud convie tous les partenaires institutionnels et les participants (acteurs,
figurants et techniciens) du dernier film de Gilles Dagneau Jean Mariotti, prisonnier du
Soleil à l’avant-première qui aura lieu le samedi 27 février à 18 heures au centre culturel
de La Foa.
Après avoir réalisé Tjibaou, le pardon et Le gendarme Citron, Gilles Dagneau a choisi de
raconter la vie d’une autre grande figure calédonienne : l’écrivain Jean Mariotti.
Ce docu-fiction de 50 minutes sera diffusé sur TNC (Télé Nouvelle-Calédonie) le jeudi
11 mars à 20 heures.
Le tournage de Jean Mariotti, prisonnier du soleil s’est déroulé en grande partie dans les
régions de Farino, Sarraméa et La Foa où Jean Mariotti a grandi. Pour les besoins du
film, huit techniciens locaux ont été embauchés ainsi qu’une quinzaine d’acteurs et une
trentaine de figurants. La province Sud a participé financièrement à la réussite du film en lui
accordant une subvention de 4 millions de francs. D’autre part, le Bureau d’accueil de
tournages de la province Sud a apporté son aide technique et logistique tout au long de
la réalisation de ce docu-fiction.
Le bureau s’est notamment chargé :
- du casting (communiqués et gestion des réponses),
- de la mise à disposition des listes de comédiens et figurants du BAT,
- de la mise en relation avec des techniciens locaux,
- de la recherche de décors et des repérages des lieux de tournage,
- de la prise de contact avec la tribu de Sarraméa (coutume auprès du petit chef).
Le rôle principal de Mariotti est interprété par Jean Boissery et Jean-Pierre Lorit a pris les
traits du narrateur.
Contact : Aline Martaud ou Bénédicte Vernier au Bureau d’accueil des tournages de la
province Sud. Tél. : 24 45 07 ou 79 30 94.
L’histoire :
Fils de Pierre Louis Mariotti, condamné au bagne pour le meurtre de son oncle, Jean grandit
en brousse et subit la double influence des cultures européennes et océaniennes. A 24 ans, il
quitte la Nouvelle-Calédonie, s’installe à Paris et devient écrivain. Ses récits puisent dans sa
connaissance de la colonie pénitentiaire, ses souvenirs de la femme kanak qui l’a adopté à sa
naissance. Il retournera sur l’île après 23 ans d’absence, mais les retrouvailles ne seront pas à
la hauteur de sa nostalgie. Deux autres ouvrages naîtront de cette déception. Jean Mariotti
travaille ensuite pour l’ORTF. Il repose aujourd’hui au cimetière du Père-Lachaise.
L’intention de l’auteur :
Le documentaire-fiction propose de retrouver le personnage, en 1956, de retour à Paris après
son séjour de trois ans sur l’île. De ce séjour, il rapporte des notes pour achever le cycle de ses
Contes de Poindi et a la certitude que sa place est à Paris, définitivement.
Le constat est juste, amer et douloureux. Car il demeure au fond de lui-même un « prisonnier
du soleil ».
Biographie du réalisateur
Gilles Dagneau a débuté comme critique de cinéma à La Revue du Cinéma, La Saison
Cinématographique, Cinéma 80 et 81 et les Fiches de Monsieur Cinéma. Son premier courtmétrage Le Bridge est un hommage humoristique aux sourires hollywoodiens. Il lui vaut une
nomination aux Césars en 1987. Sa passion pour le 7ème art se manifeste à travers la
publication de deux livres : Dustin Hoffman (PAC) et Ava Gardner, édités par Gremese en
France et aux Etats-Unis.
Gilles Dagneau séjourne dix ans en Nouvelle-Calédonie et découvre une nouvelle source
d'inspiration. Il réalise de nombreux documentaires et fictions : Tjibaou, la parole assassinée,
Remember New-Caledonia, La Vallée du Tir, Tianô : la parole déchirée, Tjibaou : le pardon,
Le gendarme Citron, Renzo Piano : le chemin kanak, Prisonnier du soleil.
Jean Mariotti, un romancier calédonien en exil à Paris
Né à Farino en 1901, Jean Mariotti découvre la littérature pendant ses années de collège et de
lycée à Nouméa. A 23 ans, il part pour la Métropole où il commence par gagner sa vie
notamment en travaillant chez Hachette, à Paris. C'est également pendant cette période qu'il
rencontre sa future femme Ludmilla Karjinska et que, soutenu par sa sœur Faustine, son projet
artistique se précise avec la publication de ses premiers romans.
En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et après la défaite, il s'engage dans la résistance.
Après la libération l'écrivain "parisien-calédonien" poursuit son œuvre et cultive ce paradoxe.
La plupart de ses récits se situent dans le Pacifique, et en particulier dans son île natale, tandis
qu'il réside près de Montmartre. Jean Mariotti retournera vivre pendant trois ans sur son île
natale, avant de revenir définitivement à Paris.
Edité par Flammarion, Stock, Gallimard et Rougerie pour la poésie, il devient un écrivain à
part entière, sollicité pour des émissions radiophoniques, qu'il réalise en collaboration avec
son ami de longue date Roger Richard. Nommé Chevalier des Arts et des Lettres par Georges
Duhamel en mai 1957, il est également élu vice-président de la Société des gens de lettres de
France en 1962. En 1975, il décède à Paris, à l'âge de 74 ans.

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