Télécharger - Ville d`Anglet
Transcription
Télécharger - Ville d`Anglet
Une discothèque idéale…à la bibliothèque Quintaou Chaque mois à l’espace Image&Son, une discothèque idéale est proposée sur un genre musical, un artiste, ou une région du monde. Des musiques amérindiennes, basques, occitanes, aux maîtres du piano jazz, ou encore à la musique des films d’animation, retrouvez les artistes incontournables, les sonorités à découvrir, les instruments à repérer. Chaque livret est une invitation musicale. PEIO SERBIELLE Depuis longtemps, Peio Serbielle est en voyage. Entre chez lui et l’Ailleurs. Sur la Terre. Sa terre et celles des autres. Loin d’une tradition fossile, il multiplie les rencontres artistiques et humaines. Ici et Ailleurs... en France, Allemagne, Bulgarie, Espagne, Canada, etc... Toujours à cheval entre l’ancrage et la modernité.car Peio serbielle est un curieux. Ses multiples collaborations musicales en témoignent : Jean-Pierre Mader, Nilda Fernandez, Richard Galliano, Chœur Coro Ametsa, Renaud, Kepa Junkera. “Son phrasé mystérieux appartient aux derniers grands seigneurs, ceux qui donnent aux montagnes un pouvoir magique, ceux qui transforment l’étrangeté de la nuit en odes de chair et de sang... Peio chante, encore et toujours. Une voix exceptionnelle.” Source : L’événement du jeudi IMANOL Implanté en Languedoc-Roussillon depuis plus de 16 ans, le groupe CORIANDRE délivre son énergie communicative sur les diverses scènes d’Occitanie et d’ailleurs. Ouvert aux genres musicaux de leur époque tout en restant enraciné dans la culture régionale, le groupe s’inspire aussi des parfums distillés par la Méditerranée. Il participe depuis sa création à la « convivencia », l’envie d’être ensemble, de partager des émotions et des danses fédératrices. N’étant pas folkloristes, les 5 musiciens de CORIANDRE ne donnent pas une image passéiste des musiques et danses qu’ils proposent, et tout en respectant les règles des pratiques anciennes, ils orientent leurs compositions vers des sonorités plus actuelles. Concert à danser, ou Bal à écouter ? A vous de décider !!! Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" PEIO OSPITAL et PANTXOA CARRERE Se sont dotés d’un style propre et caractéristique dans lequel la combinaison de chansons populaires et de chansons d’autres auteurs plus contemporains externalisent le chant et sa thématique. Peio et Pantxoa sont toujours actuels, leurs chansons restent toujours vivantes dans le souvenir du peuple basque et maintiennent toujours vive la flamme de son espérance de sorte de se sentir, libres, éternels et heureux. Source : ZBK ANJE DUHALDE Le cheminement musical d’Anje Duhalde est intimement lié à l’histoire de la musique basque depuis les années 1970. Une voix ample et chaude, des compositions variées emprunte de rock, folk et mélodies traditionnelles. Il aime toutes les musiques dès l’instant qu’elles libèrent un message et ne peut dissocier le texte de la mélodie : « Xabaldor est aussi important dans ma démarche que Bob Dylan ou Georges Brassens ». Il a consacré sa vie entière à la chanson et au rock. A ses débuts, il fut batteur dans le groupe El fuego. Il entame une carrière solo au début des années 1970 et, plus tard, créa, en compagnie de Mixel Ducau l’incontournable Errobi, groupe pionner du rock basque pour ensuite de venir le chanteur du groupe Akelarr. NIKO ETCHART Découvre le rock à Paris où il a passé son enfance. En 1972, il choisit de faire une carrière artistique en Pays Basque, dans le registre rock’n roll et dans sa langue maternelle, l'euskara. Après Tinka , il crée Ximinorak qui passe du kantaldi (concert) au bal du samedi soir (fêtes patronales). Le genre se popularise : c'est la naissance du rock d'expression basque, accepté spontanément par la jeunesse. Un rock qui se spécifie par son attachement aux traditions (références aux instruments traditionnels). Après avoir joué dans divers groupes, Niko Etxart fonde Minxoriak qui tournera en Pays Basque durant près de 20 ans à raison de 170 concerts par an ! Aujourd'hui encore, Niko Etxart surnommé « Aitatxi Rock'n Roll » (« Le Papi Rock'n Roll ») poursuit sa carrière en solo. Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" BENITO LERTXUNDI Benito Lertxundi , né à Orio, Gipuzkoa en 1942, est l'un des chanteurs les plus apprécies du Pays Basques. Il participa au mouvement culturel Ez Dok Amairu, aux côtés de chanteurs prestigieux comme Xabier Lete, Lurdes Irriondo, Mikel Laboa. Sept albums et six singles plus tard, sa voix chaude raisonne toujours dans les salles du Pays basque qu'il continue à sillonner. Selon sa biographie Lertxundi n’était pas particulièrement attiré par la musique quand il était jeune, à 19 ans il découvre le luth puis la guitare et créer des versions basques de ses chansons préférées. Son chemin de la gloire a commencé quand il est entré dans un concours de chant à Donostia. XABIER LETE Xabier Lete, un poète, une voix, un homme à l'image de son écriture. Angel Lertxundi, préfaçant «Bigarren poema liburua» a ainsi qualifié son œuvre : Un extraordinaire équilibre entre les cordes de la guitare, un cri déchirant sorti d'une bouche dure enfouie dans la barbe, le reflet ardent d'un regard profond. Le mot. Et, de mots en mots sondes, les tourments de la vie. ETXAHUN IRURI Cet écrivain souletin a écrit de nombreux bertsus et pastorales qui ont connu un grand succès à travers tout le Pays Basque. Parmi ceux-ci on trouve le célèbre Agur Xiberua (Salut la Soule). Piarres Bordaçarre de son vrai nom, avec neuf pastorales à son actif, a été pendant des années le meilleur auteur de pastorale que la Soule ait compté. Conscient du danger qui menaçait, il montra son souci de former des musiciens. C'est ainsi que grâce à lui, on a vu apparaitre une nouvelle génération de txülülari avec Etchecopar, Bedaxagar et la création d'une classe de txülüla à l'école de musique de Mauleón. Source : A.Etcheverry, E.K.E Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" ENAUT ETXAMENDI & ENAUT LARRALDE (Basse-Navarre) Les noms d’Etxamendi et Larralde s’inscrivent sans conteste dans la lignée immortelle de la chanson basque traditionnelle. Dès le berceau, tous deux se sont nourris de la tradition, ils ont grandi en son sein et ont puisé en permanence à sa source. Les thèmes principaux des chansons sont l’amour (amour de la Femme, amour de la Terre, amour de la Patrie), la vie pastorale, les joies et les moments difficiles de la vie, traités en termes à la fois fougueux et émouvants. Source : Elka ESTITXU Obtint son premier prix en 1968 à Bilbao, suivi de deux autres premiers prix à Eibar et Mauléon. Elle enregistre alors ses premiers 45 tours avec "Euskaldun Makila" et c'est le succès immédiat. Sollicitée par le Centre Basque de Caracas (Venezuela), elle part pour une tournée en Amérique du Sud. Elle y enregistre son premier 33 tours, obtenant la première place du hit-parade et y restant plusieurs mois. En 1970, elle compose son "Agur Maria", sa plus belle chanson, ce qui lui vaut de participer à un grand échiquier de Jacques Chancel. Elle repart aux USA pour une tournée en Californie et au Nevada avec ses amis du groupe Arrantzaleak. Au retour, elle enregistre son meilleur disque, "Gurasoeri", suivi de "Zortzikoak", son dernier. Manex Pagola Auteur de chants et de poèmes, il fut un artiste très actif dans les années soixante et soixante-dix ou il écrivit de nombreuses chansons et disques qui marquèrent la culture basque d'Iparralde de cette époque, né à Lantabat en 1941, il a fait partie du groupe de chanteurs tels que Etxamendi, larralde, Maite Idirin, Peio, Pantxoa et Anje Duhalde. Sous-directeur du Musée Basque de Bayonne, Il a participé à la création de seaska et de Gure Irratia. Docteur en ethnologie Manex pagola s’est engagé en politique. LOURDES IRIONDO Née à Urrienta en 1937, elle fut membre du mouvement culturel ez dok amairu, groupe légendaire d’artistes, auteurs interprètes constitué de Mikel laboa, Benito Lertxundi, des freres Artze et Xabier Lete déterminés à renouveler la chanson basque. Considérée comme l’âme poétique du groupe, ses compositions personnelles et sincères étaient le reflet de la soif de changement et de liberté de la jeunesse basque. Epouse de Xabier Lete, après avoir abandonnée la scène musicale, elle consacra son temps à la littérature pour enfants. Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" Discographie Peio Serbielle « Naiz » L 9.59 SER Imanol « Ausencia » L 9.59 IMA Imanol « Joan Etorrian » L 9.59 IMA Imanol « Oroitzen » L 9.59 IBA Compilation « Lotarako kantak » section jeunesse L 9.59 EGI Anje Duhalde « Ibilean » L 9.59 DUH Anje Duhalde « Sorminetan » L 9.59 DUH Anje Duhalde « Georges Brassensen Kantari » L 9.59 DUH Niko Etxart « eta hapa hapa » L 2 ETX Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" Niko Etxart « Eppera » L 9.59 ETX Benito Lertxundi « Itsas ulu zolia” L 9.59 LER Benito Lertxundi “Oroimenaren oraina” L 9.59 LER Compilation L 9.59 LUR Benito Lerxundi “Hunkidura kuttunak” L 9.59 LER Xabier Lete “Hurbil Iragana” L 9.59 LET Etxamendi Eta Larralde “Antologia” L 9.59 ETX Estitxu « Zortzikoak » L 9.59 EST Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" Un peu d’histoire… Les débuts La chanson moderne basque voit le jour avec Mixel Labéguerie (1921-1980), lorsque l’auteur-compositeur publie des chansons enregistrées sur un magnétophone. C’était en 1961, à Bayonne (Labourd). Auparavant, ou à cette même époque, on a essayé d’apporter de nouvelles mélodies à la chanson basque, comme l’a fait le groupe Bilboko Soroak, ou bien le curé et écrivain Nemesio Etxaniz en adaptant différentes mélodies et en les traduisant vers le basque. Mais compte tenu de l’influence qu’il a pu avoir postérieurement, c’est Labéguerie que l’on considère comme le premier chanteur moderne. Médecin de profession, Labéguerie a participé très jeune à différentes initiatives et organisations en faveur de la langue et la culture basques, et la chanson faisait partie intégrante de son engagement. Plus tard, il a consacré la majeure partie de son temps à la politique, en étant maire de Cambo, et même député à Paris. Une des innovations de Labéguerie, qui, à l’époque, a été un scandale pour beaucoup, a été de chanter accompagné d’une guitare espagnole ou classique; jusqu’alors on chantait a cappella, dans des chœurs ou des octuors l’autre nouveauté majeure se rapporte aux paroles, puisque d’une certaine manière, il a créé le style de la chanson-protestation pour contrer la négation de l’identité basque. Enfin, il faut souligner que c’est Labéguerie lui-même qui composait toutes ses chansons, les paroles comme la musique. Il n’a enregistré que huit chansons, publiées en deux disques simples par le label Goiztiri, mais ses chansons (Astoa balaan, Gazteri berria, Aurtxo aurtxoa, Primaderako liliak, Gazte euskaldunaren kantua…) ont été diffusées dans tout le Pays Basque, arrivant même clandestinement au Pays Basque Sud qui était alors sous la dictature espagnole de Franco, et durant les années suivantes, elles sont devenues de véritables hymnes pour les jeunes indépendantistes. Quelques années plus tard, le groupe Ez dok Amairu a souligné l’importance de Labéguerie. D’après Xabier Lete, «les disques de Labéguerie, surtout le premier, ont été d’une importance capitale pour le changement que la chanson populaire basque a connu: parce que c’étaient des chansons accompagnées d’une simple guitare, chantées par une voix aussi particulière que courante, loin de tout maniérisme et sophistication des modèles commerciaux». Ez dok Amairu a continué sur la voie de Labéguerie. Plus qu’un groupe, c’était un collectif, puisqu’en plus des chanteurs et musiciens, il comprenait également des écrivains, des artistes et des danseurs. Les concerts que le collectif proposait sortaient donc de l’ordinaire, et lors de ses représentations, différentes disciplines se joignaient: la chanson, la danse, la txalaparta (instrument de percussion), la poésie... Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" Le collectif a été créé en 1965 avec l’intention de moderniser la chanson basque, à l’instar du groupe Els Setze Jutges qui avait posé les bases de la nova canço catalane. Les deux objectifs principaux étaient d’actualiser le répertoire traditionnel et de créer de nouvelles chansons en s’imprégnant d’influence extérieures la chanson française, la chanson de protestation des États-Unis, la chanson sud-américaine… Ez dok Amairu réunissait des artistes qui, postérieurement, ont eu de longues carrières prolifiques: des chanteurs (Mikel Laboa, Benito Lertxundi, Lourdes Iriondo, Xabier Lete, Julen Lekuona, le groupe Oskarbi…), comme des écrivains (Joxean Artze, Jose Angel Irigarai…). C’est le sculpteur Jorge Oteiza qui a baptisé le collectif ainsi (Il n’y en a pas treize), en s’inspirant d’un conte populaire recueilli par Resurrección María Azkue: la négation du chiffre 13 devait annuler le maléfice contre la culture basque. Et en quelque sorte, il y est parvenu. Jusqu’à sa dissolution en 1972, le collectif a su toucher la société, et pour la première fois, malgré les obstacles de la censure, l’expression culturelle de la modernité a réussi à susciter l’intérêt et à attirer le public. La création collective la plus notable a été le spectacle Baga biga higa en 1970. L’apparition d’Ez dok Amairu n’a pas été un cas isolé, et résultait plutôt de la renaissance que connaissait la culture basque dans les années 1960. C’est à cette époque qu’ont vu le jour par exemple, le groupe de théâtre Jarrai et le groupe de danse Argia. De même, on a publié les premiers romans Leturiaren egunkari ezkutua et Elsa Scheelen, de José Luis. Álvarez Enparantza, Txillardegi et une nouvelle génération d’artistes plasticiens qui allaient beaucoup faire parler d’elle a aussi émergé: Jorge Oteiza, Eduardo Txillida, Nestor Basterretxea, José Luis Zumeta, Rethe migio Mendiburu,... Dans l’ambiance morose, terne et étouffante imposée par la dictature, ces artistes ont étanché la soif qu’avait la société basque pour les nouvelles expressions culturelles. Les auteurs-compositeurs, voix de la société Les chanteurs d’Ez dok Amairu ont réveillé le goût pour la chanson au sein de la société. Comme l’a dit récemment le chanteur Mikel Markez, «Ez dok Amairu a été une école qui n’a pas encore tari». Partout, des jeunes voulaient monter sur scène accompagnés de leur guitare. Certains ont choisi d’interpréter de vieilles chansons de façon légère, ou de traduire vers le basque des chansons au succès international. Il y avait, entre autres, les groupes Urretxindorrak, Ameslariak, les frères et soeurs Argoiti, et beaucoup d’autres. Mais au début des années 1970, une autre tendance s’est imposée. Pour lors, le franquisme qui durait depuis 40 ans vivait ses dernières heures, et l’espoir que la chute de la dictature entraînerait des changements politiques immédiats (la démocratie, l’amnistie pour les prisonniers politiques, l’officialisation de la langue basque…) avait pris racine dans la société. Dans ce contexte, Pantxoa et Peio, Gorka Knörr, Urko, Manex Pagola, Maite Idirin, Gontzal Mendibil et Xeberri, Etxamendi et Larralde, le groupe Guk, Jokin et Josu, Hibai Rekondo, Imanol Larzabal et de nombreux autres chanteurs sont devenus les porte-paroles de tous ces désirs et ces rêves, et le public les a suivis en remplissant tous les week-ends, les frontons et les places de villages. A cette époque, une composante inconnue jusqu’aux concerts d’alors est apparue: la participation du public. Les gens n’étaient pas de simples spectateurs. Ils ressentaient le besoin d’exprimer leurs émotions, leurs illusions, et l’envie de faire partie du changement; et les concerts, à travers les Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque" chanteurs, leur ont offert la possibilité d’exprimer leurs émotions intérieures publiquement. Le festival 24 ordu euskaraz qui a eu lieu le 27 mars 1976 au vélodrome de Saint-Sébastien a marqué un avant et un après dans cette période de concerts. Ce n’est donc pas étonnant que bon nombre de chansons de cette époque aient laissé une trace indélébile sur la bande son de la mémoire collective: Batasuna, Azken dantza, Urtxintxak (Pantxoa et Peio), Araba, Azken agurraren negarra (Gorka Knörr), Guk euskaraz, Irabazi dugu (Urko), Bagare (Gontzal Mendibil et Xeberri), et beaucoup d’autres. Afin que ces chansons arrivent dans toutes les maisons, on a créé deux maisons de disques importantes grâce à l’initiative populaire: Elkar et IZ. Les deux ont établi les fondements de l’industrie discographique, aux côtés de Herri Gogoa, crée dans le sillage d’Ez dok Amairu. Mais tous les solistes ne transmettaient pas des messages politiques à travers leurs chansons. Antton Valverde par exemple, s’est consacré à mettre les vieux bertso et les poèmes en musique, dont beaucoup étaient écrits par des poètes d’avant la guerre civile espagnole (Lizardi, Lauaxeta…), ou par des poètes contemporains (Lete, Artze…); Imanol Larzabal a opté pour une voie similaire dans les années 1980; Txomin Artola a combiné sa passion pour le folk anglais et américain et son goût pour les chansons traditionnelles, et a mis en musique les poèmes de Walt Whitman (Belar hostoak, 1978) et Gotzon Aleman (Ttakun ttakun, 1979); dans deux albums, Iñaki Eizmendi a adopté l’esthétique de l’auteur-compositeur urbain: Gureak ez diren kale ixileen bi milagarren samiña (1977) et Zaldi erratu hatsa (1980); Estitxu a traduit vers le basque des chansons folks étasuniennes… Après la dissolution d’Ez dok Amairu, la plupart des chanteurs ont continué à chanter chacun de son côté, notamment Laboa, Lertxundi et Lete. Réf. : Jon Eskisabel Urtuzaga Bibliothèque Quintaou 2015 – Sélection musicale « Chanteurs du Pays Basque"