projet social 2014-2018 - Centre socioculturel Les Libellules

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PROJET SOCIAL 2014-2018
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Centre Socioculturel « Les Libellules »
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SOMMAIRE
L'introduction
P3à5
L'identification de l'équipement
P6à7
L'historique
P8à9
Le bilan du projet social 2008-2013
P 10 à 18
La méthodologie
P 19 à 21
Le diagnostic du territoire
P 22 à 27
Les enjeux
P 28
Les axes de développement
P 29
Les fiches projets
P 30 à 46
Le diagnostic interne
P 47 à 48
Les enjeux internes
P 49
Les réponses apportées et les réponses à développer
P 49 à 52
L'évaluation
P 53
La conclusion
P 54
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L'introduction
Le Centre Socioculturel qui renouvelle son projet de développement dans le cadre de
l'agrément accordé par la Caisse d'Allocations Familiale, repense son action sur le territoire et
l'inscrit dans une démarche participative (c’est-à-dire incluant chacun et ainsi, profitable à
tous).
En tant que centre social, le Centre Socioculturel représente un outil dont le personnel est
formé au diagnostic de territoire, au repérage des besoins et à l'appui technique aux acteurs
sociaux.
Son action est destinée à pourvoir aux besoins repérés sur le territoire et à impulser les relais
adéquats. En vertu de son expertise et de sa place centrale entre les acteurs institutionnels, le
terrain et les habitants, le centre social est par nature un outil professionnel essentiel à toute
démarche de développement local.
L’action du Centre Socioculturel suit les principes fondateurs des centres sociaux et est en
adéquation avec les directives Caisse Nationale d'Allocations Familiale de la circulaire du 12
juin 2012, à savoir être :
Les missions générales
•
Un lieu de proximité à vocation globale, familiale et intergénérationnelle , qui accueille
toute la population en veillant à la mixité sociale. Il est ouvert à l’ensemble de la
population à qui il offre un accueil, des activités et des services. Par là même, il est en
capacité de déceler les besoins et les attentes des usagers et des habitants. C’est un lieu
de rencontre et d'échange entre les générations, qui favorise le développement des liens
familiaux et sociaux.
•
Un lieu d’animation de la vie sociale permettant aux habitants d’exprimer, de concevoir
et de réaliser leurs projets. Il prend en compte l’expression des demandes, les initiatives
des usagers et des habitants, et favorise la vie sociale et associative. Il propose des
activités ou des services à finalités sociale, éducative, culturelle ou de loisirs, ainsi que
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des actions spécifiques pour répondre aux problématiques sociales du territoire. Il
favorise le développement des initiatives des usagers en mettant des moyens humains et
logistiques à leur disposition.
Les missions complémentaires :
•
Organiser une fonction d’accueil et d’écoute des habitants-usagers, des familles et des
groupes formels ou des associations ;
-L’accueil, basé sur une écoute attentive, s’étend à la capacité à proposer une offre
globale d’information et d’orientation. Surtout il doit être organisé de manière à
recueillir les besoins des habitants et leurs idées de projets collectifs.
-Assuré à titre principal par une ou des personnes qualifiée(s), l’accueil doit être
appréhendé comme une fonction portée collectivement par l’ensemble de l’équipe
d’animation du centre social. Cette fonction doit être reconnue et repérée sur le
territoire d’intervention, et l’accueil doit être considéré comme une action à part
entière.
•
Assurer une attention particulière aux familles et aux publics fragilisés , et le cas échéant
leur proposer un accompagnement adapté.
•
Développer des actions d’intervention sociale adaptées aux besoins de la population et
du territoire. En raison des problématiques sociales auxquels ils sont confrontés, les
professionnels du centre social peuvent développer des actions collectives avec une
dimension d’accompagnement social. Ces actions collectives, parfois expérimentales,
sont réalisées en concertation avec les partenaires opérationnels.
•
Mettre en œuvre une organisation et/ou un plan d’actions visant à développer la
participation et la prise de responsabilités par les usagers et les bénévoles.
•
Organiser la concertation et la coordination avec les professionnels et les acteurs
impliqués dans les problématiques sociales du territoire et/ou sur leurs axes
d’intervention prioritaires.
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Rappelons enfin que l'ensemble de ces missions s'inscrivent nécessairement dans les principes
fondateurs des centres sociaux et les valeurs qui les animent, à savoir:
« Le centre social entend être un foyer d'initiatives portées par des habitants associés, appuyés
par des professionnels, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement
social pour l'ensemble de la population d'un territoire. »
Se plaçant dans le mouvement de l'éducation populaire, les centres sociaux fédérés réfèrent
leur action et leur expression publique à trois valeurs fondatrices :
la dignité humaine : reconnaître la dignité et la liberté de tout homme et de toute femme est
l'attitude première des acteurs des Centres sociaux et socio-culturels
la solidarité : considérer les hommes et les femmes comme solidaires, c'est à dire comme
étant capables de vivre ensemble en société, est une conviction constante des Centres sociaux
et socio-culturels depuis leurs origines.
la démocratie : opter pour la démocratie, c'est, pour les Centres sociaux et socio-culturels,
vouloir une société ouverte au débat et au partage du pouvoir.
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L'identification de l'équipement
Nom de l'association :
Type d'association
Loi 1901
Adresse du siège :
228, avenue des Alpes
N° Siret :
31277187600025
Site internet :
cscleslibellules.fr
Nom du Président :
Philippe FELGINES
Nom de la directrice :
Sonia ROUSSEAU
Nombre de salariés :
6 salariés permanents (5,75 ETP)
Type de contrats :
5 CDI temps plein et un Contrat d'Avenir à 75%
Territoire d'intervention :
Gex
Zone d'influence :
Pays de Gex
Affiliation :
Fédération des Centres Sociaux de l'Ain
Adhérent :
syndicat employeur (SNAECSO)
Convention collective :
ALISFA (acteurs lien social et familial)
Prix de l'adhésion annuelle
10 euros / famille
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Nombre de bénévoles réguliers :
25 dont 7 hommes, 18 femmes
17 viennent de Gex et 8 du Pays de Gex
Nombre de bénévoles exceptionnels
15 (uniquement sur le festival)
Nombre de familles adhérentes
83 familles (dont 70 de Gex)
Nombre d'usagers
252 usagers répartis comme suit :
41% de femmes, 33% d'enfants, 26% d'hommes.
Locaux:
L'équipement centre social compte plusieurs locaux mis à disposition par la commune de Gex. :
- Un local au clos des Abeilles (utilisé selon des créneaux définis avec la commune)
qui sert aux ASL et à la Ludothèque (100m2)
- Un local préfabriqué au 110 rue de Derde qui sert au périscolaire et au CLAS des
primaires.
- Un local au 209, rue de Derde qui est utilisé de temps en temps pour « échange et
partage »
- Deux locaux servant au stockage.
- Et enfin, depuis 2012 un local administratif au 228 avenue des Alpes (150m2)
Gestion financière :
Les comptes de l'association sont validés par un commissaire aux comptes.
L'association emploie un cabinet comptable.
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L'historique
L'association, bâtie à l'époque à partir d'un « club devoirs », est née il y a 35 ans à l'initiative
d'un groupe de bénévoles concernés par les problématiques liées à la réussite éducative des
enfants. Cette association s'est fortement développée avec l'arrivée de nouveaux projets et de
professionnels, mais toujours grâce à l'investissement de bénévoles actifs. Elle est ainsi
devenue « Animation de Quartiers », reconnue structure de proximité par la Caisse
d'Allocations Familiales en 1999.
En 2008, l'association a déposé un projet social en vue d'obtenir l'agrément centre social
délivré par la CAF. Ce projet a été agréé pour la période 2008-2011 et prolongé jusqu'à
aujourd'hui. Il a permis à l'association d'acquérir de nouveaux moyens lui permettant de
continuer son développement.
La structure a maintenu le cap jusqu'en mars 2012, date à laquelle un processus de changement
s'est enclenché. Ce fut d'abord le changement de nom de l'association, passant d'Animation de
Quartiers à Centre Socioculturel « Les Libellules » mais encore un déménagement. En effet le
centre social situé auparavant au cœur du quartier de Derde, a été réimplanté dans un lieu un
peu plus excentré, ceci entraînant une perte de repères et une identification difficile pour
l'ensemble des acteurs.
Ce même mois de mars 2012, le directeur en place depuis une douzaine d'année (soit le début
de l'association Animation de Quartiers) est parti, enclenchant un difficile processus de deuil
pour l'équipe professionnelle et bénévole.
Les difficultés d'accessibilité au logement sur le territoire représentant de fait un frein pour le
recrutement, le poste de direction est resté vacant jusqu'en juillet 2012. Cette situation a
engendré une déstabilisation financière et organisationnelle de la structure.
Les changements rapides exposés ci-dessus ont amené à une résistance au changement, et
entraîné des tensions, tant au niveau de l'équipe professionnelle que des bénévoles et
administrateurs. Ceci a entravé le bon fonctionnement de la structure sur la période de
septembre à décembre 2012.
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Les dirigeant de l'association, conscients des difficultés internes de celle-ci ont souhaité
rencontrer l'ensemble des partenaires financiers afin de demander la prolongation de
l'agrément centre social pour un an. En effet le contexte évoqué ci-dessus, le Centre
Socioculturel n'avait pas les moyens de conduire de manière méthodique et efficace, la mise en
œuvre d'un nouveau projet social incluant l'ensemble des acteurs.
La période de janvier à mars 2013 a été ponctuée par une médiation menée par la Fédération
des Centres Sociaux, et devant permettre d'aboutir à un apaisement des tensions dans
l'association. Celle a pris fin sans que nous ne
puissions constater une amélioration
substantielle. Dès lors, le fonctionnement a été perturbé par les départs, les arrêts maladie, les
recrutement difficiles, la nécessaire adaptation d'un nouveau salarié sur un poste et la
reconstruction de liens de confiance avec les bénévoles.
Le dernier changement que nous évoquerons ici concerne les administrateurs. En effet un
nouveau président a été élu en septembre, ce qui nécessite là encore, une redéfinition du
fonctionnement et une adaptation, certes difficile dans le contexte, mais nécessaire.
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Bilan du projet social 2008-2013
L'association « Animation de Quartiers » devenue structure de proximité agréée par la Caisse
d'Allocations Familiale en 1999, a développé ses actions jusqu'en 2008, date à laquelle elle a
déposé un projet de structure en vue d'obtenir un agrément centre social.
L'agrément, obtenu en 2008, est une reconnaissance institutionnelle des actions et du travail
effectués par l'association jusque lors.
Au terme de cet agrément,nous présentons ici un bilan des actions entreprises. Ce bilan a servi
de base à la réécriture du projet social 2014-2018 en termes d'évolutions ou de changements .
Nous proposerons ainsi une évaluation par secteur et par projet depuis l'année 2008 :
1.Secteur Enfance-Jeunesse
1.1 Le CLAS :
Les points faibles
Nous constatons que l'imbrication des dispositifs périscolaire et CLAS est, tant pour les financeurs
que les bénévoles ou les usagers, un frein à la lisibilité des objectifs pourtant différents de ces
projets
Nous notons que la mutation de l'association en centre social a engendré, par le manque de
communication sur les changements donnant lieu à des incompréhensions, des résistances au
changement et une démobilisation des acteurs (bénévoles et salariés).
Nous remarquons la sacralisation des devoirs par les bénévoles et les parents, entraînant un faible
intérêt pour l'accompagnement ludo-éducatif.
Nous observons enfin depuis 2012, la chute de la fréquentation au CLAS et le manque de suivi des
enfants.
Nous diagnostiquons un manque de communication ou d'explications, au moment du passage
sur le dispositif CLAS, quant aux différences d'objectifs avec le projet « aide aux devoirs »
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Les points forts
Nous notons que le dispositif rencontre le soutien des partenaires (établissements scolaires,
commune et CAF) grâce au travail qualitatif fait avec les enfants.
Nous remarquons encore que le besoin et la confiance des parents sont également un levier pour la
pérennité du dispositif.
Il est à noter ici que l'accompagnement individuel (rendu possible par l'investissement des
bénévoles) dans les devoirs et les apprentissages scolaires de l'enfant était un point fort,
permettant la création de lien de confiance, mais également la progression et le suivi.
Le dernier point évoqué sera la forte mobilisation et l'implication des bénévoles rendant le dispositif
fluide, efficace et efficient en terme d'aide aux devoirs.
1.2 L'accueil loisirs
1.2.1 Le périscolaire
Les points faibles
Ici encore, l'imbrication des projets périscolaire et CLAS rend les deux dispositifs complexes et
illisibles en terme de différenciation d'objectifs.
Nous notons que la création d'un accueil de loisirs municipal a engendré une forte baisse de la
fréquentation.
Nous constatons que les problèmes internes ont entraîné une démobilisation de l'équipe sur le
projet lors de l'année 2012/2013.
Les points forts
Il est à noter le besoin et la confiance des familles par rapport au projet périscolaire.
La structure a su assurer un accueil de qualité autour d'une équipe diplômée et un programme
d'activité attrayant.
1.2.2 L'accueil loisirs des mercredis, samedis et vacances
Les enfants( 6-12 ans) et les adolescents (11-17ans)
L'association s'est développée autour de l'aide aux devoirs mais également autour de l'accueil
de loisirs des enfants. Cet accueil s'est fortement développé les années précédant la mise en
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place d'un accueil de loisirs municipal. Toutefois malgré la qualité de l'accueil, l'attractivité en
terme de programme et de prix, la demande des parents a été décroissante conduisant à une
fermeture en septembre 2012.
Les points faibles :
Nous constatons qu'une carence de communication entre les coordinateurs de secteur (un
coordinateur enfance, un coordinateur jeunesse) a engendré un manque de cadre cohérent et
une organisation difficile dans le suivi du dispositif en terme de dossiers.
Nous identifions la carence de cadre horaire fixe, entraînant sans cesse des changements en terme
d'accueil des enfants et des adolescents.
Nous notons enfin que malgré les efforts fournis (par exemple sur l'implication des jeunes dans
le festival), leur implication dans la mise en projet de leurs activités de loisirs reste faible et nécessite
un travail plus fourni de la part de l'équipe.
Enfin nous soulèverons à nouveau le point de l'adaptation nécessaire de l'animation de quartiers à
l'équipement centre social dont les finalités ne sont pas identiques, quand bien même les supports
d'animations le sont. Des efforts avaient été faits en ce sens et sont à développer.
Pour finir rappelons que nous avons enregistré une forte baisse de l'activité en 2012, pour des
raisons déjà évoquées (manque de budget, démobilisation de l'équipe) conduisant à la mise en
péril du projet.
Les points forts :
Nous notons que le programme d'activités mis en place était attractif et permettait une
mobilisation de 37 jeunes différents sur l'ensemble de l'année
Nous soulignons l'effort fait en terme de transversalité des projets adolescents qui permettait un
environnement éducatif cohérent entre le le CLAS et l'accueil loisirs.
Nous remarquons qu'un lien de confiance était établi entre l'équipe professionnelle et les jeunes,
permettant de travailler sur des problématiques familiales ou personnelles au travers des
actions ludiques.
Nous avons posé ici une évaluation du précédent projet sur le secteur enfance jeunesse en
fonction des objectifs opérationnels fixés. Nous constatons que si les objectifs en termes
d'apports culturels, d'apprentissages ludo-éducatifs (au périscolaire), de création , de
découverte, d'enrichissement, de liens créés sont atteints, il faudra toutefois travailler (de
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manière très pédagogique) au respect du cadre administratif et pédagogique qu'exige le centre
social. A cet effet nous envisagerons des rencontres entre bénévoles des centres sociaux, des
formations et tout ce qui nous permettra de changer les cadres de référence en douceur. Car il
convient de noter que le secteur enfance est le secteur qui a été à l'origine de l'association et
que certains bénévoles l'ont créé, ce qui explique la cristallisation de certains quant à
l'impression de dévoiement des valeurs qui les animaient.
2. Le secteur Adultes – Familles
2.1 Les actions Adultes
2.1.1 Les Ateliers Sociolinguistiques
Les points faibles
Nous remarquons que la non assiduité des apprenants est un frein, tant pour les bénévoles
investis que pour la mise en place d'un programme d'apprentissages.
Nous notons que, malgré les efforts conséquents en terme de mobilisation des bénévoles, les
demandes vont croissant et ne peuvent absorber la liste d'attente mise en place.
Nous constatons une difficulté à convaincre les financeurs de l'intérêt du projet et donc à
réunir les financements nécessaires au secteur.
Nous soulevons la carence d'objectifs et de parcours de formation comme faiblesse du dispositif
pouvant conduire à la démobilisation de certains apprenants.
Les points forts
Toutefois nous soulignons l'investissement et la confiance de partenaires tel qu'Ecrit 01 qui nous
accompagne dans la mise en œuvre du projet nous permettant de rayonner par le centre de
ressources illettrisme adossé aux ASL, auprès des bénévoles du Pays de Gex. Il est important de
noter que des réunions d'échanges de pratiques à destination des bénévoles sont mises en place
par Ecrit 01, et que nous nous appuyons sur eux pour former nos bénévoles.
Nous notons encore la forte
mobilisation des bénévoles comme un levier d'action pour le
développement.
Enfin le diagnostic du projet des ASL a permis d'évoquer avec la DDCS la potentielle priorisation
du Pays de Gex en terme d'instance territoriale de « l'apprentissage de la langue comme vecteur
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d'intégration »
Pour finir un point fort des ASL au centre social par rapport à d'autres dispositifs est
l'accompagnement de petits groupes afin de favoriser les apprentissages et les liens et permettre
ainsi de partir des besoins de l'apprenant pour l'emmener vers le savoir (pédagogie nouvelle).
2.1.2 Atelier Informatique
Les points faibles
Le démarrage de cette action a débutée en 2011 sous l'impulsion d'un professionnel qui est parti
en 2012.
Il est à noter une forte chute des inscriptions dès 2012.
Les points forts
Le diagnostic nous a permis de repérer un besoin en termes d'atelier informatique, toutefois
nous devons repenser l'action et l'adapter en termes de fonctionnement.
2.1.3 Le groupe Ressource RSA
Les points faibles
Nous relevons une difficulté de mobilisation des bénéficiaires, qui représente un frein dans le
projet. Le projet est soumis à une injonction paradoxale : créer de l'implication de public
précaire (ce qui nécessite donc du temps et de la confiance), tout en visant leur sortie du
dispositif.
Notons aussi une carence de moyens humains ne permettant pas à ce projet (à ce jour suivi
essentiellement par la direction) de profiter de toute l'attention qu'il nécessite en terme de
suivi et de développement.
Les points forts
Cette mission permet le « rendre acteur » et répond donc aux missions des centres sociaux
définies telles que définis dans l'introduction.
Nous notons que ce projet permet de travailler en transversalité, et d'amener vers l'implication
dans d'autres actions du centre social conduisant ainsi à la création de liens et luttant contre
l'isolement des publics précaires ou contribuant à l'insertion sociale .
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2.2 Animation Collectives Familles
2.2.1 Pause Parents – Ludothèque
Les points faibles
La difficulté première est celle de l'identification par les usagers de cet espace dédié aux relations
parents-enfants avec comme vecteur le jeu. Un effort est encore à faire en terme de
communication auprès des partenaires.
Un bilan a permis de faire remonter l'inadéquation des horaires d'ouverture par rapport aux
besoins des parents.
Enfin nous remarquons la démobilisation de parents-bénévoles suite au départ d'un salarié.
Les points forts
Le projet est une porte d'entrée essentielle pour permettre le repérage de difficultés intrafamiliales, mais également pour réorienter les parents demandeurs vers d'autres dispositifs
locaux.
Nous soulignons qu'au cours du précédent projet social, les animateurs ont su créer une forte
implication de quelques parents. Des commissions s'étaient mises en place et ont permis entre
autre de créer un site internet, mais également des permanences de parents sur les temps
d'accueil et une présence au forum des associations de Gex.
2.2.2 Bouche à oreille – Echange et partage
Les points faibles
Une des difficultés repérée est la barrière de la langue pour certaines participantes de ce groupe
qui peut freiner l'implication ou la participation à d'autres activités.
Nous constatons le manque d'assiduité des participantes et la difficulté à respecter un cadre.
Enfin nous notons que le groupe semble ne pas s'autoriser à être autonome alors même que dans
les faits il semble l'être d'après les professionnels.
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Les points forts
Il convient de noter que le groupe est mobilisable et est à même de s'investir sur les projets du
centre social comme il l'a démontré en s'impliquant dans le festival.
Nous remarquons que l'objectif de départ : amener le groupe vers la participation dans les autres
actions du centre social est en passe d'être atteint. En effet le groupe nous a fait part de son
envie de mettre en place une fête des voisins afin de créer du lien au pied de leurs immeubles.
Nous soulignons ici la forte mobilisation des acteurs institutionnels autour de ce projet.
2.2.3.Départ en Vacances
Les points faibles
Au terme d'un an et demi de mobilisation de la part des acteurs sur ce projet, nous notons la
difficulté à mobiliser le public afin d'aboutir à un départ en vacances.
Enfin nous constatons les difficultés de communication et d'identification du projet, inhérentes à
la mise en place d'une nouvelle action.
Les points forts
Il convient de souligner le partenariat étroit et l'investissement conséquent des partenaires qui
permettent de soutenir l'action et de la développer.
Il est à noter qu'il existe sur Oyonnax, un projet similaire. Les professionnels ont souhaité
rencontrer la coordinatrice de l'action et revoir leurs pratiques à l'aune de cet échange.
2.2.4 Atelier couture
Cet atelier a dû s'arrêter en 2012 suite au départ de la bénévole en charge de l'atelier.
L'association évalue ici son précédent projet et les objectifs fixés pour le secteur
adultes/familles.
Nous notons que le secteur adultes/familles a pris de l'ampleur rapidement, tant il répondait à
un véritable besoin, aidé en cela par des partenariats efficaces. Nous constatons que plusieurs
projets du secteur ont vu le jour puis se sont arrêtés brusquement ou ont évolué, d'autres bien
au contraire continuent de se développer répondant à une demande croissante.
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Le centre social souligne que le secteur adultes-familles a été mis en place récemment et qu'il
s'exposait donc à des réajustements nécessaires et normaux. Nous notons quand même au-delà
des réorientations une franche réussite du secteur.
L'embauche de personnel qualifié, compétent et expérimenté permettra dorénavant
d'accompagner le développement du secteur tout en assurant le cadre du projet.
3. Animation de quartiers
3.1 Le festival Tôt ou T'Arts
Points faibles
Nous avons relevé que le projet festival atteint les limites entre professionnalisme et
bénévolat : le temps investi sur ce projet est trop important pour les professionnels par rapport au
bénéfice qu'ils peuvent en retirer en termes d'objectifs atteints sur les missions du centre
social.
L'édition 2012 a connu une démobilisation des bénévoles entraînant des difficultés dans
l'organisation.
Points forts
Toutefois le festival est une porte d'entrée non négligeable pour créer du lien et investir les
habitants.
Nous notons que nombre de partenaires sont mobilisés autour du festival et nous dressons un
bilan positif de ce projet en termes de mobilisation, de reconnaissance des financeurs,
d'investissement des partenaires et des habitants.
Il est à noter une forte attente des habitants et des financeurs quant à la mise en place du
festival.
Après avoir dressé le bilan des projets du centre social, nous allons exposer ici quelques actions
ne rentrant pas dans le projet social précédent mais qui ont été développées au cours de
l'exercice.
- Le télethon : un projet partenarial avec l'accueil loisirs municipal et l'association Agith, visant
la sensibilisation au handicap, l'animation et la récolte de dons, le partenariat et l'identification
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du centre social sur le territoire.
- La participation au forum des associations est un outil visant l'identification du centre social
et de son action, le recrutement de bénévoles, la favorisation des liens avec les acteurs locaux.
Conclusion
Pour conclure le bilan du précédant projet social de l'association, nous soulignons le contexte
particulier du cycle de mutation qui a pesé sur une partie du projet entraînant des difficultés
dans la réalisation.
Nous rappelons que le passage d'animation de quartiers à centre social ne pouvait pas être
appréhendé en termes de changements de cadres de références occasionnés, et que s'il aurait
du être accompagné et expliqué, il n'en reste pas moins un passage difficile pour tous les
centres sociaux.
Enfin nous constatons la carence de cadre et d'outils permettant la gestion et l'organisation
nécessaire à un centre social et aux contraintes qu'il possède.
Dernier point : la communication sur les projets est à revoir afin de permettre une meilleure
lisibilité, une bonne appropriation et identification certaine des habitants-usagers.
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Méthodologie
Dans le but de produire de la connaissance sociale partagée et de mener à bien la construction
du projet social de la structure pour les années à venir nous nous sommes appliqués à veiller au
respect des valeurs qui sous-tendent notre action de centre social, entre autre l'implication des
habitants, usagers et partenaires. Nous avons donc mis en place différentes étapes cruciales
pour la mise en projet et la participation de tout un chacun.
Ainsi nous avons tout d'abord croisé les différentes données transmises par nos partenaires ou
celles à notre disposition afin de cerner de manière objective les problématiques du territoire.
Ainsi nous avons recueilli les données de l'INSEE, mais également celles de la Caisse
d'Allocations Familiale et les avons croisés avec les diagnostics du PLH, de la santé, de l'enfance
jeunesse de la ville de Gex, et de l'agenda 21 du Conseil Général.
Notre deuxième étape a consisté à réunir des acteurs incontournables dans la mise en place
d'une cohérence sociale du territoire : la commune de Gex, le Conseil Général, la Caisse
d'Allocations Familiale, dans un comité de pilotage en charge du suivi du projet social de
l'association et ce dès décembre 2012.
Le comité a été réuni par trois fois, lors d'étapes clefs définies avec l'aide de la Fédération des
Centres Sociaux, telles que :
- la présentation de la démarche, du rôle du comité de pilotage et l'échéancier
- une présentation de l'état d'avancée du diagnostic,
- une réunion en septembre afin de présenter le diagnostic final, les problématiques
et enjeux repérés et les axes validés par la Conseil d'Administration.
Afin de garantir la démarche de participation de l'ensemble des acteurs et toujours dans le but
de porter un regard croisé sur le territoire dans le but de produire de la connaissance sociale
partagée, nous avons convié les acteurs associatifs et institutionnels locaux en mars 2013.
Il a été convenu, compte tenu du territoire et de son histoire, de placer le centre social au
même titre que les autres partenaires ; et que ce soit la Fédération des Centres Sociaux qui
porte l'animation de la réunion du diagnostic partagé.
Nous avons réuni 19 personnes venant d'institutions diverses (CAF, MDS, resto du cœur, MJC,
ADSEA, collège, commune, l'ADAPA, école maternelle, Accueil Gessien, AFC, ACM municipal) ce
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qui nous a permis de dégager les forces et les faiblesses du territoire mais également de
l'équipement centre social. Nous avons ensuite croisé les données recueillies avec les éléments
chiffrés déjà en notre possession.
L'étape suivante, sans doute la plus importante en terme d'implication et de participation, a
consisté à organiser des rencontres avec le coeur du territoire, à savoir les habitants.
Nous avons pris soin d'organiser plusieurs rencontres à divers endroits de la ville en utilisant
des actions festives déjà en place pour aller à leur rencontre et rendre ces entretiens plus
conviviaux (repas de clôture du festival Tôt ou T'Arts, un repas canadien organisé par la
Ludothèque dans le quartier du clos et le marché du samedi matin sur Gex).
Nous avons travaillé sur le document lors des réunions d'équipe dans le but de construire un
questionnaire non biaisé tout en nous permettant de récolter les informations nécessaires à
notre diagnostic. Nous souhaitions connaître les difficultés qu'ils rencontraient dans leur vie
quotidienne sur Gex, ou au contraire ce qu'ils trouvaient agréable et enfin ce qu'ils
connaissaient du centre social et de son action.
Au terme de cette phase, nous avions en notre possession le diagnostic établi par l'ensemble
des acteurs. Il nous a fallu ensuite dégager les problématiques et formuler les enjeux pour le
territoire. L'aide de la Fédération des Centres Sociaux nous a été précieuse en terme de
formulation des enjeux mais nous a aussi permis d'aboutir à un temps de travail interne,
servant l'appropriation du projet par l'ensemble de l'équipe.
Ce temps de travail animé par la fédération a permis à l'association de prioriser les axes de
développement sur les années à venir en partant des enjeux du territoire et des constats.
Une synthèse a été faite puis les problématiques ont été dégagées, et les enjeux formulés.
Les axes de développement priorisés pour les années à venir, ont ensuite été présentés au
comité de pilotage, après leur validation par le Conseil d'Administration de l'association.
Enfin le centre social a réuni les partenaires de terrain lors de différentes commissions à thème
(telle que : familles, insertion sociale, enfance jeunesse) dans le but de conduire à long terme à
un projet partenarial dont les bases, définies lors de ces réunions, ont donné lieu à des fiches
projet. Ces fiches projets ne sont que les prémices d'une réflexion et demandent à être
développées, à évoluer et à se construire dans le partenariat. Nous devons veiller à laisser la
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place à d'autres acteurs locaux et à leur implication et pour ce faire respecter le rythme de
chacun des partenaires.
Afin que ce temps de travail soit efficient, l'équipe a travaillé la technique d'animation de
manière à aboutir en 2h à une fiche projet tout en maintenant des échanges créatifs avec les
partenaires, favorisant ainsi leur implication.
Nous avons tout d'abord proposé un diaporama résumant l'avancée du projet social. Puis nous
avons poursuivi l'animation de la réunion en utilisant la méthode du METAPLAN. Cette
méthode sollicite la créativité d’un groupe en s’appuyant sur la participation des personnes, la
visualisation et la structuration de leurs idées. Cette technique permet de recueillir et
d’organiser les idées personnelles de chaque participant pour créer une idée collective.
Pour clore, nous remarquons que l'association a œuvré avec l'aide de la Fédération des Centres
Sociaux pour créer des espaces d'échanges, d'appropriation, de partage, de connaissances
partagées du territoire. Il conviendra maintenant de maintenir ces espaces, de solliciter les
échanges et de communiquer afin que le projet social ne soit pas « qu'un document » mais
préside bien à tout le développement social du territoire à commencer par celui du centre
social.
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Diagnostic du territoire
•
Un territoire victime de son dynamisme démographique
Entre 1999 et 2009, la population a augmenté de 27,2 % (entre 1999 et 2006 on constate une
évolution de + de 3% par an sur la ville de Gex, soit 2 fois plus que sur le département). Cette
situation est due principalement au solde migratoire positif (+1,6%), impulsé par l'attractivité
genevoise en termes d'emploi.
En ce qui concerne le solde naturel, on constate depuis 2009, une augmentation de près de 20 %
des naissances (161 naissances en 2010) déclarées sur la commune de Gex, par an, ce qui est un
signe de dynamisme démographique certain.
Conséquence de cette démographie croissante, la densité de population a augmenté, passant de
296ha/km2 (en 1999) à 308 ha/km2 en 2009. Celle-ci est ainsi 3 fois plus élevée que sur le
département de l'Ain.
De ces données nous pouvons dégager plusieurs problématiques :
En matière de logement
La forte densité de population, pour ce qu'elle peut représenter en termes de promiscuité et de
constructions anarchiques, amène des craintes tant du côté des habitants que des élus. La prise
en compte de ces problématiques était inévitable et a amené à un Schéma de Cohérence
Territoriale (SCOT) ainsi qu'à la mise en œuvre d'un Plan Local de l'Habitat par le biais de la
Communauté de Communes du Pays de Gex.
En matière de logements plusieurs aspects, pointés par les élus mais également les
professionnels sont alarmants.
En effet la flambée des prix de l'immobilier sur le secteur (due à l'afflux des frontaliers suisses
suite aux accords bilatéraux) provoque une inaccessibilité du logement privé pour ceux qui
travaillent en France. Ceci entraîne une forte demande de logements sociaux et malgré l'effort
fait en la matière, une offre qui ne peut absorber la demande.
Cette problématique du logement se retrouve en bout de course dans l'hébergement d'urgence
qui est saturé et entraîne des situations dramatiques telles que des travailleurs dormant dans
leur voiture au bord des routes ou au camping pour d'autres. Notons ici la prise en compte de
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cette problématique de l'hébergement d'urgence par la Ville de Gex qui prévoit la construction
d'un établissement dédié dans les années à venir.
En matière de services
Prise en charge de la petite enfance.
Les professionnels, les élus et surtout les habitants signalent une carence des modes de garde
fortement problématique. Le secteur petite enfance est en plein essor dans le Pays de Gex,
bénéficiant d'un large soutien des institutionnels. Mais là encore, malgré les efforts fournis par
l'ensemble des acteurs, la croissance démographique augmente plus vite que les places créées
et les structures qui ouvrent sont aussitôt saturées. Les parents se trouvent alors en proie à des
complications telles que : assistantes maternelles onéreuses, amplitude horaire des mode de
garde inadaptée (quand les parents travaillent 42h / semaine en Suisse). Nous notons encore
par le biais de nos entretiens avec les habitants que la carence de mode de garde représente par
ailleurs un frein à l'emploi des deux parents pour bon nombre de familles.
Carence des transports :
Il existe de réelles difficultés de mobilité sur le territoire. En effet il apparaît (selon les
habitants et les professionnels) que malgré les efforts accomplis, la carence des transports en
commun reste un frein à la mobilité, à l'insertion sociale et professionnelle et même à
l'accessibilité à l'offre de loisirs, culturelle, surtout pour les publics jeunes (moins de 18 ans :
voir agenda 21 du Conseil Général), précaires et âgés.
Cette problématique de la mobilité revient encore pour les actifs (personnes interrogées dans le
cadre de notre diagnostic), qui doivent donc avoir 2 voitures afin de travailler mais se
retrouvent avec des charges importantes (en assurance, essence garage) accentuant ainsi leur
statut de travailleurs pauvres.
Cette difficulté de mobilité corrélée à l'éloignement des institutions, rend difficile l'accès au
droit et les démarches du quotidien alourdissant le sentiment d'isolement.
Carence en matière de soins et d'accès aux droits :
Notre diagnostic nous a permis à la fois de noter la carence d'hôpitaux et de spécialistes mais
également la carence en matière d'établissement pour personnes handicapées et/ou
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déficientes. Toutefois plusieurs CLIS ont ouvert dont une sur Gex.
Les personnes interrogées dans le cadre du diagnostic tout comme les professionnels font
remonter un sentiment d'isolement doublé d'un sentiment d'abandon quand la prise en charge
des soins, des handicaps et de l'accès aux droits par les institutionnels.
•
Une mosaïque culturelle :
L’attractivité Suisse en termes de travail et la stature internationale du bassin genevois (ONU,
CERN, différentes ONG, une activité financière internationale) profitent au secteur frontalier et
à la commune de Gex ipso facto, en matière de diversité culturelle. Ainsi, on recense plus de 100
nationalités différentes représentées sur le Pays de Gex. Par exemple, au niveau de la
commune, nous notons une représentation de la population d’origine étrangère de 14,9 % (soit
le double par rapport au département). Ce constat amène à s'interroger sur les besoins en
termes d'ateliers linguistiques pour ce que cela représente en termes d'intégration de ces
personnes qui peuvent ne parler que peu le français et se trouver en situation d'exclusion en
raison de la barrière linguistique. Mais ce constat nous amène également à poser la
problématique de difficultés scolaires des enfants dont les parents ne peuvent suivre les
devoirs, aider leurs enfants, ou encore participer à un entretien avec les professeurs faute d'un
niveau de compréhension suffisant de la langue française.
•
Une part importante de la jeunesse :
Selon les recensements effectués par la Caisse d'Allocations Familiale, la commune de Gex
comptait 3 points de plus de jeunes âgés de 12 à 16 ans que sur tout le département (INSEE
1999).
De
même,
l'évolution
démographique
des
grandes
tranches
d'âge
profite
particulièrement, depuis 1999, à la tranche des 15/29 ans notamment (INSEE 1999). A nuancer
tout de même car la tranche d'âge des 16-20 est la plus touchée par le manque d'établissement
de hautes études les conduisant à quitter la région pour étudier.
Ainsi, à l’échelle du pays de Gex, l’indice de jeunesse, selon les données du Schéma de
Cohérence Territoriale (2007), s’élève à 1,9 (contre 1,4 sur le département). Cet indice est
corrélé à une croissance démographique soutenue. La commune de Gex, étant concernée par ce
phénomène (comme expliqué plus haut), enregistre donc une forte population jeune.
La prise en compte de ces différentes données implique une réflexion concertée et coordonnée
de la part des acteurs concernés quant au développement de l'offre destinée à l’adolescence et
à la jeunesse. La commune de Gex, grâce à la création d'une commission enfance-jeunesse, y a
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apporté une première réponse en instaurant un espace d'échanges et de dialogue pour les
acteurs concernés. Il conviendra donc de réactiver ce dispositif et de le soutenir en vue de la
mise en place des changements de rythmes scolaires entre autre.
La MDS a quant à elle fait remonter, dans son diagnostic présidant le projet de service, que les
infrastructures ne couvraient pas les besoins périscolaires. La commune de Gex, prenant en
compte cette problématique, est en passe de se doter d'un deuxième accueil de loisirs pour les
années futures.
S’il existe en effet une offre ciblée et adaptée pour la jeunesse, il semble que la carence en
mobilité déjà évoquée plus haut provoque une accessibilité inégale à cette offre (Cf. Agenda 21,
de la Communauté de Communes du Pays de Gex).
Il est remonté par le biais du diagnostic, que l'offre envers la jeunesse était diversifiée mais peu
présente pendant l'été et qu'il manquait une réelle coordination des acteurs.
•
Les populations isolées et/ou fragilisées et précaires :
Si le territoire du pays de Gex demeure dynamique et attractif, il présente parallèlement une
situation de haute précarité, due au coût de la vie très élevé .
Ainsi, nous notons la présence de beaucoup de publics précaires, à savoir :
Les familles monoparentales
Parmi les familles allocataires de la Caisse d'Allocations Familiale, 16,1% sont monoparentales
(dont 95 % sont des femmes) contre 13,8% dans le département. Ceci nous renseigne sur la
pertinence des actions à destination des familles monoparentales et de projets « de soutien à la
parentalité », dans le contexte particulier du territoire où les familles sont déracinées, car elles
viennent d'autres régions et sont fragilisées par les conditions socio-économiques.
En effet, il faut noter que 50 % des mono-parents recensés présentent un Revenu mensuel par
Unité de Consommation (RUC) inférieur au seuil des bas revenus ce qui nous renseigne sur la
paupérisation de ce public dans un contexte socio-économique qui se dégrade.
Nous notons également que les allocataires de moins de 25 ans avec enfant représentent 45 %
des jeunes allocataires (moins de 25 ans) contre 28 % dans le département soit presque 12
points de plus. Il faudra veiller à adapter les projets « soutien à la parentalité » à cette tranche
d'âge, qui a des attentes différentes, des tranches d'âges « + de 40 ans » fortement représentée.
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Les personnes isolées
En termes de structure familiale, les données recensées par la Caisse d'Allocations Familiales
font état d'une part de 41% de personnes isolées ou monoparentales parmi les personnes
allocataires dont une part non négligeable de femmes au sein des personnes isolées sur la
commune (60 % des personnes isolées sont des femmes soit 4 points de plus que le
département).
En 2011, les ménages d'une seule personne représentaient 33,7% des ménages allocataires
contre 27,1% dans le département, ce qui représente au total 25,29% de personnes isolées parmi
la population d'allocataires totale sur Gex.
Enfin, deux données nous éclairent sur les tranches d'âge plus particulièrement touchées par
l'isolement : les plus de 40 ans (64,3% contre 60,89% dans le département) et les 20/25 ans
(13,1% contre 10,3%). Notons ici que cette dernière tranche d'âge (20/25 ans) se retrouve à la
fois, en nombre significatif, dans les catégories mono-parents et personnes isolées, cumulant
ainsi les problématiques.
Les personnes âgées
Même si cette tranche d'âge n'est pas très représentée sur le territoire, il faut toutefois signaler
la paupérisation des personnes âgées comme l'a souligné la MDS dans son diagnostic qui fait
état « d'une demande d'aide croissante ».
Les personnes précaires
Les indicateurs de précarité sont alarmants sur le territoire, la MDS souligne dans son
diagnostic que les demandes d'aides sociales d'urgence sont en constante augmentation. Le
CCAS de la commune a fait la même constatation quant aux demandes d'aides sur la commune.
Concernant les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active, une étude du Conseil Général de
l'Ain (2011), pointe l'augmentation constante depuis deux ans du nombre de bénéficiaires du
Revenu de Solidarité Active (soit 1% de hausse mensuelle).
Cette indication, corrélée aux chiffres des demandeurs d'emploi eux aussi en hausse constante,
permet d'affirmer que même si le taux de chômage et de bénéficiaires du Revenu de Solidarité
Active reste bas, au regard des autres départements, il subit tout de même une hausse non
négligeable, d'autant plus inquiétante que cette hausse est régulière depuis plusieurs mois. Elle
se combine de plus à un marché de l'emploi en Suisse qui se rétracte et se ferme aux
frontaliers.
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D'après les données de la Caisse d'Allocations Familiales de 2011, nous notons ainsi que 22,6%
des allocataires isolés du territoire bénéficient de l'allocation RSA comme revenu principal
alors que ce chiffre n'est que de 19,3% pour le département. Ces données nous éclairent sur la
situation précaire des personnes isolées sur le territoire.
Le soutien de ces populations fragilisées, isolées et précaires au travers d'actions ciblées telle
que les actions d'insertion sociale, de lutte contre la précarité, de lutte contre l'isolement et de
soutien à la parentalité sont donc des problématiques majeures sur la commune.
Au regard des constats posés, nous pouvons dresser le tableau suivant :
FORCES
FAIBLESSES
Un dynamisme démographique
Des
Une population jeune et active
précaires
Une carence d'infrastructures de services
Une richesse culturelle
Un coût de la vie élevé
Une prise en compte des spécificités du Une
territoire par l'ensemble des acteurs
populations
isolées,
paupérisation
fragilisées
des
familles
et
et
travailleurs
Nous identifions de plus, afin de répondre aux différentes problématiques dégagées par notre
analyse, les leviers suivants :
•
un fort tissu associatif sur la commune,
•
l’investissement important de la commune dans l'action des associations et du centre
social,
•
la présence du Point Accueil Solidarité du Conseil Général, d'un PAD,
•
des dispositifs adaptés tels que le Réseau d'Ecoute d'Appui et d'Accompagnement des
Parents,
•
le réseau des acteurs sociaux, qui permet une coordination et une prise en compte des
problématiques sociales de manière coordonnée,
•
la mise en place d'une commission enfance-jeunesse par le biais de la commune afin de
coordonner l'action à destination de ce public,
•
un projet social impliquant les acteurs locaux, porté par le Centre Socioculturel.
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Les enjeux
Les constats posés ci-dessus, par l'ensemble des partenaires et habitants-usagers mobilisés,
nous permettent de dégager un ensemble d'enjeux potentiels pour le territoire de la commune
de Gex qui devront être pris en compte dans les années à venir.
Ces enjeux sont les suivants :
✔ Développer l'accompagnement de projets et l'offre de loisirs en direction des jeunes,
✔ Accompagner et soutenir les parents dans leur rôle de parents,
✔ Contribuer au développement culturel et à l'accès à la culture pour tous,
✔ Prendre en compte et lutter contre les situations de pauvreté et de précarité. Contribuer
à l'insertion sociale des personnes en situations de précarité,
✔ Lutter contre les différentes formes d'isolement et créer du lien social,
✔ Contribuer à la coordination des acteurs sociaux et associatifs,
✔ Améliorer la communication et l'image du CSC,
✔ Favoriser l'information et l'accès au droit,
✔ Prendre en compte les difficultés liées aux problèmes de mobilité.
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Les axes de développement
Lors d'un temps de travail, mené par la Fédération des Centres Sociaux, l'équipe du centre
social composée de bénévoles, administrateurs et salariés a travaillé autour de la priorisation
des enjeux repérés dans le cadre du diagnostic pour les années à venir.
La méthode utilisée par la Fédération des Centres Sociaux a consisté à présenter les résultats du
diagnostic aux acteurs présents, puis les inviter à définir leurs trois axes prioritaires.
Nous vous présentons ici le résultat de ce travail :
➢ Lutter contre les situations de pauvreté et de précarité, contribuer à l'insertion sociale,
➢ Lutter contre les différentes formes d'isolement et créer du lien social,
➢ Développer l'accompagnement de projets et l'offre de loisirs en direction des jeunes,
➢ Accompagner et soutenir les parents dans leur rôle de parent,
➢ Contribuer au développement culturel et à l'accès à la culture pour tous.
Ces axes de développement priorisés n'excluent pas la prise en compte des autres axes cités
plus haut.
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L'équipe du centre social présentera ici les projets mis en place et qui répondent déjà aux axes
évoqués ci-dessus puis dans un deuxième temps ceux qui pourraient être développés dans les
quatre années à venir.
Les projets déjà mis en place qui répondent aux axes choisis : (voir les fiches projets ci-après)
Nous précisons ici que certains projets se trouvent sur plusieurs axes en raison de la
transversalité.
Lutter contre les situations de pauvreté et de précarité, contribuer à l'insertion sociale
Le groupe ressource RSA
Les vacances collectives familles
Les ateliers sociolinguistiques
Lutter contre les différentes formes d'isolement et créer du lien social
L'atelier informatique
Echange et partage
La Ludothèque
Le groupe ressource RSA
Les vacances collectives
Les ateliers sociolinguistiques
Développer l'accompagnement de projets et l'offre de loisirs en direction des jeunes.
L'Accueil loisirs
Le festival
Accompagner et soutenir les parents dans leur rôle de parent
La ludothèque
Les vacances collectives
Le CLAS
Échange et partage
Contribuer au développement culturel et à l'accès à la culture pour tous
Le festival
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Intitulé de l'action : Accueil Loisirs Ados
Échelle d'intervention :
 Quartier
Année de programmation :
Ville
Public visé :
11 à 17 ans
Animateur Référent :
Cathelyne DUBOSSON
Maîtrise d’œuvre : Le Centre Socioculturel Les Libellules
 Pays de Gex
Objectifs généraux :
-Proposer des espaces de loisirs répondant aux objectifs du centre social.
-Favoriser l'émergence d'une dynamique de projet
-Accompagner les projets des jeunes
-Permettre l'implication et la participation.
-Travailler la citoyenneté
Objectifs opérationnels :
- Proposer des séjours pendants les vacances et un accueil le mercredi et ou le samedi
- Soutenir, valoriser, écouter les jeunes et mettre en place des techniques d'animation
- Ecouter et soutenir les initiatives jusqu'à la réalisation de leurs projets (boite à idées, espaces d'échanges)
- Investir les jeunes activement dans la mise en place de séjour, du programme d'activités et des actions d'autofinancements
entre autre
- Faire participer et impliquer les jeunes dans les manifestations de la vie locale
- Responsabiliser les jeunes dans le fonctionnement de l'espace et leur faire découvrir le milieu dans lequel ils évoluent
But :
- Développer l'accompagnement de projets et l'offre de loisirs
en direction des jeunes
Contenu de l'action :
Chaque mercredi, un temps d’activité est proposé aux adolescents suivi d'un temps de mise en projet autour d'un séjour en
Juillet. L’animatrice accompagne la mise en projet et favorise l'implication des jeunes à toutes les étapes de construction.
Programmation :
Chaque mercredi des activités sont proposées aux jeunes de
14H à 18H
Pendant les vacances des activités ou séjours sont proposés
sur une semaine (vacances d'octobre/Février/Avril/Juillet)
Moyens mis en œuvre :
Moyens humains : une coordinatrice Enfance/Jeunesse et une
animatrice
Moyens matériels : des salles d'activités, des fournitures
d'activités, le gymnase municipal.
Moyens financiers : Caisse d'allocations familiale, Commune,
Conseil Général de l'Ain
Partenariats :
Commune
Caisse d'allocations Familiale
Conseil Général de l'Ain
Moyens d'évaluation :
Les critères sont :
Le nombre de participants à l’année = le critère de réussite est 8 participants
La régularité des jeunes = le critère de réussite est atteint si nous avons moins de 20% d’absences injustifiées
La cohésion de groupe = est ce que les jeunes s’entraident ? ou au contraire sont individualistes ? est ce qu’ils arrivent à faire des concessions pour le groupe ? Ce critère est évalué
par des bilans de séance.
-
La mise en place d’un projet de séjour au mois de juillet organisé par les jeunes
Intitulé de l'action : Périscolaire
 Quartier

Ville
Public visé :
6 à 11 ans
Cathelyne DUBOSSON
 Pays de Gex
- Favoriser l'apprentissage de la vie en collectivité
- Transmettre des valeurs de respect, de solidarité, d'entraide
- Créer des liens avec les parents et repérer ou orienter vers la référente famille.
- Mettre en place des projets d'activités culturels et sportifs adaptés aux besoins et aux souhaits des enfants
- Faire participer les enfants dans les tâches de la vie quotidienne (rangement, nettoyage des tables après le
goûter...)
- Mettre en place des « temps forts » où parents, bénévoles et professionnels sont invités
But :
L'épanouissement et le développement de l'enfant
L'implication des enfants et des parents
Soutien à la parentalité
Après l'école nous allons chercher les enfants de Parozet et Pertemps. Nous leur proposons un goûter puis ensuite
un temps d'activité jusque 18h30. Les enfants que nous accueillons doivent obligatoirement être inscrits en
parallèle au Contrat Local d'Accompagnement à la Scolarité (CLAS).
Programmation :
Chaque soir, nous accueillons les enfants de 16H30 à
19H. Des activités sont proposées après le goûter de
17H15 à 18H30. Le Lundi/Jeudi nous accompagnons les
CE2/CM1/CM2 et le Mardi/Vendredi les CP/CE1.
Chaque trimestre, nous organisons des temps forts
(spectacle, expositions...) où parents, bénévoles,
professionnels sont invités.
Partenariats :
Moyens humains : une coordinatrice Enfance/Jeunesse Commune
et une animatrice
Caisse d'Allocations Familiale
Moyens matériels : des salles d'activités, des fournitures
d'activités, le gymnase municipal.
Moyens financiers : Caisse d'Allocations
Familiale,Commune
Les critères retenus sont
- le nombre d'inscrits : l'indicateur de réussite = 12 enfants/soir (nombre d'enfant maximum que nous pouvons accueillir)
- le comportement de l'enfant : nous nous attarderons sur la motivation que l'enfant montre, son intérêt dans les activités, les relations qu'il établi avec les autres....
- la satisfaction des parents : si nous atteignons 70% de satisfaction nous considérons que les objectifs sont atteints. Ce critère sera évalué par le biais d'un questionnaire
Intitulé de l'action :Contrat Local d'Accompagnement à la Scolarité (CLAS)
 Quartier

Année de programmation : 2008
 Pays de Gex
Ville
Public visé :
Primaires (6 à 11 ans) et Collégiens (11 à 16 ans)
Claire LOZINGOT
- Éviter le décrochage scolaire,
- Accompagner l'enfant dans sa scolarité
- Développer chez l'enfant la notion d'entraide et de solidarité
- Faire participer les parents dans la scolarité des enfants
- Aider l'enfant dans ses devoirs
- Mettre en place des activités ludoéducatives et culturelles
- Repérer les difficultés des enfants et apporter une réponse adapté (Ateliers spécifiques : Musicothérapie, atelier scénique)
- Organiser des rendez-vous de suivi de l'enfant avec professeurs/parents.
- Créer des groupes hétérogènes avec un bénévole « référent »
- Mettre en place un planning d'inscription des parents
But :
Offrir à l'enfant, au côté de l'école, un suivi dans sa
scolarité.
Accompagner et soutenir les parents dans leur rôle de
parents.
Les séances se passent sur 2H et se déroule dans des locaux différents, avec d'un coté les primaires et de l'autre les collégiens.
En premier lieu, il convient d'apporter, outre le volet d'aide aux devoirs classique, un volet d'apports culturels, méthodologique et
d'apprentissages plus ludiques.
Programmation :
Le Lundi et Jeudi, le CLAS est ouvert aux enfants de CP/CE1 et
6e/5e. Le mardi et le vendredi aux enfants de CE2/CM1/CM2 et
4e/3e.
Des entretiens trimestriels sont programmés avec
enfants/parents et Professeurs/Directeurs d'école
L'action est évaluée selon des critères : le nombre
d'enfants inscrits, la fréquentation
Moyens humains : une coordinatrice Enfance/Jeunesse et des
bénévoles
Moyens matériels : plusieurs salles pour assurer l'accompagnement
des élèves, matériels pédagogiques, fournitures scolaires,
Moyens financiers : CAF, Commune et autres subventions
(fondations, association...etc.)
Partenariats :
Les directeurs et professeurs des établissements
scolaires de Gex
Les assistantes sociales de Gex
Les structures culturelles
La mission locale
Les professionnels accompagnant les jeunes
(orthophoniste, psychologue
CAF et commune)
Intitulé de l'action :SAS
 Quartier

Ville
Public visé :
11 à 17 ans
Cathelyne DUBOSSON
 Agglomération
- Donner du sens à la sanction
- Reprendre le cadre/les règles
- Travailler sur la parentalité en impliquant les parents et en les accompagnant dans l'éducation de leurs enfants.
- Inscrire le jeune dans un cadre éducatif global mis en place par les acteurs concernés.
- Proposer aux jeunes un travail de réflexion autour de la sanction
- Re-dynamiser le jeune à travers des rencontres de professionnels
- Intégrer les parents dans la démarche
- Faire connaître les dispositifs existants aux jeunes et aux parents
But :
- Prévention de la délinquance
- Lutte contre le décrochage scolaire
- Soutenir les parents dans la parentalité
1- L'exclusion est prononcée par le collège.
2- Le jeune et sa famille sont convoqués à un entretien.
3- Le collège propose différentes alternatives : une exclusion classique : les parents prennent en charge le jeune ou une exclusion
« hébergée » : le jeune est pris en charge par le Centre Socioculturel « Les Libellules » et l'ADSEA pendant la durée de l'exclusion, sur les heures
scolaires.
4- Si le jeune et la famille font le choix de l'exclusion hébergée, ils doivent venir établir un contrat au Centre Socioculturel « Les Libellules ».
5- Pendant les jours d'exclusion, l'élève est pris en charge le matin par l'ADSEA et l'après midi par le Centre Socioculturel. Différents temps de
travail avec le jeune seront réalisés (réflexion sur ses actes, travail sur son projet professionnel, réalisation du travail scolaire donné par les
enseignants.
6- A la fin de la mesure, le jeune doit effectuer un bilan qu'il doit présenter à un professionnel de l'équipe éducative (directeur, adjoint ou
enseignant), le jour de sa réintégration au collège. La réintégration en présence d'un des professionnels accompagnant le jeune soit l'ADSEA ou
le Centre Socioculturel «Les Libellules».
7- Rencontre quelques mois plus tard du jeune et sa famille pour faire un point sur l'évolution du jeune.
Programmation :
Une convention partenariale a été signée entre le Collège, le centre
socioculturel et ADSEA.
Le projet a été communiqué aux professeurs du collège vialL'AG.du
collège
Il a commencé au mois de Novembre 2013
Moyens humains : une coordinatrice Enfance/Jeunesse et une
animatrice, un éducateur de ADSEA, l'association DIRE
Moyens matériels : des salles d'activités, des fournitures d'activités
Moyens financiers : Commune, Conseil Général de l'Ain
Partenariats :
Commune
ADSEA,
CCPG,
Collège Georges Charpak,
Association DIRE
- Donner du sens à la sanction/Reprendre le cadre/les règles/ Critère : Taux de récidive/ Indicateur : 30% maximum de récidive = Réussite
- Prévenir la délinquance et les échecs scolaires /Critères : Absentéisme avant et après-midi, Qualité de l'investissement du jeune/ Indicateurs: 60% d'absentéisme du jeune en moins = Réussite, Implication dans
son travail
- Travailler sur la parentalité en les impliquant et les accompagnant dans l'éducation de leur enfant / Critères : Implication des parents Compréhension du dispositif / Indicateurs: 70% des parents viennent
aux RDV fixés = Réussite 90% des parents choisissent l'exclusion hébergée = Réussite
Intitulé de l'action : Départ en vacances des Familles
 Quartier
Public visé :
 Ville
 Pays de Gex
Familles (monoparentale, précaires)
Elétiziane GUESSANT
But :
- Prendre en compte et lutter contre les
• Créer et/ou renforcer une nouvelle dynamique dans la relation éducative parents/enfants
situations de pauvreté et de précarité,
• Favoriser de la solidarité entre habitants par le partage d’expériences
contribuer à l'insertion sociale
• Soutenir les personnes dans la gestion de leur budget financier
- Lutter contre les différentes formes
• Aider les gens à se saisir des aides proposées par la CAF
d'isolement et créer du lien social
- Accompagner et soutenir les parents
• Permettre un départ en vacance en famille et créer des espaces Parents-Enfants lors de la période de préparation.
dans leurs rôles de parents
• Constituer et animer un groupe avec les personnes intéressées par un accompagnement AVS dans leur projet de vacances,
leur permettre d'échanger.
• Recevoir les familles en entretiens individuels pour travailler le domaine du budget et de l'épargne
• Sensibiliser les différents acteurs du territoire à notre projet afin qu'ils orientent des participants.
• Organiser une réunion d'informations avec le public cible autour des diverses aides de la CAF proposées pour aider les
familles à partir en vacances (AVS et AVF).
Contenu de l'action : Accompagnement des familles pour les aider à partir en vacances.
Travail des objectifs à court, moyen et long terme avec pour débuter une sortie familiale, un départ sur un week-end et un séjour
d'une semaine
Programmation :
Une réunion informative pour présenter le projet aux
familles et les intégrer dans le projet
Une réunion collective, organisée tous les mois pour
travailler avec les familles sur l’organisation (épargne,
préparer ses vacances…)
Des entretiens individuels envisagés menés par les
assistantes sociales de la CAF et du Conseil Général
-
Humains : Référente Famille, Assistantes sociales de la CAF et du
Conseil Général
Financiers : Conseil Général, CAF et la Commune(ANCV à
envisager)
Matériels : salle, table, chaise, minibus…
Partenariats :
Conseil Général, CAF et la Commune
Quantitatifs :
Qualitatifs :
Nombre de familles touchées
Retour des parents et enfants sur l'aide apportée par le projet
Nombre de départ en vacances finalisés
Thèmes abordés dans les rencontres
Nombre d’entretien individuel réalisé
Nombre de personnes présentes à la réunion d’information sur les aides de la CAF
Intitulé de l'action : Echange et Partage
Public visé :
 Quartier
Ville
 Pays de Gex
Adultes habitant Gex
A court terme : Sensibiliser le groupe à des thèmes en lien avec la vie quotidienne, (parentalité, santé...)
A moyen terme : Rompre l'isolement
A long terme : Favoriser l'autonomie des personnes et les intégrer dans les actions du centre social
- Mise en place de rencontres hebdomadaires
- Favoriser les échanges et les solidarités entre les participantes
- Travailler ensemble sur un planning d’activités
C'est un groupe qui se réunit 1 à 2 fois par semaine afin d'échanger sur des thèmes de la vie quotidienne. (parentalité,
budget, environnement, santé)
Afin de permettre une diversité dans l’animation des ateliers, des sorties ou des interventions de professionnels extérieurs
sont mises en place.
Un travail est mené sur la participation et l’autonomie des participantes afin qu’elles s’intègrent dans les projets du Centre
Socioculturel.
Programmation :
Rencontre tous les lundis avec 2 professionnels
- Humains : Référente Famille, assistantes sociales de la
CAF et du Conseil Général et association Famille
Populaire
- Financiers : Conseil Général, CAF et Commune (fonds
privés à envisager)
- Matériels : salle, table, chaise, minibus…
Quantitatifs :
- Nombre de personnes présentes aux séances
- Nombre de séances organisées
- L'assiduité des personnes
Qualitatifs :
- Qualité des échanges
- Investissement dans la vie du quartier ou du centre social
But :
- Lutter contre les différentes formes
d'isolement et créer du lien social
- Accompagner et soutenir les parents dans leur
rôle de parents
Partenariats : Conseil Général
CAF
Commune
Association Famille Populaire
Intitulé de l'action : Ludothèque des Abeilles
Public visé :
 Quartier
Ville
 Pays de Gex
Familles avec des enfants de 3 à 17 ans
But :
- Accompagner et soutenir les parents dans
Faciliter le lien social et familial par la mise en place de jeux parents-enfants
leur rôle,
Repérer les problématiques intra-familiales
- Créer du lien et lutter contre les situations
Favoriser l'implication des usagers
d'isolement.
Consolider l'identification d'un lieu ressource de proximité en mettant à disposition des documents d'information pour ainsi faciliter
l'accès aux ressources locales.
Proposer des temps ludiques pour favoriser la création de liens conviviaux entre les usagers du lieu, le partage d’expériences communes,
les échanges de point de vue et les relations d'entraide des parents
Favoriser la communication parents-enfants par la réintroduction du jeu dans la cellule familiale en proposant une alternative aux écrans
(ordinateur,TV)
Elargir et soutenir l'implication des parents et des enfants, en adaptant avec eux le contenu des séances et rendre acteur les parents pour
faire vivre un lieu au sein d'un quartier.
Permettre l’expression des besoins collectifs des parents et des enfants, et susciter de nouvelles initiatives en veillant au non jugement et
au respect de la parole de chacun.
Valoriser les rôles et les compétences de chacun des parents
Permettre aux parents de prendre appui sur un réseau de professionnels mobilisable (informations, orientation, soutien face aux
préoccupations…) et apporter un étayage éducatif pour les parents usagers du lieu.
Contenu de l'action : C'est un temps d'accueil qui permet de créer un lieu de « jeux parents-enfants » dans un local au sein du quartier Clos des
Abeilles.
Dans ce lieu, les familles peuvent partager un moment convivial à jouer ensemble et continuer ce moment à la maison avec la possibilité
d'emprunter un jeu.
Programmation : La ludothèque a lieu chaque mardi avec la Moyens mis en œuvre :
présence d'un des 3 professionnels de
Humains : Référente Famille, Psychologue de DIRE, ADSEA, bénévoles
- 18h15 à 19h30 durant l’année scolaire.
Financiers : CAF (REAAP) et Commune (fonds privés à envisager)
- de 15h à 18h durant les vacances scolaires
Matériels : locaux, table, chaises, jeux, ….
Quantitatifs
- nombre de séances et nombre de participants par séance
- nombre d’emprunt de jeux
- nombre d’échange entre professionnel et parents sur les ressources du territoire
Partenariats :
ADSEA, DIRE, CAF, Commune
Qualitatifs
- Création de lien entre les parents, et entre parents-enfants
- assiduité
- prise d'initiatives
Intitulé de l'action : Ateliers Sociolinguistiques
Public visé :
 Quartier
Ville
Maîtrise d’œuvre :Le Centre Socioculturel Les Libellules
 Pays de Gex
Adultes en situation d’illettrisme et d’analphabétisation
But :
- Lutter contre les différentes formes d'isolement et
- Travailler l'autonomie des participants dans les démarches de la vie quotidienne
créer du lien social,
- Rompre l'isolement
- Lutter contre les situations de précarité et contribuer à
- Intégrer les participants dans la société
l'insertion
sociale.
- Soutenir les participants dans leur projet professionnel et/ou social
- Mettre en place des sorties pour favoriser l’apprentissage et la confiance en soi dans le but de les
autonomiser dans leurs démarches
- Mettre en place des échanges entre bénévoles et les apprenants (en partenariat avec la Caravane des dix
mots)
- Travailler la barrière de la langue en vue d’une intégration sociale et/ou professionnelle
La coordinatrice du Centre Socioculturel « Les Libellules » a pour mission d'accueillir les bénévoles et
les apprenants, de créer des groupes cohérents, former les bénévoles et gérer l'administratif (demande
de subvention, recherche formation...). En fonction de la disponibilité des bénévoles et des apprenants,
la coordinatrice créé des groupes afin que les horaires soient adaptés aux apprenants.
Les bénévoles travaillent sur l’apprentissage de la langue avec un groupe de 4-5 personnes maximums
pour permettre une meilleure prise en compte des capacités et des besoins des apprenants.
Pour animer leurs cours, ils ont accès à une mallette ressource fournie par le Rotary Club composé de
cahier d’exercice en fonction de l’écriture, la lecture…
Programmation :
Partenariats :
Les ASL sont animés par des bénévoles qui
Ecrit 01, Commune et la DDCS,
- Humains : Coordinatrice et des bénévoles
proposent 1 à 2 ateliers par semaine de 1h /
- Financiers : DDCS, Commune et CCPG à envisager
2h.
- Matériels : locaux, table, chaises, tableau,
manuels….
Quantitatifs :
Qualitatifs :
- Nombre de sortie et/ou événement organisés
- le retour des participants sur les sorties
- Nombre de participation au sortie et/ou événement organisés
- évolution des bases des apprenants
- Nombre d'apprenants sur l'année
- Nombre de bénévoles sur l'année
- Nombre de cours effectué
Intitulé de l'action : Atelier Informatique
Public visé :
 Quartier
Ville
Maîtrise d’œuvre :Le Centre Socioculturel Les Libellules
 Pays de Gex
Adultes habitant Gex
− Amener les participants à se familiariser avec l’outil informatique et notamment internet.
− Réduire la fracture numérique
− Créer du lien et des échanges entre les habitants
- Travailler avec les outils bureautiques et les logiciels de navigation internet (moteur de recherche)
- Mettre en place des objectifs en fonction du but recherché par le participant
- Mettre en place un accès internet avec le matériel informatique adéquat
- Favoriser l’entraide et la solidarité entre les participants grâce aux échanges des savoirs faire
But :
Lutter contre les différentes formes d'isolement et créer
du lien social
Atelier animé par un bénévole qui initie les participants à l'utilisation des outils bureautiques et
également à l’accès à internet.
L'atelier permet aux habitants de Gex de se rencontrer dans un endroit convivial mais il permet aussi de
travailler l’aspect insertion professionnel avec l’utilisation des logiciels.
Pour certains parents, c’est aussi un moyen de se former pour contrôler et prévenir les risques de
l’utilisation excessifs pour leurs enfants
Programmation :
Partenariats :
Une fois par semaine en début de soirée
- Humains : Référente famille en coordination et Commune
un bénévole
- Financiers : à développer
- Matériels : locaux, table, chaises, ordinateur….
Quantitatif :
- Nombre de personnes présentes aux séances
- Nombre de séances organisées
Qualitatifs
Evolution de l'autonomie sur l'ordinateur en lien avec les objectifs fixés
Retour des usagers sur l’apprentissage informatique
Intitulé de l'action :Animation groupe ressource RSA
Année de programmation :2011
 Quartier
 Ville
Public visé :
Bénéficiaires du RSA
Sonia Rousseau

Pays de Gex/ Haut Bugey
But :
- devenir acteur du dispositif et être force de propositions,
- Implication et participation des bénéficiaires du RSA dans
- être reconnus et valorisés dans leurs savoirs individuels et les transformer en savoirs collectifs,
l'amélioration du dispositif,
- se sentir appartenir à un collectif : comprendre et en accepter les règles,
- Lutter contre la précarité et contribuer à l'insertion sociale,
- oser prendre la parole, reprendre confiance,
- Lutter contre les situations d'isolement et créer du lien
- passer d'une place de bénéficiaire individuel à celui d'acteur collectif,
social.
- modifier son regard par rapport aux professionnels.
- mise en place de technique d'animation servant à susciter les propositions sur des thèmes,
- maintenir des espaces d'échanges et de liens permettant la confiance en soi, la valorisation, l'implication et la prise de parole.
Chaque mois, nous organisons une rencontre avec le groupe ressource et abordons des thèmes de travail tels que l'accueil de
nouveaux bénéficiaires, communication et recrutement, difficultés rencontrées par les bénéficiaires et réponses pouvant être
apportées, la participation dans les EP entre autre. Les animateurs des groupes ressources mettent en place les travaux de
l'année avec le domaine insertion du Conseil Général.
Programmation :
Partenariats :
Une rencontre une fois par mois
1 adjointe sociale, 1 animateur du CSC
Conseil Général (MDS, adjointe sociale), MRIE
- nombre de rencontres effectives des groupes et nombre de participants,
- nombre de questions soulevées auprès du domaine insertion, nombre de réponses apportées et de changements réalisées dans le dispositif,
- participation des bénéficiaires dans les équipes pluridisciplinaires,
- thèmes abordés et documents travaillés dans les groupes,
- nombre d'interventions des bénéficiaires dans le groupe et qualité de celles-ci.
Intitulé de l'action :Festival Tôt ou T'Arts
 Quartier
 Ville
Public visé :
Tous les publics
Sonia Rousseau

Pays de Gex
But :
Maintenir la gratuité du festival Tôt ou T'Arts.
Permettre l'accès à la culture pour tous
Réaffirmer l'inscription du festival dans la dynamique culturelle de territoire.
Permettre la participation, l'implication et la valorisation
Impliquer les habitants au sein de l'organisation du festival.
Créer des liens entre les habitants
Susciter les rencontres et les échanges entre habitants.
Développer la recherche de financements.
Mettre en place le festival dans de nouvelles petites communes, dans les collèges.
Développer le plan de communication et cibler les publics.
Reconduire l'investissement des habitants par la commission programmation du festival. Ouvrir la commission aux jeunes de
l'accueil de loisirs adolescents.
Création d'un partenariat avec la section Segpa hôtellerie-restauration du collège Charpak
dans le cadre du festival des arts de la rue, des spectacles sont présentées dans les communes du Pays de Gex. La
journée est consacrée aux spectacles scolaires des écoles de Gex, le mercredis aux accueils de loisirs du Pays de Gex, et
le soir aux communes disposant de peu de moyen pour mettre en place une programmation culturelle.
Programmation :
Partenariats :
Le festival s'organise sur une semaine, en juin.
l'équipe du centre social (bénévoles, salariés) et une
CCPG, C. Régional, C. Général, sponsors, MJC, Dynacité, C.
équipe de techniciens, des MAD de matériels
Mutuel, communes du Pays de Gex
L'obtention de nouveaux financements (au moins un pour 2014)
La fréquentation du public lors du festival
Le partenariat avec d'autres communes (au moins une nouvelles)
Le nombre de bénévoles et leur assiduité (au moins 4 personnes une fois par semaine)
la réalisation d'un spectacle au cœur des collèges (au moins un)
La réalisation d'un repas et les échanges avec les artistes et les adolescents (Segpa)
La programmation d'un spectacle choisi par les jeunes de l'accueil de loisirs
Intitulé de l'action : à définir
 Quartier

Ville
Public visé :
Adolescents de 11 à 17 ans
Claire Lozingot
 Agglomération
- Permettre l'intégration et favoriser l'implication du jeune dans la vie locale
- Permettre la mise en projet des jeunes, faire émerger et soutenir leurs initiatives.
- Rendre les jeunes acteurs de leur loisirs, de leurs projets
- Permettre la création d'une dynamique de groupe afin de favoriser les échanges et l'apprentissage de la société et de son
fonctionnement
- Repérer les difficultés familiales, scolaires, individuelles et les traiter par le biais des partenaires éducatifs
- Informer et accompagner le groupe dans les différents projets locaux, événements
- Proposer un temps régulier avec un professionnel qui anime
- Proposer des activités qui permettent la mise en projets et l'émergence d'idées, être à l'écoute et s'en saisir
- Réfléchir sur des règles, des valeurs communes, des objectifs communs
- Travailler sur la stabilité de la famille en lien avec la référente famille à travers la ludothèque
- Permettre un accompagnement individuel par le biais des partenaires repérés sur les problématiques individuelles ou de groupe
repérées.
But :
- Insertion et intégration sociale du jeune
- Citoyenneté et mise en projet
Mobiliser des jeunes de plusieurs structures et organiser des activités ensemble dans un but de favoriser la mixité sociale.
Programmation :
Une réunion au mois de Décembre 2013 est prévue pour
affiner le contenu de l'action.
Moyens humains : professionnel pluri-institutionnel
Moyens financiers : (subventions) bourse Conseil Général, CAF
(Mme Jambon), Fondation de France, Commune, CCPG
Moyens matériels : minibus, local (en réflexion espace jeune –
espace jeux), prêt gymnase, endroit jeune (citystade).
- Nombre de participant = indicateur de réussite : mobilisation de 12 jeunes
- Régularité = indicateur de réussite : moins de 20% d'absence
- Objectifs atteints = indicateur de réussite : 3 objectifs sur 5
- Satisfaction des participants = indicateur de réussite : 80% des jeunes satisfaits
Partenariats :
ADSEA, MJC, CSC, ACM, Commune
Intitulé de l'action : Groupe de parole de parents
Année de programmation : à venir
 Quartier
Public visé :
Ville
 Agglomération
Parents
Créer des espaces d'échanges et de partages entre parents
Offrir un lieu ressource en informations
But :
Accompagner et soutenir la parentalité
Accompagner la relation parent/enfant
- Identifier le public
- Ecrire la fiche action
- Organiser une stratégie de communication autour de l’action auprès des partenaires et du public
visé
- Organiser une réunion de présentation
- Identifier les besoins, les sources potentielles d’information
- Repérer les ressources du territoire
- Réfléchir et préparer l’outil de communication
- Repérer les ressources
L'action permettrait aux parents de discuter, d’échanger avec les autres parents. Ce temps serait pour eux
un moyen de « souffler » et d’avoir du soutien.
Afin de répondre à certaines questions précises, des intervenants pourront être envisagés.
Programmation :
Une fois par semaine dans la journée ou en
- Humains : Un animateur, des intervenants
soirée suivant les disponibilités dans les locaux
(psychologue…)
du centre socioculturel
- Financiers : CAF (REAAP) + Conseil Général +
Commune
- Matériels : une salle
Ils seront à définir dans la construction du projet.
Partenariats :
MDS (AS, PMI), CAF, Service social CCPG et la Commune
Intitulé de l'action : Atelier parents/enfants
Public visé :
 Quartier
Année de programmation : à venir
Ville
 Agglomération
Parents et enfants
But :
Accompagner et soutenir la parentalité
- Mettre en place des ateliers de partage parents/enfants
Accompagner la relation parent/enfant
- Offrir un lieu de ressource en information
- Identifier le public et la tranche d’âge des enfants
- Ecrire la fiche action
- S’enrichir des actions existantes
- Organiser une stratégie de communication autour de l’action auprès des partenaires et du public
visé
- Organiser une réunion de présentation
- Identifier les besoins, les sources potentielles d’information
- Repérer les ressources du territoire
- Réfléchir et préparer l’outil de communication
Dans le cadre du travail partenarial, nous avons envisagé cette action afin de permettre aux parents de
passer un moment convivial avec les enfants et de se rencontrer afin d’échanger.
Les activités seraient simples et peu coûteuses pour permettre aux parents de les refaire à leur domicile.
Programmation :
Partenariats :
Une après-midi par semaine (le mercredi aprèsMDS (AS, PMI), CAF, Service social CCPG, Commune
- Humains : Animateur + parents bénévoles
midi) dans les locaux du centre socioculturel
- Financiers : CAF (REAAP) + Conseil Général +
Commune + Participation financière des familles
- Matériels : une salle, matériel d’activité
Ils seront à définir dans la construction du projet.
Année de programmation : à définir
Intitulé de l'action :à définir
 Quartier

Ville
Public visé :
Public isolé et précaire
Sonia Rousseau
 Agglomération
Repérer informer, faciliter et maintenir les rencontres et les échanges entre les personnes isolées.
Soutenir les initiatives des bénéficiaires du groupe de parole RSA.
Impliquer les habitants dans le fonctionnement.
But :
Lutter contre les situations d'isolement et créer du lien
Favoriser l'implication des usagers.
informer les professionnels en vue de l'orientation et le repérage des publics isolés
mettre ne place un plan de communication
mettre un lieu à disposition des bénéficiaires qui soit accueillant.
Un espace type café des habitants, ouvert en fonction de l'implication des bénévoles. Les habitants y trouveraient
des ordinateurs, du café afin de passer un moment agréable
Programmation :
Nous prévoyons la mise en œuvre en 2016
à définir avec les partenaires
un local, du matériel informatique, cafetière, tables,
chaises.
Partenariats : DIRE, Conseil Général, Accueil Gessien.
Les cinq dernières fiches projets présentées ci-dessus correspondent à des actions qui sont
actuellement réfléchies dans le cadre des commissions thématiques organisées par le centre
social.
La construction de ces actions se poursuit actuellement et doit permettre d'aboutir à des
projets partenariaux pour les années futures.
Nota Bene :
L'année 2013 a vu la mise en place d'une nouvelle action intitulée SAS, elle concerne les
exclusions scolaires. Le but étant d'éviter le décrochage scolaire, l'aide à la parentalité, et
l'insertion sociale des jeunes.
Lors de l'année 2014, nous accueillerons au centre social, le groupe de parole RSA actuellement
porté par l'Accueil Gessien et l'association Dire. La visée de cet accueil dans nos locaux est
l'insertion sociale des publics isolés et précaire.
D'autres projets sont encore à l'état de réflexion au sein du centre social :
Un projet à destination des familles monoparentales et/ou précaires : un lieu type
épicerie /puériculture à destination des enfants de ces familles en lien avec des ateliers sur la
parentalité.
Enfin nous noterons ici que le secteur enfance-jeunesse peut se développer grâce à la
coordinatrice dédiée.
Il en va de même pour le secteur familles qui prend une place importante dans nos projets pour
les raisons que nous avons évoqué dans le diagnostic.
Toutefois, le secteur lié à l'insertion sociale (de groupe de personnes) prend, quant à lui, une
place de plus en plus grande, mais risque de souffrir de la carence de personne dédiée à son
développement et sa mise en œuvre. Nous prévoyons donc, dans les années futures, un
développement de poste sur ce secteur, en raison de ce que nous avons diagnostiqué avec
l'ensemble des acteurs.
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Diagnostic interne
L'association pose ici quelques constats, quant à son fonctionnement, découlant d'une analyse
interne des forces et des faiblesses.
Les faiblesses du centre social
La communication
En interne
Les circuits de communication internes sont difficilement identifiables et ne semblent pas être
adaptés à l'organisation hiérarchique du centre social.
En externe
La communication sur les actions du centre social ou son fonctionnement est peu développée et
n'aide pas à l'identification de l'équipement.
La carence d'identification de l'équipement centre social
Nous avons constaté par le biais de nos entretiens que peu d'habitants connaissent le centre
social. Cette carence d'identification freine l'appropriation du centre social par les habitants.
Le manque de structuration de l'équipement centre social
La structuration nécessaire au bon développement d'un centre social est difficile à
appréhender en amont d'un premier agrément toutefois, elle préside à une cohérence dans
l'action, et à l'efficience de l'équipement.
Une mutation difficile
Nous remarquons que le passage de structure de proximité à centre social entraîne des
difficultés, exacerbées par la résistance au changement. Ainsi nous notons une démobilisation
de certains bénévoles, des tensions et des freins qui pénalisent la réalisation des projets et leur
pérennité.
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Les atouts du centre social
Notre analyse nous permet toutefois de dégager des atouts sur lesquels s'appuyer afin de
remédier aux problématiques de fonctionnement de l'équipement centre social.
L'investissement des bénévoles
Il est à noter que l'association fonctionne depuis 35 ans avec l'énergie de bénévoles et
d'administrateurs investis dans son développement.
Une équipe diplômée et structurée
Nous notons encore que l'équipe du centre social est jeune, diplômée, structurée et
expérimentée, ce qui est une force indéniable pour développer et mettre en place le projet
social.
La santé financière
Une analyse financière de la structure nous permet d'affirmer que la santé financière de
l'association est bonne. Elle a donc les capacités de se développer dans les années à venir.
La reconnaissance des partenaires
Nous remarquons et soulignons ici la reconnaissance des financeurs et de partenaires de
terrain quant à l'action du centre social.
Des habitants force de propositions
Enfin pour conclure et parce que les habitants sont le cœur de notre action, nous avons repéré
que les habitants étaient force de propositions et mobilisables. Cela nous permet de penser
qu'ils pourraient s'investir dans les années à venir dans le centre social.
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Les enjeux internes au centre social
L'analyse interne fait apparaître des constats que nous déclinerons ici en enjeux potentiels
pour le bon développement du centre social.
✗
Développer la communication à destination de l'interne et de l'externe
✗
Permettre l'identification et l'appropriation du centre social par les habitants
✗
Rendre l'outil centre social efficient
✗
Accompagner la mutation du centre social
Les réponses apportées et les réponses à développer
Développer la communication à destination de l'interne et de l'externe
En interne
- Nous revoyons actuellement les circuits de communication à l'interne afin de poser un cadre
structuré, respectant l'organigramme et les responsabilités de chacun.
- Ainsi les circuits ont été définis et posés lors de réunions de Conseil d'Administration et lors
de réunions d'équipe. Il faudra maintenant veiller à leur application.
- Nous utiliserons, en outre, les outils informatiques à notre disposition afin d'organiser une
communication plus efficace à destination des bénévoles mais également des usagers.
En externe
L'association s'est dotée, grâce à l'implication d'un bénévole, d'un site internet lui permettant
de mettre en ligne toutes les informations nécessaires.
- Un logo ainsi qu'une charte graphique ont été développés afin de permettre une identification
rapide du centre social et de son action.
- Un investissement est effectué en matière de supports de communication, tels que des
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banderoles, des cartes de visites, des logos véhicules et une plaquette de présentation, tout ceci
dans le but d'améliorer l'identification et la communication.
- L'association communique régulièrement dans les journaux locaux afin d'expliquer son
action, ses projets et de permettre l'identification du centre social et de son équipe.
- Nous pensons développer encore ce volet communication par notre présence constante au
sein du réseau des acteurs sociaux mais également par nos partenariats de terrain.
Permettre l'identification et l'appropriation du centre social par les habitants, les bénévoles
Créations d'espace de participation :
Parallèlement à la communication, qui permet une meilleure identification de l'outil centre
social et de ses actions, il faut permettre l'appropriation de l'outil par la population.
Il s'agit donc de mettre en œuvre des espaces permettant aux habitants d'être acteur du centre
social. Nous avons commencé ce travail avec la création d'une commission en charge de la
programmation du festival.
L'accompagnement des initiatives des habitants-usagers :
Nous continuerons avec l'accompagnement de projets d'habitants qui nous sollicitent dans le
but de les valoriser, de les rendre acteur, et de les impliquer dans le centre social mais
également dans la vie de la cité.
Ainsi, un groupe de femmes est venu nous rencontrer en souhaitant des cours de sport. Nous
allons nous saisir de cette demande pour les accompagner dans l'identification réelle du besoin,
puis dans la mise en projet et la réalisation.
Lors du festival, un autre groupe de femmes déjà accompagné dans le centre social, a émis
l'idée d'organiser la fête des voisins, nous permettant ainsi de jouer pleinement notre rôle
d'outil au service de la population.
Nous porterons une attention particulière à ces deux projets, car ils sont essentiels pour notre
future action. Il s'agit d'accompagner, non de faire à la place. Enfin, il ne faut pas décevoir les
usagers qui nous font confiance.
Dernier point, un groupe de jeunes hommes, monté en association, est venu, grâce à la MJC,
afin que nous puissions leur trouver un local. Nous allons nous servir de ce besoin afin de les
mettre en projet autour du centre social et du foot en salle.
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Des espaces de rencontres conviviaux :
Enfin, nous créerons des espaces de rencontres entre tous les bénévoles de l'association afin
qu'il y ait des échanges transversaux (repas de Noël, rentrée) et que les bénévoles identifient le
centre social comme une entité vivante et plurielle, dépassant le strict cadre de leur propre
projet.
Nous veillerons, pour une bonne appropriation, à communiquer sur le rendu du projet social,
ses bilans, sa réécriture.
Une signalétique municipale :
Une des remarques que nous font tous les usagers, mais également les partenaires, c'est le
manque de signalétique municipale qui freine notre accessibilité et notre identification. Nous
souhaitons donc résoudre ce problème avec l'aide de la commune.
Rendre l'outil centre social efficient :
La gestion administrative :
Depuis l'année 2013, le centre social se dote d'outils, organise sa gestion financière et
administrative afin d'être plus efficient.
Ainsi le secrétariat s'est doté d'un logiciel libre permettant de gérer les activités du centre
social en termes d'adhérents, de facturation, de suivi.
La gestion de la fonction employeur :
En février, nous avons adhéré au Syndicat employeur SNAECSO, nous permettant ainsi de gérer
de manière plus autonome les ressources humaines, mais nous permettant également un
accompagnement en droit du travail.
L'organisation interne :
Un travail sur l'organisation interne est en cours, il comprend les fiches de postes des salariés,
le document unique de délégation de la direction, les pesées d'emploi de tous les salariés,
l'organigramme de la structure.
Ce travail comprendra également un règlement intérieur et un classeur de procédures internes.
Au niveau du CA et du Bureau, la fédération nous accompagne dans un travail de redéfinition
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des missions des deux organes afin de permettre une plus grande efficacité.
Formations :
Afin d'atteindre notre but d'efficience, nous prévoyons des formations pour les administrateurs
(formation du Président, du trésorier entre autre) mais également pour les salariés. La place de
la formation dans une structure centre social nous semble cruciale. Il est en effet important que
tous les acteurs soient formés et acquièrent de nouvelles compétences dans une visée
d'efficacité et de partage des connaissances, dans un secteur sans cesse en évolution.
Accompagner la mutation du centre social
Afin d'accompagner le changement, nous préconisons un appui de la Fédération des Centres
Sociaux.
Nous prévoyons également d'organiser des espaces d'échanges avec d'autres bénévoles de
centres sociaux mais également des espaces internes conviviaux pour favoriser le partage et les
liens.
Enfin nous pensons qu'il convient d'utiliser le projet social afin de reposer un socle de valeurs
communes.
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L'évaluation du projet social
L'instance en charge du suivi du projet social est le comité de pilotage créée en décembre 2012.
Il est essentiel de maintenir cet espace d'échanges entre les partenaires signataires de la
convention, dans le but d'aboutir à une intervention sociale concertée, répondant aux
problématiques du territoire.
A cet effet, des rencontres seront organisées tous les ans afin de permettre au comité de
pilotage de suivre l'état d'avancée du projet social, sa mise en œuvre, mais également pour
permettre la redéfinition des moyens, l'exploration de nouvelles pistes ou l'évaluation.
Nous posons ci-dessous quelques critères et indicateurs en vue de l'évaluation du projet social.
Les critères et indicateurs de réussite du projet social 2014 – 2018
Critères
Indicateurs
1. Le nombre de projets réalisées
75% des projets proposés sont réalisés
2. Le soutien des partenaires
70% de nos actions sont soutenues par les
partenaires (financements ou MAD)
3. L'accompagnement d'initiatives d'habitants 2 initiatives accompagnées et réalisées
4. Le nombre de bénévoles
40 bénévoles investis régulièrement
70 bénévoles au total
5. Développement du secteur de l'insertion Création d'un poste
sociale
6. La hausse du nombre d'adhérents
110 familles adhérentes
7. Le nombre d'usagers impliqués dans les 4 usagers de plus, investis dans le CA
instances du centre social
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La conclusion
L'association « Animation de Quartiers » a su développer son action sur le terrain en
maintenant une mobilisation forte des bénévoles et en impliquant les habitants.
Elle a su convaincre de son utilité sociale et gagner la reconnaissance des partenaires, grâce au
travail de l'ensemble de l'équipe.
Toutefois, le passage de structure de proximité à centre social n'a pas été sans heurts et a
déstabilisé l'ensemble du système, le rendant plus fragile.
Ce passage bouleverse et transforme les cadres de références de tout un chacun et occasionne
des remises en questions voire une crise des valeurs, amenant à une mutation certainement
nécessaire mais difficile.
Il faudra user de pédagogie et s'armer de patience pour permettre à l'association, devenue
Centre Socioculturel « Les Libellules », de finaliser ce cycle de mutation.
Nous pouvons cependant affirmer que le processus de transformations, entamé en 2012, a
progressé et qu'il pourra s'appuyer sur une équipe professionnelle expérimentée et structurée,
sur des administrateurs investis et volontaires ainsi que sur un ensemble de partenaires
soutenant son action.
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projet social 2014-2018 - Centre socioculturel Les Libellules

Transcription

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