Dimanche 26 juin 2016

Transcription

Dimanche 26 juin 2016
Dimanche 26 juin 2016
Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10
94 / 023 37 12 51
Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91
Mobile: 0770 88 90 80
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
.
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 2









La banque d’Algérie met fin à la convertibilité commerciale du dinar : Une difficulté
de plus pour les exportateurs (Algérie 1) .................................................................... 2
EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L'ETAT : 251 milliards DA déjà collectés
(L’Expression) ............................................................................................................ 4
Excès de sucre, de sel et de matières grasses : Le ministère du Commerce ouvre le
dossier (El Moudjahid) ............................................................................................... 6
RÉGULARISATION DES COTISATIONS ANTÉRIEURES DE LA CNAS : Le
délai prolongé jusqu'à fin 2016 (L’Expression) .......................................................... 6
Tourisme : Vers la levée des contraintes (APS) ......................................................... 8
BOUDJEMA TALAI À PIED D'ŒUVRE : Les ambitions du secteur des transports
(L’Expression) ............................................................................................................ 8
L'avertissement aux concessionnaires automobiles (L’Expression) ......................... 10
15e Forum international de l’énergie : Quelles perspectives gazières et pétrolières 11
CONDOR LANCE DEUX NOUVEAUTÉS : La C-Watch et l'Allure A 100 Lite
(L’Expression) .......................................................................................................... 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13




Marché parallèle de la devise : L'euro à plus de 180 dinars (Le Quotidien d’Oran) 13
ACTURE D'IMPORTATION DES VÉHICULES : Une baisse de 68% enregistrée
(L’Expression) .......................................................................................................... 15
VÊTEMENTS : Des prix excessivement chers (L’Expression) ............................... 16
Commerce : Un léger mieux pour les fruits et légumes (Le Quotidien d’Oran) ...... 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 19

L’Algérie fournira de l’électricité à la Tunisie (Algérie 1) ....................................... 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 19

Déchets ménagers depuis le début de Ramadhan : Augmentation de 40% (APS) ... 19
A la une
La banque d’Algérie met fin à la convertibilité commerciale du
dinar : Une difficulté de plus pour les exportateurs (Algérie 1)
Les exportateurs qui n'avaient déjà pas le droit de jouir de la totalité des
recettes en devises générées par leurs ventes à l'étranger, sont depuis le
14 juin dernier contraints d'utiliser le peu de dollars et euros qu'on les
autorisait à détenir, pour importer les matières premières nécessaires au
fonctionnement de leurs entreprises, La Banque d'Algérie vient en effet
d'émettre à l'attention des quelques rares exportateurs qui subsistent
encore, une directive mettant fin à la convertibilité commerciale du dinar
dont bénéficiaient cette catégorie, pourtant très restreinte, d'opérateurs
économiques.
Il faut en effet savoir que la Loi sur la Monnaie et le Crédit promulguée en
1991, avait déjà handicapé les exportateurs algériens en leur faisant
obligation de convertir en dinars la moitié des recettes en devises
encaissées, en leur donnant un délai d'à peine 30 jours pour effectuer ces
deux formalités ( rapatriement des recettes d'exportation et conversion en
devises) sous peine de poursuite judiciaires assorties de graves sanctions
pénales. Cette loi, sans doute la seule au monde à régenter l'usage et la
monnaie de compte de l'argent honnêtement gagné par un commerçant,
avait dissuadé des centaines, voire même des milliers, d'opérateurs qui
avaient vocation à le faire en risquant leur argent dans des activités
d'exportation compliquées à gérer, mais aussi et surtout, très exposées aux
ennuis bureaucratiques et… judiciaires.
La démographie de nos entreprises exportatrice s'est, de ce fait,
considérablement réduite au point de ne représenter aujourd'hui,
qu'environ un millier de sociétés d'inégales envergures dont les recettes
cumulées n’oscillent, bon an mal an, qu’entre 800 millions et 1,5 milliards
de dollars, en grande partie générées par le commerce de produits dérivés
d'hydrocarbures et de métaux récupés.
Seule une dizaine d'entreprises exportatrices de produits à forte valeur
ajoutée sortent du lot, avec à leur tête, le groupe privé Cévital qui a exporté
en 2013 pour environ 300 millions de dollars de sucre, huiles, margarines,
électroménagers et verre plat notamment. Ce sont ces quelques gros
exportateurs et, tout particulièrement ce dernier, qui pâtiront sans doute le
plus de cette nouvelle restrictions imposée par la Banque d'Algérie, au point
où de nombreux observateurs se posent, à juste raison, la question de
savoir si ce n'est pas précisément l'objectif de cette directive.
La question que pose effectivement cette surprenante note de la Banque
d'Algérie est de savoir dans quel but elle a été émise, même si
officiellement, on affirme qu’elle figure dans un train de mesures visant
uniquement à économiser nos réserves de change qui fondent comme neige
au soleil depuis l'effondrement des cours du pétrole.
Quand on connaît le montant ridiculement bas de nos recettes
d’exportations hors hydrocarbures, on ne peut effectivement pas
s’empêcher de se poser la question de savoir si c’est vraiment à ce niveau
que la Banque d’Algérie devait agir en priorité pour économiser le maximum
de devises, sachant pertinemment que le montant à préserver ne dépasse
guère le milliard de dollars, soit à peine le 1/10 des devises qui s’évaporent
annuellement aux moyens des surfacturations et déclarations quantitatives
et qualitatives mensongères de produits importés.
Cette note de l'autorité monétaire est de surcroît étonnante du fait qu'elle
viole délibérément une loi fondamentale, en l’occurrence l’ordonnance
relative à la monnaie et au crédit, qui garantie la convertibilité commerciale
du dinar.
Ne fallait-il pas plutôt agir de manière encourager les rares exportateurs
que compte le pays à exporter davantage en faisant de sorte que d'autres,
encore plus nombreux, les rejoignent à la faveur de mesures incitatives à
promulguer. La toute dernière directive de l’autorité monétaire algérienne
constitue, bien au contraire, une mesure dissuasive invitant les
exportateurs à abandonner le créneau de l'exportation devenu trop périlleux
pour rejoindre celui, beaucoup moins risqué et, certainement plus lucratif,
de l’importation.
On ignore l'attitude que pourraient prendre les exportateurs encore en
activité face à l'obligation qui leur est désormais faites d'approvisionner
leurs unités de production au moyen de leurs seules recettes en devises,
sachant que ces dernières sont automatiquement réduites de moitié du fait
qu'ils doivent obligatoirement en convertir, au minimum 50%, en dinars.
Les exportateurs seront à l’évidence soumis à très rude épreuve, sachant
qu’il y a peu de chances qu’ils trouvent en Algérie, en quantité et en qualité,
les matières premières qu’ils avaient pris l’habitude d’importer au moyen
de leurs ressources en dinars que la loi sur la monnaie et le crédit les
autorisait à convertir dans le cadre d’opérations commerciales.
C'est vers de nouvelles faillites et abandons délibérés d'activités que
nombreuse sociétés de négoce s’acheminent du fait de cette troublante
directive que la Banque d’Algérie a émise au moment où le discours
politique officiel clame pourtant haut et fort, la nécessité, voire même
l'urgence, de compenser les pétrodollars perdus à cause du déclin des prix
du pétrole, par des ressources tirées des exportations hors hydrocarbures.
EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L'ETAT : 251 milliards DA déjà
collectés (L’Expression)
Le gouvernement a plus que jamais besoin de l'argent des Algériens pour
maintenir la croissance.
Lancé en avril dernier, à grand renfort de communication, lemprunt
obligataire initié par le gouvernement pour siphonner l'argent de l'informel
et renflouer les caisses de l'Etat, a rapporté près de 251 milliards de dinars,
révèle l'APS citant une source financière. Ce résultat obtenu par l'ensemble
du réseau bancaire et celui des assurances est jugé acceptable, voire
«bon», sachant que cette opération court jusqu'au 31 décembre prochain.
Les détenteurs de liquidités ont donc le temps de jauger le sérieux de
l'opération et la solidité des garanties apportées par les pouvoirs publics.
En tout état de cause, après plus de deux mois du lancement de cet
emprunt, les professionnels mesurent son évolution et il se dit dans les
milieux financiers que les 251 milliards de dinars collectés constituent un
niveau, à défaut d'être remarquable, au moins satisfaisant, compte tenu du
degré de confiance dont bénéficie l'Etat auprès des milieux de la finance
parallèle. La source interrogée par l'agence de presse gouvernementale
prédit un résultat appréciable, dans le cas où le rythme de la collecte ne
faiblit
pas
aux
six
prochains
mois.
Le gouvernement qui table sur un apport de l'ordre de 1000 milliards de
dinars au moins peut donc estimer que rien n'est perdu et l'on parle dans
les sphères de la décision financière d'une dynamisation très sérieuse de la
campagne de «sensibilisation» initiée au lancement de l'emprunt
obligataire. Un vrai plan de communication sera déployé à partir du mois
de septembre prochain et aura pour objectif de développer un discours clair,
à même de rétablir la confiance qui semble s'être effritée, en raison des
hésitations et des contradictions dans la gestion de l'économie parallèle. En
effet, la fameuse opération de «mise en conformité fiscale volontaire» a
pâti, estiment de nombreux observateurs, de l'approche hésitante de
l'ancien ministre des Finances, mais aussi d'une communication chaotique
qui
a
produit
l'effet
inverse
que
celui
escompté.
Aujourd'hui, le sujet de la bancarisation de l'argent de l'informel, selon la
formule initiée par Benkhelfa sur proposition du FCE, ne semble plus faire
partie de l'arsenal du gouvernement pour réduire la masse d'argent
exceptionnellement importante qui circule dans les réseaux de l'informel.
L'échec de la mise en conformité fiscale a certainement impacté l'emprunt
obligataire et même l'introduction en Bourse de la cimenterie de Aïn Kebira.
Cependant et à en croire certains économistes, la formule qui consiste à
payer une taxe de 7% sur les sommes déposées en banque et qui ne feront
plus l'objet de poursuite fiscale, est très intéressante, mais a besoin d'une
attitude ferme de l'Exécutif à l'endroit de ceux qui ne s'y conformeraient
pas à l'issue des délais. Pour l'heure, les deux produits financiers coexistent
sur le marché. Ils sont tous les deux concernés par l'échéance du 31
décembre
2016.
Le gouvernement a plus que jamais besoin de l'argent des Algériens pour
maintenir le niveau des dépenses incompressibles et assurer les
investissements nécessaires pour maintenir la croissance, d'autant que le
Brexit a pesé lourdement sur le marché pétrolier, avec un baril en chute,
au risque que les prévisions optimistes ne se réalisent pas.
On parle dans les coulisses de l'Exécutif d'un retour en force avec la rentrée
sociale, spécifiquement sur la question de l'emprunt obligataire, mais
également pour la mise en conformité fiscale volontaire. Tous les espoirs
du gouvernement reposent sur les épaules de son ministre des Finances
Hadji Baba Ammi.
Excès de sucre, de sel et de matières grasses : Le ministère
du Commerce ouvre le dossier (El Moudjahid)
C’est fait, le ministère du Commerce vient d’annoncer l’installation officielle
du groupe de travail de lutte contre l’utilisation abusive du sucre, du sel et
des matières grasses dans les produits alimentaires de large consommation.
La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb, et cela à l'issue d'une réunion de travail et de concertation
sur la problématique de l'adjonction du sucre, du sel et des matières grasses
dans les denrées alimentaires.» Ce qui recherché est de mettre fin au
comportement de certains industriels qui augmentent démesurément
l’utilisation du sucre, du sel et des matières grasses, avec tout ce que cela
provoque comme perturbation au plan commercial et surtout de dommages
et dangers aux consommateurs. Pendant un premier temps, ce groupe de
travail
se
penchera
sur
l’élaboration très
rapidement
d’un
dispositif réglementaire et normatif régissant l'utilisation des produits
suscité. Il procédera en même temps au lancement des opérations de
sensibilisation et d'information à l'endroit des consommateurs et des
professionnels quant aux risques découlant de la consommation abusive de
ces matières. L'application stricte et rigoureuse des dispositions légales et
réglementaires relatives à la publicité mensongère et trompeuse a été
examinée lors de la réunion, surtout que cet aspect est des plus importants
dans la problématique débattue. Pour ce qui est de la composition du
groupe, il comporte des représentants des ministères chargés de la Santé,
de l'Industrie et de l'Agriculture, ainsi que ceux de la Direction générale de
la sûreté nationale (DGSN), les associations scientifiques et professionnelles
concernées ont pris part à cette réunion. L’occasion a été pour les présents
d’évoquer les effets néfastes sur la santé du consommateur, avec tout ce
que cela implique en termes économiques. Pour dépasser cette situation
"alarmante", une démarche méthodologique a été préconisée par
l'ensemble
des
acteurs
présents.
RÉGULARISATION DES COTISATIONS ANTÉRIEURES DE LA CNAS :
Le délai prolongé jusqu'à fin 2016 (L’Expression)
47% des employeurs bénéficient de ces mesures exceptionnelles.
Le délai accordé aux employeurs pour régulariser leur situation en matière
de cotisations antérieures, a été prolongé jusqu'à la fin de l'année 2016, a
affirmé jeudi à Alger le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité
sociale, Mohamed El Ghazi lors d'une visite d'inspection qu'il a effectuée à
la direction générale de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas)
à Ben Aknoun. Le ministre a indiqué que la prolongation de ce délai
exceptionnel à été accordée «au regard du nombre important des
employeurs qui se sont présentés pour régulariser leurs situations en
matière de cotisations antérieures vis-à-vis de la Cnas». Un exposé sur les
résultats enregistrés dans le cadre de la mise en oeuvre de la LFC 2015 en
matière de sécurité sociale, a été présenté au ministre à cette occasion.
Cette communication a montré que «18.1000 échéanciers ont été accordés
et 16.288 affiliations volontaires ont été enregistrées à la Cnas». Ces
résultats ont permis également de relever que «47% de la population des
employeurs, soit 170.266, ont bénéficié des mesures exceptionnelles, dont
83% d'entre eux (141 166) se sont acquittés de la totalité de la cotisation
principale et ont bénéficié de l'annulation des majorations et de pénalités
de retards» qu'ils ont encourues. Le nombre des salariés déclarés au cours
du premier trimestre 2016, représente 80% des effectifs qui le furent durant
l'exercice 2015, ce qui montre une évolution positive du processus
rassembleur enclenché par le ministère de l'Emploi. Le même bilan a fait
ressortir «une augmentation des recettes de 10%» durant le premier
trimestre 2016 par rapport «à la même période de l'exercice précèdent».
Le ministre a par ailleurs donné des orientations aux responsables de la
Cnas sur la formation, lors de sa visite d'inspection au site de l'Ecole
supérieure de la sécurité sociale situé au Centre familial de Ben Aknoun.
Les travaux de réalisation de cette école sont en phase finale et El Ghazi a
même annoncé que l'inauguration officielle de cette école est prévue le 5
juillet prochain. La réalisation de cette école, prévue pour une capacité
pédagogique de 400 places, constitue une démarche stratégique dans le
cadre du programme de formation et de développement de la ressource
humaine dans le domaine de la protection sociale. La promotion des
connaissances et des compétences nécessaires à la mise en place et à la
bonne gestion des systèmes nationaux de la protection sociale
conformément aux normes de l'Organisation internationale du travail (OIT)
et le développement de la formation supérieure dans le domaine de la
protection sociale au profit des ressources humaines des pays africains,
figurent parmi les objectifs tracés de cette école. Ce programme de
formation devra favoriser l'échange d'expériences et d'expertises en
matière de protection sociale à l'échelle régionale et internationale.
Tourisme : Vers la levée des contraintes (APS)
Une rencontre avec les porteurs de projets dans le secteur du tourisme dans
la wilaya de Tizi-Ouzou a été organisée jeudi, par le wali Brahim Merad, en
vu de lever les contraintes retardant le lancement de ces investissements.
Lors de cette rencontre, le directeur du Tourisme et de l'artisanat, Rachid
Gheddouchi, a informé qu'un total de 110 projets est inscrit au niveau de la
wilaya, dont 17 sont en cours de réalisation et 93 non encore lancés. Sur
ces 93 projets non lancés, 38 ont reçus l'accord de principe du ministère de
l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, mais seul quatre
investisseurs ont obtenu un permis de construire. Ces projets non lancés,
dont des résidences touristiques, des hôtels et des relais routiers,
permettront de créer plus de 2 200 emplois, a-t-il fait savoir. Durant cette
rencontre, le wali a passé en revue, un à un, l'ensemble des dossiers
d'investissement. Le non lancement des projets est principalement lié à la
non délivrance du permis de construire par la Direction de l'urbanisme et
de la construction (DUC), suite à des observations et des recommandations
émises par les services compétents. La DUC a été instruite afin de délivrer
ce document afin de permettre à l'investisseur de lancer son projet, tout en
veillant, ensuite, à l'application des recommandations émises et à la levée
des éventuelles réserves formulées. Le wali a rappelé que Tizi-Ouzou est
"une région hautement touristique qui recèle d'énormes potentialités aussi
bien en balnéaire qu'en climatique avérées." "Le temps n'est plus au constat
mais à l'action. Nous devons agir pour booster l'investissement en levant
les éventuels blocages et en accompagnant les porteurs de projets", a-t-il
insisté. Selon le chef de l'exécutif "l'investissement dans le domaine des
services, notamment dans le secteur touristique, permet de créer un
nombre important d'emplois directs et indirects et la mise en place d'une
dynamique économique locale qui aura également un impact positif sur la
promotion de l'artisanat traditionnel". M. Merad a demandé aux directions
concernées d'accompagner les opérateurs pour la concrétisation de leurs
investissements ce qui permettra de créer de la richesse et de l'emploi,
rappelant que le gouvernement encourage l'investissement privé à travers
notamment des facilitations. "Le gros de nos efforts sera orienté vers
l'encouragement de l'investissement et la concrétisation des projets à
travers un suivi régulier par des séances de travail avec les opérateurs et
sur le terrain", a indiqué le wali de Tizi Ouzou qui a informé que des réunions
trimestrielles seront organisées afin de suivre l'évolution des projets jusqu'à
leur aboutissement. Cette réunion fait suite à une série de rencontres avec
les investisseurs, par secteur, et dont la première a été tenue la semaine
dernière avec les porteurs de projets industriels.
BOUDJEMA TALAI À PIED D'ŒUVRE : Les ambitions du secteur des
transports (L’Expression)
Faute d'ouvrir le secteur des transports aux investissements privés, le
gouvernement essaie de le développer. Difficilement.
Le secteur des transports, bien qu'il n'ait plus de ministère propre puisqu'il
a été rattaché à celui des travaux publics lors du dernier remaniement
ministériel, est promis à des jours meilleurs. C'est du moins ce que laissent
comprendre les déclarations du ministre des Travaux publics et des
Transports, Boudjema Talai. Ce dernier a, en effet, déclaré jeudi, en marge
d'une cérémonie de sortie d'une promotion d'ingénieurs d'état, en
mécanique marine, abritée par l'Ecole nationale supérieure maritime
(Ensm) de Bou Ismaïl(Tipasa), que la flotte maritime et aérienne nationales
seront renforcées pour faciliter les voyages aux Algériens et étrangers qui
se rendent en Algérie. De plus, devant le patron de le Dgsn, le généralmajor Abdelghani Hamel, l'ambassadeur du Cameroun, une diplomate de
l'ambassade de Côte d'Ivoire, les représentants de la Marine nationale, les
autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, il a fait savoir que des
lignes nationales et internationales seront ouvertes dans les prochaines
semaines, notamment en prévision de la saison estivale. «Les services d'Air
Algérie et de l'entreprise nationale de transport maritime de voyageurs
(Entmv) sont fins prêts pour garantir un transport sans encombres des
citoyens, à la fin du mois sacré du Ramadhan, au même titre que des
membres de la communauté algérienne résidant à l'étranger, attendus en
grand nombre, en perspective de la saison estivale», a-t-il dit dans ce sens.
Néanmoins, ces mesures ne sont pas des actions isolées et limitées dans le
temps. Elles s'inscrivent dans un vaste plan de restructuration du secteur
de
sorte
à
l'adapter
aux
exigences
du
marché.
Il y à peine quelques jours, la Compagnie nationale de navigation (Cnan) a
décidé de réduire les coûts de transport de marchandises pour les
exportations hors hydrocarbures de 50%. Cette réduction s'inscrit, a-t-on
expliqué, dans le cadre de la politique gouvernementale de promotion des
exportations et, à travers elle, la production nationale. Cette réduction
s'inscrit également dans le cadre de la réorganisation et modernisation de
la Cnan qui prévoit un plan de filialisation et sa dotation en moyens
logistiques modernes en mesure d'améliorer ses performances. Ces
nouvelles mesures ont provoqué un effet positif dans les milieux d'affaires
d'autant plus que, en plus des réductions, des lignes directes vers l'Afrique
sont prévues pour les mois à venir. En effet, une ligne directe vers le Soudan
qui reliera les ports algériens au Port-Soudan va bientôt être ouverte avec
un départ par mois et une perspective d'élever le nombre de départs
mensuels
à
deux.
A relever également que Boudjema Talai a qualifié récemment le coût élevé
du transport maritime de «désastre» en prévoyant sa réduction. «Le coût
du transport représente en Algérie 30% de la valeur du produit alors qu'il
varie, selon les normes internationales, entre 15 et 18%», a-t-il indiqué en
révélant, en outre, que, en 10 mois, le coût de la logistique a atteint 3,4
milliards de dollars pour le transport maritime. Dans ce sillage, il a annoncé
une réduction des tarifs ainsi que l'acquisition de 27 navires d'ici 2019 afin
de couvrir 30% de besoins de l'Algérie en transport maritime.
Pour précision, le transport maritime et le transport aérien restent
monopolisés par l'Etat. Le manque de concurrence se répercute amplement
sur les prix du transport et rend l'Algérie beaucoup moins compétitive en
matière d'exportations que, par exemple, le Maroc et la Tunisie. En effet,
en plus de leur expérience appréciable, chacun des deux pays compte plus
de 1500 entreprises exportatrices, le transport est à 40% moins cher chez
eux qu'en Algérie. De plus, les containers qui arrivent en Algérie repartent
souvent vides, ce qui occasionne une double perte pour l'Algérie. Pourtant,
de l'aveu même de l'ex-ministre des Transports, «le transport, dans ses
différents
segments,
est
la
locomotive
de
l'économie».
Ainsi, faute d'ouvrir le secteur des transports à l'investissement privé, le
gouvernement algérien s'emploie à le développer et à le renforçer tout en
veillant à garder le monopole d'Etat absolu. Naturellement, cette situation
n'est pas la meilleure. Mais «oeuvre modeste vaut sans doute mieux que
paresse.»
L'avertissement aux concessionnaires automobiles (L’Expression)
Le Premier ministre a affirmé que l'automobile sera la première étape avant
que cette mesure ne soit généralisée à d'autres produits à forte importation
tels que les médicaments.
«Investissez en Algérie ou vous n'aurez plus le droit d'importer!». C'est la
mise en garde lancée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal aux
concessionnaires automobiles. Comme un symbole, il a profité de sa visite
de l'unité de production des véhicules de la Société algérienne pour la
fabrication des véhicules (SAFAV-MB), qui produit des 4x4 et des véhicules
utilitaires de la grande marque internationale Mercedes, pour envoyer ce
message. Une façon de dire aux concessionnaires que «quand on veut, on
peut», et la SAFAV-MB en est la meilleure preuve. Ainsi, le chef de l'Exécutif
a menacé de ne pas renouveler, en 2017, les licences d'importation aux
concessionnaires qui n'auront pas créé de la richesse localement. C'est-àdire qui ne se seront pas lancés dans la production locale. Sellal rappelle
dans ce sens que cette décision n'est pas nouvelle, mais fait partie des
mesures contenues dans la loi de finances 2016, faisant obligation à tous
les concessionnaires automobiles d'investir localement. Toutefois, cette
fois-ci il signifie la fin de la récréation en les prévenant que faute de quoi,
leur licence d'importation leur sera retirée en 2017! Néanmoins, le
gouvernement qui est conscient qu'une usine de montage de véhicules est
un investissement lourd et difficile, laisse le choix à ces concessionnaires
entre la fabrication d'automobiles où de pièces détachés. Ce qui démontre
que seuls les concessionnaires qui n'ont pas la volonté de contribuer à
l'essor de l'économie nationale ne se conformeront pas à ce nouveau cahier
des charges. L'exemple de Tiaret en est la meilleure preuve. L'usine de
l'Etablissement de développement de l'industrie des véhicules (Epic-EDIV),
basée dans la commune d'Aïn Bouchekif, est entrée en production en
octobre 2014. Elle est considérée comme l'un des plus importants
investissements qu'a connus le secteur dans la région. Elle est considérée
comme une véritable locomotive pour le développement de l'industrie
mécanique et la qualification de la main-d'oeuvre dans ce domaine. Elle a
ouvert la voie au groupe Tahkout. Ce dernier a lancé un complexe industriel
de montage de véhicules. Le premier véhicule de marque Hyundai sortira
des chaînes de montage le 1er novembre prochain. Le projet, inscrit dans
le cadre d'un partenariat entre ce groupe privé et le constructeur coréen
Hyundai, a nécessité un investissement de l'ordre de 250 millions USD. Sa
capacité de production est de 30.000 véhicules/an, dans une première
phase, avant d'atteindre au bout des cinq premières années 200.000
unités/an. Une preuve donc que produire localement est possible. C'est
dans ce sens, que le Premier ministre a soutenu que cette mesure qui n'est
que la première d'une longue série a pour objectif de produire localement
de façon à satisfaire les besoins des Algériens. Sellal a affirmé que cette
mesure sera élargie à d'autres produits de large consommation, citant
l'exemple des médicaments. «C'est cela la feuille de route tracée par le
gouvernement afin de renforcer la capacité de production nationale», a-t-il
soutenu. «Il s'agit de la seule solution pour bâtir une économie hors
hydrocarbures», conclut-il plein d'espoir.
15e Forum international de l’énergie : Quelles perspectives
gazières et pétrolières
D.R
Le 15e Forum international de l'Énergie (IEF15) se tiendra du 26 au 28
septembre prochain à Alger, et réunira plus de 600 participants étrangers,
ont indiqué, jeudi, des responsables auprès du ministère de l'Énergie.
Outre les ministres de l'Energie des 73 pays membres de ce Forum, figurent
également des responsables, experts et représentants de compagnies
pétrolières et gazières ainsi que d'organisations internationales telles que
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Agence
internationale de l'Energie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz
(FPEG), a indiqué à l'APS la Secrétaire générale du ministère de l'Energie,
Mme Fatma-Zohra Cherfi, en marge de la cérémonie du lancement du site
web dédié à cet évènement mondial. Quant à la participation algérienne,
elle sera composée de responsables de plusieurs sociétés activant dans le
domaine de l'énergie (hydrocarbures, énergies renouvelables...), a-t-elle
ajouté. Concernant la réunion ministérielle du forum, prévue du 27 au 28
septembre, le thème central portera sur la transition énergétique. Les
travaux du forum aborderont essentiellement les perspectives pétrolières
et gazières, le rôle des énergies renouvelables, l'importance de l'accès aux
services énergétiques dans le développement humain et le rôle de la
technologie. L'IEF15 "sera également une occasion pour faire le bilan du
dialogue énergétique global et de discuter des voies et moyens pour le
renforcer", a avancé le président du comité d'organisation du forum,
Mohamed Hamel, qui a précisé que les 73 pays membres représentent
environ 90% de la consommation et production mondiale d'énergie.
L'Algérie, qui assure la présidence du conseil exécutif de ce Forum de 2014
à 2016, avait été élue en 2013 pour organiser la 15ème édition. Concernant
le site web dédié à cet évènement (www.ief15.dz), opérationnel depuis
jeudi, il s'agit d'un espace d'informations sur le forum et d'un lien de
communication entre les organisateurs et les participants. Il inclut
différentes rubriques qui diffusent des informations sur l'évènement, le
programme et le lieu où se dérouleront les travaux de la réunion. Les
usagers y trouveront aussi des informations générales sur l'Algérie
(économiques, sociales, culturelles et touristiques). Le lancement officiel de
cet espace permet ainsi aux participants et aux délégués d'effectuer leur
enregistrement, alors qu'un espace presse est réservé aux médias
nationaux et étrangers désirant couvrir l'évènement. Le Forum international
de l'Energie est un événement biennal et constitue un espace informel
d'échanges et de concertation entre producteurs et consommateurs de
l'énergie. Le dialogue producteurs-consommateurs a été initié en 1991 par
la tenue d'une première réunion ministérielle à Paris, mais n'a été structuré
qu'en 2002, lors de la réunion de Kyoto sous forme de Forum avec un
secrétariat
dont
le
siège
est
à
Ryad
(Arabie
saoudite).
Une charte de l'IEF a été adoptée à Cancun (Mexique) et définit les organes
du forum : la réunion ministérielle (organe suprême), le conseil exécutif et
le secrétariat. L'un des produits-phares du forum est le JODI (Joint
Organisation Data Initiative) qui est une base de données à laquelle
collaborent six organisations internationales et qui est alimentée par les
pays membres.
CONDOR LANCE DEUX NOUVEAUTÉS : La C-Watch et l'Allure A 100
Lite (L’Expression)
Cette offensive confirme la volonté du géant des Hauts-Plateaux de hisser
au plus haut niveau le label algérien.
Le fleuron de l'électronique algérien, Condor, met sur le marché deux
produits high-tech qui ne passent pas inaperçus. Citons notamment la CWatch ou la montre intelligente dont les photos ornent déjà l'espace public.
Le producteur national récidive également avec une mouture plus affinée
de
son
fameux
smartphone
haut
de
gamme.
La nouvelle version de ce terminal est désignée par Allure A 100 Lite.
Cette offensive confirme la volonté du géant des Hauts- Plateaux de hisser
au plus haut niveau le label algérien. Positionné à un cran au- dessus de la
concurrence, ce téléphone mobile est équipé d'une batterie de 5020 mAh.
Les arguments techniques qu'il met en avant sont, un écran Amoled Full HD
de 6 pouces avec une résolution de 1920 x 1080 pixels, une Ram de 3 go
et
un
processeur
MT6753
Octa-core
cadencé
à
1,3
Ghz.
La mémoire interne est quant à elle de 64 Go avec des capteurs photos de
5 MP à l'avant et 13 MP à l'arrière. Ce combiné qui est idéalement configuré
et surtout compatible 4G. Outre sa puissance, le A100 Lite bénéficie d'une
touche esthétique très valorisante. Son châssis métallique aux lignes fluides
permet
une
prise
en
main
agréable.
L'intégration d'un bouton Home physique doté d'un système de verrouillage
avec empreinte digitale rehausse pour sa part la sécurité et le degré de
confidentialité
des
données
recueillies
par
l'appareil.
Le nouveau USB Type C vient enfin faciliter l'utilisation du chargeur et
épauler le rechargement rapide de ce modèle, tout en assurant la fonction
USB OTG (Usb on The Go) pour lire le contenu des supports de stockages
communs (Carte SD, Clé USB, Disque dur externe) Dans la même lancée
technologique,
émerge
donc
la
C-Watch.
Cette dernière qui s'affiche déjà en grand revendique son statut de pur
produit
Condor.
Tournant sous un system Android Kitkat, cette montre permet de bénéficier
d'une panoplie d'applications qui la rendent finalement «super utile» au
quotidien.
La C-Watch assure en effet une utilisation journalière facile avec la gestion
d'appels téléphoniques et de SMS, que l'on soit en voiture ou en réunion ou
loin du smartphone. Ce bijou technologique autorise l'accès à toutes les
fonctionnalités d'appels et de gestion de contacts, grâce à une connexion
directe avec le carnet d'adresses. Elle permet ainsi d'émettre des appels.
Pour le bonheur des mélomanes, la C-Watch est dotée d'un gestionnaire de
musique capable de lire les morceaux préférés stockés dans le smartphone
ou
sur
l'espace
de
stockage
de
4
Go
qu'elle
offre.
La C-Watch est enfin utile pour les sportifs puisqu'elle embarque des
applications spécialement dédiées à l'activité physique, incluant un
compteur de pas, un gestionnaire de calories brûlées et un calculateur de
rythme
cardiaque.
La C-watch est reliée avec le smartphone à l'aide de l'application C-watch
Connect téléchargeable sur le Condor store.
Banque/bourse/Assurance
Marché parallèle de la devise : L'euro à plus de 180 dinars (Le
Quotidien d’Oran)
Le taux de change au marché parallèle des principales devises (euro, dollar)
reste toujours haut, sur le sillage des cours officiels, fouettés par la perte
de la valeur du dinar, en baisse en moyenne de 10 à 15% en ce mois de
juin. Une période en fait marquée par une demande accrue sur la monnaie
européenne et le billet vert avec les départs pour la Omra, les achats de
prêts à porter et habillements pour l'Aïd el-Fitr de Turquie notamment, et
les préparatifs pour les vacances d'été. La faiblesse du dinar n'expliquant
pas la forte augmentation des cours des principales devises sur le marché
parallèle qui a ses propres règlements et fondamentaux, les marges
atteintes ces derniers jours sur le marché parallèle sont assez hautes, allant
jusqu'à 183-184 dinars pour un euro. Si la forte demande sur la devise
explique la progression vers des niveaux jamais atteints depuis janvier 2016
lorsque l'euro avait atteint 200 dinars, il n'en reste pas moins qu'en
l'absence d'un marché officiel, ce sont les cambistes et la loi du marché noir
qui régentent ce marché des devises qui a pignon sur rue en Algérie. Les
cours sont donc orientés vers la hausse, avec des «pics» de 183 dinars pour
un euro, et le dollar va jusqu'à 165-166 dinars, même si la moyenne varie
pour
la
devise
européenne
entre
180
et
182,5
dinars.
Au Square Port-Saïd à Alger, les marges restent ténues et en général la
tendance est à plus de 180 euros pour un dinar. En moyenne générale on
peut acheter un euro à environ 183 à 184 dinars au marché Clauzel, en
contrebas de la place Audin. Le fait est que, à Alger, il y a eu l'installation,
depuis les années 2000, et le retour à la sécurité, de beaucoup de
cambistes, autant dans les ruelles adjacentes et les terrasses de cafés du
Square Port-Saïd, que dans des boutiques de prêt-à-porter au marché
Clauzel, ou dans les magasins de la rue Ahmed Bouzrina (ex-rue de la Lyre)
et au marché de la rue de Chartres, dans la basse casbah. Pour dire que le
marché noir de la devise est pratiqué par une kyrielle d'intermédiaires et
pas
seulement
les
revendeurs
du
Square
Port-Saïd.
A Blida, le marché central est également un lieu de négoce de la devise, et
les cours sont sensiblement les mêmes, sinon plus «chauds» que ceux
pratiqués à Alger, car souvent les revendeurs de Blida s'approvisionnent
auprès de leurs collèges algérois. Mais, en gros, résume un habitué du
marché parallèle, «les cours sont sensiblement, à quelques dinars près, les
mêmes sur tout le territoire national, que ce soit au Cours de la révolution
à Annaba, à La Brèche à Constantine, à Chlef, importante place du change
parallèle, ou à Oran, Tlemcen et Alger». Il n'en demeure pas moins que les
cours des devises au marché noir restent stables à plus de 180 dinars pour
un euro à Blida, autre place forte du marché parallèle de la devise où se
négocient d'importants volumes ensuite utilisés pour l'achat d'habillements
et de prêts-à-porter de Turquie, qui inondent les marchés de vêtements de
la ville des Roses et sa région jusqu'aux hauts plateaux de Djelfa et la côte
cherchelloise. Il y a aussi le facteur de hausse déclenché par les départs en
vacances de milliers d'Algériens, qui agissent comme un starter par le
départ quasi simultané d'une demande importante en volume et dans un
temps très court. Cette hausse prévue en été n'est pas compensée par
l'arrivée sur le marché des changes parallèle des devises des «émigrés»,
qui ont depuis longtemps compris qu'ils peuvent se payer des vacances «au
Bled» avec moins de 1.000 euros, au taux de change de plus de 16 dinars
pour un euro. Sur le marché bancaire officiel, celui de la Banque d'Algérie,
la cote était jeudi 23 juin avec valeur jusqu'au 27 juin, de 124,38 dinars à
l'achat pour un euro et 124,42 dinars à la vente, de 109,77 dinars à l'achat
et 109,78 dinars à la vente pour un dollar US, de 162,16 dinars à l'achat et
162,26 dinars à la vente pour la livre sterling (Pound). Le rial saoudien, très
demandé à la mi-ramadhan pour le petit pèlerinage, vaut 29,26 dinars à
l'achat et 29,27 dinars à la vente, soit la plus faible des marges. Ces niveaux
de change ne présagent par ailleurs rien de bon pour le dinar algérien et
pour les Algériens désireux d'acheter de la devise pour moult usages, car le
gouvernement devrait resserrer davantage ses finances pour amortir le
poids du déficit budgétaire, prévu à plus de 30 milliards de dollars à fin juin
2016, et arrondir les déficits de la balance des paiements. Il n'en demeure
pas moins que pour l'Algérien lambda, ces considérations financières
n'entrent pas en ligne de compte de ses préoccupations qui, pour le
moment, sont focalisées sur l'évolution des devises sur le marché parallèle
avec l'arrivée de la saison estivale et les grandes vacances d'été.
Car en face, il y a l'absence d'un marché des changes officiel où les
Algériens, non pas les expatriés, pourront au moins une fois par an avoir
une allocation touristique qui leur redonne leur dignité, sans aller au marché
noir, qui n'existe actuellement, dans la région au moins, qu'en Algérie. Le
Maroc et la Tunisie offrent à leurs ressortissants une allocation touristique
conséquente, allant jusqu'à plus de 2.000 euros. La Banque d'Algérie, sous
l'ère Laksaci avait annoncé la mise en place de bureaux de change officiels
pour les expatriés, mais sur les 46 agréés, six seulement ont été créés.
Commerce
ACTURE D'IMPORTATION DES VÉHICULES : Une baisse de 68%
enregistrée (L’Expression)
La facture d’importation des véhicules a connu une forte baisse durant les
cinq premiers mois de l'année en cours, a fait savoir hier le Centre national
de l'information et de statistiques des douanes(Cnis). Le coût de cette
facture a été estimé, jusqu'à la fin du mois de mai, à 555 millions de dollars
contre 1,72 milliard de dollars durant la même période de 2015, soit une
baisse de 1,165 milliard de dollars (-68%). Les quantités importées en
véhicules ont aussi chuté de 75%,ont indiqué les services du Cnis. Jusqu'à
la fin du mois de mai, il n'a été enregistré que l'importation de 35.925
véhicules. Durant la même période de l'année dernière, la quantité importée
était de 144.060 unités, soit une réduction de 108.135 véhicules. La baisse
des quantités, bien qu'elle ait touché toutes les marques allant du 2% à
98%, les concessionnaires asiatiques, fait part le Cnis, sont les plus touchés
par la baisse des quantités. L'instauration de licences d'importation par le
gouvernement serait la raison principale de cette baisse, a-t-il argué.
Déterminé à juguler à tout prix les importations en véhicules, le ministère
du
Commerce
n'a
retenu
sur
une
liste
de
80 concessionnaires postulants que 40 pour leur attribuer des licences
d'importation. Dans ce sillage, le contingent des véhicules qui devait être
importé initialement au début de l'année en cours, 152.000, a été ramené
à 83.000 unités. Le contingent annulé a concerné les véhicules destinés au
transport de 10 personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de
tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le
transport des personnes (y compris les voitures de type «break»), ainsi que
les voitures de course et les véhicules destinés au transport de
marchandises. Pour rappel, les engins tels que les camions et les tracteurs
que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur
entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. L'application
stricte de ces mesures, permettrait, précise le ministère du Commerce, de
plafonner la facture d'importation des véhicules au maximum à un milliard
de dollars en 2016, soit une baisse de plus de 2 milliards de dollars par
rapport à l'année 2015 où la facture était établie à 3,14 milliards de dollars
et à 5,7 milliards de dollars en 2014. Les efforts visant la réduction de la
facture d'importation des véhicules entrent dans la stratégie de
rationalisation des dépenses, avait déclaré récemment Bakhti Belaïb,
ministre du Commerce «Nous avons fait l'effort de réduction car il fallait
rationaliser nos importations et ne plus importer de véhicules pour les
stocker. Nous n'importerons que les véhicules dont les acheteurs sont déjà
connus (à travers les commandes faites par ces derniers)», avait-il précisé.
Il est à souligner par ailleurs que le gouvernement a exigé en plus de l'octroi
des licences aux concessionnaires, d'engager des investissements dans le
secteur des véhicules sur le territoire national. Pour ce faire, le ministre de
l'Industrie et des Mines a élaboré tout un cahier des charges. La nécessité
d'investir localement pour les concessionnaires automobiles, est une
obligation, a rappelé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite
il y a quelques jours dans la wilaya de Tiaret. Sans quoi, les licences
d'importation attribuées seront retirées en 2017, a averti le Premier
ministre.
VÊTEMENTS : Des prix excessivement chers (L’Expression)
Beaucoup de parents que nous avons rencontrés ont déjà acheté, mais bien
avant le Ramadhan même.
Moins de deux semaines nous séparent de la fête de l'Aïd El Fitr, qui annonce
la fin du mois de Ramadhan. Alors que les prix des fruits et légumes ont
pratiquement appauvri les ménages, jusqu'à ce jour, voilà que d'autres
dépenses plus importantes s'annoncent. Les habits et les ingrédients pour
la préparation des gâteaux. Les prix vous donnent carrément le vertige,
même si la qualité des habits est loin d'être satisfaisante, les commerçants
n'ont aucune honte à insister dans la bêtise. Pis encore, ceux-là même se
vantent de vous proposer des habits du troisième choix venant de la Turquie
dont les prix sont à partir 3000 DA et plus. Une paire de chaussures coûte
jusqu'à 5000 DA. En un mot, les prix sont excessivement chers. Les parents
sont dépassés; le cas n'est pas spécifique à Constantine. Mais en cette
deuxième quinzaine du mois de Ramadhan les magasins sont pris d'assaut.
Les parents accompagnés de leurs enfants ne s'arrêtent pas, mais souvent
pour rien. «Impossible de satisfaire tous mes enfants à ces prix-là, c'est
presque révoltant, je vais devoir faire le choix entre les habits ou la
nourriture, ou peut-être contenter mes enfants de peu de chose», confie un
père de famille qui touche 18.000 DA par mois. Mais plus grave que ce cas,
ce papa est payé par l'Anem, il touche 15.000 DA par mois. Père de deux
enfants, il décide d'abandonner, il déclare «Qu'est-ce que vous voulez que
je fasse, mourir de faim pour un pantalon de 4000 dinars, un chemisier de
qualité douteuse à 2000 dinars. Non, je préfère que mes enfants mangent
bien d'abord, je les habillerai après l'Aïd». Mais beaucoup de parents que
nous avons rencontrés ont déjà acheté, mais bien avant le Ramadhan
même. Connaissant bien les pratiques amorales des commerçants,
l'absence du contrôle et la passivité de l'Etat, ces parents ont bien misé
d'ailleurs. «Je sais parfaitement comment fonctionne la stratégie
commerciale chez nos commerçants, j'ai donc choisi d'habiller mes enfants
plustôt que d'habitude et je pense que j'ai eu raison de le faire, surtout pour
le choix et la qualité», nous déclare cette maman qui était au marché du
centre-ville pour quelques achats d'ingrédients pour préparer les gâteaux.
Elle ajoute à ce propos : «J'aurais dû faire la même chose pour ces besoins,
même là les prix sont excessifs.» Nos commerçants sont tout simplement
des opportunistes. A la recherche du gain facile, ils ne se rendent même
pas compte du mal qu'ils causent aussi bien aux ménages qu'au pays. Le
malheur, c'est que la situation se répète chaque année, à chaque fête et
rien ne change. A croire même que ce sont les commerçants qui font la
pluie et le beau temps. Sans une stratégie pour combattre ce phénomène
et sans l'intervention de l'Etat pour établir des règles et faire respecter la
loi, on avance vers la pauvreté des classes moyennes.
Commerce : Un léger mieux pour les fruits et légumes (Le
Quotidien d’Oran)
Plus qu'une dizaine de jours avant la fin de ce chaud ramadhan et les
familles ne soufflent pas encore, au contraire elles sont interpellées par
leurs progénitures pour l'achat des habits neufs pour l'Aïd el-Fitr. Dans les
marchés de fruits et légumes, c'est un peu l'essoufflement des prix, la
demande commençant par baisser chaque jour un peu plus. En effet, si au
début du mois de ramadhan tout était raflé en moins d'une demi-journée,
actuellement tout est disponible et les prix sont quand même moins élevés.
La pomme de terre moins convoitée que durant les autres jours coûte entre
30 et 40 DA, la tomate a repris un peu de tonus en passant de 60 à 80 DA
le kilo alors que la laitue n'a pas changé en demeurant à 80 DA. Les
carottes, les betteraves, les courgettes valent 50 DA le kilo alors que le
poivron et le piment sont toujours à 80 et 90 DA. Les haricots verts sont
descendus jusqu'à 100 DA le kilo alors que ceux à écosser (rouges et blancs)
ne dépassent guère les 130 DA. Les fruits tiennent toujours le haut du pavé
même si la pastèque a perdu de sa superbe en voyant son prix passer à 50
et 60 DA, de même que les melons qui sont, enfin, cédés entre 70 et 90
DA, de grandes quantités étant apparues sur les différents marchés. Mais,
à part l'abricot qui coûte entre 80 et 150 DA, les autres fruits sont toujours
hors de portée des bourses moyennes, la pêche dépassant les 300 DA le
kilo
de
même
que
la
figue.
Les pommes trônent à 450 DA, les cerises à partir de 1000 DA alors que les
fruits exotiques dépassent tout entendement. Les viandes blanches et
rouges stagnent toujours dans la même fourchette, entre 240 et 280 DA
pour les premières et à partir de 1100 DA pour les secondes. Les fruits secs
pour le Tadjine Lahlou ont doublé de prix par rapport à l'année passée, les
pruneaux coûtant entre 900 et 1100 DA, les raisins secs à partir de 700 DA
jusqu'à 1200 DA et les abricots secs entre 900 et 1000 DA le kilo. Les
limonades ont aussi pris plusieurs dinars d'augmentation alors qu'elles ont
coûté déjà plus cher quelques jours avant ramadhan mais les gens en
achètent toujours plus, surtout que la chaleur est revenue depuis un ou
deux jours. Pourtant les familles commencent à avoir d'autres soucis durant
cette semaine et se dirigent, surtout la nuit, vers les magasins d'habillement
pour enfants qui sont très bien achalandés mais qui proposent des
vêtements à des prix si élevés qu'ils donnent le tournis. La moindre petite
robe pour fillette qui n'a pas nécessité plus d'un demi-mètre de tissu vaux
entre 1500 et 6000 DA. Ces habits sont dits d'importation, la Turquie étant
le fournisseur privilégiée de nos commerçants et de nos consommateurs.
Pour les jeunes filles et les jeunes hommes, c'est toujours le «made in» qui
prévaut et tous veulent y mettre le prix pour paraître le mieux vêtu devant
ses camarades, quitte à ce qu'un pantalon et un tricot de qualité médiocre
soient payés jusqu'à 10.000 (souvent plus) le tout avec en prime des
baskets qui dépassent les 8000 DA. Chaque père de famille est partant pour
une dépense qui avoisine les 3 millions de centimes s'il n'a que deux ou
trois
enfants.
Les magasins de produits de pâtisserie connaissent aussi une grande
affluence et augmentent, eux aussi, «naturellement» leurs prix. La
cacahuète est ainsi vendue entre 500 et 800 DA ; le kilo de farine a pris au
moins dix dinars de plus alors que la semoule moyenne coûte déjà 20% de
plus, selon la qualité et la marque. Les autres produits sont à l'avenant
comme l'amande qui s'est élevée à près de 2000 DA le kilo ou les pistaches
qui trônent à plus de 3500 DA. Enfin, les derniers jours de ramadhan seront
certainement aussi «chauds» (pour les prix des produits de première
nécessité) que les premiers jours car, en prévision de la fermeture des
commerces les jours de l'Aïd qui coïncident cette année avec la fête de
l'indépendance (5 juillet) les ménages voudront se constituer des réserves
dans tout ce qui se mange, revenant donc à une forte demande qui fera
augmenter automatiquement les prix.
Coopération
L’Algérie fournira de l’électricité à la Tunisie (Algérie 1)
L’Algérie vient de conclure un accord commercial avec la Tunisie portant
fourniture de l’énergie électrique.
Ce premier accord, signé avec la Société Tunisienne de l’Electricité et du
Gaz (STEG), porte sur l’exportation de 100 Mégawatts à la Tunisie pour faire
face à toute demande supplémentaire en énergie électrique durant les
périodes de grandes chaleurs dont la consommation pourra atteindre 3.900
Mégawatt en pareille période contre 3.594 Mégawatts en temps normal.
Les responsables tunisiens pourraient être amenés à faire des coupures
volontaires d’électricité pendant au moins quelques minutes, afin de
préserver le réseau, d’autant plus que les prévisions de pic sont fondées sur
la base de températures atteignant les 40 degrés.
Veille
Déchets ménagers depuis le début de Ramadhan : Augmentation
de 40% (APS)
Les déchets ménagers collectés par l'entreprise NETCOM au niveau de 26
communes depuis le début du Ramadhan ont atteint 21.500 tonnes soit une
hausse de 30 à 40% par rapport aux autres périodes de l'année, a indiqué
la responsable de la communication et du développement à NETCOM,
Nassima Yakoubi. "2.000 tonnes de déchets ménagers sont collectés au
quotidien durant le Ramadhan soit une hausse de 500 tonnes par rapport
aux autres jours de l'année", a précisé la responsable à l'APS.
En vue de palier cette situation, Mme Yakoubi a rappelé les mesures prises
pour améliorer la gestion de la collecte des déchets et le nettoiement des
chaussées et voix publiques surtout qu'il s'agit, selon elle, de résidus
organique dont la dégradation rapide est à l'origine d'odeurs
nauséabondes". Pour une gestion optimale et un transport aisé des déchets
vers les CET de Hamici (Zéralda) et Corso (Boumerdes), NETCOM a réuni
tous les moyens humains et matériels en mobilisant durant le Ramadhan
"5.400 agents et 368 camions dont 170 camions à benne". Elle a, par
ailleurs, fait remarquer que 500.000 tonnes de déchets étaient collectés
chaque année par NETCOM soit une moyenne de 40.000 tonnes/mois.
Ces agents, a-t-elle poursuivi, se déplacent cinq fois par jour dans divers
quartiers et cités de la capitale pour "nettoyer les espaces mais aussi
collecter et transporter les déchets vers les deux centres à partir de 22:00h
jusqu'à 13 :00h. Mme Yakoubi a, en outre, rappelé les "efforts déployés ces
dernières années par NETCOM en vue d'inculquer la culture du tri des
déchets auprès des citoyens notamment dans les quartiers et cités à forte
densité populaire. Les déchets recyclables sont le carton, le pain et le
plastique.
Elle a insisté, à cet effet, sur l'importance de la "généralisation du tri sélectif
des déchets en vue de leur recyclage, une source vitale et indispensable
pour le développement économique et la création d'emplois. Pour
encourager et faciliter tri sélectif des déchets et la préservation de
l'environnement, NETCOM a doté les communes de bennes conçues à cet
effet. Evoquant le gaspillage du pain durant le mois de Ramadhan, elle a
indiqué que plus de 2.000 kg de pain sont collectés par jour. NETCOM, a-telle poursuivi, a coordonné ses actions avec la Direction du commerce de la
wilaya d'Alger en traçant un programme de sensibilisation au profit des
citoyens
sur
ce
phénomène.