Dimanche 26 juin 2016
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Dimanche 26 juin 2016
Dimanche 26 juin 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 2 La banque d’Algérie met fin à la convertibilité commerciale du dinar : Une difficulté de plus pour les exportateurs (Algérie 1) .................................................................... 2 EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L'ETAT : 251 milliards DA déjà collectés (L’Expression) ............................................................................................................ 4 Excès de sucre, de sel et de matières grasses : Le ministère du Commerce ouvre le dossier (El Moudjahid) ............................................................................................... 6 RÉGULARISATION DES COTISATIONS ANTÉRIEURES DE LA CNAS : Le délai prolongé jusqu'à fin 2016 (L’Expression) .......................................................... 6 Tourisme : Vers la levée des contraintes (APS) ......................................................... 8 BOUDJEMA TALAI À PIED D'ŒUVRE : Les ambitions du secteur des transports (L’Expression) ............................................................................................................ 8 L'avertissement aux concessionnaires automobiles (L’Expression) ......................... 10 15e Forum international de l’énergie : Quelles perspectives gazières et pétrolières 11 CONDOR LANCE DEUX NOUVEAUTÉS : La C-Watch et l'Allure A 100 Lite (L’Expression) .......................................................................................................... 12 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13 Marché parallèle de la devise : L'euro à plus de 180 dinars (Le Quotidien d’Oran) 13 ACTURE D'IMPORTATION DES VÉHICULES : Une baisse de 68% enregistrée (L’Expression) .......................................................................................................... 15 VÊTEMENTS : Des prix excessivement chers (L’Expression) ............................... 16 Commerce : Un léger mieux pour les fruits et légumes (Le Quotidien d’Oran) ...... 17 Coopération ......................................................................................................................................................... 19 L’Algérie fournira de l’électricité à la Tunisie (Algérie 1) ....................................... 19 Veille ..................................................................................................................................................................... 19 Déchets ménagers depuis le début de Ramadhan : Augmentation de 40% (APS) ... 19 A la une La banque d’Algérie met fin à la convertibilité commerciale du dinar : Une difficulté de plus pour les exportateurs (Algérie 1) Les exportateurs qui n'avaient déjà pas le droit de jouir de la totalité des recettes en devises générées par leurs ventes à l'étranger, sont depuis le 14 juin dernier contraints d'utiliser le peu de dollars et euros qu'on les autorisait à détenir, pour importer les matières premières nécessaires au fonctionnement de leurs entreprises, La Banque d'Algérie vient en effet d'émettre à l'attention des quelques rares exportateurs qui subsistent encore, une directive mettant fin à la convertibilité commerciale du dinar dont bénéficiaient cette catégorie, pourtant très restreinte, d'opérateurs économiques. Il faut en effet savoir que la Loi sur la Monnaie et le Crédit promulguée en 1991, avait déjà handicapé les exportateurs algériens en leur faisant obligation de convertir en dinars la moitié des recettes en devises encaissées, en leur donnant un délai d'à peine 30 jours pour effectuer ces deux formalités ( rapatriement des recettes d'exportation et conversion en devises) sous peine de poursuite judiciaires assorties de graves sanctions pénales. Cette loi, sans doute la seule au monde à régenter l'usage et la monnaie de compte de l'argent honnêtement gagné par un commerçant, avait dissuadé des centaines, voire même des milliers, d'opérateurs qui avaient vocation à le faire en risquant leur argent dans des activités d'exportation compliquées à gérer, mais aussi et surtout, très exposées aux ennuis bureaucratiques et… judiciaires. La démographie de nos entreprises exportatrice s'est, de ce fait, considérablement réduite au point de ne représenter aujourd'hui, qu'environ un millier de sociétés d'inégales envergures dont les recettes cumulées n’oscillent, bon an mal an, qu’entre 800 millions et 1,5 milliards de dollars, en grande partie générées par le commerce de produits dérivés d'hydrocarbures et de métaux récupés. Seule une dizaine d'entreprises exportatrices de produits à forte valeur ajoutée sortent du lot, avec à leur tête, le groupe privé Cévital qui a exporté en 2013 pour environ 300 millions de dollars de sucre, huiles, margarines, électroménagers et verre plat notamment. Ce sont ces quelques gros exportateurs et, tout particulièrement ce dernier, qui pâtiront sans doute le plus de cette nouvelle restrictions imposée par la Banque d'Algérie, au point où de nombreux observateurs se posent, à juste raison, la question de savoir si ce n'est pas précisément l'objectif de cette directive. La question que pose effectivement cette surprenante note de la Banque d'Algérie est de savoir dans quel but elle a été émise, même si officiellement, on affirme qu’elle figure dans un train de mesures visant uniquement à économiser nos réserves de change qui fondent comme neige au soleil depuis l'effondrement des cours du pétrole. Quand on connaît le montant ridiculement bas de nos recettes d’exportations hors hydrocarbures, on ne peut effectivement pas s’empêcher de se poser la question de savoir si c’est vraiment à ce niveau que la Banque d’Algérie devait agir en priorité pour économiser le maximum de devises, sachant pertinemment que le montant à préserver ne dépasse guère le milliard de dollars, soit à peine le 1/10 des devises qui s’évaporent annuellement aux moyens des surfacturations et déclarations quantitatives et qualitatives mensongères de produits importés. Cette note de l'autorité monétaire est de surcroît étonnante du fait qu'elle viole délibérément une loi fondamentale, en l’occurrence l’ordonnance relative à la monnaie et au crédit, qui garantie la convertibilité commerciale du dinar. Ne fallait-il pas plutôt agir de manière encourager les rares exportateurs que compte le pays à exporter davantage en faisant de sorte que d'autres, encore plus nombreux, les rejoignent à la faveur de mesures incitatives à promulguer. La toute dernière directive de l’autorité monétaire algérienne constitue, bien au contraire, une mesure dissuasive invitant les exportateurs à abandonner le créneau de l'exportation devenu trop périlleux pour rejoindre celui, beaucoup moins risqué et, certainement plus lucratif, de l’importation. On ignore l'attitude que pourraient prendre les exportateurs encore en activité face à l'obligation qui leur est désormais faites d'approvisionner leurs unités de production au moyen de leurs seules recettes en devises, sachant que ces dernières sont automatiquement réduites de moitié du fait qu'ils doivent obligatoirement en convertir, au minimum 50%, en dinars. Les exportateurs seront à l’évidence soumis à très rude épreuve, sachant qu’il y a peu de chances qu’ils trouvent en Algérie, en quantité et en qualité, les matières premières qu’ils avaient pris l’habitude d’importer au moyen de leurs ressources en dinars que la loi sur la monnaie et le crédit les autorisait à convertir dans le cadre d’opérations commerciales. C'est vers de nouvelles faillites et abandons délibérés d'activités que nombreuse sociétés de négoce s’acheminent du fait de cette troublante directive que la Banque d’Algérie a émise au moment où le discours politique officiel clame pourtant haut et fort, la nécessité, voire même l'urgence, de compenser les pétrodollars perdus à cause du déclin des prix du pétrole, par des ressources tirées des exportations hors hydrocarbures. EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L'ETAT : 251 milliards DA déjà collectés (L’Expression) Le gouvernement a plus que jamais besoin de l'argent des Algériens pour maintenir la croissance. Lancé en avril dernier, à grand renfort de communication, lemprunt obligataire initié par le gouvernement pour siphonner l'argent de l'informel et renflouer les caisses de l'Etat, a rapporté près de 251 milliards de dinars, révèle l'APS citant une source financière. Ce résultat obtenu par l'ensemble du réseau bancaire et celui des assurances est jugé acceptable, voire «bon», sachant que cette opération court jusqu'au 31 décembre prochain. Les détenteurs de liquidités ont donc le temps de jauger le sérieux de l'opération et la solidité des garanties apportées par les pouvoirs publics. En tout état de cause, après plus de deux mois du lancement de cet emprunt, les professionnels mesurent son évolution et il se dit dans les milieux financiers que les 251 milliards de dinars collectés constituent un niveau, à défaut d'être remarquable, au moins satisfaisant, compte tenu du degré de confiance dont bénéficie l'Etat auprès des milieux de la finance parallèle. La source interrogée par l'agence de presse gouvernementale prédit un résultat appréciable, dans le cas où le rythme de la collecte ne faiblit pas aux six prochains mois. Le gouvernement qui table sur un apport de l'ordre de 1000 milliards de dinars au moins peut donc estimer que rien n'est perdu et l'on parle dans les sphères de la décision financière d'une dynamisation très sérieuse de la campagne de «sensibilisation» initiée au lancement de l'emprunt obligataire. Un vrai plan de communication sera déployé à partir du mois de septembre prochain et aura pour objectif de développer un discours clair, à même de rétablir la confiance qui semble s'être effritée, en raison des hésitations et des contradictions dans la gestion de l'économie parallèle. En effet, la fameuse opération de «mise en conformité fiscale volontaire» a pâti, estiment de nombreux observateurs, de l'approche hésitante de l'ancien ministre des Finances, mais aussi d'une communication chaotique qui a produit l'effet inverse que celui escompté. Aujourd'hui, le sujet de la bancarisation de l'argent de l'informel, selon la formule initiée par Benkhelfa sur proposition du FCE, ne semble plus faire partie de l'arsenal du gouvernement pour réduire la masse d'argent exceptionnellement importante qui circule dans les réseaux de l'informel. L'échec de la mise en conformité fiscale a certainement impacté l'emprunt obligataire et même l'introduction en Bourse de la cimenterie de Aïn Kebira. Cependant et à en croire certains économistes, la formule qui consiste à payer une taxe de 7% sur les sommes déposées en banque et qui ne feront plus l'objet de poursuite fiscale, est très intéressante, mais a besoin d'une attitude ferme de l'Exécutif à l'endroit de ceux qui ne s'y conformeraient pas à l'issue des délais. Pour l'heure, les deux produits financiers coexistent sur le marché. Ils sont tous les deux concernés par l'échéance du 31 décembre 2016. Le gouvernement a plus que jamais besoin de l'argent des Algériens pour maintenir le niveau des dépenses incompressibles et assurer les investissements nécessaires pour maintenir la croissance, d'autant que le Brexit a pesé lourdement sur le marché pétrolier, avec un baril en chute, au risque que les prévisions optimistes ne se réalisent pas. On parle dans les coulisses de l'Exécutif d'un retour en force avec la rentrée sociale, spécifiquement sur la question de l'emprunt obligataire, mais également pour la mise en conformité fiscale volontaire. Tous les espoirs du gouvernement reposent sur les épaules de son ministre des Finances Hadji Baba Ammi. Excès de sucre, de sel et de matières grasses : Le ministère du Commerce ouvre le dossier (El Moudjahid) C’est fait, le ministère du Commerce vient d’annoncer l’installation officielle du groupe de travail de lutte contre l’utilisation abusive du sucre, du sel et des matières grasses dans les produits alimentaires de large consommation. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, et cela à l'issue d'une réunion de travail et de concertation sur la problématique de l'adjonction du sucre, du sel et des matières grasses dans les denrées alimentaires.» Ce qui recherché est de mettre fin au comportement de certains industriels qui augmentent démesurément l’utilisation du sucre, du sel et des matières grasses, avec tout ce que cela provoque comme perturbation au plan commercial et surtout de dommages et dangers aux consommateurs. Pendant un premier temps, ce groupe de travail se penchera sur l’élaboration très rapidement d’un dispositif réglementaire et normatif régissant l'utilisation des produits suscité. Il procédera en même temps au lancement des opérations de sensibilisation et d'information à l'endroit des consommateurs et des professionnels quant aux risques découlant de la consommation abusive de ces matières. L'application stricte et rigoureuse des dispositions légales et réglementaires relatives à la publicité mensongère et trompeuse a été examinée lors de la réunion, surtout que cet aspect est des plus importants dans la problématique débattue. Pour ce qui est de la composition du groupe, il comporte des représentants des ministères chargés de la Santé, de l'Industrie et de l'Agriculture, ainsi que ceux de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les associations scientifiques et professionnelles concernées ont pris part à cette réunion. L’occasion a été pour les présents d’évoquer les effets néfastes sur la santé du consommateur, avec tout ce que cela implique en termes économiques. Pour dépasser cette situation "alarmante", une démarche méthodologique a été préconisée par l'ensemble des acteurs présents. RÉGULARISATION DES COTISATIONS ANTÉRIEURES DE LA CNAS : Le délai prolongé jusqu'à fin 2016 (L’Expression) 47% des employeurs bénéficient de ces mesures exceptionnelles. Le délai accordé aux employeurs pour régulariser leur situation en matière de cotisations antérieures, a été prolongé jusqu'à la fin de l'année 2016, a affirmé jeudi à Alger le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi lors d'une visite d'inspection qu'il a effectuée à la direction générale de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) à Ben Aknoun. Le ministre a indiqué que la prolongation de ce délai exceptionnel à été accordée «au regard du nombre important des employeurs qui se sont présentés pour régulariser leurs situations en matière de cotisations antérieures vis-à-vis de la Cnas». Un exposé sur les résultats enregistrés dans le cadre de la mise en oeuvre de la LFC 2015 en matière de sécurité sociale, a été présenté au ministre à cette occasion. Cette communication a montré que «18.1000 échéanciers ont été accordés et 16.288 affiliations volontaires ont été enregistrées à la Cnas». Ces résultats ont permis également de relever que «47% de la population des employeurs, soit 170.266, ont bénéficié des mesures exceptionnelles, dont 83% d'entre eux (141 166) se sont acquittés de la totalité de la cotisation principale et ont bénéficié de l'annulation des majorations et de pénalités de retards» qu'ils ont encourues. Le nombre des salariés déclarés au cours du premier trimestre 2016, représente 80% des effectifs qui le furent durant l'exercice 2015, ce qui montre une évolution positive du processus rassembleur enclenché par le ministère de l'Emploi. Le même bilan a fait ressortir «une augmentation des recettes de 10%» durant le premier trimestre 2016 par rapport «à la même période de l'exercice précèdent». Le ministre a par ailleurs donné des orientations aux responsables de la Cnas sur la formation, lors de sa visite d'inspection au site de l'Ecole supérieure de la sécurité sociale situé au Centre familial de Ben Aknoun. Les travaux de réalisation de cette école sont en phase finale et El Ghazi a même annoncé que l'inauguration officielle de cette école est prévue le 5 juillet prochain. La réalisation de cette école, prévue pour une capacité pédagogique de 400 places, constitue une démarche stratégique dans le cadre du programme de formation et de développement de la ressource humaine dans le domaine de la protection sociale. La promotion des connaissances et des compétences nécessaires à la mise en place et à la bonne gestion des systèmes nationaux de la protection sociale conformément aux normes de l'Organisation internationale du travail (OIT) et le développement de la formation supérieure dans le domaine de la protection sociale au profit des ressources humaines des pays africains, figurent parmi les objectifs tracés de cette école. Ce programme de formation devra favoriser l'échange d'expériences et d'expertises en matière de protection sociale à l'échelle régionale et internationale. Tourisme : Vers la levée des contraintes (APS) Une rencontre avec les porteurs de projets dans le secteur du tourisme dans la wilaya de Tizi-Ouzou a été organisée jeudi, par le wali Brahim Merad, en vu de lever les contraintes retardant le lancement de ces investissements. Lors de cette rencontre, le directeur du Tourisme et de l'artisanat, Rachid Gheddouchi, a informé qu'un total de 110 projets est inscrit au niveau de la wilaya, dont 17 sont en cours de réalisation et 93 non encore lancés. Sur ces 93 projets non lancés, 38 ont reçus l'accord de principe du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, mais seul quatre investisseurs ont obtenu un permis de construire. Ces projets non lancés, dont des résidences touristiques, des hôtels et des relais routiers, permettront de créer plus de 2 200 emplois, a-t-il fait savoir. Durant cette rencontre, le wali a passé en revue, un à un, l'ensemble des dossiers d'investissement. Le non lancement des projets est principalement lié à la non délivrance du permis de construire par la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), suite à des observations et des recommandations émises par les services compétents. La DUC a été instruite afin de délivrer ce document afin de permettre à l'investisseur de lancer son projet, tout en veillant, ensuite, à l'application des recommandations émises et à la levée des éventuelles réserves formulées. Le wali a rappelé que Tizi-Ouzou est "une région hautement touristique qui recèle d'énormes potentialités aussi bien en balnéaire qu'en climatique avérées." "Le temps n'est plus au constat mais à l'action. Nous devons agir pour booster l'investissement en levant les éventuels blocages et en accompagnant les porteurs de projets", a-t-il insisté. Selon le chef de l'exécutif "l'investissement dans le domaine des services, notamment dans le secteur touristique, permet de créer un nombre important d'emplois directs et indirects et la mise en place d'une dynamique économique locale qui aura également un impact positif sur la promotion de l'artisanat traditionnel". M. Merad a demandé aux directions concernées d'accompagner les opérateurs pour la concrétisation de leurs investissements ce qui permettra de créer de la richesse et de l'emploi, rappelant que le gouvernement encourage l'investissement privé à travers notamment des facilitations. "Le gros de nos efforts sera orienté vers l'encouragement de l'investissement et la concrétisation des projets à travers un suivi régulier par des séances de travail avec les opérateurs et sur le terrain", a indiqué le wali de Tizi Ouzou qui a informé que des réunions trimestrielles seront organisées afin de suivre l'évolution des projets jusqu'à leur aboutissement. Cette réunion fait suite à une série de rencontres avec les investisseurs, par secteur, et dont la première a été tenue la semaine dernière avec les porteurs de projets industriels. BOUDJEMA TALAI À PIED D'ŒUVRE : Les ambitions du secteur des transports (L’Expression) Faute d'ouvrir le secteur des transports aux investissements privés, le gouvernement essaie de le développer. Difficilement. Le secteur des transports, bien qu'il n'ait plus de ministère propre puisqu'il a été rattaché à celui des travaux publics lors du dernier remaniement ministériel, est promis à des jours meilleurs. C'est du moins ce que laissent comprendre les déclarations du ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai. Ce dernier a, en effet, déclaré jeudi, en marge d'une cérémonie de sortie d'une promotion d'ingénieurs d'état, en mécanique marine, abritée par l'Ecole nationale supérieure maritime (Ensm) de Bou Ismaïl(Tipasa), que la flotte maritime et aérienne nationales seront renforcées pour faciliter les voyages aux Algériens et étrangers qui se rendent en Algérie. De plus, devant le patron de le Dgsn, le généralmajor Abdelghani Hamel, l'ambassadeur du Cameroun, une diplomate de l'ambassade de Côte d'Ivoire, les représentants de la Marine nationale, les autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, il a fait savoir que des lignes nationales et internationales seront ouvertes dans les prochaines semaines, notamment en prévision de la saison estivale. «Les services d'Air Algérie et de l'entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) sont fins prêts pour garantir un transport sans encombres des citoyens, à la fin du mois sacré du Ramadhan, au même titre que des membres de la communauté algérienne résidant à l'étranger, attendus en grand nombre, en perspective de la saison estivale», a-t-il dit dans ce sens. Néanmoins, ces mesures ne sont pas des actions isolées et limitées dans le temps. Elles s'inscrivent dans un vaste plan de restructuration du secteur de sorte à l'adapter aux exigences du marché. Il y à peine quelques jours, la Compagnie nationale de navigation (Cnan) a décidé de réduire les coûts de transport de marchandises pour les exportations hors hydrocarbures de 50%. Cette réduction s'inscrit, a-t-on expliqué, dans le cadre de la politique gouvernementale de promotion des exportations et, à travers elle, la production nationale. Cette réduction s'inscrit également dans le cadre de la réorganisation et modernisation de la Cnan qui prévoit un plan de filialisation et sa dotation en moyens logistiques modernes en mesure d'améliorer ses performances. Ces nouvelles mesures ont provoqué un effet positif dans les milieux d'affaires d'autant plus que, en plus des réductions, des lignes directes vers l'Afrique sont prévues pour les mois à venir. En effet, une ligne directe vers le Soudan qui reliera les ports algériens au Port-Soudan va bientôt être ouverte avec un départ par mois et une perspective d'élever le nombre de départs mensuels à deux. A relever également que Boudjema Talai a qualifié récemment le coût élevé du transport maritime de «désastre» en prévoyant sa réduction. «Le coût du transport représente en Algérie 30% de la valeur du produit alors qu'il varie, selon les normes internationales, entre 15 et 18%», a-t-il indiqué en révélant, en outre, que, en 10 mois, le coût de la logistique a atteint 3,4 milliards de dollars pour le transport maritime. Dans ce sillage, il a annoncé une réduction des tarifs ainsi que l'acquisition de 27 navires d'ici 2019 afin de couvrir 30% de besoins de l'Algérie en transport maritime. Pour précision, le transport maritime et le transport aérien restent monopolisés par l'Etat. Le manque de concurrence se répercute amplement sur les prix du transport et rend l'Algérie beaucoup moins compétitive en matière d'exportations que, par exemple, le Maroc et la Tunisie. En effet, en plus de leur expérience appréciable, chacun des deux pays compte plus de 1500 entreprises exportatrices, le transport est à 40% moins cher chez eux qu'en Algérie. De plus, les containers qui arrivent en Algérie repartent souvent vides, ce qui occasionne une double perte pour l'Algérie. Pourtant, de l'aveu même de l'ex-ministre des Transports, «le transport, dans ses différents segments, est la locomotive de l'économie». Ainsi, faute d'ouvrir le secteur des transports à l'investissement privé, le gouvernement algérien s'emploie à le développer et à le renforçer tout en veillant à garder le monopole d'Etat absolu. Naturellement, cette situation n'est pas la meilleure. Mais «oeuvre modeste vaut sans doute mieux que paresse.» L'avertissement aux concessionnaires automobiles (L’Expression) Le Premier ministre a affirmé que l'automobile sera la première étape avant que cette mesure ne soit généralisée à d'autres produits à forte importation tels que les médicaments. «Investissez en Algérie ou vous n'aurez plus le droit d'importer!». C'est la mise en garde lancée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal aux concessionnaires automobiles. Comme un symbole, il a profité de sa visite de l'unité de production des véhicules de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules (SAFAV-MB), qui produit des 4x4 et des véhicules utilitaires de la grande marque internationale Mercedes, pour envoyer ce message. Une façon de dire aux concessionnaires que «quand on veut, on peut», et la SAFAV-MB en est la meilleure preuve. Ainsi, le chef de l'Exécutif a menacé de ne pas renouveler, en 2017, les licences d'importation aux concessionnaires qui n'auront pas créé de la richesse localement. C'est-àdire qui ne se seront pas lancés dans la production locale. Sellal rappelle dans ce sens que cette décision n'est pas nouvelle, mais fait partie des mesures contenues dans la loi de finances 2016, faisant obligation à tous les concessionnaires automobiles d'investir localement. Toutefois, cette fois-ci il signifie la fin de la récréation en les prévenant que faute de quoi, leur licence d'importation leur sera retirée en 2017! Néanmoins, le gouvernement qui est conscient qu'une usine de montage de véhicules est un investissement lourd et difficile, laisse le choix à ces concessionnaires entre la fabrication d'automobiles où de pièces détachés. Ce qui démontre que seuls les concessionnaires qui n'ont pas la volonté de contribuer à l'essor de l'économie nationale ne se conformeront pas à ce nouveau cahier des charges. L'exemple de Tiaret en est la meilleure preuve. L'usine de l'Etablissement de développement de l'industrie des véhicules (Epic-EDIV), basée dans la commune d'Aïn Bouchekif, est entrée en production en octobre 2014. Elle est considérée comme l'un des plus importants investissements qu'a connus le secteur dans la région. Elle est considérée comme une véritable locomotive pour le développement de l'industrie mécanique et la qualification de la main-d'oeuvre dans ce domaine. Elle a ouvert la voie au groupe Tahkout. Ce dernier a lancé un complexe industriel de montage de véhicules. Le premier véhicule de marque Hyundai sortira des chaînes de montage le 1er novembre prochain. Le projet, inscrit dans le cadre d'un partenariat entre ce groupe privé et le constructeur coréen Hyundai, a nécessité un investissement de l'ordre de 250 millions USD. Sa capacité de production est de 30.000 véhicules/an, dans une première phase, avant d'atteindre au bout des cinq premières années 200.000 unités/an. Une preuve donc que produire localement est possible. C'est dans ce sens, que le Premier ministre a soutenu que cette mesure qui n'est que la première d'une longue série a pour objectif de produire localement de façon à satisfaire les besoins des Algériens. Sellal a affirmé que cette mesure sera élargie à d'autres produits de large consommation, citant l'exemple des médicaments. «C'est cela la feuille de route tracée par le gouvernement afin de renforcer la capacité de production nationale», a-t-il soutenu. «Il s'agit de la seule solution pour bâtir une économie hors hydrocarbures», conclut-il plein d'espoir. 15e Forum international de l’énergie : Quelles perspectives gazières et pétrolières D.R Le 15e Forum international de l'Énergie (IEF15) se tiendra du 26 au 28 septembre prochain à Alger, et réunira plus de 600 participants étrangers, ont indiqué, jeudi, des responsables auprès du ministère de l'Énergie. Outre les ministres de l'Energie des 73 pays membres de ce Forum, figurent également des responsables, experts et représentants de compagnies pétrolières et gazières ainsi que d'organisations internationales telles que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), a indiqué à l'APS la Secrétaire générale du ministère de l'Energie, Mme Fatma-Zohra Cherfi, en marge de la cérémonie du lancement du site web dédié à cet évènement mondial. Quant à la participation algérienne, elle sera composée de responsables de plusieurs sociétés activant dans le domaine de l'énergie (hydrocarbures, énergies renouvelables...), a-t-elle ajouté. Concernant la réunion ministérielle du forum, prévue du 27 au 28 septembre, le thème central portera sur la transition énergétique. Les travaux du forum aborderont essentiellement les perspectives pétrolières et gazières, le rôle des énergies renouvelables, l'importance de l'accès aux services énergétiques dans le développement humain et le rôle de la technologie. L'IEF15 "sera également une occasion pour faire le bilan du dialogue énergétique global et de discuter des voies et moyens pour le renforcer", a avancé le président du comité d'organisation du forum, Mohamed Hamel, qui a précisé que les 73 pays membres représentent environ 90% de la consommation et production mondiale d'énergie. L'Algérie, qui assure la présidence du conseil exécutif de ce Forum de 2014 à 2016, avait été élue en 2013 pour organiser la 15ème édition. Concernant le site web dédié à cet évènement (www.ief15.dz), opérationnel depuis jeudi, il s'agit d'un espace d'informations sur le forum et d'un lien de communication entre les organisateurs et les participants. Il inclut différentes rubriques qui diffusent des informations sur l'évènement, le programme et le lieu où se dérouleront les travaux de la réunion. Les usagers y trouveront aussi des informations générales sur l'Algérie (économiques, sociales, culturelles et touristiques). Le lancement officiel de cet espace permet ainsi aux participants et aux délégués d'effectuer leur enregistrement, alors qu'un espace presse est réservé aux médias nationaux et étrangers désirant couvrir l'évènement. Le Forum international de l'Energie est un événement biennal et constitue un espace informel d'échanges et de concertation entre producteurs et consommateurs de l'énergie. Le dialogue producteurs-consommateurs a été initié en 1991 par la tenue d'une première réunion ministérielle à Paris, mais n'a été structuré qu'en 2002, lors de la réunion de Kyoto sous forme de Forum avec un secrétariat dont le siège est à Ryad (Arabie saoudite). Une charte de l'IEF a été adoptée à Cancun (Mexique) et définit les organes du forum : la réunion ministérielle (organe suprême), le conseil exécutif et le secrétariat. L'un des produits-phares du forum est le JODI (Joint Organisation Data Initiative) qui est une base de données à laquelle collaborent six organisations internationales et qui est alimentée par les pays membres. CONDOR LANCE DEUX NOUVEAUTÉS : La C-Watch et l'Allure A 100 Lite (L’Expression) Cette offensive confirme la volonté du géant des Hauts-Plateaux de hisser au plus haut niveau le label algérien. Le fleuron de l'électronique algérien, Condor, met sur le marché deux produits high-tech qui ne passent pas inaperçus. Citons notamment la CWatch ou la montre intelligente dont les photos ornent déjà l'espace public. Le producteur national récidive également avec une mouture plus affinée de son fameux smartphone haut de gamme. La nouvelle version de ce terminal est désignée par Allure A 100 Lite. Cette offensive confirme la volonté du géant des Hauts- Plateaux de hisser au plus haut niveau le label algérien. Positionné à un cran au- dessus de la concurrence, ce téléphone mobile est équipé d'une batterie de 5020 mAh. Les arguments techniques qu'il met en avant sont, un écran Amoled Full HD de 6 pouces avec une résolution de 1920 x 1080 pixels, une Ram de 3 go et un processeur MT6753 Octa-core cadencé à 1,3 Ghz. La mémoire interne est quant à elle de 64 Go avec des capteurs photos de 5 MP à l'avant et 13 MP à l'arrière. Ce combiné qui est idéalement configuré et surtout compatible 4G. Outre sa puissance, le A100 Lite bénéficie d'une touche esthétique très valorisante. Son châssis métallique aux lignes fluides permet une prise en main agréable. L'intégration d'un bouton Home physique doté d'un système de verrouillage avec empreinte digitale rehausse pour sa part la sécurité et le degré de confidentialité des données recueillies par l'appareil. Le nouveau USB Type C vient enfin faciliter l'utilisation du chargeur et épauler le rechargement rapide de ce modèle, tout en assurant la fonction USB OTG (Usb on The Go) pour lire le contenu des supports de stockages communs (Carte SD, Clé USB, Disque dur externe) Dans la même lancée technologique, émerge donc la C-Watch. Cette dernière qui s'affiche déjà en grand revendique son statut de pur produit Condor. Tournant sous un system Android Kitkat, cette montre permet de bénéficier d'une panoplie d'applications qui la rendent finalement «super utile» au quotidien. La C-Watch assure en effet une utilisation journalière facile avec la gestion d'appels téléphoniques et de SMS, que l'on soit en voiture ou en réunion ou loin du smartphone. Ce bijou technologique autorise l'accès à toutes les fonctionnalités d'appels et de gestion de contacts, grâce à une connexion directe avec le carnet d'adresses. Elle permet ainsi d'émettre des appels. Pour le bonheur des mélomanes, la C-Watch est dotée d'un gestionnaire de musique capable de lire les morceaux préférés stockés dans le smartphone ou sur l'espace de stockage de 4 Go qu'elle offre. La C-Watch est enfin utile pour les sportifs puisqu'elle embarque des applications spécialement dédiées à l'activité physique, incluant un compteur de pas, un gestionnaire de calories brûlées et un calculateur de rythme cardiaque. La C-watch est reliée avec le smartphone à l'aide de l'application C-watch Connect téléchargeable sur le Condor store. Banque/bourse/Assurance Marché parallèle de la devise : L'euro à plus de 180 dinars (Le Quotidien d’Oran) Le taux de change au marché parallèle des principales devises (euro, dollar) reste toujours haut, sur le sillage des cours officiels, fouettés par la perte de la valeur du dinar, en baisse en moyenne de 10 à 15% en ce mois de juin. Une période en fait marquée par une demande accrue sur la monnaie européenne et le billet vert avec les départs pour la Omra, les achats de prêts à porter et habillements pour l'Aïd el-Fitr de Turquie notamment, et les préparatifs pour les vacances d'été. La faiblesse du dinar n'expliquant pas la forte augmentation des cours des principales devises sur le marché parallèle qui a ses propres règlements et fondamentaux, les marges atteintes ces derniers jours sur le marché parallèle sont assez hautes, allant jusqu'à 183-184 dinars pour un euro. Si la forte demande sur la devise explique la progression vers des niveaux jamais atteints depuis janvier 2016 lorsque l'euro avait atteint 200 dinars, il n'en reste pas moins qu'en l'absence d'un marché officiel, ce sont les cambistes et la loi du marché noir qui régentent ce marché des devises qui a pignon sur rue en Algérie. Les cours sont donc orientés vers la hausse, avec des «pics» de 183 dinars pour un euro, et le dollar va jusqu'à 165-166 dinars, même si la moyenne varie pour la devise européenne entre 180 et 182,5 dinars. Au Square Port-Saïd à Alger, les marges restent ténues et en général la tendance est à plus de 180 euros pour un dinar. En moyenne générale on peut acheter un euro à environ 183 à 184 dinars au marché Clauzel, en contrebas de la place Audin. Le fait est que, à Alger, il y a eu l'installation, depuis les années 2000, et le retour à la sécurité, de beaucoup de cambistes, autant dans les ruelles adjacentes et les terrasses de cafés du Square Port-Saïd, que dans des boutiques de prêt-à-porter au marché Clauzel, ou dans les magasins de la rue Ahmed Bouzrina (ex-rue de la Lyre) et au marché de la rue de Chartres, dans la basse casbah. Pour dire que le marché noir de la devise est pratiqué par une kyrielle d'intermédiaires et pas seulement les revendeurs du Square Port-Saïd. A Blida, le marché central est également un lieu de négoce de la devise, et les cours sont sensiblement les mêmes, sinon plus «chauds» que ceux pratiqués à Alger, car souvent les revendeurs de Blida s'approvisionnent auprès de leurs collèges algérois. Mais, en gros, résume un habitué du marché parallèle, «les cours sont sensiblement, à quelques dinars près, les mêmes sur tout le territoire national, que ce soit au Cours de la révolution à Annaba, à La Brèche à Constantine, à Chlef, importante place du change parallèle, ou à Oran, Tlemcen et Alger». Il n'en demeure pas moins que les cours des devises au marché noir restent stables à plus de 180 dinars pour un euro à Blida, autre place forte du marché parallèle de la devise où se négocient d'importants volumes ensuite utilisés pour l'achat d'habillements et de prêts-à-porter de Turquie, qui inondent les marchés de vêtements de la ville des Roses et sa région jusqu'aux hauts plateaux de Djelfa et la côte cherchelloise. Il y a aussi le facteur de hausse déclenché par les départs en vacances de milliers d'Algériens, qui agissent comme un starter par le départ quasi simultané d'une demande importante en volume et dans un temps très court. Cette hausse prévue en été n'est pas compensée par l'arrivée sur le marché des changes parallèle des devises des «émigrés», qui ont depuis longtemps compris qu'ils peuvent se payer des vacances «au Bled» avec moins de 1.000 euros, au taux de change de plus de 16 dinars pour un euro. Sur le marché bancaire officiel, celui de la Banque d'Algérie, la cote était jeudi 23 juin avec valeur jusqu'au 27 juin, de 124,38 dinars à l'achat pour un euro et 124,42 dinars à la vente, de 109,77 dinars à l'achat et 109,78 dinars à la vente pour un dollar US, de 162,16 dinars à l'achat et 162,26 dinars à la vente pour la livre sterling (Pound). Le rial saoudien, très demandé à la mi-ramadhan pour le petit pèlerinage, vaut 29,26 dinars à l'achat et 29,27 dinars à la vente, soit la plus faible des marges. Ces niveaux de change ne présagent par ailleurs rien de bon pour le dinar algérien et pour les Algériens désireux d'acheter de la devise pour moult usages, car le gouvernement devrait resserrer davantage ses finances pour amortir le poids du déficit budgétaire, prévu à plus de 30 milliards de dollars à fin juin 2016, et arrondir les déficits de la balance des paiements. Il n'en demeure pas moins que pour l'Algérien lambda, ces considérations financières n'entrent pas en ligne de compte de ses préoccupations qui, pour le moment, sont focalisées sur l'évolution des devises sur le marché parallèle avec l'arrivée de la saison estivale et les grandes vacances d'été. Car en face, il y a l'absence d'un marché des changes officiel où les Algériens, non pas les expatriés, pourront au moins une fois par an avoir une allocation touristique qui leur redonne leur dignité, sans aller au marché noir, qui n'existe actuellement, dans la région au moins, qu'en Algérie. Le Maroc et la Tunisie offrent à leurs ressortissants une allocation touristique conséquente, allant jusqu'à plus de 2.000 euros. La Banque d'Algérie, sous l'ère Laksaci avait annoncé la mise en place de bureaux de change officiels pour les expatriés, mais sur les 46 agréés, six seulement ont été créés. Commerce ACTURE D'IMPORTATION DES VÉHICULES : Une baisse de 68% enregistrée (L’Expression) La facture d’importation des véhicules a connu une forte baisse durant les cinq premiers mois de l'année en cours, a fait savoir hier le Centre national de l'information et de statistiques des douanes(Cnis). Le coût de cette facture a été estimé, jusqu'à la fin du mois de mai, à 555 millions de dollars contre 1,72 milliard de dollars durant la même période de 2015, soit une baisse de 1,165 milliard de dollars (-68%). Les quantités importées en véhicules ont aussi chuté de 75%,ont indiqué les services du Cnis. Jusqu'à la fin du mois de mai, il n'a été enregistré que l'importation de 35.925 véhicules. Durant la même période de l'année dernière, la quantité importée était de 144.060 unités, soit une réduction de 108.135 véhicules. La baisse des quantités, bien qu'elle ait touché toutes les marques allant du 2% à 98%, les concessionnaires asiatiques, fait part le Cnis, sont les plus touchés par la baisse des quantités. L'instauration de licences d'importation par le gouvernement serait la raison principale de cette baisse, a-t-il argué. Déterminé à juguler à tout prix les importations en véhicules, le ministère du Commerce n'a retenu sur une liste de 80 concessionnaires postulants que 40 pour leur attribuer des licences d'importation. Dans ce sillage, le contingent des véhicules qui devait être importé initialement au début de l'année en cours, 152.000, a été ramené à 83.000 unités. Le contingent annulé a concerné les véhicules destinés au transport de 10 personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «break»), ainsi que les voitures de course et les véhicules destinés au transport de marchandises. Pour rappel, les engins tels que les camions et les tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. L'application stricte de ces mesures, permettrait, précise le ministère du Commerce, de plafonner la facture d'importation des véhicules au maximum à un milliard de dollars en 2016, soit une baisse de plus de 2 milliards de dollars par rapport à l'année 2015 où la facture était établie à 3,14 milliards de dollars et à 5,7 milliards de dollars en 2014. Les efforts visant la réduction de la facture d'importation des véhicules entrent dans la stratégie de rationalisation des dépenses, avait déclaré récemment Bakhti Belaïb, ministre du Commerce «Nous avons fait l'effort de réduction car il fallait rationaliser nos importations et ne plus importer de véhicules pour les stocker. Nous n'importerons que les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus (à travers les commandes faites par ces derniers)», avait-il précisé. Il est à souligner par ailleurs que le gouvernement a exigé en plus de l'octroi des licences aux concessionnaires, d'engager des investissements dans le secteur des véhicules sur le territoire national. Pour ce faire, le ministre de l'Industrie et des Mines a élaboré tout un cahier des charges. La nécessité d'investir localement pour les concessionnaires automobiles, est une obligation, a rappelé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite il y a quelques jours dans la wilaya de Tiaret. Sans quoi, les licences d'importation attribuées seront retirées en 2017, a averti le Premier ministre. VÊTEMENTS : Des prix excessivement chers (L’Expression) Beaucoup de parents que nous avons rencontrés ont déjà acheté, mais bien avant le Ramadhan même. Moins de deux semaines nous séparent de la fête de l'Aïd El Fitr, qui annonce la fin du mois de Ramadhan. Alors que les prix des fruits et légumes ont pratiquement appauvri les ménages, jusqu'à ce jour, voilà que d'autres dépenses plus importantes s'annoncent. Les habits et les ingrédients pour la préparation des gâteaux. Les prix vous donnent carrément le vertige, même si la qualité des habits est loin d'être satisfaisante, les commerçants n'ont aucune honte à insister dans la bêtise. Pis encore, ceux-là même se vantent de vous proposer des habits du troisième choix venant de la Turquie dont les prix sont à partir 3000 DA et plus. Une paire de chaussures coûte jusqu'à 5000 DA. En un mot, les prix sont excessivement chers. Les parents sont dépassés; le cas n'est pas spécifique à Constantine. Mais en cette deuxième quinzaine du mois de Ramadhan les magasins sont pris d'assaut. Les parents accompagnés de leurs enfants ne s'arrêtent pas, mais souvent pour rien. «Impossible de satisfaire tous mes enfants à ces prix-là, c'est presque révoltant, je vais devoir faire le choix entre les habits ou la nourriture, ou peut-être contenter mes enfants de peu de chose», confie un père de famille qui touche 18.000 DA par mois. Mais plus grave que ce cas, ce papa est payé par l'Anem, il touche 15.000 DA par mois. Père de deux enfants, il décide d'abandonner, il déclare «Qu'est-ce que vous voulez que je fasse, mourir de faim pour un pantalon de 4000 dinars, un chemisier de qualité douteuse à 2000 dinars. Non, je préfère que mes enfants mangent bien d'abord, je les habillerai après l'Aïd». Mais beaucoup de parents que nous avons rencontrés ont déjà acheté, mais bien avant le Ramadhan même. Connaissant bien les pratiques amorales des commerçants, l'absence du contrôle et la passivité de l'Etat, ces parents ont bien misé d'ailleurs. «Je sais parfaitement comment fonctionne la stratégie commerciale chez nos commerçants, j'ai donc choisi d'habiller mes enfants plustôt que d'habitude et je pense que j'ai eu raison de le faire, surtout pour le choix et la qualité», nous déclare cette maman qui était au marché du centre-ville pour quelques achats d'ingrédients pour préparer les gâteaux. Elle ajoute à ce propos : «J'aurais dû faire la même chose pour ces besoins, même là les prix sont excessifs.» Nos commerçants sont tout simplement des opportunistes. A la recherche du gain facile, ils ne se rendent même pas compte du mal qu'ils causent aussi bien aux ménages qu'au pays. Le malheur, c'est que la situation se répète chaque année, à chaque fête et rien ne change. A croire même que ce sont les commerçants qui font la pluie et le beau temps. Sans une stratégie pour combattre ce phénomène et sans l'intervention de l'Etat pour établir des règles et faire respecter la loi, on avance vers la pauvreté des classes moyennes. Commerce : Un léger mieux pour les fruits et légumes (Le Quotidien d’Oran) Plus qu'une dizaine de jours avant la fin de ce chaud ramadhan et les familles ne soufflent pas encore, au contraire elles sont interpellées par leurs progénitures pour l'achat des habits neufs pour l'Aïd el-Fitr. Dans les marchés de fruits et légumes, c'est un peu l'essoufflement des prix, la demande commençant par baisser chaque jour un peu plus. En effet, si au début du mois de ramadhan tout était raflé en moins d'une demi-journée, actuellement tout est disponible et les prix sont quand même moins élevés. La pomme de terre moins convoitée que durant les autres jours coûte entre 30 et 40 DA, la tomate a repris un peu de tonus en passant de 60 à 80 DA le kilo alors que la laitue n'a pas changé en demeurant à 80 DA. Les carottes, les betteraves, les courgettes valent 50 DA le kilo alors que le poivron et le piment sont toujours à 80 et 90 DA. Les haricots verts sont descendus jusqu'à 100 DA le kilo alors que ceux à écosser (rouges et blancs) ne dépassent guère les 130 DA. Les fruits tiennent toujours le haut du pavé même si la pastèque a perdu de sa superbe en voyant son prix passer à 50 et 60 DA, de même que les melons qui sont, enfin, cédés entre 70 et 90 DA, de grandes quantités étant apparues sur les différents marchés. Mais, à part l'abricot qui coûte entre 80 et 150 DA, les autres fruits sont toujours hors de portée des bourses moyennes, la pêche dépassant les 300 DA le kilo de même que la figue. Les pommes trônent à 450 DA, les cerises à partir de 1000 DA alors que les fruits exotiques dépassent tout entendement. Les viandes blanches et rouges stagnent toujours dans la même fourchette, entre 240 et 280 DA pour les premières et à partir de 1100 DA pour les secondes. Les fruits secs pour le Tadjine Lahlou ont doublé de prix par rapport à l'année passée, les pruneaux coûtant entre 900 et 1100 DA, les raisins secs à partir de 700 DA jusqu'à 1200 DA et les abricots secs entre 900 et 1000 DA le kilo. Les limonades ont aussi pris plusieurs dinars d'augmentation alors qu'elles ont coûté déjà plus cher quelques jours avant ramadhan mais les gens en achètent toujours plus, surtout que la chaleur est revenue depuis un ou deux jours. Pourtant les familles commencent à avoir d'autres soucis durant cette semaine et se dirigent, surtout la nuit, vers les magasins d'habillement pour enfants qui sont très bien achalandés mais qui proposent des vêtements à des prix si élevés qu'ils donnent le tournis. La moindre petite robe pour fillette qui n'a pas nécessité plus d'un demi-mètre de tissu vaux entre 1500 et 6000 DA. Ces habits sont dits d'importation, la Turquie étant le fournisseur privilégiée de nos commerçants et de nos consommateurs. Pour les jeunes filles et les jeunes hommes, c'est toujours le «made in» qui prévaut et tous veulent y mettre le prix pour paraître le mieux vêtu devant ses camarades, quitte à ce qu'un pantalon et un tricot de qualité médiocre soient payés jusqu'à 10.000 (souvent plus) le tout avec en prime des baskets qui dépassent les 8000 DA. Chaque père de famille est partant pour une dépense qui avoisine les 3 millions de centimes s'il n'a que deux ou trois enfants. Les magasins de produits de pâtisserie connaissent aussi une grande affluence et augmentent, eux aussi, «naturellement» leurs prix. La cacahuète est ainsi vendue entre 500 et 800 DA ; le kilo de farine a pris au moins dix dinars de plus alors que la semoule moyenne coûte déjà 20% de plus, selon la qualité et la marque. Les autres produits sont à l'avenant comme l'amande qui s'est élevée à près de 2000 DA le kilo ou les pistaches qui trônent à plus de 3500 DA. Enfin, les derniers jours de ramadhan seront certainement aussi «chauds» (pour les prix des produits de première nécessité) que les premiers jours car, en prévision de la fermeture des commerces les jours de l'Aïd qui coïncident cette année avec la fête de l'indépendance (5 juillet) les ménages voudront se constituer des réserves dans tout ce qui se mange, revenant donc à une forte demande qui fera augmenter automatiquement les prix. Coopération L’Algérie fournira de l’électricité à la Tunisie (Algérie 1) L’Algérie vient de conclure un accord commercial avec la Tunisie portant fourniture de l’énergie électrique. Ce premier accord, signé avec la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), porte sur l’exportation de 100 Mégawatts à la Tunisie pour faire face à toute demande supplémentaire en énergie électrique durant les périodes de grandes chaleurs dont la consommation pourra atteindre 3.900 Mégawatt en pareille période contre 3.594 Mégawatts en temps normal. Les responsables tunisiens pourraient être amenés à faire des coupures volontaires d’électricité pendant au moins quelques minutes, afin de préserver le réseau, d’autant plus que les prévisions de pic sont fondées sur la base de températures atteignant les 40 degrés. Veille Déchets ménagers depuis le début de Ramadhan : Augmentation de 40% (APS) Les déchets ménagers collectés par l'entreprise NETCOM au niveau de 26 communes depuis le début du Ramadhan ont atteint 21.500 tonnes soit une hausse de 30 à 40% par rapport aux autres périodes de l'année, a indiqué la responsable de la communication et du développement à NETCOM, Nassima Yakoubi. "2.000 tonnes de déchets ménagers sont collectés au quotidien durant le Ramadhan soit une hausse de 500 tonnes par rapport aux autres jours de l'année", a précisé la responsable à l'APS. En vue de palier cette situation, Mme Yakoubi a rappelé les mesures prises pour améliorer la gestion de la collecte des déchets et le nettoiement des chaussées et voix publiques surtout qu'il s'agit, selon elle, de résidus organique dont la dégradation rapide est à l'origine d'odeurs nauséabondes". Pour une gestion optimale et un transport aisé des déchets vers les CET de Hamici (Zéralda) et Corso (Boumerdes), NETCOM a réuni tous les moyens humains et matériels en mobilisant durant le Ramadhan "5.400 agents et 368 camions dont 170 camions à benne". Elle a, par ailleurs, fait remarquer que 500.000 tonnes de déchets étaient collectés chaque année par NETCOM soit une moyenne de 40.000 tonnes/mois. Ces agents, a-t-elle poursuivi, se déplacent cinq fois par jour dans divers quartiers et cités de la capitale pour "nettoyer les espaces mais aussi collecter et transporter les déchets vers les deux centres à partir de 22:00h jusqu'à 13 :00h. Mme Yakoubi a, en outre, rappelé les "efforts déployés ces dernières années par NETCOM en vue d'inculquer la culture du tri des déchets auprès des citoyens notamment dans les quartiers et cités à forte densité populaire. Les déchets recyclables sont le carton, le pain et le plastique. Elle a insisté, à cet effet, sur l'importance de la "généralisation du tri sélectif des déchets en vue de leur recyclage, une source vitale et indispensable pour le développement économique et la création d'emplois. Pour encourager et faciliter tri sélectif des déchets et la préservation de l'environnement, NETCOM a doté les communes de bennes conçues à cet effet. Evoquant le gaspillage du pain durant le mois de Ramadhan, elle a indiqué que plus de 2.000 kg de pain sont collectés par jour. NETCOM, a-telle poursuivi, a coordonné ses actions avec la Direction du commerce de la wilaya d'Alger en traçant un programme de sensibilisation au profit des citoyens sur ce phénomène.