Le secteur agroalimentaire et des emballages à la province de
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Le secteur agroalimentaire et des emballages à la province de
CONFINDUSTRIA SIRACUSA Programme de Coopération transfrontalière Italie-Tunisie 2007-2013 PROJET POLYMEDA 075 MATERIAUX POLYMERES INNOVANTS ET CONTROLE QUALITE POUR L’AMELIORATION DES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT TRANSFRONTALIER Le secteur agroalimentaire et des emballages à la province de Syracuse 1 CONFINDUSTRIA SIRACUSA INTRODUCTION pag. 3 1. La Province de Syracuse en chiffres pag. 4 2. Le Secteur Agroalimentaire 2.1. Superposition avec d’autres secteurs 2.2. Le secteur des TIC 2.3. Le Packaging pag. pag. pag. pag. pag. 6 8 9 9 3. L’industrie des emballages en Italie 3.1 Emballages en plastique 3.1.1. Bioplastiques 3.1.2. Plastiques provenant du recyclage 3.1.3. Emballages souples transformés 3.2 Le packaging alimentaire 3.3 Analyse SWOT pag. pag. pag. pag. pag. pag. pag. 9 9 11 11 11 13 13 4. Le Questionnaire : analyse et résultats pag. 15 2 CONFINDUSTRIA SIRACUSA INTRODUCTION L’innovation et le développement technologique sont des facteurs d’une grande importance dans le scénario actuel de globalisation et d’une urgence extrême pour le développement des territoires dans le cadre des flux transnationaux. La prise en compte des ces flux sera donc déterminante pour l’évolution des territoires et des systèmes économiques locaux dans de nouvelles configurations économiques et sociales. L’intégration régionale représente une grande opportunité pour les deux territoires transfrontaliers, qui risqueraient sinon de rester périphériques par rapport aux axes traditionnels d’industrialisation des pays respectifs et par rapport à l’intégration transnationale. Ils’agit d’un risque réel, déjà largement expérimenté dans plusieurs zones du monde, où la mondialisation a provoqué la marginalisation de grandes zones géographiques et des populations qui y habitent. Avec la coopération transfrontalière, une toute nouvelle dimension du développement local s’ouvre, qui reprend d’un côté le même discour du développement territorial mais qui, d’un autre côté, rompt avec les schémas traditionnels rigides des divisions nationales en créant de nouvelles zones qui ne répondent plus à la logique des Etats. Le Programme Italie-Tunisie, inséré dans le cadre de la politique européenne de voisinage pour la coopération transfrontalière, vise à promouvoir le développement durable des Pays limitrophes à l’UE, à réduire les écarts des niveaux de vie de ces derniers, en plus de relever les défis communs et explorer les possibilités offertes par la proximité des régions intéressées. Dans ce cadre, le projet “POLYMEDA”, - Matériaux polymères innovants et contrôle qualité pour l’amélioration des stratégies de développement transfrontalier est destiné à promouvoir l’intégration économique, sociale et institutionnelle entre la province de Syracuse et le Gouvernorat de l’Ariana. Pays Territoire Population Km² ITALIE Province de Syracuse 404.271 2.109 TUNISIE Gouvernorat de l’Ariana 436.700 482 840.971 2.591 Total Région transfrontalière L’analyse effectuée par Confindustria Siracusa confirme l’importance de l’opportunité offerte aux deux territoires, tunisien et italien, et plus généralement entre les gouvernements intermédiaires des deux rives de la méditerranée. Le document s’articule en trois parties : Dans la première partie, on a effectué une analyse du territoire de la province de Syracuse, avec une attention particulière au secteur agroalimentaire et aux secteurs innovants auxquels il est relié ; Dans la seconde partie, on a effectué une analyse de l’industrie italienne des emballages et en particulier l’industrie du packaging alimentaire ; Enfin, la dernière partie contient les résultats de l’enquête effectuée auprès des entreprises de la province de Syracuse. 3 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 1. LA PROVINCE DE SYRACUSE EN CHIFFRES PROVINCE DE SYRACUSE REGION: SICILE SUPERFICIE: 2 109 KM² HABITANTS: 404 271 CHEF-LIEU: SYRACUSE DENSITE: 191,69 HAB./KM² Dans un cadre national où l’économie a enregistré en 2012 une variation négative du PIB de -2,4% et une tendance prévisionnelle pour l’année 2013 de -0,7%, l’économie sicilienne montre des signaux de détérioration-stagnation par rapport à l’année 2011 (de +0,6% à 0,0%). Des signaux de détérioration sont également enregistrés dans l’emploi. En Italie, le taux de chômage a atteint 12,5% en 2011, et le taux de chômage des jeunes est de 35% En Sicile Ie taux de chômage a atteint 14,4% en 2011, et le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) dépasse les 42%. En 2011, dans la province de Syracuse, le taux de chômage était de 15,5% (+5% par rapport à 2010). Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) a dépassé les 39%. Le nombre de personnes à la recherche d’un emploi dépasse les 22.000. Le PIB par habitant de la province de Syracuse, le plus élevé de la région, est d’un peu moins de 19.000€. La principale raison de la stabilité du PIB de la province est due aux exportations de produits pétrolifères ; en effet, celles-ci ont augmenté dans la province de Syracuse plus intensément par rapport au reste du pays, avec une variation positive de 23,7%. Le total d’entreprises enregistrées à la CCIAA est passé de 37.001 unités à 37.194, dont 29.620 sont actives. • Le secteur agricole emploie près de 6% de la force de travail et contribue pour près de 6,5 % au PIB de la province. Pendant les dernières années, une crise persistante du secteur a engendré une diminution dans la production qui n’a toutefois pas eu de conséquence sur la qualité des produits, lesquels, comme on peut le déduire à partir des certifications et attestations de qualité obtenues aussi bien au niveau national qu’européen, représentent la fierté de l'économie de la province de Syracuse. 4 CONFINDUSTRIA SIRACUSA • Le secteur industriel Le secteur industriel a contribué pour environ 55% de la valeur ajoutée de la province de Syracuse. Actuellement, les emplois directs dans la zone industrielle s’élèvent à 3.900, alors que le nombre d’emplois indirects dans le secteur industriel oscille entre 2.100 et 2.200 salariés, pour un total d’environ 6.000 travailleurs. • Le secteur tertiaire (Commerce, Services) Le secteur tertiaire comprend le secteur des transports, télécommunications, services financiers, d’assurance et de santé) Le secteur emploie près de 38% de la force d’emploi et contribue pour près de 32,8% à la formation du PIB de la province. Le secteur touristique emploie environ 5% de la force d’emploi et contribue pour environ 5,5% à la formation du PIB de la province. Syracuse – Employés par branche d’activité économique (2011) Services 71,1% Industrie 22,6% Agriculture 6,3% Syracuse – Valeur ajoutée par branche d’activité économique (2011) Services 75,0% Industrie 19,1% Agriculture 5,8% Source : Données Istat 2011 5 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 2. LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE Le secteur agroalimentaire a représenté historiquement et constitue jusqu’à aujourd’hui un secteur porteur de l’économie sicilienne. Les activités qui peuvent être directement et indirectement incluses dans le système agroalimentaire sont nombreuses et vont de la pêche et l’agriculture au sens strict jusqu’à l’industrie produisant des moyens techniques, de l’industrie de la transformation alimentaire à la logistique et à la distribution. Dans la province de Syracuse, la production des principaux produits agricoles se concentre dans des zones bien spécifiques lesquelles, dans certains secteurs, ont une importance capitale au niveau régional. L’importance économique du secteur en question est confirmée par les enquêtes de l’ISTAT en 2010 qui font ressortir que la valeur du PIB généré par l’agrégat Agriculture et Pêche auquel est ajoutée l’industrie alimentaire, représente plus de 6,5% du PIB de la province. De nombreuses productions typiques sont marquées par les labels DOC, IGT, DOP et IGP. Les industries représentées caractérisées par une bon niveau de modernisation et qui contribuent au développement du système économique de la province sont peu nombreuses. La plus grande partie des opérateurs se caractérise par un fort retard industriel dû à : • Une excessive fragmentation des entreprises qui engendre des difficultés d’accès au crédit et à être compétitifs au niveau extrarégional et à l’étranger ; • L’élévation progressive de l’âge moyen de la population agricole accentuée par l’exode vers les zones urbaines des tranches d’âges plus jeunes ; • La pénurie de main-d’œuvre qualifiée ; • Les coûts élevés de production et de transport ; • La faible différenciation du produit fini ; • La faible importance de l’activité de transformation. Il faudrait donc que le secteur s’oriente toujours plus vers de nouveaux investissements dans les domaines techniques et à haute valeur ajoutée : la valorisation des produits et la compétitivité du secteur est fortement liée aux aspects relatifs à la logistique et aux services qui lui sont liés, au monitoring de la qualité et de la traçabilité des produits et enfin à la diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la communication. La superposition avec d’autres secteurs émergents et typiquement plus innovants, tel que le secteur des TIC et du packaging innovant, capables de générer concrètement des opportunités de développement pour tout le secteur, est donc évidente. Analyse SWOT Dans une optique d’analyse économique du secteur agroalimentaire, il est possible d’identifier à travers l’analyse SWOT les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces inhérentes au système agroalimentaire. 6 CONFINDUSTRIA SIRACUSA Les principales forces sont les suivantes : • Bons niveaux de standards de qualité avec une attention particulière aux productions biologiques et intégrées ; • Présence de produits traditionnels de qualité élevée et de productions labellisées DOP, DOC, IGT ; • Présences d’espèces et de cultures autochtones pouvant faire l’objet d’un recyclage productif ; • Orientation potentielle à l’exportation de produits siciliens reconnus auprès des consommateurs mondiaux exprimant le “made in Italy” alimentaire ; • Présence dans le territoire d’entreprises dans le secteur des TIC et développement de nouvelles technologies ; Quant aux faiblesses on peut citer : • Importante fragmentation des entreprises avec un poids élevé des petites entreprises ; • Faible différenciation du produit fini ; • Présence d’équipements obsolètes ; • Carence des systèmes de contrôle du processus et du produit à l’aide des technologies informatiques ; • Carence dans l’organisation de l’offre des produits ; • Coûts de production élevés ; • Coûts de transport élevés dus à la position géographique périphérique de l’île et à la carence du réseau ferroviaire et routier régional ; • Poids insuffisant de l’activité de transformation ; • Carence des systèmes d’irrigation ; • Faible ciblage du marché. A la lumière de ces éléments, les Opportunités suivantes émergent clairement : • Une réglementation en vigueur aux niveaux communautaire et national des activités productives adaptée ; • Disponibilité de ressources financières communautaires, nationales et régionales; • Attention du consommateur à la qualité ; • Augmentation de la demande dans les marchés émergents ; • Utilisation des labels pour les produits frais et transformés ; • Amélioration des procédures de contrôle de la qualité et des techniques agricoles; Toutefois, les Menaces qui émergent à partir de cette analyse sont les suivantes : • Augmentation de la pression de la concurrence internationale ; • Importations de produits non-conformes aux normes ; • Accords multilatéraux facilitant l’entrée de produits provenant de pays extracommunautaires et du bassin méditerranéen ; • Perte de parts de marché suite à la non adaptation aux innovations technologiques et aux nouvelles logiques de marketing ; • Forte présence, dans le marché de consommation, de produits de faible qualité et à bas prix ; • Forte concurrence, également des pays émergents ; • Faible contrôle sur les productions provenant des pays en voie de développement; • Elévation du standard qualité des productions de certains pays en voie de développement. 7 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 2.1 SUPERPOSITION AVEC D’AUTRES SECTEURS 2.1.1 Le secteur des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) Les TIC ont potentiellement la capacité de fournir un excellent support au secteur agricole, en soutenant leur évolution rapide et en agissant en même temps comme catalyseurs, afin de favoriser les changements. Face à une augmentation des flux d’informations il faut procéder avec une intégration toujours plus importante de l’agriculture dans le « réseau d’informations ». Mais l’implantation des TIC et leur intégration dans la gestion de l’entreprise a naturellement des coûts. Ceux-ci sont majoritairement dus à l’adaptation des instruments techniques et culturels de l’entreprise et parmi ces coûts, ceux-ci sont particulièrement importants : • l’acquisition et la mise à jour des technologies ; • l’incessante évolution des technologies causant une obsolescence rapide des investissements ; • la formation des employés nécessaire pour permettre la meilleure exploitation possible des possibilités offertes par les TIC ; • la nécessité de révision des anciens systèmes d’information -s’ils existent- dans l’optique des nouvelles technologies. Les problèmes résident ainsi dans les difficultés d’appliquer à l’entreprise ces changements structurels et organisationnels qui rendent utile et donc logique l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Plus particulièrement en Italie, et encore plus en Sicile, les changements sont beaucoup moins rapides par rapport à d’autres pays : ceci ne dépend pas –uniquement- des innovations en tant que telles, mais aussi des retards législatifs, de la rigidité des entreprises face au changement, de l’inadaptation des infrastructures, etc. Les données sur le nombre d’utilisateurs d’ordinateurs et d’internet, qui peuvent fournir une bonne indication de la diffusion effective des Technologies de l’Information et de la Communication, puisqu’elles en sont la principale expression, sont malheureusement imprécis et peu fiables. Mais il semble crédible que le nombre de 8 CONFINDUSTRIA SIRACUSA personnes possédant un PC et un accès à Internet puisse se situer (selon les différents critères de fréquence d’utilisation) entre 23 et 25 millions, avec une tendance allant vers la croissance continue dans le temps. Selon les données relevées par Gfk-Eurisko, en 2011, le nombre total de personnes ayant accès au réseau en Italie, même occasionnellement, aurait atteint plus de 26 millions. Toutefois, la seule source d’informations systématiques et exhaustives est ème représentée par le 6 Recensement général de l’agriculture de l’année 2010 ; dont le questionnaire inclut une séries de demandes relatives aux équipements informatiques présents dans les entreprises agricoles et à leur utilisation ; en outre, certaines questions font référence à l’utilisation d’internet. La comparaison avec les autres secteurs de l’économie démontre un grave sousdéveloppement du secteur agricole de la province. A partir des données dont nous disposons, les entreprises agricoles disposant d’équipements informatiques représentent 1,10% du total ; celles qui utilisent quotidiennement internet représentent uniquement 0,31% du total. Il apparaît également que les entreprises agricoles disposant d’un site internet ne représentent que 0,24% et celles exerçant des activités de commerce électronique, aussi bien pour la vente que pour l’achat de biens, ne représentent que 0,15%. 2.1.2 Matériaux de packaging Le packaging représente une des variables stratégiques sur lesquelles le succès compétitif des entreprises agroalimentaires est fondé. L’ "emballage optimal" doit en effet garantir la préservation de la qualité tout en protégeant et conservant l’aliment jusqu’au moment de consommation et avec l’amélioration de la date limite d’utilisation optimale (DLUO), favoriser la commercialisation des les marchés les plus distants. L’emballage est l’instrument d’information per excellence, il doit rendre le produit facilement identifiable, attirer l’attention du client et s’adapter aux mutations des exigences du marché. La durabilité et la réalisation d’emballages éco-durables sera toujours plus décisive dans les choix des producteurs. La conscience pour l’environnement en croissance, motivée par les sévères réglementations communautaires, poussera les entreprises à rationnaliser les emballages et à les rendre les confections plus éco-durables et recyclables. Si d’un côté, l’over-packaging ou suremballage (double ou triple confection) devra être réduit à l’avenir, l’emballage devra jouer un rôle décisif car il préservera l’aliment en garantissant sa sécurité et son hygiène. Un autre aspect est l’innovation du packaging vers la direction de la traçabilité et des systèmes d’identification du produit (provenance caractéristiques du producteur, caractéristiques du produit, etc.) assimilables à une vraie carte d’identité avec l’introduction de dispositifs high-tech. La nouvelle frontière pour une meilleure compétitivité du secteur agroalimentaire est l’adoption de systèmes modernes d’emballage, avec pour conséquence l’amélioration de la DLUO du produit et démarrer ainsi le processus d’internationalisation des entreprises. Actuellement, ces innovations souffrent d’une faible diffusion dans le secteur agroalimentaire local et le peu d’entreprises agricoles de Syracuse qui utilisent ces technologies les « importent » exclusivement d’entreprises opérant hors province. 9 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 3. L’INDUSTRIE DES EMBALLAGES EN ITALIE L’industrie des emballages est un secteur hétérogène rattaché à plusieurs secteurs. Dans toute l’Europe, ce secteur est très développé et produit 1/3 des emballages utilisés dans le monde, pour une valeur équivalent environ à 130 milliards d’Euros. L'Italie, avec un chiffre d’affaires d’environ 28,6 milliards d’Euros, représente 6% de la production mondiale, se classant parmi les dix premiers pays producteurs de packaging. En 2011, le secteur national de l’emballage a représenté 3,3% du chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière et 1,8% du PIB (valeurs à prix courants). La production exprimée en poids a été de 15.247.000 tonnes, enregistrant une diminution de 0,6% par rapport à 2010. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 28.579 millions d’Euros et a connu une augmentation de 10,7% par rapport à 2010. La croissance du chiffre d’affaires en 2011 a également dépendu le la hausse sensible du coût des matières premières. Même l’année 2011 a connu une augmentation des coûts des matières premières destinées à la production d’emballages. Le commerce extérieur a enregistré une augmentation de +2,2% des exportations et de +3,4% des importations. 3.1 EMBALLAGES EN PLASTIQUE Après deux années de récession causées par la crise économique provoquant une contraction globale de 15,3% de la production d’emballages en plastique, l’année 2011 a enregistré une légère reprise de la production exprimée en poids. Le chiffre d’affaires a été de 11.000 millions d’Euros. Le commerce extérieur a enregistré lui aussi, après la crise de 2008/2009 une reprise : +6,7% pour les exportations et +2,8% pour les importations. La reprise a concerné tous les secteurs de production : - emballages flexibles +3% - accessoires +5,3% - emballages rigides +5,6% Marché italien des emballages en plastique Chiffre d’affaires en millions d’euros Salariés € 11.000,00 32.000 Entreprises exerçant en Italie 2.400 Prod. en milliers de tonnes hors déchets 3.168 Exportations en milliers de tonnes (t/000) 1.097 Importations en milliers de tonnes (t/000) 370 Source : Istituto Italiano Imballaggi L’année 2011 a connu une intensification de l’emploi des plastiques provenant du recyclage et en particulier l’utilisation de bioplastiques pour la production d’emballages. Près de ¾ des emballages en plastique produits en Italie sont utilisés dans le secteur alimentaire. La répartition des taux d’utilisation des emballages en plastique destinés aux secteurs finaux est la suivante : 10 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 14,30% Produits Alimentaires Boissons 7,50% Cosmétiques et produits phamaceutiques 3,60% 55,50% Produits techniques divers Autres 19,10% Source : Banque de données de l’Istituto Italiano Imballaggio 3.1.1 BIOPLASTIQUES L'Istituto Italiano Imballaggio a effectué une étude de marché destinée à quantifier l’utilisation de bioplastiques en Italie en se focalisant sur leur utilisation dans le secteur de l’emballage. A cet effet, un groupe qualifié de producteurs de bioplastiques a été inclus dans l’enquête. En 2010, 27.500 tonnes de bioplastiques ont été utilisés pour la production d’emballages et qui se répartissent comme suit selon la typologie d’emballage : 18.000 tonnes pour les sacs et sachets divers pour les courses ; 5.200 tonnes pour les films d’emballage et conditionnement (flowpack etc.); 500 tonnes pour les bouteilles ; 3.800 tonnes pour les alvéoles, bassines, etc. 3.1.2 PLASTIQUES PROVENANT DU RECYCLAGE Le taux de développement de l’utilisation des bio-polymères pour la production d’emballages est estimé à une moyenne annuelle d’environ 25/30% pour les trois prochaines années. L'utilisation des plastiques provenant du recyclage pour produire des emballages est une pratique utilisée depuis des années. Leur utilisation a toutefois été limitée à la production d’emballages non destinés à contenir des produits alimentaires et des boissons. Avec le dépassement de cette interdiction, leur utilisation est en train de croître progressivement. En 2010, l’utilisation de plastiques provenant du recyclage destinées à la production d’emballages est répartie comme suit : 240.000 tonnes pour les sacs et sachets, 138.000 tonnes pour les flacons, barils, bidons pour produits techniques, caisses, etc. 25.000 tonnes autres (alvéoles, tubes, plateaux, etc.). Globalement, leur utilisation est estimée à 403.000 tonnes. 11 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 3.1.3 EMBALLAGES SOUPLES TRANSFORMES (CONVERTED FLEXIBLE PACKAGING) Ces emballages sont constitués des films plastiques transformés mono et multi strates ; ces derniers sont obtenus par appareillement, coextrusion ou laminage. Il s’agit donc, dans la plupart des cas, de structures complexes où chaque composante possède un usage spécifique, caractéristique constituant la principale force de l’emballage. En 2011 la demande interne a augmenté de 7,2% et les exportations ont enregistré une croissance de 5%. La production a enregistré une hausse de 6%. Le chiffre d’affaires a augmenté de 8%. La production, les exportations et la demande interne ont augmenté par rapport à 2007, année qui a précédé la crise économique. Le potentiel de développement reste bon. 12 CONFINDUSTRIA SIRACUSA Le marché des emballages en Plastique (Valeur en milliers de tonnes) Source : Banque de données de l’Istituto Italiano Imballaggio (Institut Italien de l’Emballage) EMBALLAGES FLEXIBLES Production (1) Exportation (2) Importation (2) Sachets pour les courses et conditionnement, sacs industriels 2009 196,3 113 65 2010 206,5 144 72 Sacs pour le ramassage RSU (déchets solides urbains) 2009 130 0 (1) 0 (1) 2010 140 0 (1) 0 (1) 2009 721,5 400 163 2010 753,8 410 150 2009 498,6 236 23 2010 492,3 217 19 Production (1) Exportation (2) Importation (2) 2009 122 55 27 2010 128 90 31 2009 159 49 2 2010 168 50 19 Production (1) Exportation (2) Importation (2) Film extensible pour emballages et conditionnement, pour coextrusion, appareillement et métallisation Film extensibles et thermorétractables pour le transport ACCESSOIRES POUR EMBALLAGE Bouchons, fermetures, capuchons de sprays Cordes, feuillards, rubans adhésifs, matériaux de rembourrage et protection : jetons en polystyrène, films à bulles, plaques, etc. EMBALLAGES RIGIDES Bouteilles pour eau minérale, boissons et liquides alimentaires. 2009 447 26 45 2010 493 28 44 Bouteilles et flacons pour produits techniques, récipients, bidons, poubelles, palettes et caisses diverses et sceaux Alvéoles, blisters pour médicaments, tubes souples, paniers, plateaux, conteneurs thermoformés et en polystyrène (y compris les boîtes de protection) 2009 458 87 35 2010 469 94 35 2009 439 61(1) 0(1) 2010 457 64(1) 0(1) 13 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 3.2 LE PACKAGING ALIMENTAIRE L’opération complexe de mise d’un aliment ou d’une boisson dans un contenant adapté à sa conservation et distribution est central dans le cycle de préparation et commercialisation de tout produit alimentaire ; cette centralité est liée à l’instant de son exécution mais également à l’importance qu’elle a pour les opérateurs de l’industrie alimentaire, des entreprises de distribution et pour les consommateurs finaux du produit confectionné. La production est plus intéressée par la production d’emballages adaptés et économiques et de systèmes de conditionnement contribuant à rationaliser le cycle de production ; La distribution exige au packaging de prolonger la durée de vie du produit, d’en faciliter le transport et d’en faciliter le succès commercial. Enfin, les consommateurs, veulent que la confection garantisse la qualité de l’aliment, exigent la praticité et la convenance de l’emballage pour la sauvegarde de l’environnement. Dans le secteur du packaging alimentaire, il existe de nombreux inputs qui sont parfois contradictoires, qui proviennent des différentes activités concernées. Ce secteur est également caractérisé par un grand dynamisme et capacités d’innovation. Grâce à ces caractéristiques, la traditionnelle habitude de protéger les aliments en les mettants dans des récipients adaptés a donné naissance à un secteur de production hétérongène et d’une importance fondamentale pour toute l’économie nationale et régionale. Les opérations de packaging alimetaire sont rendues possibles grâce à des machines et des systèmes automatiques très complexes et sophistiqués en termes d’automatisation et de contrôles. L’Italie est le second pays producteur d’Europe et le premier en termes d’exportations. Ces données témoignent de la haute valeur et de la fiabilité des technologies développées et réalisées par l’industrie italienne dans le packaging alimentaire. 14 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 3.3 ANALYSE SWOT DU SECTEUR DU PACKAGING ALIMENTAIRE ITALIEN Forces Faiblesses - Tissu productif consolidé sur le territoire - Disponibilité du tissu entrepreneurial pour la collaboration avec des entreprises exerçant d’autres activités industrielles - Volonté croissante d’innovation dans les PME - Présence de certaines structures d’excellence (Instituts universitaires de - recherche, pôles de recherche CNR, etc.) - Présence d’entreprises certifiées - Petite ou très entrepreneurial petite taille du tissu - Bureaucratie régionale - Augmentation premières des coûts des matières - Nombre limité des zones industrielles conformes aux normes et à l’infrastructure adaptée - Faible intégration des filières - Faible taux d’accumulation lié à la souscapitalisation structurelle des entreprises - Faible propension à la mise en place d’innovations complexes - Faible taux de dépenses en R&D sur le total des coûts de l’innovation - Faible propension à acquérir des brevets et des licences pour effectuer des accords de collaboration avec d’autres entreprises - Faible coopération entre les structures de recherche en elles-mêmes et entre ces structures et le système local de production Opportunités Risques - Position géographique stratégique - Augmentation consommateurs des exigences des - Positionnement dans des marchés de niche - Opportunités offertes par la télématique - Présence de grands investisseurs étrangers permettant la création de pôles technologiques 15 - Phénomènes de globalisation risquant de marginaliser certaines unités de production de la Région - Aggravement des désindustrialisation processus de - Réduction de l’avantage compétitif des entreprises siciliennes par rapport au contexte international - Augmentation de la pression concurrentielle CONFINDUSTRIA SIRACUSA 4 ENQUETE STATISTIQUE : LE QUESTIONNAIRE Dans le cadre du projet, une enquête a été effectuée auprès des entreprises impliquées dans les secteurs agricole, piscicole, agroalimentaire et dans le secteur de l’emballage. L’enquête a pour objectif d’explorer les opportunités de coopération transfrontalière à partir des exigences du système entrepreneurial dans une optique de développement de nouvelles alliances productives. Afin de collecter les informations, le choix s’est porté sur un questionnaire spécialement préparé par Confindustria Siracusa. Ce dernier est similaire à celui qui a été préparé par l’UTICA, simple et intuitif, avec un nombre limité de questions. Il a été administré via e-mail et fax à 361 entreprises appartenant aux secteurs agricole, piscicole, agroalimentaire et l’emballage. Plus précisément, il a été soumis à : • 347 entreprises des secteurs agricole, piscicole et agroalimentaire ; • 14 entreprises du secteur des emballages. Malheureusement, un nombre limité et donc statistiquement peu représentatif d’entreprises a répondu à l’enquête : celles-ci sont principalement familiales, ayant moins de 10 salariés et ne consacrent pas de ressources importantes à la recherche et le développement du packaging et ne collaborent avec des Universités, centres de recherche ou laboratoires qu’occasionnellement. A la lumière des données collectées, il semble clair que l’entreprise agroalimentaire de Syracuse, étant données les caractéristiques structurelles, sociales et culturelles qu’on leur connaît, se trouve dans une position désavantageuse par rapport aux capacités de mise en place des innovations technologiques. Les résultats de l’enquête, achevée au mois d’août, ont confirmé la rupture numérique entre le secteur agroalimentaire et les autres secteurs de production de la province. Des inégalités dans l’accès et l’utilisation des technologies de la « société de l’information » se sont traduites par des difficultés d’exploitation de technologies liées à l’informatique : condition désormais indispensable afin de garantir que l’entreprise soit normalement opérationnelle. En conclusion, la situation des équipements des entreprises agroalimentaires de Syracuse est très similaire à celle des entreprises tunisiennes. Notre province connaît elle aussi une forte carence en termes de nombre d’entreprises actives dans les secteurs des plastiques innovants ou qui offrent des services TIC. Pour cette raison, le projet Polymeda se propose de faciliter l’ouverture des deux territoires (province de Syracuse et gouvernorat de l’Ariana) avec des stratégies orientées vers l’amélioration de la compétitivité des deux secteurs alimentaire et piscicole à travers leur intégration avec les secteurs émergents, tels que les plastiques technologiques et les services à l’industrie tels que les TIC. En bref, le Projet représente une opportunité, aussi bien pour la province de Syracuse que pour la gouvernorat de l’Ariana, afin de renforcer l’intégration économique, sociale et culturelle et produire une nette amélioration de la compétitivité du secteur agroalimentaire des deux territoires. 16 CONFINDUSTRIA SIRACUSA Questionnaire 1 Nous vous remercions à l’avance pour le temps que vous voudrez consacrer à répondre à ce questionnaire. Vos réponses resteront personnelles et anonymes. Nous vous prions de remplir le questionnaire et de l’envoyer avant le 31 juillet 2012 à l’adresse e-mail suivante : [email protected] ou au numéro de fax suivant : 0931-75 90.28 1- Dans quels secteurs votre entreprise opère-t-elle? Papier Plastique rigide Emballages en carton compact Plastique souple Métal Bois Peinture Cretonne Carton ondulé Verre Etiquettes /Adhésifs Autre ............ 2- Combien de personnes travaillent dans votre entreprise? 10 salariés ou moins Entre 11 et 99 salariés Entre 100 et 250 salariés Plus de 250 salariés 3- Votre entreprise produit-elle des emballages pour aliments? Absolument pas à une faible mesure à une large mesure à une très large mesure 4- Quel est le marché cible de votre entreprise : local / national international à mesure moyenne Les deux 5-Quels sont les facteurs clé de succès dans votre secteur : Qualité Respect de l’environnement Respect des normes Prix Services Aspect graphique Innovation technologique Autre ............ 6 - Quels types de polymères utilisez-vous dans la production d'emballages pour aliments? Polyéthylène polypropylène polystyrène PET PVC poly (vinyle acétate, acrylonitrile, EVOH polyacrylique) Aucun Autres ....... 7 - Quelles sont vos principales applications des polymères dans la fabrication d'emballages 17 CONFINDUSTRIA SIRACUSA alimentaires? Pellicules alimentaires et diverses fruits et légumes Plateaux et vases cuisine et tasses jetables Confections transparentes pour le pain d’eau et de lait Produits pour l’hygiène Sacs de Plateaux de fruits et légumes Ustensiles et Filets Aucune Bouteilles Autre........... 8 - Avez-vous recours à des compétences internes en matière de Recherche et Développement? Absolument pas à une faible mesure à mesure moyenne à une large mesure à une très large mesure 9 - Avez-vous recours à des experts externes en matière de Recherche et Développement? Absolument pas à une faible mesure à mesure moyenne à une large mesure à une très large mesure 10 - Quelles sont les universités, les centres de recherche ou les laboratoires avec lesquels vous collaborez (ou avez collaboré)? ........................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................... 11 - Avec quelle fréquence effectuez-vous des Contrôles Qualité? (1- Jamais, 2-Très rarement, 3-Rarement, 4-Souvent, 5-Très souvent) Contrôle du produit Contrôle des processus ou procédures Contrôle des systèmes ou contrôle de l’organisation Autre 1 ----- 2 -------- 3 -------- 4 -------- 5 1 ----- 2 -------- 3 -------- 4 -------- 5 1 ----- 2 -------- 3 -------- 4 -------- 5 1 ----- 2 -------- 3 -------- 4 -------- 5 12 - Quelles sont les certifications détenues par votre entreprise? ........................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................... Les données collectées seront utilisées par Confindustria Siracusa dans le strict respect statistique et de la réglementation en vigueur sur la protection des données personnelles (D.Lgs. 196/03), de manière à ce qu’il ne soit pas possible de remonter aux sujets qui fournissent ces données et seront portées à la connaissance des partenaires du Projet Polymeda exclusivement sous forme agrégée et anonyme. 18 CONFINDUSTRIA SIRACUSA Questionnaire 2 Nous vous remercions à l’avance pour le temps que vous voudrez consacrer à répondre à ce questionnaire. Vos réponses resteront personnelles et anonymes. Nous vous prions de remplir le questionnaire et de l’envoyer avant le 31 juillet 2012 à l’adresse e-mail suivante : [email protected] 1-Dans quels secteurs votre entreprise opère-t-elle? Huiles et matières grasses Fruits et légumes Poissons Céréales et dérivés Boissons sucres et dérivés autres industries alimentaires : ................................................ congélation Laits et dérivés Viandes 2- Combien de personnes travaillent dans votre entreprise? 10 salariés ou moins Entre 11 et 99 salariés Entre 100 et 250 salariés Plus de 250 salariés 3- Quel est le marché cible de votre entreprise : local / national international Les deux 4- Marquer, sur une échelle de 1 à 5, le niveau d'importance des fonctions de l'emballage : (1 = Pas du tout important , 2 = Peu important, 3 = Moyennement important, 4 = Important, 5 = Très important) Hygiène et sécurité Protection du produit Facilitations dans l’utilisation du produit Facilitations dans le transport du produit Développement du produit Informations Design Respect de l’environnement Extention de la durée de vie du produit Maintien des coûts Autre ..................................... 19 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 1 -------- 2 ----------- 3 ----------- 4 ----------- 5 CONFINDUSTRIA SIRACUSA 5 - Quel est le coût des emballages par rapport au coût total de votre produit? 10% ou moins Entre 10 et 30% Entre 31 et50% 50% ou plus 6- Quels sont les principaux problèmes que vous rencontrez au niveau de l'emballage? ......................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................... 7 - Quels types de polymères utilisez-vous dans les emballages alimentaires de vos produits? polyéthylène polypropylène polystyrène PET PVC poly (vinyl acétate, acrylonitrile, EVOH polyacrylique) Aucun Autres ....... 8 - Consacrez-vous un budget spécifique à la Recherche et Développement en packaging? Absolument pas à une faible mesure à mesure moyenne à une large mesure à une très large mesure 9 - Avez-vous recours à des compétences internes en matière de Recherche et Développement en packaging? Absolument pas à une faible mesure à mesure moyenne à une large mesure à une très large mesure 10 - Avez-vous recours à des experts externes en matière de Recherche et Développement en packaging? Absolument pas à une faible mesure à mesure moyenne à une large mesure à une très large mesure 11 - Quelles sont les universités, les centres de recherche ou les laboratoires avec lesquels vous collaborez (ou avec collaboré) pour le packaging? ......................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................ Les données collectées seront utilisées par Confindustria Siracusa dans le strict respect statistique et de la réglementation en vigueur sur la protection des données personnelles (D.Lgs. 196/03), de manière à ce qu’il ne soit pas possible de remonter aux sujets qui fournissent ces données et seront portées à la connaissance des partenaires du Projet Polymeda exclusivement sous forme agrégée et anonyme. 20