Saint-Etienne le 4 février 2016 COMMUNIQUE DE

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Saint-Etienne le 4 février 2016 COMMUNIQUE DE
Saint-Etienne le 4 février 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE
MAURICE VINCENT
ELU DE SAINT-ETIENNE
METROPOLE
SENATEUR
DE LA LOIRE
AUTOROUTE A 45 :
SORTIR DE l’AMATEURISME,
EXIGER DE M. WAUQUIEZ LE RESPECT
DE SES ENGAGEMENTS
Lors du Conseil de Saint-Etienne Métropole du 10
décembre 2015, nous avons vécu un moment surréaliste
avec la modification le jour-même, par mail, d’une
délibération sur un dossier essentiel, l’autoroute A45…
Une telle légèreté sur un dossier de ce type ne pouvait
pas être sans conséquence : le Ministère a donc
logiquement refusé une délibération confuse et finalement
jugée sans intérêt. Il demande aujourd’hui, avant avril, une
2ème délibération.
Depuis février 2015, beaucoup de temps a été perdu
alors que les conditions économiques du projet sont
connues, incluant notamment une participation de 422
millions des collectivités territoriales, soit 211 millions pour
Saint-Etienne Métropole.
Je me suis beaucoup battu pour cette autoroute, car je
crois en son utilité pour le territoire, j’ai obtenu le déblocage
politique des Présidents Sarkozy et Hollande qui permet
aujourd’hui d’avoir une offre économique réelle.
Pour autant, j’ai toujours dit que 211 millions était un
coût excessif pour notre agglomération. Il faut donc proposer
un autre montage, et le faire le plus vite possible, avant avril
2016 pour ne pas voir le projet définitivement enterré.
-2-
Je demande donc solennellement à M. Wauquiez
de respecter son engagement pris devant les électeurs
il y a moins de 2 mois, en faveur d’une participation de
la région au tiers du coût pour les collectivités, soit 140
millions. Tout en restant difficile, le financement du projet
serait alors possible, d’autant que rien n’interdit la
mobilisation complémentaire de financements privés et/ou
une diminution négociée et justifiée des prétentions du
groupe privé intéressé. Sur le fond, il est en outre totalement
légitime
que
Rhône-Alpes-Auvergne
participe
au
financement d’une infrastructure essentielle, au cœur de son
territoire, comme elle participe pour des sommes
considérables au projet de TGV Lyon-Turin.
Si l’engagement régional n’est pas tenu ou sa
contribution rendue purement symbolique, il faudra alors
demander une relance de l’appel d’offre pour une
réalisation en 2 phases, en recherchant les moyens
d’aménager la première partie, de Saint-Genis-Laval au
contournement de Saint-Chamond avant 2021.
Maurice VINCENT