1 Débuter avec Painter 5
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1 Débuter avec Painter 5
19 1 Débuter avec Painter 5 Fractal Design Painter 5 est doté d’un environnement de travail configurable. Du confort et des commodités offertes dépend en grande partie la productivité. Painter 5 permet même de conserver plusieurs environnements de travail selon le type de tâche à effectuer. L’environnement de Painter 5 Un travail dans des conditions de confort et de rendement corrects ne peut se concevoir qu’avec un matériel performant : processeur rapide, mémoire vive étendue à 64 ou 128 Mo, disque dur de grande capacité. Les spécifications qui suivent doivent être considérées comme des minima. • Windows • Microprocesseur 486DX ou Pentium. Les instructions MMX sont reconnues. L’ordinateur doit être équipé d’un coprocesseur arithmétique, indispensable pour effectuer des effets comme la duplication, les taches, les éclairages ou pour appliquer une texture. Tous les Pentium sont dotés d’un coprocesseur. En revanche, les 486/SX n’en possèdent pas. Ces machines, aujourd’hui obsolètes, peuvent en recevoir un en option, par insertion dans un socle prévu à cet effet. • Système d’exploitation Windows 95 ou Windows NT. • Mémoire vive de 16 mégaoctets (Windows 95) ou 32 Mo (Windows NT). • Carte vidéo 24 bits (2 Mo de mémoire vidéo au minimum, 4 Mo ou plus recommandés). • Lecteur de CD-ROM. • 60 Mo d’espace sur le disque dur réservés au logiciel. L E M A C M I L L A N Painter 5 20 DESSINER AVEC CH.1 : DÉBUTER PAINTER 5 AVEC PAINTER 5 • Macintosh • power Macintosh (la famille des 68000 n’est pas supportée) ; • système 7.5 ou ultérieur ; • 12 Mo de mémoire vive réservés au logiciel (20 Mo recommandés) ; • affichage 24 bits ; • lecteur de CD-ROM ; • 20 Mo d’espace sur le disque dur pour l’installation. • Tablette graphique Painter 5 a été conçu pour être utilisé avec une tablette graphique. Ce périphérique offre une meilleure ergonomie que la souris pour le dessin à main levée. Le stylet avec lequel on dessine sur une surface sensible est en effet plus proche des outils traditionnels du graphiste (le crayon, le pinceau...) que la souris. De nombreuses palettes graphiques sont revêtues d’une surface piézosensible qui réagit à l’appui sur le stylet selon 256 niveaux de pression. Il est ainsi possible d’appuyer plus ou moins fortement sur certains outils afin d’obtenir des effets de pleins et de déliés, ou de faire varier la densité d’un tracé. Le sous-dossier Documentation du CD-ROM de Painter 5 contient un fichier Tablette.pdf (à lire avec Acrobat Reader, aussi présent sur le CD dans le dossier Acrobat) intitulé Conseils pour acheter une tablette graphique. Il détaille les points à considérer avant de se lancer dans un achat. • Scanner L’intérêt du scanner, pour un infographiste, n’est plus à démontrer. Painter 5 est doté d’un module de numérisation (accessible en cliquant sur Fichier > Acquérir) permettant de scanner un document et de l’importer directement. • Internet Painter 5 est doté de fonctions de travail coopératif qui permettent à plusieurs infographistes de travailler sur un même projet. De plus, l’Internet est devenu la source privilégiée pour obtenir des informations commer- 21 ciales et techniques ainsi que des mises à jour, télécharger des images et des textures, et échanger ses expériences avec d’autres utilisateurs. • Photoshop L’utilisateur de Photoshop, le logiciel de retouche d’image créé par Adobe, ne sera pas dépaysé par l’interface de Painter 5, car il y retrouvera beaucoup d’outils et de fonctions. Les documents Painter et Photoshop peuvent être glissés d’une application à l’autre, ce qui permet de cumuler les avantages de l’un ou de l’autre. Telle tâche s’effectuera plutôt sur Photoshop, mais dès que le recours à Painter 5 s’impose, il faut poursuivre avec ce logiciel. Et inversement, bien sûr. Une telle substitution est très pratique pour les manipulations spéciales. Photoshop, par exemple, est indispensable pour procéder aux séparations de couleur CMJN, car bien qu’il soit possible d’enregistrer un fichier en fichier de séparation CMJN au format EPS 5, Painter 5 ne peut ni ouvrir ni modifier un fichier CMJN. Les plug-in Photoshop sont profitables à condition qu’ils utilisent l’API de Photoshop 3.0 (bien qu’ils apparaissent dans le menu de Painter, les plug-in développés pour Photoshop 4.0 ne fonctionneront pas). Enfin, nous ne saurions clore cette introduction sans inviter le lecteur à fréquenter le site Web de MetaCreations : http://www.metacreations.com. Il trouvera, outre les derniers produits de la société, des mises à jour, des utilitaires et des extensions à télécharger, ainsi que des liens vers d’autres sites spécialisés dans la création graphique. L’installation de Painter 5 L’installation de Painter s’effectue automatiquement l’introduction du CDROM dans le lecteur. Il est aussi possible de lancer l’installation en cliquant sur le fichier Setup.exe, présent dans le sous-dossier Install. Trois types d’installations sont proposées : L E M A C M I L L A N Painter 5 22 DESSINER AVEC CH.1 : DÉBUTER PAINTER 5 AVEC PAINTER 5 • Compacte. C’est la version minimale, qui occupe le moins de place sur le disque dur (28,9 mégaoctets pour la version PC). – Programme ; – Nouveaux effets ; – Autres extensions ; – Extension effets ; – Système de gestion des couleurs Kodak. • Typique. Cette installation standard (56,1 Mo sur PC) ajoute les composants suivants : – Matières supplémentaires ; – Didacticiel. • Personnalisée. Elle permet à l’utilisateur d’installer ou non les compo- sants des listes Compacte et Typique, et propose en outre l’installation des Profils ICC supplémentaires. Ils sont utilisés par le gestionnaire de couleurs Kodak. Par défaut, ce choix est désactivé. Pour installer une option, il faut la cocher en cliquant à gauche du nom. Le bouton Changer, dans la partie inférieure de la boîte de dialogue, permet de ne sélectionner que les ICC utiles parmi une douzaine. Il est recommandé de conserver l’ICC Generic, car il gère notamment la prévisualisation CMJN (en vue d’une séparation de couleurs) et Hexachrome qui réalise des séparations en six couleurs (CMJNOV). L’ICC Kodak n’est utile que si l’on est amené à travailler avec des PhotoCD qui n’ont pas été corrigées. L’installation personnalisée nécessite 80 Mo. C’est aussi dans la boîte de dialogue Type d’installation que l’on peut définir un autre dossier pour l’installation de Painter 5, que celui proposé par défaut. Si le dossier spécifié n’existe pas, l’installeur le crée. ........................................................................... ASTUCEPour gérer plus efficacement les fichiers de Painter 5 dans l’Explorateur Windows, cliquez sur le menu Affichage > Options, puis sélectionnez le bouton Afficher tous les fichiers. En bas de la boîte de dialogue, cochez les deux options Afficher le chemin d’accès MS-DOS complet dans la barre de titre et Inclure la boîte de description (volets de droite et de gauche). Ainsi, tous les noms de fichiers contiendront leur extension, ce qui peut s’avérer utile pour identifier un type de fichier ; les dossiers et sous-dossiers seront mentionnés dans la barre de titre. 23 Dès la première utilisation de Painter 5, le logiciel demande de saisir le numéro de série qui figure sur l’emballage du CD-ROM. Cette procédure n’est plus demandée par la suite. Painter 5 est désormais prêt à fonctionner. S’il s’agit d’une mise à jour, le numéro de série à entrer est celui de la version d’origine. Ce numéro figure, entre autres, dans le menu Aide > A propos de Painter (Windows) ou dans le menu Pomme > A propos de Painter (Macintosh). ........................................................................... ASTUCEPour accéder plus rapidement à Painter 5, créez un raccourci (Windows) ou un alias (Macintosh) sur le Bureau de l’ordinateur. Sous Windows : ouvrez le dossier Painter 5, puis faites glisser le fichier Painter.exe sur le bureau. Renommez le nom Raccourci vers Painter.exe en Painter 5 (voir Figure 1.1). Sur Macintosh, faites glisser l’icône de Painter 5 sur le Bureau. Cliquez ensuite sur Fichier > Créer un alias. Nommez-le Painter 5. Figure 1.1 Le raccourci vers Painter.exe. Par défaut, avec une résolution 768 × 1024 pixels, Painter 5 affiche quatre palettes, parmi les six présentes dans le logiciel, mais aucune fenêtre. Cette dernière doit être ouverte par Fichier > Nouveau, sinon Painter 5 propose d’ouvrir la fenêtre par défaut, ou par Fenêtre > Ouvrir, auquel cas la fenêtre sera assujettie à la dimension de l’image. Avant de passer à une brève description des palettes et à leur fonctionnement, il faut d’abord configurer Painter 5. L’un des paramètres les plus déterminants est la quantité de mémoire vive que l’ordinateur devra réserver au logiciel. La taille requise dépend du nombre de programmes susceptibles de fonctionner simultanément, de la quantité de polices ou d’extensions installées, et des éventuels programmes résidents présents à droite de la barre des tâches (sous Windows), ou dans le menu Pomme du Macintosh. Le Guide de l’utilisateur de Painter 5 détaille les procédures pour Windows et Macintosh. L E M A C M I L L A N 24 Painter 5 DESSINER AVEC CH.1 : DÉBUTER PAINTER 5 AVEC PAINTER 5 L’interface utilisateur Il importe de bien connaître l’interface utilisateur de Painter 5 pour exploiter au mieux le logiciel. On y retrouve, bien entendu, des fonctions typiquement Windows ou Macintosh : les menus, les sous-menus et les boîtes de dialogue. Mais c’est dans l’espace de travail que l’on découvrira les subtilités de l’interface utilisateur. • La terminologie de Painter 5 Pour bien assimiler un enseignement, il est indispensable d’en connaître le vocabulaire technique. On retrouve dans Painter 5 la terminologie de l’infographie, à laquelle s’ajoutent des termes propres à ce logiciel. Les commandes Fichier > Nouveau et Fichier > Ouvrir créent ou ouvrent un document, feuille blanche ou image déjà existante. On trouve sous tout document un papier. Dans Painter 5 comme dans la réalité, chaque papier a un grain, c’est-à-dire une certaine rugosité à laquelle sont sensibles les outils de dessin. Toute image apparaissant dans Painter est posée sur du papier, même si ce papier n’apparaît pas forcément. Dans son atelier, l’artiste prépare d’abord la toile sur laquelle il va travailler, puis commence à peindre. Dans Painter 5, c’est souvent l’inverse qui se produit : l’infographiste commence par dessiner, sur le papier par défaut ; ce n’est qu’ensuite qu’il choisit le type de papier pour le fond. En effet, plusieurs outils altèrent le papier. En ne choisissant le papier qu’à la fin du processus de création, on en préserve la texture sur toute la surface de dessin. Painter 5 permet de créer automatiquement une réplique, qui sert à préserver l’original, mais aussi à décalquer une image comme on le ferait traditionnellement en plaçant un papier calque sur un original et en redessinant les contours au crayon ou à la plume. Des duplicateurs permettent de travailler sur une réplique tout en prélevant les informations de l’image (couleur, luminosité...) sur l’original. Les duplicateurs servent aussi à appliquer des effets spéciaux à l’image : adoucissement, simulation de peinture à la gouache, etc. Une image peut être flottante ou déposée. Une image flottante est comme tracée sur un cello transparent. Elle n’interfère pas avec le fond et semble flotter au-dessus, d’où son nom ; l’image flottante est un objet qui peut être 25 déplacé, redimensionné et déformé indépendamment des autres parties de l’image. Quand elle a été déposée, elle s’insère dans le fond et en devient partie intégrante. Un document dépourvu d’images flottantes, ou dont toutes ont été déposées, est appelé image aplatie. Une réplique est toujours une image aplatie de l’original. Les outils de dessin de Painter 5, regroupés dans une palette, servent à tracer des formes élémentaires comme les lignes, courbes, quadrilatères et ellipses. Ces formes représentent des objets flottants vectoriels constitués de points d’ancrage (il en existe différents types que nous étudierons d’ici peu) par lesquels passe un chemin ; ce chemin est en réalité une courbe de Bézier déformable à l’aide de poignées de tangentes. Le chemin n’est pas le tracé. Ce dernier se fonde, certes, sur le chemin, mais il possède des attributs de couleur, d’épaisseur, de grain, qui lui sont spécifiques. Le Pinceau est l’un des outils les plus importants de Painter, car il donne accès à l’immense palette des effets. Les effets regroupent les crayons, pinceaux, aérographes, etc. Bon nombre de ces effets sont déclinés en variantes, c’est-à-dire des versions légèrement différentes fondées sur un même effet. Ils possèdent aussi un comportement particulier, le type, qui est lui-même décliné en plusieurs variantes appelées méthodes. Les Aspects sont des effets auxquels a été attribuée une texture de papier. La palette d’outils contient aussi des outils de sélection, ainsi que des outils de confort tel le zoom, la main qui permet de déplacer l’image sous sa fenêtre, ou l’outil de pivotement qui incline l’image. Les outils de sélection jouent un rôle important dans Painter 5, car ils définissent les zones dans lesquelles s’appliqueront des effets spéciaux. Ces outils de sélection se divisent en deux catégories : les sélections à base de chemin, ainsi appelées parce qu’elles sont réalisées avec des outils de traçage (rectangle ou ellipse de sélection, lasso, baguette magique) et les masques, qui définissent des zones. Ces derniers fonctionnent comme des caches ou des pochoirs qui délimitent des zones de l’image. D’autres palettes servent à appliquer les nombreux effets de Painter 5. La plupart des palettes sont personnalisables. Nouveaux dans Painter, les super duplicateurs sont des outils de redimensionnement et de déformation d’une image. Les objets flottants dynami- L E M A C M I L L A N Painter 5 26 DESSINER AVEC CH.1 : DÉBUTER PAINTER 5 AVEC PAINTER 5 ques, une autre nouveauté, sont des matériaux ou des comportements spéciaux, comme les lentilles de distorsion, les brûlures ou déchirures, le biseau, etc. Dans le même esprit, les effets Super F/X permettent d’inclure des effets spéciaux dans une image : flammes, néons, etc. Nous allons, dès à présent, examiner de près les éléments principaux de l’interface de Painter 5. • Les palettes L’outillage de Painter 5 est regroupé en une demi-douzaine de palettes. La plupart sont dotées de menus et d’icônes permettant d’accéder à diverses fonctions. • Outils. Contient les outils de dessin permettant de tracer et de modifier les formes. • Effets. On y trouve une vaste gamme de crayons, de pinceaux, de craies, mais également la gomme et des effets visuels. • Matières. Ses boîtes de dialogue servent à régler la couleur et les dégra- dés, à choisir un grain de papier ou un motif de dessin, à choisir ou éditer un tissu. • Objets. Donne accès aux bibliothèques d’objets, aux masques. Permet d’écrire des scripts ou de se connecter à un réseau. • Nuancier. Affiche une gamme de 216 couleurs Netscape prédéfinies. • Options. Définit l’apparence du pinceau, le tracé par segments de droi- tes ou à main levée. Toutes ces palettes peuvent être instantanément affichées en naviguant à travers les menus Fenêtre > Disposition des palettes > Disposition standard. • Les icônes déroulantes Une demi-douzaine d’icônes, de la palette d’outils, recèlent une ou plusieurs sous-icônes. Elles donnent accès à des variantes d’un outil (voir Figure 1.2). Les icônes déroulantes sont identifiables par un petit triangle dans le coin en bas à droite. Pour afficher les variantes, maintenez le bouton de la souris enfoncé et tirez vers le petit triangle. L’icône sélectionnée apparaît en première place dans la barre d’outils.