Réseau-CONTACT Rapport annuel 2015

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Réseau-CONTACT Rapport annuel 2015
Rapport annuel 2015
Contenu
Éditorial
3
Direction
4
Centres d’accueil
5
Travail
6
Mobile
7
Substitution
8
Logement
9
National-International
10
Chiffres
11
Budget
12
Comités et direction
13
Offres
14
Impressum
15
2
Éditorial
Chères lectrices, chers lecteurs,
chers membres de notre
personnel et des instances
du Réseau Contact
L
e bilan de l’année 2015
montre qu’une nouvelle fois
les offres du Réseau Contact ont
été bien utilisées. La demande
de prestations faciles d’accès et
à bas seuil dans le domaine de
la réduction des risques reste
toujours aussi forte. Les personnes concernées et leur
entourage requièrent des solutions innovantes et pragmatiques.
L’année dernière a été marquée par le repositionnement du travail de
la fondation, dorénavant institution œuvrant pour la réduction des
risques. Centres d’accueil, Travail, Mobile, Logement et Substitution:
la consolidation et le développement de nos offres d’aides ont été au
centre de notre travail. Le Réseau Contact s’est aussi engagé aux
niveaux national et international en faveur d’une politique et d’une
approche en matière de dépendance humaines et orientées sur les
besoins.
A l’avenir aussi, la fondation Réseau Contact effectuera sa mission de
manière souple et professionnelle dans un environnement en
constante mutation. En 2015, les instances de la fondation se sont
consacrées au développement de l’institution et ont posé des jalons
pour la structure de l’organisation à partir d’octobre 2016.
Au nom de la fondation, je remercie les instances, la direction et tout
le personnel du Réseau Contact pour leur engagement remarquable.
Nos remerciements s’adressent aussi à nos institutions partenaires,
aux communes, à l’administration cantonale ainsi qu’à nos client-e-s et
à nos mandant-e-s. Leur soutien et leur confiance comptent énormément pour nous.
Therese Frösch
Présidente Réseau Contact
3
Direction
RESEAU CONTACT – au plus
proche des gens, suprarégional
et efficace
L
’utilisation moins risquée des
substances psychoactives
reste un sujet brûlant. Il y a
encore beaucoup à faire en
matière de compétence et
d’autoresponsabilité des
consommateurs, qu’ils soient
des toxicomanes ou des alcoolodépendants chroniques ou que
leur consommation soit seulement occasionnelle. En tant que
centre de compétence pour la
réduction des risques, le Réseau
Contact considère comme
important de proposer des
services orientés sur les besoins, en phase avec notre
époque et proches des gens.
Avec ses nouveaux services DIB Plus (Drogues Info Berne Plus) et
REFLEX (service mobile, régional et flexible), le Réseau Contact a réagi
d’une manière pragmatique et efficace à une demande actuellement
significative. Le travail hors murs dans le domaine de la réduction des
risques comble un réel déficit. Là aussi, l’accent est mis sur le renforcement de l’autoresponsabilité et donc sur la prise de conscience des
ressources personnelles.
La structure transitoire valable de début 2015 à septembre 2016 a
consolidé la collaboration interrégionale au sein des produits Centres
d’accueil, Travail, Mobile, Substitution (traitements ambulatoires) et
Logement. Les différentes offres situées dans les régions ont bénéficié
de l’intensification des échanges professionnels. Plusieurs processus
ont été réorganisés, les équipes se sont rapprochées les unes des
autres et de nouvelles synergies ont été créées. Cela a particulièrement
été le cas pour les traitements ambulatoires et pour l’hébergement
accompagné.
Sous la nouvelle direction tripartite réunissant Jakob Huber (primus
inter pares), Rahel Gall Azmat et Carl Müller, les services centraux ont
été restructurés et les tâches distribuées de façon encore plus efficiente. Grâce à la flexibilité et au fort engagement de tout le personnel
du Réseau Contact, la gestion professionnelle de la qualité a pu être de
nouveau certifiée QuaThéDA. Avec ses services à bas seuil, le Réseau
Contact, Fondation Aide Addiction, tient le cap.
Jakob Huber
Directeur primus inter pares
4
Centres d’accueil
CENTRES D’ACCUEIL – bien
utilisés, interconnectés et plus
confortables
E
n 2015, les équipes de K+A
(Berne), Cactus (Bienne),
SPUT Thoune et La Strada se
sont rapprochés sous la direction de la cheffe de produits
des centres d’accueil, Ines
Bürge. A la fin de l’année, La
Gare a également été attribuée
structurellement aux centres
d’accueil. Pour les consommateurs ou consommatrices de
drogues ou d’alcool: dans tous
les centres d’accueil, la réduction des risques et l’intégration
sociale ont la priorité absolue.
En 2015, les centres d’accueil du Réseau Contact ont été bien utilisés
dans toutes les régions. Globalement, le nombre des utilisateurs-trices
a été stable. Dans certains cas cependant, il a subi de grosses variations. Grâce au formidable engagement du personnel et à la bonne
collaboration avec nos partenaires, tous les centres d’accueil ont pu
effectuer leur mission de manière professionnelle même dans les
moments tempétueux. Le projet de travail introduit en 2013 au centre
d’accueil de Berne a été prolongé et bien utilisé en 2015 également.
Cette offre à bas seuil est très appréciée.
Concernant les consultations, les centres d’accueil ont entretenu une
collaboration étroite avec leurs partenaires, dorénavant aussi avec
Santé bernoise. Les bonnes relations avec le voisinage, notamment à
Bienne, ont également été très importantes. De nombreuses personnes
intéressées ont assisté en avril à l’inauguration du Cactus à son nouvel
emplacement de la rue de Morat. L’écho a été très positif. En outre,
l’action de La Strada intitulée «Unter dem Strich» et menée en coopération avec Don Juan (Aide Sida Berne) a été couronnée de succès. Une
action de sensibilisation des clients à la question des prix équitables et
du respect des travailleuses du sexe a été organisée en septembre.
Les locaux n’ont pas été améliorés seulement à Bienne. A Berne, la
cafétéria du centre d’accueil a été transformée. Au SPUT de Thoune, où
la cantine de midi est très appréciée, la cuisine a été rénovée. A Thoune
aussi, un contrat a été conclu pour des locaux supplémentaires à
l’ancien bureau des objets trouvés. L’idée est de mieux répondre à la
demande croissante de prestations de soin.
5
Travail
TRAVAIL – en dialogue,
productif, innovant
E
n 2015, Rahel Gall Azmat a
repris la direction du produit
Travail et des offres suivantes:
Bauwerk, LOLA et TRIVA Holz+Textil à Berne, Djamba à
Bienne et Werkstatt Plus à
Thoune. A la fin de l’année,
Citypflege à Berne a été attribuée structurellement au produit
Travail. Toutes les équipes se
sont engagées avec enthousiasme pour occuper leur clientèle de manière sensée et pour
vendre des produits et des
services commercialement
attractifs.
Les offres de travail ont été bien utilisées grâce au gros travail de
motivation fourni par le personnel accompagnant et à l’importance des
missions de travail pour l’intégration sociale des personnes concernées.
De fait, la réduction du supplément d’intégration (SMI) pour les cliente-s exerçant une activité professionnelle a été notable, puisque l’incitation financière était minime. Le Réseau Contact a mené des discussions
intenses avec les services sociaux de plusieurs communes afin de
simplifier la pratique de l’attribution. Les négociations avec la ville de
Thoune ont eu du succès pour les placements à l’essai (PE): Werkstatt
Plus peut continuer à les utiliser.
En 2015 aussi, il était très important de conserver un nombre constant
de personnes travaillant. En effet, les carnets de commandes étaient à
nouveau bien, voire très bien remplis. Après son déménagement dans
un local plus grand à la Lorrainestrasse 23, le magasin bio LOLA a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires. Le soda alternatif
Lola-Cola lancé en 2014 est proposé dans de nombreux restaurants à
Berne et dans d’autres villes suisses. Depuis octobre, LOLA gère aussi
la boutique en ligne Larada pour les produits véganes avec laquelle il
collaborait déjà étroitement. Cela a permis d’assurer des places de
travail chez Larada pour certain-e-s client-e-s.
Les autres entreprises sociales à Berne, à Bienne et à Thoune ont
développé leurs produits et leurs services pour augmenter leur attractivité sur le marché. Par exemple, TRIVA a créé une jardinière en bâche à
placer sur les balcons ou les terrasses. Dans un ancien local industriel à
Bienne, Djamba a trouvé de meilleurs locaux du point de vue de l’accès,
de l’infrastructure et de la surface. Le déménagement à la rue AlfredAebi est prévu pour le début de l’été 2016.
6
Mobile
MOBIL – demandé,
présent sur place, préventif
S
ous la direction d’Eric Moser,
le produit Mobile a été
étoffé. Les deux équipes existantes de Rave it safe/DIB Plus à
Berne et de Streetwork à Bienne
ont été complétées par une
troisième: l’équipe de trois
personnes de REFLEX, service
mobile, est intervenue de
manière flexible dans plusieurs
régions du canton de Berne. Les
trois équipes ont travaillé en
étroite collaboration et se sont
soutenues mutuellement au
besoin. Dans la région de
Bienne-Seeland, l’offre mobile a
été présentée sous le nom de
Streetwork-REFLEX.
Dans le domaine nocturne, la demande d’informations sur place est
très importante. C’est ce qui a été constaté au DIB Plus (Drogues Info
Berne Plus), lancé à l’automne 2014 et ouvert pendant deux heures
chaque mercredi soir. Au bout de six mois, il avait déjà atteint son but:
en plus de nombreuses consultations brèves, une douzaine substances par soirée ont été analysées. La journée portes ouvertes en
mars a été bien visitée. En septembre, le DIB Plus a fêté son premier
anniversaire en compagnie de représentant-e-s d’organisations
partenaires et des médias. Rave it safe a également été demandé: en
juin, 40 substances ont été testées lors d’une fête à Bienne. Un record!
Les équipes mobiles ont donc commencé à mettre en place un groupe
de pairs pour les missions à effectuer dans les partys et les clubs de
la région. Quatre interventions de Rave it safe ont été financées par
Bâle-Ville et Bâle-Campagne dans ces régions.
REFLEX a atteint environ 300 personnes à la fin de l’année. A Berthoud
et à Langenthal, il a géré les automates à seringues et assuré deux fois
par semaine des échanges de seringues et des consultations brèves
dans un bus stationné temporairement sur place. Dans les villes où ne
se trouve aucun centre d’accueil établi, la demande d’interventions
ponctuelles est grande. Il en va de même pour les solutions visant à
décharger l’espace public. Lors d’entretiens avec le Réseau Contact,
plusieurs communes ont manifesté leur intérêt pour une collaboration
étroite. Dans toutes les régions, REFLEX gère aussi le projet «Mann zu
Mann» (MzM) sous la direction de l’Aide Sida Berne. C’est une offre de
pairs visant à prévenir les maladies sexuellement transmissibles chez
les hommes consommateurs de drogues.
7
Substitution
SUBSTITUTION – couronné de
succès, médicalement assuré,
plus flexible
E
n 2015, les centres ZAS
(centres ambulatoires pour
les traitements d’addiction) à
Berne et à Langenthal ont
étroitement collaboré. Roberto
Carnibella, responsable du
produit Substitution, a repris au
début de l’année la direction
opérationnelle de l’organisation
à Langenthal. Par ailleurs, le
ZAS de Berne a assumé tout le
secrétariat. Au besoin, le ZAS
de Langenthal obtient un soutien
supplémentaire grâce au personnel de Berne.
Dans les deux centres, le nombre de client-e-s a continuellement
augmenté au cours de l’année. Le nombre de traitements au Subutex
est resté stable. Par rapport à l’année précédente, plus de personnes
ont été traitées au Sevre-Long et moins à la méthadone. Grâce à la
bonne collaboration avec les services psychiatriques universitaires
(UPD), un partenaire de longue date, plus de 300 patient-e-s en
moyenne ont reçu un traitement de substitution au ZAS de Berne en
2015.
Jusqu’à la fin du mois d’août, le poste vacant de médecin à Langenthal
a été occupé ad interim par Robert Hämmig, directeur médical pour
les dépendances aux UPD. En septembre, Alexander Rauch a repris le
suivi médical. A la fin de l’année 2015, le Réseau Contact a dû négocier un nouveau contrat avec HSK, une communauté d’achat réunissant trois grands assureurs maladie, après qu’il ait annoncé son retrait
de l’ancien contrat concernant le forfait de substitution. D’autres offres
de substitution dans le canton de Berne, par exemple HEGEBE (traitement soutenu à l’héroïne) ont aussi été concernées par ce changement.
En automne, le ZAS de Berne a prolongé ses heures d’ouverture pour
la distribution de médicaments. Cela a permis de mieux tenir compte
des nouveaux besoins des patient-e-s et de raccourcir les temps
d’attente. La zone de distribution a été agrandie et rendue plus accueillante. Ces transformations ont été effectuées en collaboration avec
l’assurance invalidité afin qu’un collaborateur en fauteuil roulant
depuis un accident puisse poursuivre son activité professionnelle.
8
Logement
LOGEMENT – apprécié,
proche de la clientèle, capable
de s’adapter
E
n 2015, Carl Müller a repris la
direction du produit Logement. Pour l’habitation assistée,
le Wohnnetz Aare-Emme (Schönbühl) et le Wohnnetz Interlaken
ont fusionné en cours d’année.
L’hébergement avec encadrement partiel effectuera d’importants changements dans les
prochaines années.
Les offres de l’habitation assistée continuent d’être bien, voire très
bien utilisées. La demande est très importante. Depuis Interlaken, les
client-e-s ne sont plus suivi-e-s uniquement dans leurs propres
appartements, mais aussi dans des logements loués par le Réseau
Contact. Le Wohnnetz Aare-Emme a intégré dans ses services standard le projet pilote d’habitation assistée pour jeunes lancé il y a deux
ans et couronné de succès. Les deux réseaux auraient aimé accueillir
plus de personnes, mais elles manquent d’espaces disponibles. Le
Réseau Contact recherche donc de toute urgence des appartements
dans la région de Berne et dans celle de Spiez/Interlaken.
A la fin de l’année 2014, le Wohnnetz Aare-Emme a pris possession de
ses nouveaux locaux dans l’ancienne gare de Schönbühl-Urtenen. Le
Wohnnetz Interlaken a lui aussi un nouveau site depuis le 1er septembre 2015. Les locaux, plus grands, se trouvent à un emplacement
idéal dans le bâtiment des services sociaux, récemment ouvert à la
Jungfraublickallee à Matten. Le Réseau Contact s’en réjouit, étant
donné que ce sont surtout les services sociaux qui envoient des
client-e-s à l’offre de logement.
Le TBW (hébergement avec encadrement partiel) à Langenthal a de
nouveau été utilisé presque à sa capacité complète après un premier
semestre mitigé. Cela s’explique par une demande en croissance. D’ici
à juin 2018, le TBW devra remplir de nouvelles conditions respectant
l’ordonnance cantonale sur les homes. Ces prochaines années, cela
supposera des modifications au niveau de l’infrastructure notamment.
9
National-International
NATIONAL-INTERNATIONAL –
projets à l’étranger, régulation
du cannabis, théâtre de pairs et
Femmes-Tische
S
ous la direction de Jacob
Huber, le produit National-International a englobé des projets
en Suisse et à l’étranger ainsi
que le mandat de la fondation
aebi-hus. Dans les échanges
nationaux et internationaux, le
Réseau Contact a mis son
expérience et ses connaissances
à la disposition d’organisations
et de réseaux œuvrant dans la
réduction des risques. Il attache
une importance particulière à la
perméabilité de la politique des
quatre piliers ainsi qu’à la
régulation des marchés de la
drogue.
En 2015, deux projets modèles ont fait l’objet de conseils et d’un suivi,
en particulier pendant la phase de planification et d’entraînement: le
projet sur deux ans du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM)
concernant des entreprises sociales destinées à des toxicomanes en
Géorgie, et le projet de réduction des risques lancé par une ONG dans
des prisons bulgares, financé via la contribution à la cohésion de la
Suisse à l’élargissement de l’UE. Le Réseau Contact a participé à la
conceptualisation de deux autres projets. Le premier consiste à créer
une plateforme de villes d’Europe de l’Est et d’Asie centrale pour la
réduction des risques. Le second est un projet de réduction des
risques en Afrique de l’Ouest. Les concepts ont été soumis début 2016
au Global Fund.
Le Réseau Contact a accueilli à Berne des délégations du Turkménistan, de Bulgarie et de Géorgie. Le SEM a également rendu visite à la
fondation. Par ailleurs, le Réseau Contact participe à un groupe de
travail de la ville de Berne consacré à un projet pilote scientifiquement
accompagné de régulation du cannabis. A Bienne, des premiers
entretiens ont eu lieu en 2015 avec le conseiller municipal Beat Feurer
sur ce sujet.
Début 2015, le Réseau Contact a repris le mandat de la fondation
aebi-hus. La réalisation de projets modèles dans le cadre du programme national «Jeunesse et Médias» s’est terminée avec six projets
de théâtre impliquant des jeunes. Un guide a été élaboré à ce sujet.
Pour conclure le projet Femmes-Tische, la fondation aebi-hus a organisé un forum national consacré à la prévention dans le contexte de la
migration qui s’est tenu en janvier 2016 à la Maison des religions à
Berne et qui a rassemblé plus de 80 participant-e-s.
10
Chiffres
Chiffres 2015
CENTRE D’ACCUEIL
K+A et Cactus
La Strada
SPUT Thun
Client-e-s
1’047 101
131
Hommes
Frauen
74%
26%
0%100%
78%22%
SPUT (échange de matériel d‘injection) Taux de retour des seringues: 82%
MOBILE
Client-e-s Hommes Femmes
Rave it safe (Incluses les visites au stand) 4’892 66%
34%
DIB Plus
527
78%22%
REFLEX282
77%23%
Streetwork-REFLEX40672% 28%
Rave it safe Interventions: 29
DIB Plus Substances analysées: 504 / Avertissement (pilules et poudres): 34
TRAVAIL
Client-e-s Hommes Femmes
Bauwerk, Djamba, TRIVA Holz+Textil, 354 81%
19%
Werkstatt Plus
LOLA12
42%58%
Places de travail occupées: 94 / Heures de travail effectuées: 108’412
LOGEMENT
Client-e-s Hommes
Femmes
Wohnnetz Aare-Emme, Wohnnetz Interlaken 193 71%
29%
TBW17
71%29%
Wohnnetz Aare-Emme, Wohnnetz Interlaken
Accompagnements dans un appartement du Réseau Contact: 95
Accompagnement dans l’appartement du client / de la cliente: 49
TBW Places de logement: 8
SUBSTITUTION
ZAS Bern und ZAS Langenthal Client-e-s
Hommes Femmes
454 73%
27%
Places de thérapie: 357
11
Budget
Budget 2015
Charges du personnel Total contrat de prestation SAP
Projets
Total avec Projets
11’658’580.00 968’700.00 12’627’280.00 Frais généraux Total charges Recettes Budget 2015
4’892’300.00
99’000.00 4’991’300.00 16’550’880.00 1’067’700.00 17’618’580.00 -7’242’480.00 -1’067’700.00 -8’310’180.00
9’308’400.00
0.00
9’308’400.00
Le budget de la fondation Réseau Contact est établi selon un contrat de prestations avec la Direction de la santé publique
et de la prévoyance sociale du canton de Berne.
Le bilan annuel de la fondation Réseau Contact est révisé par la maison Röthlisberger SA à Berne.
12
Comités et direction
Comités et direction 2015
CONSEIL DE FONDATION
Therese Frösch, présidente | Reto Müller, vice-président | Klaus Baumgartner, caissier | Martin Albrecht | Sarah Amrein | Dirce
Blöchlinger | Andreas Diggelmann | Sabrina Dürrmüller | Andrea Erni Hänni | Ursula Erni-Reusser | Beat Feurer | Fritz Freuler |
Natalie Imboden | Martin Inversini | Peter Lerch | Heinz Lüthi | Ursula Marti | Regula Müller | Gaby Reber | Bruna Roncoroni |
Max Sager | Johanna M. Schlegel-Propst | Ueli Spring | Silvia Steidle | Thomas Villiger | Doris Zürcher
Direction avec voix consultative (voir ci-dessous)
COMITÉ DE FONDATION
Therese Frösch, présidente | Reto Müller, vice-président | Klaus Baumgartner, caissier | Andreas Diggelmann | Ursula Erni-Reusser
| Gaby Reber | Bruna Roncoroni | Ueli Spring | Doris Zürcher, représentant du personnel
Direction avec voix consultative (voir ci-dessous)
DIRECTION
Jakob Huber, directeur domaine III (primus inter pares) | Rahel Gall Azmat, directrice domaine I | Carl Müller, directeur domaine II
CHEFS DE PRODUITS
Ines Bürge, Centres d‘accueil | Roberto Carnibella, Substitution | Rahel Gall Azmat, Travail | Jakob Huber, National-International |
Eric Moser, Mobile | Carl Müller, Logement (et Communal)
ADIEU À KLAUS BAUMGARTNER
C’est avec une profonde tristesse que le Réseau Contact a appris le décès de Klaus Baumgartner (21.12.1937 – 10.12.2015), son
caissier et membre du conseil de fondation depuis de longues années. Klaus Baumgartner s’est inlassablement impliqué pour que
le traitement des personnes dépendantes en ville de Berne se fasse d’une manière digne et compatible avec les besoins du grand
public. Il a apporté une contribution essentielle au développement de la politique suisse des quatre piliers en matière de drogue.
Il était un soutien capital de la fondation. Nous lui en resterons très reconnaissants.
13
Offeres
Offeres 2015
CENTRES D’ACCUEIL
– Cactus, centres d’accueil et de contact, Bienne
– K+A, centre d’accueil et de contact, Berne
– La Gare, espace pour alcooliques, Berne
– La Strada, centre d’accueil mobile pour travailleuses du sexe toxicomanes, Berne
– SPUT Thun, échange de matériel d’injection et infocafé, Thoune
TRAVAIL
– Bauwerk, Berne
– Citypflege, Berne
– Djamba, Bienne
– LOLA (Lorraineladen), Berne
– TRIVA Holz+Textil, Berne
– Werkstatt Plus, Thoun
MOBILE
– DIB Plus, drogues info Berne, Berne
– Rave it safe, sensibilisation et conseils Nightlife, Berne (Canton de Berne)
– REFLEX, service mobile, Berne (Canton de Berne)
– Streetwork – REFLEX, service mobile, Bienne
SUBSTITUTION
– ZAS Bern, centre ambulatoire pour le traitement des addictions, Berne
– ZAS Langenthal, centre ambulatoire pour le traitement des addictions, Langenthal
LOGEMENT
– TBW, hébergement avec encadrement partiel, Langenthal
– Wohnnetz Aare-Emme, habitation assistée, Urtenen-Schönbühl (région Berne, Haute-Argovie/Emmenthal)
– Wohnnetz Interlaken, habitation assistée, Interlaken (région Thoune-Oberland)
14
Impressum
RÉSEAU CONTACT
Monbijoustrasse 70
Case postale, 3000 Berne 23
[email protected]
www.reseaucontact.ch
Traduction
Odile Nerfin
Photos
©
Réseau Contact
Photos Ruben Wyttenbach
Réalisation
www.sonjarychener.ch
©
2016 Réseau Contact, Berne
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