We are interested in selling Zalt lures

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LES NŒUDS DE PECHE
1. Considérations générales
2. Règles générales
3. Noeuds de montage des hameçons à palette
4. Noeuds de montage des hameçons à boucle
5. Montage des hameçons à pointe
6. Noeuds d'aboutage
7. Boucles
8. Noeuds de potence
9. Noeuds d'attaches des leurres
10. Ligatures
11. Noeuds accidentels
(MONTAGE DES LIGNES)
1.
CONSIDERATIONS GENERALES
Quel que soit le poisson recherché, le pêcheur doit faire face à des situations
particulières et si diverses selon les lieux, les saisons, les méthodes de pêche et les
appâts utilisés que, même chez les marchands d'articles de pêche les mieux
achalandés, il est pratiquement impossible de trouver des lignes parfaitement
adaptées à chaque cas.
Aussi parfaites que soient celles qu'il peut acheter dans le commerce, le pêcheur se
trouve donc dans l'obligation constante d'en monter d'autres, de les modifier parfois
et de les réparer souvent.
Or, bien plus encore qu'à la façon d'équilibrer sa plume et à la qualité des éléments
composant sa ligne, c'est à la perfection des nœuds assemblant ceux-ci que se
reconnaît un bon pêcheur.
C'est par la faute d'un nœud médiocre ou hâtivement bâclé que l'on « se fait casser
» par un gardon sur une ligne apparemment suffisante pour mater une car e et
c'est grâce à un nœud correct que l'on peut parfois venir à bout d'une carpe sur
une fine ligne à gardon. Il semble donc inutile de souligner davantage l'importance
des planches figurant à ce chapitre puisque c'est de la qualité d'un nœud que
dépend l'ultime phase de l'action de pêche, la capture du poisson ferré.
2.
REGLES GENERALES
Si bien fait soit-il, un nœud affaiblit la ligne qui, par conséquent, est d'autant plus
solide qu'elle en comporte moins.
Par exemple, une ligne en un seul brin de nylon 10/100° ne portant d'autre nœud
que celui de l'hameçon (l'autre extrémité tant enroulée autour du scion et
ressortant en pointe de celui-ci au centre d'une petite rondelle de caoutchouc) est
plus solide qu'une ligne composée d'un corps de ligne en nylon 12/100° et d'un bas
de ligne en 10/100° assemblés par un nœud.
Seul inconvénient : en cas d'accrochage, la rupture du fil peut se produire en
n'importe quel point quand la ligne est entière, tandis qu'elle se localise dans la
partie terminale si la ligne est faite de deux tronçons noués.
Plus un nœud comporte de tours morts, plus il est solide car, plus il y en a, plus ils
freinent le glissement et l'étranglement du fil.
C'est la raison pour laquelle les Nœuds d'attache d'hameçons, qui, correctement
exécutés, en comportent au moins quatre, sont plus résistante que les Nœuds
d'aboutage des brins, les meilleurs d'entre ceux-ci étant ceux qui s'apparentent aux
premiers.
Un nœud doit être soigneusement bloqué d spires jointives mais il est dangereux de
le serrer exagérément, car une trop forte traction n'aurait pour effet que de
diminuer la résistance du fil par étranglement.
Une goutte de vernis cellulosique sur un nœud le consolide dans de notables
proportions.
3.
NŒUDS DE MONTAGE DES HAMECONS A PALETTE
Nœud n°1
Le plus connu de tous les nœuds :
a) Replier l'extrémité du bas de ligne sur une longueur d'au moins 5 centimètres;
puis, hameçon saisi entre le pouce et l'index, placer cette partie repliée le long
de la hampe, à l'intérieur de celle-ci, palette au-dessus.
b) Faire cinq ou six tours morts à spires jointives et bien serrées autour des deux
brins et de la hampe, en partant de la base de la palette et en descendant vers
la courbe du fer.
c) Coincer ces spires entre le pouce et l'index de l'autre main et passer l'extrémité
du bas de ligne dans la boucle.
d) Tirer sur le grand brin et couper l'extrémité coincée sous la boucle refermée.
Avantage :
Nœud pouvant se faire à l'extrémité d'une ligne montée sans avoir à ôter le bas de
ligne.
Inconvénient:
Nœud difficile à exécuter correctement sur des hameçons d'une taille inférieure au
n° 16. Si le petit brin coincé dans la boucle vient à s'en dégager, le nœud se défait.
Nœud n°2
a) Juxtaposer les deux extrémités du bas de ligne formant une grande boucle et les
placer le long de la hampe, comme pour le nœud précédent.
b) b)/c) Enrouler le côté extérieur de la grande boucle, en descendant de la base de
la hampe vers la courbure du fer ; en faisant cinq ou six tours à spires jointives.
c) Tirer sur le brin dépassant côté palette et couper l'excédent sortant à la base du
nœud.
Avantage :
Nœud simple et rapidement fait, pouvant servir à monter les plus petits hameçons.
Inconvénient :
Ne peut se faire sur une ligne montée sur la canne sans ôter le bas de ligne.
Nœud n°3
a) Même début que pour le nœud n° 2.
b) Enrouler le côté extérieur de la grande boucle, mais en remontant vers la
palette. (Voir également fig. c)
d) Nœud terminé.
Avantage :
Encore plus facile à faire que le nœud n° 2, il offre une sécurité totale car une
boucle extérieure emprisonne toutes les spires et, si l'extrémité coupée ras vient à
se dégager, empêche les spires restantes de se défaire.
Même inconvénient que pour le nœud n°2, mais ses qualités compensent largement
l'obligation d'avoir à remonter un nouveau bas de ligne.
Nœud n°4
a) Même position de la grande boucle que pour le nœud n° 3, mais le brin qui se
trouvait côté courbe du fer est replié pour se placer dans le même sens que
l'autre.
b) Même façon d'enrouler les spires que pour le nœud n°3. (Voir également fig. c)
d) Tirer sur les deux brins et couper le plus petit en en laissant dépasser environ 5
millimètres.
Avantage :
Excellent montage pour la pêche au ver car, en faisant remonter celui-ci au-dessus
de l'hameçon, le petit brin dépassant forme ergot et l'empêche de redescendre.
Cette qualité, jointe à sa très grande solidité, en fait le nœud favori de pêcheurs de
saumon au ver.
Nœud n°5
a) Faire une boucle avec l'extrémité du fil placé contre l'intérieur de la hampe.
b) Faire quatre ou cinq tours autour de la hampe et du grand brin, à l'intérieur de
la boucle, de la base de la palette en allant vers la courbe du fer.
(Voir également fig. c)
d) Tirer sur le grand brin, couper l'excédent, nœud terminé.
Avantage :
Aussi solide que le nœud n° 3 et peut se faire à l'extrémité d'une ligne montée.
Seul inconvénient :
Plus difficile à faire sur de très petits hameçons, surtout sur des hameçons à tige
courte.
Nœud n°6
a) Faire un double nœud à l'extrémité de la ligne.
b) Tirer légèrement de chaque côté afin d'obtenir un 8.
c) Rapprocher les deux boucles du 8 en les pinçant légèrement entre le pouce et
l'index et y loger la hampe de 1 hameçon.
d) Serrer le nœud en tirant de chaque côté et couper l'excédent.
Avantage :
Nœud très simple, très rapidement fait, plus rapidement que n'importe quel autre,
pouvant se faire au bout d'une ligne montée, très utile, par exemple, lorsque l'on
vient à perdre un hameçon deux ou trois minutes avant la fin d'un concours.
Inconvénient :
Si ce nœud ne risque absolument pas de se défaire, il diminue la résistance du bas
de ligne beaucoup plus que les autres, par la faute d'un plus petit nombre de tours
morts.
Pour tous ces nœuds, veiller à ce que le fil ressorte à l'intérieur de la hampe, selon
la fig. a, ce qui donne une bonne pénétration lors du ferrage si, au contraire, il
ressort derrière la palette, fig. b, l'hameçon a tendance à basculer au ferrage et
pénètre mal.
4.
NŒUDS DE MONTAGE DES HAMEÇONS A BOUCLE
Nœud n°7
a) Passer l'extrémité du bas de ligne dans la boucle, faire un tour autour de la
hampe, la passer ensuite sous la boucle, entre la hampe et le fil puis la ramener
sous le tour mort.
b) Tirer sur le bas de ligne pour serrer cette sorte de 8.
Nœud très facile à faire, dit nœud de Turtle ou nœud en 8, parfait pour attacher les
mouches artificielles. Ne glisse absolument pas si l'on ne coupe pas l'extrémité du
bas de ligne trop su ras du nœud. Très facile à défaire en poussant sur le bas de
ligne au lieu de tirer.
Nœud n° 8
a) Remonter l'hameçon sur le bas de ligne et faire un nœud coulant simple.
b) Ramener l'hameçon à l'intérieur du nœud coulant.
c) Tirer sur le bas de ligne pour serrer le nœud coulant derrière la boucle de
l'hameçon.
Nœud très simple, convenant parfaitement pour monter les mouches à truite.
Nœud n°9
a) S'exécute de la même façon que le nœud n° 8 en formant une double boucle et
en veillant à ce que l'extrémité du fil noué autour des deux boucles ressorte à
l'intérieur de celles-ci qui la coincent contre la hampe au serrage.
b) Nœud à peine plus compliqué que le n°8 et beaucoup plus solide. Parfait pour
monter les mouches à saumon.
Nœud n° 10
a) Passer l'extrémité du bas de ligne dans la boucle et faire un nœud double en
avant de celle-ci, autour du fil.
b) Ramener ce nœud double en arrière de la boucle et tirer.
c) Bon nœud, maintenant une mouche artificielle dans le prolongement du bas de
ligne.
Nœud n°11
a) Replier l'extrémité du bas de ligne passé dans la boucle et faire un nœud en 8
autour des deux brins, en avant de la boucle, selon le croquis a).
b) Ramener le 8 ainsi formé en arrière de la boucle et tirer.
Nœud plus facile à faire qu'à expliquer et très solide.
Nœud n°12
a) Passer le fil dans la boucle et remonter la mouche suffisamment haut pour
pouvoir replier l'extrémité du bas de ligne sur 5 ou g centimètres ; accrocher
l'hameçon dans la boucle ainsi formée et faire un nœud selon le croquis a) en
arrière de la courbe du fer.
b) Tirer sur le bas de ligne et ce nœud viendra se loger en arrière du corps de la
mouche.
Nœud très pratique pour monter de très petites mouches à tête très fine (par
exemple, des moucherons à ombre), car il n'alourdit pas la silhouette en tête.
Nœud n°13
a) Faire deux tours autour du bas de ligne à l'aide de son extrémité passée dans
l’œillet ; la repasser dans la boucle du fil en avant de l’œillet et refaire deux
tours par dessus les deux premiers à l'intérieur de la grande boucle.
b) Tirer sur le bas de ligne et laisser dépasser 5 millimètres de l'excédent
ressortant en tête du nœud.
Nœud parfait pour monter des hameçons à ligne de fond sur nylon car l'ergot ainsi
formé empêche le ver de se tasser dans la courbe de l'hameçon.
Nœud n°14
Placer l'extrémité du bas de ligne contre la hampe, côté courbe du fer et jusqu'à la
base de celle-ci ; ligaturer le tout à l'aide d'une soie très fine ; terminer cette
ligature en laissant les quatre derniers tours suffisamment lâches pour pouvoir
passer l'extrémité de la soie par-dessous ; tirer ensuite, couper 1 excédent et vernir
à l'aide d'un vernis cellulosique.
Ce genre de montage, dit "à l'anglaise", est parfait pour la pêche de la truite au ver,
car le ver glisse bien et peut être aisément remonté au-dessus de l'hameçon.
5.
MONTAGE DES HAMEÇONS A POINTE
Nœud n°15
a) Ce genre d'hameçon à pointe présente des aspérités le long de la hampe,
aspérités empêchant le bas de ligne de glisser si la ligature est soigneusement
serrée mais sur les grands hameçons, 2/0, 3/0 ou 4/0, destinés à la pêche du
saumon au ver, il vaut mieux continuer la ligature par dessus l'extrémité du brin
repliée contre la première partie de cette ligature car, si forte que soit la
traction, le bas de ligne ne glisse jamais. (Voir également fig. b)
c) Il est possible d'incorporer de très courts ergots (3 ou 4 millimètres) sous la
ligature, ergots maintenant parfaitement en place un ver ou un insecte.
6.
NŒUDS D'ABOUTAGE
Nœud n°16
a) Juxtaposer les deux brins à abouter, sur une longueur de 5 à 6 centimètres.
b) Faire un nœud simple à l'aide des deux brins réunis.
c) Repasser une deuxième fois dans la boucle.
d) Tirer sur les deux brins en même temps de chaque côté du nœud et couper
l'excédent.
Nœud très simple et solide mais ne pouvant servir qu'y réunir un brin court à un
brin long car, par exemple, pour rajouter du fil sur un tambour de moulinet, il
faudrait trop de temps pour passer ce fil dans la boucle du nœud.
Nœud n° 17
a) Avec l'extrémité de chaque brin, faire une boucle simple autour de l'autre brin
b) En tirant de part et d'autre, les deux Nœuds viennent se coincer l'un contre
l'autre.
Nœud rapidement fait mais pas très solide et qui n'est conseillé que pour réunir les
deux éléments les plus forts d'un bas de ligne en queue de rat.
Nœud n°18
a) Avec l'extrémité de chaque brin, faire un nœud double autour des deux brins
juxtaposés.
b) Comme dans le nœud n°17, les deux Nœuds viennent se coincer l'un contre
l'autre.
Nœud plus volumineux que le n° 17 mais beaucoup plus solide.
Peut se faire en n'importe quel point d'une ligne, si longs que soient les brins à
réunir.
Nœud n° 19
a) Juxtaposer les deux brins à abouter; enrouler l'extrémité repliée de caque brin
autour des deux, en revenant en arrière, en faisant au moins trois tours et en
passant chaque extrémité en sens contraire l'une de l'autre entre les deux brins
pour terminer.
b) bien serrer les spires en tirant sur chaque brin.
Nœud assez facile à faire, solide, les deux brins assemblés restant exactement sur
le même axe, sans aucun porte-à-faux.
Nœud n° 20
a) Croiser les deux brins A assembler entre le pouce et l'index de la main gauche.
b) Côté droit, enrouler l'extrémité du brin autour de l'autre, en faisant au moins
trois tours avant de la passer dans la boucle se formant en avant des doigts.
c) Coincer la partie croisée entre le pouce et l'index de la main droite et refaire la
même opération côté gauche. Le nœud est terminé.
Ce nœud dit « nœud à baril » est net, solide, et, si l'on a pris la précaution de faire
au moins trois tours de chaque côté, ne glisse jamais, même si l'on coupe les petits
brins dépassant au centre au ras des spires.
Nœud n°21
c) Même début que pour le nœud baril simple, mais pour chaque brin, faire trois
autres tours par dessus les premiers à l'intérieur des grandes boucles ;
d) les deux extrémités ressortent de part et d'autre du nœud serré.
e) Ce nœud a double baril A ne diminue pratiquement pas la résistance à la rupture
du nylon et, même s'il n'est pas serré à fond, ne risque absolument pas de se
défaire. Excellent pour les nylons dépassant 40/1008.
Nœud n°22
Si l'on veut nouer deux nylons de diamètre différent grâce au nœud baril, il convient
de faire au moins deux tours de plus à l'aide du nylon le plus fin, en repassant
l'extrémité sous la grande boucle, faute de quoi le nœud se déferait.
Nœud n°23
a) Former trois boucles à l'aide d'un des deux brins juxtaposés, autour des deux
brins, en passant l'extrémité dans ces boucles.
b) Tirer légèrement de chaque côté de ce premier nœud ligature et refaire la même
opération â l'aide du second brin.
c) Serrer le second nœud.
d) Couper au ras les extrémités du nœud terminé.
Nœud aussi solide que le n°21, utilisé en Hongrie pour la pêche des gros silures.
Nœud n°24
a) A l'aide de l'extrémité du brin le plus fin, faire un nœud simple autour de l'autre.
b) Vriller les deux brins ensemble sur 4 ou 5 centimètres en les faisant tourner
entre le pouce et l'index.
c) Terminer par un nœud simple autour du petit brin.
d) Pincer les plombs sur la partie vrillée.
Avantage :
Excellent procédé pour assembler les nylons très fins servant à monter les lignes de
concours. Par exemple un 6/100e à un 8/100e.
En effet, grâce à ce montage spécial, la ligne travaille d la traction sur la partie
torsadée, sans qu'aucun nœud ne vienne diminuer la déjà très faible résistance à la
rupture de ces nylons très fins.
Nœud n°25
a) Assemblage boucle dans boucle (v. boucle n° 26). Très pratique pour changer
rapidement de bas de ligne mais il est nécessaire que les boucles demeurent
dans la position car, si la boucle du bas de ligne fait un nœud coulant, position
b) Il y a une perte de résistance beaucoup plus nette par étranglement.
7.
BOUCLES
Nœud n°26
a) Pour le nylon, faire un triple nœud à l'aide de l'extrémité du brin replié.
b) Pour les soies et cordonnets de chanvre, un double nœud suffit.
Nœud classique et très sûr.
Nœud n°27
Nœud en 8, ne glissant pas mais convenant surtout pour les nylons de fort
diamètres, 50/100e et davantage, car, travaillant en porte-à-faux, il se rompt plus
facilement que le nœud précédent.
Nœud n°28
Même début que pour le n° 27, mais faire ensuite deux ou trois tours autour des
deux segments du brin replié avant de passer la grande boucle dans la petite.
Nœud très solide grâce aux nombreux tours morts.
Nœud n°29
a) Faire une grande boucle et replier l'extrémité du fil à l'intérieur de la boucle.
b) Tresser les trois segments ainsi constitués et terminer en passant l'extrémité
dans l'entrelacs.
Nœud très solide car, en réalité, la ligne ne travaille pas au nœud, mais le long de
la tresse. Tresser sur 4 ou 5 centimètres.
Excellent procédé pour monter les bas de ligne en queue de rat, car la boucle est
bien dans l'axe du fil.
Par contre, nœud à déconseiller pour les fins bas de ligne destinés à la pêche au
coup car il est cassant.
Nœud n°30
a) Faire une double boucle.
b) Passer l'extrémité du brin entre les deux boucles.
c) Passer la petite boucle sous la grande.
d) Tirer sur la petite boucle de manière à coincer l'extrémité du brin entre les deux.
Nœud n°31
Brin de soie non apprêtée ligaturé, à l'aide d'une soie très fine à l'extrémité d'une
soie émaillée. Longueur de la ligature 4 ou 5 centimètres.
Avantage :
Le nœud n°32, dit nœud de tisserand, est très pratique pour attacher un bas de
ligne au bout d'une soie à mouche, car il tient très bien et se défait très facilement
mais l'extrémité de la soie s'éraille rapidement et, si l'on veut la conserver le plus
longtemps possible, rien ne vaut la boucle de soie ligaturée et vernie, le bas de
ligne étant passé boucle dans boucle.
Nœud n°33
Boucle pour soie à lacer.
a) Faire un nœud simple à l'extrémité de la soie repliée.
b) Faire une ligature, autour de la boucle et vernir à l'aide d'un vernis cellulosique.
8.
NŒUDS DE POTENCE
Nœud n°34
a) Monter un hameçon à chaque extrémité du bas de ligne et replier celui-ci pour
obtenir deux brins de longueur inégale.
b) Avant de serrer le triple nœud de la boucle, passer le petit brin selon le croquis
et ce brin potence ressortant à la perpendiculaire du grand brin aura moins
tendance à s'enrouler autour (comme en d). (Voir également fig. c)
Nœuds n° 35, 36 et 37
Toujours pour éviter l'emmêlage de la potence autour du brin portant l'hameçon de
pointe, cette potence est constituée par l'extrémité située au-dessus de l'un des
nœuds d'aboutage n° 16, 18 et 23, les flèches représentant le côté hameçon de
pointe.
Nœud n°38
Avant de serrer les Nœuds 17 et 18, faire un double nœud à l'extrémité de la
potence et l'introduire entre les deux brins. Nœud classique des pêcheurs à la
mouche noyée, potence sortant à la perpendiculaire du grand brin et très facile à
enlever pour changer rapidement de mouche.
Nœud n°39
En montant l'hameçon sur l'extrémité de l'un des brins sortant au centre du nœud
baril n° 20, on obtient une potence perpendiculaire, comme dans le nœud n°38,
mais dans le cas d'un bas de ligne en queue de rat, ce montage n'est possible qu'à
l'aide du brin de pointe, car les segments du bas de ligne augmentant de diamètre,
les potences seraient de plus en plus épaisses en se rapprochant de la boucle.
Nouer les potences, du même diamètre que celui du segment de pointe, au-dessus
de chaque nœud de raccordement, grâce à un double ou triple nœud.
Nœud n°40
Replier l'extrémité de la potence sur le fil, au-dessus du nœud d'aboutage. Trois
tours, passer l'extrémité dans la boucle de base et sous la grande boucle. Avant de
serrer, introduire la pointe d'une épingle simple dans la petite boucle.
Avantage :
La potence peut tourner autour du corps de ligne et, surtout si l'on pêche au buldo,
à l'aide d'un moulinet à tambour fixe, elle reste bien étalée dans le courant, sans
tendance à s'emmêler avec ce buldo dès qu'un léger vrillage se produit.
Nœud n°41
a) Faire une grande boucle et replier la partie supérieure autour du brin.
b) Faire au moins trois tours.
c) Passer la partie inférieure de la boucle au centre de la torsade et tirer de part et
d'autre du nœud.
Nœud terminé. Les deux brins sont absolument dans le même axe et la boucle,
coincée entre les spires du nœud, est suffisamment rigide pour que la potence
raccordée boucle dans boucle ne s'emmêle pas autour du corps de ligne.
Avantage :
Permet de monter une potence en n'importe quel point d'une ligne sans avoir à
couper celle-ci.
Nœud n°42
a) Même début que pour le nœud n°41, mais la potence est fixée grâce au nœud
n°40, autour des deux brins, sous la boucle passant au centre de la torsade.
b) En tirant, on obtient une sorte de T. Nœud parfait, très solide, convenant à la
fois pour le montage des forts bas de ligne de pêche en mer (exemple Surf
Casting), et pour celui des très fins bas de ligne de pêche en eau douce
(exemple: Pèche de l'ablette â la « mitrailleuse»).
Nœud n°43
Nœud spécial pour la pêche au cordeau. Lorsqu'un poisson tire, la boucle se coince
contre le cordeau et, pour détacher rapidement l'avançon, il suffit de tirer sur son
extrémité agrémentée d'un nœud simple afin de faciliter la prise des doigts sur le fil
glissant lorsqu'il est mouillé.
Nœud n°44
Nœud des pêcheurs de saumon « à la drague ». Passée boucle dans boucle avant
de terminer par le nœud n°43, la soie ne peut glisser le long du nylon monofilament
et, lorsqu'un saumon est au bout de l'un des bas de ligne, les autres peuvent être
facilement détachés.
9.
NŒUDS D'ATTACHE DES LEURRES
Nœud n°45
a) Faire une boucle suffisamment longue pour qu'après l'avoir passée dans l’œillet
du leurre, l'on puisse y passer celui-ci.
b) Veiller à ne pas faire de nœud coulant affaiblissant la ligne par étranglement du
nylon et disposer la boucle de celui-ci sur celle d'un leurre, d'un émerillon ou
d'un plomb-bateau selon les croquis c) et d).
Ce procédé est certainement séduisant puisqu'il permet de changer rapidement de
leurre sans avoir à refaire un nœud mais l'extrémité de la ligne est double, alors
qu'au contraire, elle devrait être des plus fines.
Qui plus est, l'obligation d'avoir à refaire un nœud assez fréquemment est une
excellente chose car, si solide soit il, un nœud finit toujours par s'étrangler à la suie
de tractions répétées.
Nœud n°46
Faire au moins trois tours en remontant; passer l'extrémité dans la boucle terminale
et tirer. Nœud classique, mais attention avec des nylons d'un calibre supérieur au
35/100e, l'extrémité du fil arrive parfois à glisser si l'on ne fait pas au moins quatre
tours et si 1 on ne serre pas à bloc.
Nœud n°47
Même début que pour le n°46, mais extrémité passée dans la boucle terminale et
sous la grande boucle. Aucun risque de glissement ai le nœud est serré à bloc.
Nœud n°48
Même début que pour le n° 47, mais continuer à faire trois tours autour des trois
premiers. Il n'est pas nécessaire de bloquer ce nœud : il ne se défait jamais, ce qui
permet de retarder l'affaiblissement du nylon par étranglement.
Nœud n° 49
Même nœud que le n° 6, mais exécuté à l'aide de la partie terminale repliée sur
elle-même. Nœud nettement plus solide grâce à l'élasticité du deuxième segment
retardant l'écrasement de l'ensemble.N
Nœud n°50
a) Même nœud que le n° 47, mais comportant un bout de caoutchouc glissé dans
la boucle terminale (gros caoutchouc pour ligne roubaisienne, section : 3
millimètres).
b) Coupé au ras de chaque côté du nœud, ce caoutchouc forme amortisseur évitant
l'écrasement du nylon et, si l'on en croit le dynamomètre, ce procédé ne
diminue pratiquement pas la résistance du nylon.
Nœud n°51
a) Faire un nœud simple très lâche.
b) Quatre tours autour des trois segments et passer l'extrémité du nylon dans la
boucle.
Excellent nœud ligature pour nylon de fort calibre.
Nœud n°52
Passer deux fois l'extrémité du nylon dans l’œillet; un demi-tour autour du grand
brin et terminer en la passant dans la boucle. Nœud parfait pour monter un poisson
d'étain (v. Perche), car, quelle que soit l'épaisseur du métal entre l’œillet et
l'échancrure de la queue, il ne glisse jamais.
Nœud n°53
Premier procédé :
a) Couder la tête d'une épingle simple et attacher celle-ci à la boucle d'un leurre,
d'un émerillon, d'un plomb-bateau, grâce à la boucle n°54. Procéder ensuite
comme pour monter un hameçon grâce au nœud n°5, planche 3, en ayant soin
de faire au moins 5 tours morts autour de l'épingle.
b) Nœud terminé.
Deuxième procédé :
a) Même nœud de montage mais passer l'extrémité du nylon dans la boucle d'un
segment de fil d'acier 60/100e bouclé aux deux extrémités. Longueur du
segment : 2 centimètres.
b) pour raccorder deux nylons, faire un nœud n° 5 de chaque côté, ce qui permet
(exemple : Pêche du saumon à la cuillère ondulante), de placer une
cinquantaine de centimètres de nylon légèrement plus faible entre le plomb et le
corps de ligne afin de localiser le risque de rupture dans la partie terminale.
Pour la pêche des poissons puissants, carpe, saumon, congre, etc., aucun autre
nœud n'est plus sûr que celui-ci car, à la seule condition qu'il comporte au moins
cinq tours morts, un nœud de montage d'hameçon est plus solide que le meilleur
nœud d'aboutage.
1. Boucles sur fil d'acier
Sur fil d'acier uni (corde à piano).
Boucle n°54
a) Pincer la corde à piano entre les becs d'une pince ronde, à 6 ou7 centimètres de
son extrémité afin de disposer d'un bras de levier suffisant pour terminer
aisément la boucle. Amener une extrémité à l'équerre de l'axe des deux becs
ronds, par dessus le bec supérieur, et le brin lui-même contre le bec inférieur,
parallèlement à un axe des deux becs.
b) Placer la pince à la partie supérieure de la demi-boucle ainsi formée et continuer
à enrouler l'extrémité de la corde à piano autour du bec inférieur jusqu'à ce
qu'elle soit à l'équerre du brin en sens inverse du premier temps.
c) Trois ou quatre tours, à spires jointives et serrées contre le brin. Si ce troisième
temps est correctement exécuté, il suffit de rabattre vivement l'extrémité en
sens inverse, en passant au ras du brin, pour qu'elle casse net.
Cette cassure se produit exactement dans l'axe du brin, chose impossible à
obtenir à l'aide d'une pince coupante que ce petit tour de main plus facile à
apprendre qu'il n'y paraît remplace avantageusement.
Boucle n°55
Pour monter un hameçon triple sur corde à piano, veillez au contraire à ne pas
serrer les spires autour du brin car, si un poisson venait à le couder à l'équerre en
se défendant, la corde à piano casserait net au ras de la dernière.
2. Sur fil d'acier souple
Boucle n°56
Bas de ligne à brochet.
Les boucles des bas de ligne du commerce sont soudées à l'étain, mais cette
soudure est l'affaire des spécialistes et un novice risque de détremper le fil. Il est
possible de faire ces boucles sans avoir recours à une soudure.
a) Vriller les deux brins ensemble à l'aide d'un crayon, sur un centimètre.
b) Passer l'extrémité du fil dans la boucle et croiser les deux brins au-dessus de
cette première partie vrillée
c) Vriller de nouveau sur 1 ou 2 centimètres.
d) Couper au ras du brin ; boucle terminée. Cette boucle présente une grande
solidité.
10. LIGATURES
Ligature courte n°57
a) Boucler une extrémité du fil à ligature contre la partie à ligaturer; quelques
tours à spires jointives par dessus la boucle ; passer l'autre extrémité dans la
boucle et tirer sur la première. Ligature terminée.
b) Veiller à ne pas dépasser le centre de la ligature, selon le pointillé, et couper au
ras de chaque côté.
Ligature longue n°58
a) Faire autant de tours que l'on veut, par dessus l'extrémité du fil.
b) Replier en boucle la partie dépassant de cette extrémité ; faire quatre ou cinq
tours par dessus la boucle et terminer comme pour une ligature courte. Ligature
terminée.
Défaut :
Si la soie est très fine, celle-ci casse parfois lorsque l'on serre la boucle et tout est à
recommencer.
Nœud n°59
a) Placer une boucle en fil plus fort que celui-ci de la ligature sur la première partie
de celle-ci.
b) Continuer comme pour les ligatures précédentes.
c) Tirer sur la boucle jusqu'à ce que l'extrémité du fil se dégage et couper ras.
Avantage :
L'inconvénient de la ligature n° 58 est supprimé.
11. NŒUDS ACCIDENTELS
Si un nœud simple se produit sur un bas de ligne, il y a un danger de rupture
d'autant plus grand que ce bas de ligne est plus fin. Or, sur du nylon 8 ou 10/100°,
un tel nœud serré parait impossible à défaire. Pourtant, grâce à un curieux
procédé, il est possible d'y arriver.
Nœud n°60
a) Plier le bas de ligne à angle aigu à l'endroit du nœud et l'insérer dans la ligne
médiane du creux de la main humectée de salive.
b) Refermer les doigts, en les allongeant le plus possible vers l'arrière de la paume
afin de bien serrer le nœud dans la pliure et frapper du poing sur le genou, à
coups répétés pendant une ou deux minutes. Le nœud se desserre suffisamment
pour que l'on puisse y introduire la pointe d'une épingle permettant de le défaire
tout à fait.
Nœud n°61
Lorsqu'ils sont soumis à une forte traction, les bas de ligne en fil d'acier souple
tire bouchonnent et peuvent ensuite former une coque pliant les torons à angle
aigu pliure les rendant si cassants qu'elle est très justement nommée «nœud de
cochon». Il suffit de les faire aller et venir rapidement au-dessus de la flamme
d'une bougie pour qu'ils redeviennent droits comme des i.
Seule précaution :
Bien les tendre, sans arrêter le mouvement de va-et-vient afin de ne pas risquer
de les détremper.

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