Texte de référence - Paroisse Cathédrale Montpellier

Transcription

Texte de référence - Paroisse Cathédrale Montpellier
Texte de référence
Ce texte de référence présente la dynamique diocésaine d’une façon détaillée. Il développe les documents distribués
à un large public.
C’est un texte de référence pour ce qui concerne l’esprit du projet et son déploiement dans le temps.
Ce texte renvoie aux fiches pratiques qui seront progressivement rédigées.
C’est un texte évolutif qui s’enrichira au fur et à mesure de la progression de la dynamique diocésaine.
Dernière modification de ce texte : 24 novembre 2013
Plan de ce document
La première tâche de l’Eglise est d’annoncer l’Evangile
p. 2
A. Comment vivre réellement en frères ?
p. 2
B. Cinq grands objectifs se présentent à nous…
p. 3
C. Les étapes de la démarche
p. 4
►
ère
1
étape : « Venez » - percevoir notre mission 2013-2014
p. 4
Temps de l’Avent : informer et comprendre le sens de la démarche.
Temps du Carême : s’approprier l’exigence de fraternité et de mission.
Temps pascal : discerner des « espaces missionnaires »
Fête de Pentecôte : envoi des fraternités missionnaires.
ème
étape : « Allez » - Vivre la fraternité missionnaire en actes 2014-2015
Les « coordinateurs de fraternité ».
Créer une fraternité dans un « espace missionnaire »
Faire progresser les groupes existants vers des fraternités missionnaires.
Créer de nouvelles fraternités à partir de 6 portes d’entrée possibles.
p. 6
ème
étape : « Aimez » - Tissez la communion des fraternités 2015-2016
p. 7
►
2
►
3
Présentation de la dynamique diocésaine
par Mgr Pierre-Marie Carré
La tâche première de l'Eglise est d'annoncer l'Evangile (cf. Vatican II : « De sa nature, l'Eglise, durant son pèlerinage
sur terre, est missionnaire » fîd gentes n°2). Sans cesse nous sommes appelés à nous placer devant les épisodes où
Jésus appelle et envoie ses disciples en mission pour y retrouver le goût de la mission.
Celle-ci est appelée aujourd'hui « nouvelle évangélisation », tout particulièrement parce que notre monde a changé et
continue à changer plus vite que jamais. Le dernier synode des évêques nous encourage à y entrer.
La mission aujourd'hui peut revêtir bien des formes. Elle commence par une réelle conversion et par la prière. Jésus
lui-même a exprimé l'une des formes de la mission : l'amour fraternel. «J e vous donne un commandement nouveau :
vous aimer les uns les autres. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. A ceci tous reconnaîtront que
vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 34-35). Le Pape Jean-Paul II a
développé ce thème dans la lettre qu'il a écrite au début du nouveau millénaire : « Faire de l'Eglise la maison et
l'école de la communion, tel est le grand défi qui se présente à nous dans le millénaire qui commence, si nous
voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aux attentes du monde. »
J'invite le diocèse de Montpellier à se placer dans cette perspective. Une telle dynamique pourra nous permettre :
De porter le poids de la mission avec un souffle nouveau, en nous unissant, avec nos différentes sensibilités
spirituelles et pastorales, dans cette dynamique commune.
D'affronter les défis et les épreuves du moment présent en nous tournant ensemble vers l'avenir, portés par le
souffle de l'Esprit Saint.
L'existence d'une communauté de croyants est un signe de la foi. En effet, cette communauté est animée par l'amour
qui vient de Dieu, plus encore, par Dieu qui est Amour. Il devient alors manifeste que le Christ Jésus et l'Eglise sont
intimement unis, car l'Eglise est le Corps du Christ. L'existence d'un véritable amour fraternel est le premier signe
missionnaire.
Il en est un deuxième qui lui est très proche: c'est l'unité. Jésus a dit : « Que tous soient un, comme toi et moi nous
sommes un, pour que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jean 17, 21-23). Amour et unité de ceux qui croient en
Jésus sont des signes de la foi.
Voilà pourquoi nous sommes appelés à les mettre en pratique d'une manière réelle. Ces deux dimensions sont
rassemblées sous le terme « fraternité ».
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A. Comment vivre réellement en frères ?
Avant tout, c'est une exigence spirituelle. Elle découle de la contemplation de la Trinité. Nous sommes appelés
à vivre de l'amour qui unit le Père et le Fils dans l'Esprit Saint et à le manifester dans nos relations avec les
autres, à commencer par ceux qui partagent la même foi.
Quels en sont les fondements ?
-
La fraternité ne saurait exister sans paternité. C'est la relation à Dieu Père qui fonde et soutient la
relation avec les frères. Cette relation au Père du ciel est signifiée et portée par le ministère de l'évêque
et de son presbyterium.
Elle revêt des formes multiples, car le Corps du Christ possède de nombreux membres. La vie
religieuse tout particulièrement y apporte un témoignage spécifique de vie fraternelle selon l'Evangile.
Elle se soucie de donner leur vraie place à ceux qui sont les plus fragiles. Ici, le ministère des diacres a
une signification privilégiée dans le service de ceux qui souffrent.
Elle se vit au mieux dans des groupes à taille humaine qui veillent à s'ouvrir à d'autres, en particulier
dans l'apostolat des laïcs.
Une vraie vie fraternelle a besoin enfin de l'appui de la foule des saints qui, avant nous, ont vécu l'Evangile. Au
premier rang de ceux-ci se trouve la Vierge Marie.
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2
B. Cinq grands objectifs se présentent à nous
Soutenir la vie communautaire
Dans notre diocèse, les paroisses sont très étendues dans les zones rurales. Ainsi, 12 curés sont
chargés de paroisses comptant plus de 15 clochers. En ville, les paroisses sont souvent
importantes; 11 curés sont chargés d'une paroisse de plus de 30000 habitants. Des chrétiens
engagés sont isolés, et le ministère des prêtres est rendu lourd et difficile.
La foi chrétienne demande une vie fraternelle qui permette de répondre au défi des solitudes en
exerçant un encouragement et un soutien réels. La perspective qui se présente à nous est de
chercher au maximum à maintenir une vie d'Eglise proche des personnes et de leurs lieux de vie
en luttant contre tous les facteurs de dispersion.
 Tout chrétien sera encouragé à faire partie d'une fraternité.
 L'existence de réelles fraternités sera un soutien pour le ministère et la vie des prêtres.
Nourrir la foi
Notre pays est de plus en plus marqué par la pluralité des opinions et des religions. Dans une vie où
ne manquent pas les sollicitations, il convient que les propositions de soutien de la foi et de formation
chrétienne soient les plus accessibles possibles. La naissance d'environ 600 groupes de lecture de
l'Evangile de saint Marc puis de saint Luc en est un signe.
 Développer des petits groupes de ce type pour mieux connaître sa foi, en partager l'expression et y
exprimer ses recherches, est un objectif important dans la situation actuelle.
Renouveler notre manière de vivre en Eglise
La manière de vivre en Eglise concerne chacun de ses membres, prêtres, diacres et laïcs. Elle
demande beaucoup d'implication personnelle ainsi que la mise en œuvre de conseils et d'équipes
pastorales. Il en va de l'avenir de la vie en Eglise dans notre diocèse. D'ici 5 ans, plusieurs des 10
secteurs missionnaires auront seulement deux prêtres de moins de 75 ans à leur service.
 La collaboration entre les divers membres de l'Eglise est à intensifier de multiples manières, dans
l'animation pastorale (un tiers des paroisses ont une Equipe d'Animation Pastorale), dans la liturgie et
plus largement dans tout ce qui peut créer un esprit de réelle fraternité dans le Christ
Entrer dans une perspective missionnaire
Il n'est pas possible de rester seulement dans une attitude qui consiste à gérer le quotidien et à
répondre aux demandes exprimées. Des chemins nouveaux s'ouvrent pour la mission : le
développement du catéchuménat, la constitution de groupes Alpha, l'implication des parents dans la
catéchèse (temps forts intergénérationnels), l'existence de nombreux groupes et de fraternités en sont
des signes.
 Trouver ensemble des chemins nouveaux pour la mission est une exigence pour notre diocèse.
Des fraternités accueillantes devront prendre des initiatives auprès des adultes, des jeunes parents
(par exemple des « Dimanche autrement ») et des jeunes à la suite des JMJ.
Etre plus proche des personnes fragiles
Le Pape François ne cesse de nous appeler à aller vers les personnes qui se trouvent aux périphéries
de notre société et de notre Eglise. La démarche entreprise en France avec « Diaconia 2013 »
s'inscrit dans cette perspective.
Notre diocèse peut être fier des réalisations comme la Halte Solidarité de Montpellier l'aumônerie des
prisons et de bien d'autres encore. Mais beaucoup de souffrances restent ignorées.
 Nos communautés sont appelées non seulement à agir pour d'autres, mais à le faire avec eux.
C'est une dimension essentielle de l'amour fraternel auquel le Christ nous appelle.
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3
C. Des étapes de la démarche
1ère étape :
« Venez » - Percevoir notre mission 2013-2014
Fiche pratique
Percevoir notre
mission : la démarche
Faire connaître la dynamique diocésaine, entrer dans son esprit.
Relire la vie de notre communauté : quel témoignage, quelles initiatives missionnaires ?
Progresser dans l’accueil des personnes, les invitations larges, la proposition de la foi.
►
Septembre-octobre 2013 : le projet a été présenté aux Conseil diocésains (Vie religieuse,
Conseil du presbyterium, Conseil pastoral diocésain).
►
24 novembre : à l’occasion de la célébration de la clôture de l’Année de la foi, a été donnée à
tous les participants la proclamation de la dynamique diocésaine qui est à diffuser très largement
dans les communautés. Une présentation succincte du projet a également été donnée. Elle doit
être en possession des membres des CPP, des EAP, des communautés religieuses et de tout
chrétien en responsabilité.
Au temps de l’Avent :
Informer sur la dynamique diocésaine, en faire comprendre le sens pour l’avenir
nos communautés.
A l’aide de ces documents distribués, par les homélies, les
annonces, les rencontres de groupe et les assemblées…
faire connaître la dynamique diocésaine, en expliquer les
motivations et les finalités.
de
Fiche pratique
Communiquer
Il faut du temps pour que tous les chrétiens aient entendu parler de ce projet et de la patience pour en
faire comprendre l’esprit et l’intérêt pour l’avenir de nos communautés. Les premières pages de ce
document explicitent bien l’orientation spirituelle et pastorale de la dynamique diocésaine.
Début janvier, les rencontres diocésaines à l’occasion des vœux (pour les prêtres, pour les
religieux-ses) seront l’occasion d’un recueillir un premier écho de la réception du projet et de lancer le
temps de l’appropriation.
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Au temps du Carême :
S’approprier personnellement et en communauté l’exigence de fraternité
et de mission.
Il est important de souligner dès le départ la visée missionnaire
afin que la dynamique « Entrons dans la fraternité » évite
le risque du repli sur soi. Il est facile de développer des
fraternités avec des personnes qui sont déjà là et que nous connaissons.
Fiche pratique
S’approprier
Il est plus exigeant de créer des « fraternités missionnaires » avec des personnes qu’il faut aller
rencontrer, inviter… Prenons donc le temps de la méditation de l’Ecriture, de la relecture de vie, de la
conversion afin de partir dans la bonne direction.
Cette relecture concerne aussi bien les prêtres et diacres d’un secteur, les communautés religieuses,
les équipes pastorales, les CPP… mais aussi l’ensemble des chrétiens.
On pourra progresser dans cette étape par de multiples moyens : homélies, temps forts spirituels,
formations, assemblées, rencontres de petits groupes…
Quelques éléments pour construire le cheminement du Carême :
►
Scruter l’Ecriture sur la mission et la fraternité.
►
Relire la vie missionnaire de la communauté :
Quels témoignages porte notre communauté ? Ces témoignages sont-ils reçus ?
Vérifier les qualités de notre accueil (entre nous et plus largement).
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Osons-nous inviter des personnes qui ne viennent pas habituellement à nos activités ? Y a-t-il
chez nous des propositions en direction des personnes qui s’interrogent, qui sont en recherche ?
Quels services des plus fragiles vivons-nous ?
►
Relire ce que la foi fait grandir en nous :
Savoir apprécier ce que notre foi nous a donné de vivre et en rendre grâce. Nous ne
pouvons désirer faire connaître la foi des chrétiens que si nous en discernons la
validité et la richesse.
La retraite des prêtres à En Calcat (20-25 janvier) et la récollection avant la Messe Chrismale
(lundi 14 avril) sont cette année l’occasion d’un approfondissement spirituel de l’attitude fraternelle et
de l’attitude missionnaire. Pour les prêtres et les diacres, comme pour les laïcs, la réflexion et l’action
tournent à vide lorsqu’elles ne sont pas irriguées par une démarche spirituelle.
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Au temps pascal :
Discerner des espaces missionnaires, progresser dans l’accueil des personnes, les
invitations larges, la proposition de la foi.
La réflexion, l’échange, la prière sur « Mission et Fraternité »
mettent en évidence les lieux où nos communautés
peuvent progresser. Le temps pascal est privilégié pour
cueillir quelques fruits de la démarche de Carême. C’est
donc un temps de décision où les responsables (avec leur
conseil) auront un rôle important à jouer.
Fiche pratique
Discerner les
« espaces
missionnaires »
Quelques pistes de progrès possibles :
►
Discerner des « espaces missionnaires ».
Quels sont les « espaces » qui sont peu rejoints par notre communauté, par sa présence, le
témoignage des chrétiens ?
Ces « espaces » peuvent être des zones géographiques, des types de population, des tranches
d’âge…
Percevons-nous des attentes, des aspirations chez ces personnes éloignées de notre
communauté… attentes et aspirations que nous pourrions rejoindre ?
Qui envoyer vers ces « espaces missionnaires » ?
►
Comment progresser dans la qualité de notre accueil ?
►
Comment prendre l’habitude d’inviter largement ? Quelles initiatives pourrions-nous
prendre qui faciliteraient une invitation large ?
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Pentecôte 2014 :
Envoi des fraternités missionnaires.
La célébration de Pentecôte est un moment favorable pour recueillir le travail fait, les décisions prises
et relancer la dynamique diocésaine vers 2014-1015. La deuxième étape est axée sur la constitution
de fraternités missionnaires dans les espaces missionnaires discernés, mais aussi dans la
communauté à partir de groupes existants ou de nouveaux groupes à créer.
Le rôle des différents intervenants dans la dynamique diocésaine :
►
Le prêtre et particulièrement le curé de la paroisse a un rôle déterminant dans le lancement et
l’accompagnement du projet.
Le diacre porte une attention particulière à la dimension de la charité et de l’ouverture au monde.
►
Les mouvements et services apporteront aussi leur contribution pour l’accompagnement et la
formation.
►
C’est avec l’EAP et le CPP que prêtres et diacres organisent la mise en place du projet pour la
communauté concernée.
5
►
Les communautés religieuses entreront dans la dynamique diocésaine suivant leurs charismes
propres
►
En lien avec les services diocésains, des « personnes ressource » pourront être appelées pour
aider localement à la mise en place et au développement de la dynamique diocésaine.
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2ème étape :
« Allez » - Vivre la fraternité en actes 2014-2015
Créer des fraternités, en particulier dans les « espaces missionnaires ».
Faire évoluer les groupes existants vers des fraternités missionnaires.
Gardant à l’esprit l’ouverture missionnaire, les communautés sont invitées à développer des fraternités :
►
Certaines sont créées dans des espaces missionnaires, avec des personnes qui sont
éloignées ou à la marge de la communauté.
►
D’autres sont créées parmi les chrétiens pratiquants, mais avec le souci d’y inviter des
personnes qui n’ont pas l’habitude de faire partie d’un groupe ou des personnes en situation de
fragilité.
►
D’autres encore se constituent à partir de groupes existants qui sont invités à relire leur façon
de vivre et à développer toutes les dimensions d’une fraternité missionnaire.
Les Coordinateurs des fraternités :
Pour créer des fraternités nouvelles, pour faire évoluer les groupes existants vers des fraternités missionnaires…
il sera nécessaire que certains chrétiens deviennent catalyseurs, initiateurs, coordinateurs…
Parmi les chrétiens qui se sont bien investis dans la première année de la dynamique diocésaine, parmi les
membres d’un Conseil pastoral, d’une équipe d’animation… il faut en appeler certains à devenir initiateur et
coordinateur d’une fraternité missionnaire.
Les personnes qui en sont les plus capables seront envoyées en priorité pour créer des fraternités dans les
« espaces missionnaires ».
Un suivi et une formation de ces coordinateurs seront assurées au long de l’année 2014-2015.
Quelques éléments pour construire le cheminement de cette étape :
Ce cheminement est encore à préciser et à adapter dans chaque communauté.
►
Créer une fraternité dans un « espace missionnaire.
L’étape précédente a permis de repérer des espaces où la communauté est peu présente, des
« espaces missionnaires ». Deux ou trois chrétiens sont « envoyés » pour créer une fraternité
dans l’un de ces espaces.
►
Faire progresser les groupes existants vers des fraternités missionnaires.
Les groupes existants sont invités à la relecture pour répondre aux questions :
Notre groupe a-t-il les caractéristiques d’une fraternité missionnaire ?
Comment pourrions-nous progresser ?
La relecture porte sur 4 points :
o Le ressourcement (partage de la Parole, prière) ;
o Le service (bienveillance mutuelle, ouverture aux plus fragiles, disponibilités pour des
services communautaires) ;
o La communion (lien avec le responsable de la communauté, participation aux
rassemblements communautaires) ;
o La mission (présence au monde, capacités d’accueil, d’invitation, de propositions,
initiatives missionnaires).
►
Créer de nouvelles fraternités à partir de 6 portes d’entrée possibles :
o La lecture de la Bible ;
o Un service pastoral à rendre dans la communauté ;
o Le ressourcement spirituel et la prière ;
6
o
o
o
Le service des plus fragiles ;
Un projet missionnaire ;
Un groupe de proximité sur un village, un quartier…
A partir de la porte d'entrée choisie, les personnes concernées s'organisent :
Elles décident de constituer une fraternité évangélique et pas seulement une équipe de
tâche.
Elles se donnent un rythme et un temps de rencontre pour réaliser leur activité principale.
Elles décident aussi de ce qu'elles vont faire pour mieux se connaître, pour fraterniser,
pour donner place à la prière et au service même si ce n'est pas leur activité principale.
Elles se répartissent les tâches d'animation de la fraternité.
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3ème étape :
« Aimez » - Tisser la Communion des fraternités 2015-2016
Développer des liens entre les fraternités d’une même paroisse, faire communauté.
Entre les paroisses, échanger sur les bonnes pratiques, développer une entraide.
C’est une étape de consolidation axée sur les liens dans la communauté locale et entre les communautés.
Faire Eglise suppose :
► La communion entre les fraternités d’une même paroisse, les communautés religieuses, les
mouvements et services… Cette communion est signe d’une fraternité qui n’est pas repli sur soi
mais qui est prête à se renouveler dans la rencontre des autres, dans le service ecclésial, dans la
solidarité…
►
La communion des communautés entre elles au plan diocésain… Cette communion peut se
manifester par l’échange des bonnes pratiques, par le soutien et l’entraide…
La vie de l’Eglise est dans le va-et-vient entre petites fraternités, communautés locales et vie diocésaine.
Cette année axée sur la communion est l’occasion d’approfondir le sens et le vécu de l’Eucharistie dominicale.
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« Allez, je vous envoie » a dit Jésus à plusieurs reprises (Lc 10, 3 ; Mt 28, 16-20). Il nous le redit encore, sachant que
sans lui, nous ne pouvons rien faire.
Si l’amour mutuel est donné comme un commandement nouveau, c’est qu’il n’est pas de l’ordre des sentiments mais
d’un appel exigeant qui dépasse les capacités humaines.
Que l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, nous conduise et nous anime « afin que le monde croie » (Jn 17, 21).
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