Dossier de presse - Ecole Centrale de Nantes

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Dossier de presse - Ecole Centrale de Nantes
 Filière Energies Marines Renouvelables en Pays de la Loire er
SEM REV, 1 site français d’essai en mer pour les EMR : pose du câble au large du Croisic Jeudi 3 mai 2012 Dossier de presse En présence de Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire René Leroux, conseiller général de Loire‐Atlantique Patrick Chedmail, directeur de l’Ecole Centrale de Nantes Sommaire du dossier de presse ƒ
Communiqué de presse ƒ
SEM‐REV en bref … ƒ
Pays de la Loire : territoire d’innovation et terre d’accueil des EMR www.semrev.fr CONTACTS PRESSE : Région Pays de la Loire – Laurence Guimard : 02 28 20 60 61 ‐ 06 83 50 10 83 – [email protected] Ecole centrale de Nantes – Laurence Louatron : 02 40 37 16 87 ‐ 06 85 92 77 73 – Laurence.Louatron@ec‐nantes.fr Communiqué de presse Le Croisic, le 3 mai 2012 FilièreEnergiesMarinesRenouvelablesenPaysdelaLoire
er
SEM REV, 1 site français d’essai en mer pour les EMR : pose du câble au large du Croisic L’équipement du site d'essai en mer dédié aux EMR SEM‐REV se poursuit : après le forage dirigé à terre, sous l’estran de la côte sauvage sur une longueur de plusieurs centaines de mètres, lancé au Croisic le 16 mars dernier, une nouvelle étape décisive se déroule actuellement avec la pose du câble électrique de 8MW, le 1er raccordé au réseau électrique en octobre prochain. Long de 24 kms (livré par la société SILEC en 6 tourets de 4 kms pesant chacun 62 tonnes), arrivé au Port de Saint Nazaire le 20 avril dernier où il a été jonctionné, le câble va faire l’objet d’une pose en mer par le navire câblier « René Descartes » de France Télécom Marine qui travaille régulièrement pour la pose de fibre optique en Atlantique nord. Des études géophysiques ont été menées pour déterminer son emplacement optimal afin que les opérations d'ensouillage se déroulent ensuite parfaitement (enfouissement du câble dans le sol marin après creusement d’une souille – prévu sur une durée de 9 jours à raison de 100 à 200 mètres / heure), sous contrôle d’un robot sous‐marin. La pose du câble se déroule en 3 étapes : 1‐ tirer le câble à l’intérieur du forage dirigé sur 330 m sous l’estran du Croisic 2‐ dérouler le câble en mer jusqu’au site en mer SEM REV à 12 milles nautiques de la côte et le poser sur des fonds de 12 à 40 mètres de profondeur 3‐ enfouir le câble à 1,5 m de profondeur (ensouillage). Un site houlomoteur mais aussi multi‐technologies (éolien flottant…) SEM REV est au cœur du dispositif de la filière complète EMR régionale puisqu’il sera le 1er site français d’essai en mer raccordé au réseau électrique. Il sera doté d’une puissance nominale de 8 MW ce qui lui permet d’être tout à la fois un site houlomoteur mais aussi un site multi‐technologies. Les premiers projets d’essai prévus portés par des industriels sont un dispositif houlomoteur (SBM) ainsi qu’un projet d’éolienne flottante WINFLO (DCNS, Nass&Wind). SEM‐REV intéresse des grands groupes et des P.M.E. qui sont des développeurs de projets EMR, projets de récupération d’énergie des vagues et projets d’éoliennes flottantes. Le projet est porté par l’Ecole Centrale de Nantes dont l’expertise dans ce domaine est unanimement reconnue. Le LHEEA ‐ Laboratoire d’Hydrodynamique d’Energétique et d’Environnement Atmosphérique ‐ et le CNRS participent activement au développement des énergies marines renouvelables. Ce site d’expérimentation dispose de tous les équipements en mer et à terre permettant la mise au point, en conditions opérationnelles, des systèmes de récupération de l’énergie des vagues ou de démonstrateurs liés à d’autres technologies de production d’EMR. C'est donc un instrument indispensable au développement d'une nouvelle filière industrielle en France, opérationnel en octobre prochain. Ce projet de plus de 14 M€ est financé par plusieurs partenaires au premier rang desquels la Région des Pays de la Loire (9 M€), l’Etat (1,6 M€ avec CNRS) et le Département de Loire‐
Atlantique (0,65 M€) dans le cadre du contrat de projets Etat‐
Région 2007–2013. Des fonds européens (FEDER) ont par ailleurs été sollicités à hauteur de plus de 2M€. Le "René Descartes" de France Telecom Marine date de 2002.
Le câblier "René Descartes" a à son actif la pose de plus de 8000kms de câbles dont 3500 ensouillés. Avec ses 70 hommes, il est armé pour prendre la mer pendant 2 mois. Il a à son bord des techniciens, des jointeurs et des pilotes d'engins sous‐marins. Il a une capacité de transport de 5000 tonnes, ce qui représente 4000 à 5000 kms de câbles (Pour information : le câble SEMREV pèse 14 kg / mètre). Il contient 1 cuve de relevage et 3 cuves de stockage de 16m de diamètre et de 6m de haut dans lesquelles le câble est lové. Il raccordera le câble SEM‐REV, long de 23,7 km, en co‐traitance avec la société EMCC en charge du forage dirigé. Simec autre filiale à 100% du groupe de France Télécom, spécialiste de la construction et de l’exploitation de robots sous marins, prendra en charge l’enfouissement du câble sur toute sa longueur, on parle d’ensouillage du câble. Simec déploiera le nouveau robot J‐SWOC (crawler). C'est à la moitié du XIXème siècle que remontent les premières activités câblières connues, que ce soit pour rallier Calais à Douvres ou bien la Corse par exemple. Jules Verne l'évoque dans "20 000 lieus sous les mers". Aujourd'hui, dans le monde, ce sont 45 navires câbliers qui parcourent les mers et les océans pour des activités de pose et de maintenance des câbles (notamment suite à des éboulements de terrain et des phénomènes sismiques). On estime à 400 000 kms la longueur de câbles en activité. France Telecom Marine possède 6 navires câbliers et occupe 15% du marché de la pose et de la maintenance des câbles sous‐marins dans le monde depuis ses bases marines de Brest, La Seyne sur Mer et Catane. Filiale à 100 % du groupe France Telecom, FT Marine est spécialisée dans deux types d’activité : la pose de nouveaux câbles sous‐
marins et la maintenance de câbles existants. CONTACTS PRESSE : Région Pays de la Loire – Laurence Guimard : 02 28 20 60 61 ‐ 06 83 50 10 83 – [email protected] Ecole centrale de Nantes – Laurence Louatron : 02 40 37 16 87 ‐ 06 85 92 77 73 – Laurence.Louatron@ec‐nantes.fr SEMREV est le Centre de Recherche de l’Ecole Centrale de Nantes sur les E.M.R.‐ Energies marines Renouvelables. SEMREV dispose de tous les équipements en mer et à terre permettant la mise au point, en conditions opérationnelles, des systèmes de récupération des énergies marines, principalement énergie des vagues et éoliennes offshores. C'est un instrument indispensable au développement d'une nouvelle filière industrielle en France dans la région des Pays de la Loire. Les équipements du SEM REV Le SEMREV comprend : • une zone réservée en mer de 1 km2 équipée pour de la mesure océanographique et météorologique. • l’infrastructure électrique reliant le système au réseau moyenne tension d’EDF à la côte. Le câble est doté d’une puissance de 8MW. Cette puissance conforte la vocation multi‐technologique et d’ouverture aux projets industriels à venir. • des équipements de réception, de suivi et de contrôle des systèmes en cours d'expérimentation. Ces équipements sont hébergés dans un bâtiment situé sur le site de Pen Avel. Le bâtiment est équipé des moyens de réception HF et filaire de toutes les données issues des capteurs océanographiques en mer ainsi que des appareils qualifiant le signal électrique produit par les prototypes. • des moyens nécessaires pour l'intervention rapide sur l’instrumentation et les prototypes en cours d'essais. Le site en mer Le site de 1km2 est une zone est située à : • 6,5 MN au Sud‐Ouest du phare du Four • 10 MN à l’Ouest‐Sud‐Ouest de la pointe du Croisic • 5,4 MN au Sud‐Sud‐Est des Grands Cardinaux (Archipel d’Hoëdic) Le site est balisé par 4 bouées de 1,5 tonne chacune. Il est doté de 2 houlographes. L’instrumentation Le SEM‐REV est équipé d'instrumentation océanographique pour un relevé en continu des conditions océano‐météorologiques dans lesquelles sont réalisées les campagnes d'expérimentation. Ces instruments de métrologie permettent d'effectuer des relevés en temps réel des données océanographiques et un suivi constant de l'évaluation des variables de l'environnement. Différents moyens d'océanographie opérationnelle sont employés. Tous ces capteurs sont le plus souvent doublés sur la zone à la fois pour garantir une mesure en continu, même pendant les opérations de maintenance, mais également pour avoir une meilleure définition spatiale des états de mer. De façon à être autonome pour installer de nouveaux capteurs, assurer la maintenance du parc, et assister le déroulement des opérations maritimes, un navire de servitude léger sera à disposition des équipes du SEM‐REV. • Des bouées houlographes directionnelles. Ces instruments correspondent au standard mondial pour la mesure des caractéristiques physiques des vagues et de l'énergie qu'elles transportent. Chaque bouée est équipée d'émetteurs Haute Fréquence qui transmettent les données en temps réel à la station de réception à terre au Croisic. • Une bouée de mesures météorologiques en mer est dimensionnée pour accueillir simultanément les capteurs et émetteurs suivants : o Anémomètre et girouette (force et direction du vent en 3D) o Capteur d'humidité et de température de l'air o Capteur de rayonnement solaire direct o Emetteur HF pour la transmission "temps réel" des mesures o Batteries et panneaux solaires pour l'alimentation de l'ensemble • Un ADCP – Acoustic Doppler Courant Profiler. Une matrice de profileurs de courant acoustiques est déployée sur la zone SEM‐REV. Pour mesurer un profil vertical de courant à partir d'un transducteur acoustique, un train d'onde est émis et son écho renvoyé par les matières en suspension et analysé. La fréquence du signal renvoyé est modifiée en raison de l'effet Doppler. Le décalage Doppler est mesuré simultanément sur chacun des quatre faisceaux. o Les profileurs de courants sont des outils puissants pour la mesure de houle. Ils viennent ainsi compléter les mesures faites par les bouées houlographes à travers une autre méthode de mesure. Les données mesurées et accessibles • Mesure des vagues : l’enregistrement du houlographe permet de mesurer les vagues. Des données sont enregistrées toutes les secondes environ. Cela permet d’obtenir la hauteur maximale des vagues et la hauteur moyenne. • Des données en temps réel à propos des états de mer complexes, du vent et de la météo Le site à terre ‐ Un atelier de mécanique : il s’agit de disposer des matériels et outils nécessaires à la réalisation d’accessoires tels qu’une bouée météo. ‐ Un atelier d’électronique. ‐ Une salle de réception et traitement des données de mesure. ‐ Les bureaux des chercheurs et ingénieurs travaillant sur les mesures et les prototypes ‐ Un espace permettant de stocker les matériels de mesures pour maintenance par exemple. ‐ Des logements pour les techniciens des entreprises clientes SEMREV dans la dernière ligne droite de sa réalisation : Le site d’essai en mer est dans la dernière ligne droite de sa réalisation. Le forage dirigé débute ce vendredi 16 mars. Le câble sera posé en mai : le site situé au large du Croisic sera raccordé au réseau électrique dès septembre ; les premiers essais industriels sont prévus pour début 2013. Le financement de SEM REV : Ce projet de plus de 14 M€ est financé par l’Etat, le Conseil régional, le Conseil général de Loire‐Atlantique et le CNRS dans le cadre du contrat de projets 2007 – 2013. Des fonds européens ( FEDER) ont été sollicités. Les projets d’essai : Les premiers projets d’essai prévus portés par des industriels sont un dispositif houlomoteur (SBM) ainsi qu’un projet d’éolienne flottante WINFLO, porté par Nass&Wind Industrie, développé en collaboration très étroite avec le groupe DCNS depuis 2007. Le groupe éolien français Vergnet, l'IFREMER et l'ENSTA Bretagne sont également partenaires de ce projet. L’expertise unique de l’Ecole Centrale de Nantes : Le projet est porté par l’Ecole Centrale de Nantes dont l’expertise dans ce domaine est unanimement reconnue. Le LHEEA ‐ Laboratoire d’Hydrodynamique d’Energétique et d’Environnement Atmosphérique ‐ et le CNRS participe activement au développement des énergies marines renouvelables. L’équipe du site SEMREV s’étoffe rapidement. Bertrand Alessandrini : Responsable du projet et directeur scientifique Bertrand.Alessandrini@ec‐nantes.fr Hakim Mouslim : Responsable opérationnel Hakim.Mouslim@ec‐nantes.fr Gérard Le Bihan : Ingénieur projet Izan Le Cron : Ingénieur spécialiste mesure océano‐météo Pierre Rousselot : Technicien. Contact presse : Ecole centrale de Nantes – Laurence Louatron : 02 40 37 16 87 ‐ 06 85 92 77 73 Laurence.Louatron@ec‐nantes.fr Pays de la Loire : territoire d’innovation et terre d’accueil des EMR
Les Pays de la Loire constituent un territoire d’innovation pour les énergies marines renouvelables. Cette stratégie de long
terme concerne l’ensemble des technologies : éolien marin posé et flottant, houlomoteur, hydrolien et énergie thermique
des mers. Si les acteurs des Pays de la Loire, et en particulier de Loire-Atlantique, convergent pour déployer sur leur territoire une
stratégie de long terme en faveur de l’ensemble des énergies marines renouvelables, ils se mobilisent également afin
d’accompagner au mieux les résultats de l’appel d’offres relatif à l’éolien off shore posé : le choix du consortium EDF-EN /
DONG / ALSTOM pour 3 champs au niveau français, dont celui de Saint-Nazaire, se traduira par la création de plus de 3000
emplois directs et indirects en Pays de la Loire.
Une stratégie d’innovation régionale à long terme sur les EMR
c IRT Jules Verne : un outil pour soutenir les ambitions industrielles de la France
L’Institut de recherche technologique Jules Verne, consacré aux matériaux métalliques hybrides et composites, pivot de
cette stratégie, vient d’être officiellement créé. Le budget prévu par l’IRT, sur une période de 9 ans, dépasse 250 M€. Parmi ses
domaines d’activité, les questions de la durabilité des matériaux et de l’assemblage représentent des enjeux majeurs pour les
énergies marines renouvelables. Le programme initial de recherche intègre déjà un volet significatif de projets relatifs à cette filière
(environ 15 %).
L’IRT s’appuiera sur deux plates-formes technologiques nouvelles afin de conduire ses actions innovantes sur le
champ des EMR :
ƒ Le projet Technocampus Ocean à Bouguenais, représentera plus de 16 000 m² d’espaces industriels et
tertiaires pour un coût de près de 47 M€. Le Conseil régional assure la maîtrise d’ouvrage de cette opération
qui sera finalisée au premier semestre 2014. Nantes Métropole et la Carène seront parties prenantes du
financement. 10 000 m2 supplémentaires sont d’ores et déjà envisagés sur le site.
ƒ Un site d’essai bord à quai, situé sur St Nazaire, permettra de tester en grandeur nature et en milieu
aquatique réel les pièces ayant fait l’objet de recherches plus amont sur Bouguenais et de développer des
prototypes.
d SEM-REV
Le site d'essai en mer SEM-REV est dans la dernière ligne droite de sa réalisation. Les forages sont achevés et le
câble est en cours de pose : situé au large du Croisic, le site d’essai sera le 1er sera raccordé au réseau électrique dès
l’automne et les essais pourront alors démarrer.
Ce projet, de 14 M€, est financé par l’Etat, la Région et le Département de Loire-Atlantique dans le cadre du contrat de
projets 2007-2013. Des fonds européens (FEDER) on été sollicités. Le projet est porté par l’Ecole centrale de Nantes
dont l’expertise est unique. La puissance de son câble sera portée à 8 MW permettant de conforter sa vocation multitechnologique et d’ouverture aux projets industriels à venir. Les premiers projets d’essai prévus portés par des
industriels sont un dispositif houlomoteur (SBM) ainsi qu’un projet d’éolienne flottante WINFLO (DCNS, Nass and
Wind).
Parmi les autres sites d’essai et projets de démonstrateurs présents sur le territoire, le site portuaire du Carnet
accueille le prototype à terre d’éolienne off shore de 6 MW, Haliade, conçu à la fois par Alstom et par STX (pour ce qui
concerne la fondation), inaugurée le 19 mars dernier. Concernant l’énergie des courants, un prototype d’hydrolienne
porté par Alstom, intitulé Beluga, est en cours de test à l’échelle 1 dans un bâtiment industriel situé sur le port de
Nantes. Ce projet fait également l’objet d’une demande de financements par des fonds européens. Enfin, l’expertise
relative à l’infrastructure nécessaire pour développer l’énergie thermique des mers est déployée par des équipes de
DCNS du site d’Indret en vue de premiers usages expérimentaux en Martinique.
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collectivités des Pays de la Loire et de Basse-
Normandie ont uni leurs forces. Les départements de la
Loire-Atlantique et de la Manche, les agglomérations de
Saint-Nazaire et Cherbourg, et les Régions BasseNormandie et Pays de la Loire ont scellé début mars une
alliance stratégique pour additionner leurs atouts et
fédérer leurs potentiels en matière industrielle, de
recherche et de formation, pour préfigurer la filière
française de l’éolien en mer.
Une mobilisation immédiate de tous les acteurs
pour accompagner au mieux le déploiement des
premières actions
Les résultats du 1er appel d’offres relatif à l’éolien off shore sont intervenus le 5 avril
dernier. Un faisceau d’initiatives sont d’ores et déjà prises afin d’accueillir sur notre
territoire, dans les meilleures conditions, le consortium EDF-EN/DONG/ALSTOM retenu
pour le champ de Saint Nazaire ainsi que pour 2 autres champs et
structurer ainsi une filière régionale puissante autour de l’éolien off shore.
e Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire
En prolongement des délibérations de son Conseil de Surveillance, qui a confirmé l'ambition et les orientations du projet
stratégique adopté en juin 2009, le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire initie de nouveaux aménagements afin de
contribuer à l'accueil d'acteurs des énergies marines renouvelables. Plusieurs zones portuaires sont concernées. Celle
du Carnet offrira un espace d’essais pour ces nouvelles technologies. A Saint-Nazaire sera installé un hub logistique
destiné à l’assemblage et à l’installation des fermes offshore, ainsi qu'une zone dédiée au stockage et à la finalisation des fondations. A
Montoir de Bretagne, en amont du pont de Saint Nazaire, une trentaine d'hectares devraient permettre l’implantation d’usines de
production, de centres d’ingénierie et de plates-formes technologiques, en lien notamment avec l’IRT. L’Etat, le Grand Port Maritime et
les collectivités territoriales (Région des Pays de la Loire, Département de Loire-Atlantique, Nantes Métropole, Communauté
d'Agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire) sont déjà convenus de mobiliser 20 M€ pour réaliser les aménagements
portuaires nécessaires sur Montoir de Bretagne, qui viennent s'ajouter au montant de 40 M€ inscrit au Contrat de Plan Etat
Région.
f L’ingénierie immobilière
Dans le prolongement de cette action, la Région des Pays de la Loire, au travers de son Agence régionale travaille en lien avec les
banques, la Caisse des dépôts et la CARENE à un montage immobilier permettant l’implantation de deux usines d’Alstom
représentant 300 créations d’emplois directs sur la zone portuaire.
g Le Projet Emergence
Le tissu des PME et PMI ligériennes se met de même en ordre de marche afin de construire la chaine de soustraitance qu’il est nécessaire de mobiliser suite aux résultats de l’appel d’offres éolien off shore. A cette fin un
projet a été déposé dans le cadre de l’appel à projets des investissements d’avenir « renforcement de la compétitivité
des PMI et des filières industrielles stratégiques ». Ce projet, « Emergence », est porté par le cluster ligérien
NEOPOLIA qui rassemble aujourd’hui 105 PME intéressées par les énergies marines renouvelables, et, qui s’étend, dans une
ambition nationale, en associant notamment le Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), les
Pôles de compétitivité mer, et de grands acteurs industriels. D’un budget total de 6,5 M€ il se décline en différents axes qui visent à
assurer la compétitivité de cette nouvelle filière industrielle française : élaborer une stratégie de filière, structurer celle-ci en aidant au
développement des PMI concernées et à leur montée en compétences, promouvoir les travaux collaboratifs entre les entreprises. A titre
d’exemple : une action visant à faciliter l’accès à des marchés internationaux par la filière via la mobilisation d’instruments financiers de
garantie innovants.
h La formation professionnelle et l’emploi
La volonté de développer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences de filière dans le cadre du projet « Emergence »
s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation plus large des acteurs ligériens pour faciliter la satisfaction des besoins de recrutement
massifs. Pour ce faire le territoire dispose de nombreux atouts :
ƒ plus de 6 300 élèves, ou apprentis en dernière année de formation professionnelle au sein de 77 établissements positionnés sur
les métiers de la métallurgie ou de l’électricité
ƒ Quelques 120 actions de formation destinées aux demandeurs d’emploi dans ces secteurs,
ƒ enfin une puissance unique au niveau des écoles d’ingénieurs (Ecole centrale, des Mines, ICAM, Polytech, ENSAM, ISTIA …)
avec un potentiel de 2 000 étudiants de niveau master ou ingénieur sur les technologies avancées de production des
matériaux.
Forts de ce terreau propice les acteurs ligériens de l’emploi et de la formation ont décidé de pousser leur avantage à travers :
ƒ La création au sein des lycées professionnels du Mans d’un pôle de formation d’excellence aux métiers de la
maintenance éolienne qui depuis 2010 a déjà formé 60 techniciens et est désormais doté d’un équipement spécifique off shore.
ƒ Le lancement d’une étude avec la Région Haute Normandie pour objectiver les besoins de recrutements provoqués par
l’installation de fermes éoliennes, en se fondant sur les antécédents européens à Bremerhaven (Allemagne) et Ejsberg (Dk)
ƒ Enfin la conclusion d’une charte de partenariat entre la Région, la CARENE, le Département de la Loire-Atlantique, en lien
avec l’Etat et Pôle emploi, destinée à mobiliser de manière coordonnée les compétences de chacun en matière de
formation, d’insertion professionnelle et sociale ou de mobilité au service de la montée en compétences de la filière.
CONTACTS PRESSE : Région Pays de la Loire - Laurence Guimard : 06 83 50 10 83 - Préfecture de la région Pays de la Loire – SCI : Hélène Kerjan – 06 78 75 50 67
Expertises en Énergies Marines Renouvelables
en Pays de la Loire
Un territoire ouvert aux énergies nouvelles
ƒ Le Grand Port Maritime Nantes SaintNazaire, 1er port de la façade Atlantique
ƒ 1400 MW de projets éolien offshore répartis
en 2 zones
ƒ Des espaces fonciers dédiés
ƒ 100 M€ investis par la Région d’ici 2020
Un socle industriel multi-filières performant
ƒ Les Pays de la Loire, 4ème région
industrielle française
ƒ 4 industriels de premier plan : Alstom,
DCNS, STX et Rollix
ƒ Des compétences historiques dans
l’industrie navale et l’ingénierie maritime
ƒ Neopolia, un cluster de 160 entreprises et
une filière spécialisée EMR
ƒ Une chaîne logistique performante sur les
grands ensembles
Des ressources humaines de haut niveau
ƒ Ecole Centrale de Nantes, école
d’ingénieurs leader en France sur les EMR,
en réseau avec de nombreuses écoles
supérieures : Ecole des Mines, ICAM,
Polytech, ENSAM, ISTIA
ƒ 1er centre de formation maintenance
éolien offshore et terrestre certifié par le
BZEE
ƒ 77 établissements adaptés aux besoins de
la chaîne de valeur représentant un total de
plus de
6000 élèves, étudiants ou
apprentis.
ƒ Création au Mans d’un pôle de formation professionnelle d’excellence aux métiers des EMR.
Des compétences d’excellence en R&D
ƒ L’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, centre d’excellence consacré aux technologies avancées de
productions composites, métalliques et structures hybrides, qui s’appuie sur 6 plateformes dédiées à la R&D, en
particulier :
- Technocampus Ocean, plateforme phare axée sur la construction navale et les EMR,
- Plateforme bord à quai : centre d’essai pour prototypes à l’échelle 1,
- Centre industriel de Réalité Virtuelle
ƒ Le pôle de compétitivité EMC2, qui anime et structure la R&D collaborative sur les EMR en Pays de la Loire
ƒ 20 équipes de recherche travaillant sur la question des Énergies Marines Renouvelables
ƒ De nombreux moyens d’essai :
- Le 1er prototype d’éolienne offshore 6 MW (Turbine Alstom / Fondations STX / Couronnes Rollix) en France
- SEM-REV, 1er site français d’essais en mer multi-technologies (houlomoteur, éolien flottant)
- Bassin des carènes et bassin de houle de l’Ecole Centrale de Nantes,
- Soufflerie climatique Jules Verne au sein du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)