la lettre de l`association la lettre de l`association triadou
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la lettre de l`association la lettre de l`association triadou
Nouvelles adhésions depuis Janvier 2008 Mme Guyot Michèle Mr Yams Yannick Mr Capela Flavio Mme Mayran Arlette Mr Triadou Guy (née Triadou) Rambouillet 78 Bozouls 12 Rodez 12 Toulouse 31 Sébrazac 12 Soit au total (sous réserve d’erreur à nous signaler) : 103 adhésions La cotisation (15 15€ 15€) est nominative, nominative elle n’est pas annuelle , elle peut s’assimiler à une donation, un appel peut être lancé ultérieurement pour couvrir des frais supplémentaires. Pour faire vivre l’association, faites adhérer un maximum de Triadou et descendants descendants autour de vous. Ceux qui ont ‘Internet’ peuvent visiter notre site : Arlette s’intéresse également à la branche des Triadou de la région toulousaine vraisemblablement issus de Jean Triadou né à St Pierre de Bessuéjouls vers 1630 et marié à Cornebarrieu (Haute Garonne) en 1659 avec Marguerite Burbailh. Autre sujet généalogique concernant entre autres les Triadou émigrés en Argentine : la branche des Triadou des Escabrins. Escabrins Branche qui bifurquera au 18 ième siècle vers Malescombes Malescombes prés de Sainte Eulalie d’Olt, et ensuite vers Buzeins au 19 ième siècle d’où partiront vers l’Argentine en 1898 : Félix Triadou et son frère Joseph. Guillaume Triadou (à l’origine de la branche des Escabrins) était le fils d’Antoine et Antoinette Bourgade, il naquit aux Solières paroisse de St Pierre de Bessuéjouls en 1629, il épousera en 1661 Anne Laquerbe des Escabrins paroisse de Barriac, il décèdera en 1709 aux Escabrins. http://fcavaroc.free.fr/triadou/ http://fcavaroc.free.fr/triadou/. aroc.free.fr/triadou/. Un livre d’or est à votre disposition sur le site, où vous pouvez écrire vos remarques, critiques, suggestions. Nous demandons à tous nos adhérents internautes de bien vouloir nous communiquer leur adresse e-mail, afin de pouvoir recevoir les diverses infos en temps réel. Mail Christian Triadou : christiantriadou@orange [email protected] orange.fr Mail Francis Cavaroc : [email protected] Etat des recherches généalogiques en date du 1er Octobre 2008 Les Solières est un hameau très proche des Astruges et de Bonifays, il ne fait pas de doute que les Triadou vivant dans ces hameaux ont des origines communes ( XV ième siècle, début XVI ième siècle), le répertoire cadastral de Maitre Albouy de Bozouls établi en 1604, laisse apparaître que ces 3 branches ont de nombreuses possessions (notamment aux Agachiols) qui semblent issues de biens communs acquis au siècle précédent. A noter que ces trois lieux (Astruges, les Solières et Bonifays) sont très proches du hameau portant le nom de Triadou, Triadou l’origine du nom de famille des Triadou est sûrement à chercher de ce côté là dans les XI ième et XII ième siècles, mais les sources (en latin) sont quasi inexistantes pour cette époque. LA LETTRE DE L’ASSOCIATION TRIADOU n°6 Octobre 2008 Assemblée TRIADOU générale de la famille L’association familiale TRIADOU tenait son assemblée générale annuelle samedi 27 JUIN 2008 à l’auberge du Couderc au Monastère Cabrespine. Le président Christian Triadou remerciait la trentaine de personnes qui avait répondu présent. Il excusait les absents, notamment les ‘parisiens’ qui n’avaient pu descendre. L’association, créée en 2004, regroupe à ce jour 103 adhérents. Le président a fait le bilan de l’année écoulée. Le site internet de l’association marche très fort car plusieurs milliers de visiteurs se sont connectés et ont découvert les multiples facettes de cette famille typiquement rouergate. Les recherches généalogiques qui sont à l’origine de cette ’aventure associative’ ont donné des résultats plus que probants. En effet, plus de 3000 descendants TRIADOU sont maintenant reliés à Guillaume TRIADOU qui en 1380 exploitait le domaine des Astruges acheté au seigneur Rostang de Bessuejouls. La ‘cousinade’ de l’été 2007 a été un grand succès car près de 400 descendants TRIADOU se sont retrouvés à Bozouls. Le but actuel de la généalogie des Triadou est de relier les diverses branches entre elles, elles et prioritairement celles dont les descendants sont nos contemporains, contemporains je pense aux branches des fondeurs, de Pigüe en Argentine, de Pézénas, de Toulouse, et d’autres dont nous ne soupçonnons même pas l’existence à l’heure actuelle. C’est un vaste travail certes, mais les aides précieuses de Francette Debionne, Arlette Mayran, Robert Latapie, permettent de surmonter bien des obstacles. F.Cavaroc Lors de la dernière assemblée générale, Arlette Mayran nous a fait connaître la généalogie des Triadou de Pézénas (Hérault), dont le plus lointain ancêtre Jean (Antoine) Triadou (1699-1743) est originaire de Bouquiès paroisse de Calmont tout prés d’Espalion. Fils d’Antoine Triadou et d’Anne Baldit, il quitta Bouquiès en 1721 pour Pézénas et se maria en 1724 dans cette ville avec Marie Anne Mazas, huit générations plus tard on trouve Simone Triadou dite « Manouchka » qui fut l’épouse dans les années 60 du chanteur Boby Lapointe (né à Pézénas). Simone fut l’auteur de nombreuses chansons dans les années 50 et 60 , interprétées par des chanteurs très connus (Juliette Gréco, Marcel Amont, Hervé Vilard ….) . Simone « Manouchka » Triadou vit actuellement une retraite paisible à Montpellier. Le groupe des généalogistes présents le samedi 27 Juin dernier à l’assemblée générale, à noter la présence de Francette Debionne et Marc Mayran, descendants de la lignée du « communard » Marc Joseph Triadou. Le groupe présent lors de l’assemblée générale à l’auberge du Couderc le samedi 27 Juin dernier. Assemblée générale de la famille ‘TRIADOU’ (suite) Christian rappelle qu’un inventaire des cloches TRIADOU en cours commence à faire référence dans l’art campanaire de par le site internet. Il précise que les cloches sont une mémoire historique et font partie intégrante du patrimoine rouergat, mais malheureusement guère exploitées à ce jour. La maison ‘TRIADOU’, créée en 1610 a fondu plus de la moitié des cloches dans le département de l’Aveyron ainsi que dans le grand sud et quelques départements limitrophes. Le trésorier, André Triadou, a présenté le bilan lequel s’est avéré positif. Ensuite l’association a présenté les projets à venir. Une série de couteaux ‘Laguiole’ artisanaux, avec une abeille ‘cloche’ sculptée et une gravure ressort TRIADOU, sera proposée sur souscription. Ces couteaux seront uniques dans leur conception et numérotés. Des artisans couteliers nous ont présenté des couteaux ‘homme’ en pointe de corne avec tire-bouchon et le modèle ‘femme’ ; en bois de rose. Les délais de commande pour les fêtes de Noël étant trop courts, les artisans n’ont pu, malheureusement nous soumettre les modèles définitifs dans le temps prévu. Un bon de commande vous sera proposé au cours de l’an prochain. Christian a ensuite proposé le dernier projet : un voyage à Pigüe en Argentine où en 1884, des aveyronnais y ont émigré et crée une colonie. Il a retrouvé, il y a 3 ans, grâce à l’association Aveyron-Pigüe, la dernière descendante de Félix TRIADOU. Ce dernier originaire de Buzeins a émigré à Pigüe en 1898 avec son frère Joseph. Sa descendance existe toujours. Il s’agit de Marlène TRIADOU-FAVRE. Peut être, un jour, fera t’elle le déplacement dans l’Aveyron pour retrouver ses racines, en tout cas c’est ce qu’elle souhaite dans ses courriers adressés à son ‘cousin’ aveyronnais.. Trois devis ont été effectués, les voyagistes nous proposent des tarifs autour de 2500 à 3000€ par personne (prix minimum et non garanti ). Une approche a été faite avec la famille Marcenac qui effectuera un voyage en décembre 2009 à Pigüe. Nous pourrions éventuellement nous y associer. Faire un voyage uniquement avec les ‘TRIADOU’ paraît difficile à mettre en œuvre ( voir encart ci-dessous ). Un courrier vous sera envoyé ultérieurement pour vous donner des informations supplémentaires concernant cet éventuel voyage. Arlette Mayran a ensuite pris la parole et donné quelques indications sur les recherches généalogiques (voir rubrique ‘état des recherches généalogiques’). A propos du voyage pour Pigüe Si ce voyage vous intéresse et que vous aimeriez avoir plus de détails et d’informations, veuillez contacter Christian : Rouméguet 12510 DRUELLE 05 65 72 41 21 E-mail : [email protected] Rubrique faits faits historiques TRIADOU Marc Joseph (né en 1840 à Campuac) fils de Marc Triadou et Marianne Castan, petit fils de Marc Triadou et Marie Latieule de la Fage commune de Bessuéjouls. Le 15 mai 1840 comparait en la mairie de Villecomtal Marc Triadou âgé de 33 ans, cultivateur domicilié à Campuac afin d’y déclarer la naissance de Marc Joseph Joseph son fils, de lui déclarant et de Marie Anne Castan son épouse âgée de 25 ans. Dans les années 1865-1870, Marc Joseph Triadou habitera Paris au numéro 1 de la rue du Plateau. Il exercera le métier de tourneur en cuivre Il sera arrêté le 31 mai 1871 lors des événements de l’insurrection communarde. Selon le rapport du 21 avril 1872 établi pour son procès, il s’enrôle pendant le siège de Paris par les prussiens dans les éclaireurs de la garde nationale et il assiste avec ce corps à l’affaire du pont de Bezons qui a lieu en novembre et décembre 1870. Il entre quelque temps après dans la garde nationale où la solde était plus forte afin de se nourrir plus facilement lui et sa femme. Il est placé au 179ème bataillon et y reste tout le temps, ne pouvant trouver ouvrage nulle part ailleurs. Pendant la Commune on le retrouve dans les rangs de ce bataillon. Il nous dit lui-même qu’il était placé à la 1ère compagnie de marche. Il est allé à Vanves, au fort d' Issy et enfin à Montrouge. Le prévenu avoue avoir fait feu dans les tranchées. A-t-il tiré 15 coups de feu comme il l’avoue ? C’est un point que nous ne chercherons pas à élucider. Ce que nous tenons à établir, c’est que Triadou a servi avec zèle la cause de l’insurrection. Dans les derniers jours d’avril 1871, sous-lieutenant d’abord puis lieutenant, sans le faire passer par les grades inférieurs. C’est en cette qualité qu’il va à Montrouge, mais n’en jouit pas longtemps, à peine arrivé, il est blessé à la figure par un éclat d’obus le 12 mai 1871. A partir de ce moment il ne fait aucun service et va soigner sa blessure chez lui où on lui apporte sa solde. C’est là qu’il est resté jusqu’à son arrestation le 31 mai 1871, 1871 il n’a opposé aucune résistance, il était sans arme et n’avait plus son costume de garde national. Les antécédents du prévenu ne sont pas mauvais et sa moralité sont attestés par le commissaire de police de son quartier. Il n’avait jamais été condamné auparavant. Il avait subi un interrogatoire le 19 août 1871 à Vincennes dont les termes ont été repris dans le rapport présenté à son procès. Par jugement du 3 mai 1872 il est condamné à la déportation . Il est accusé : - d’avoir dans un mouvement insurrectionnel, porté des armes apparentes. - D’avoir revêtu un uniforme. - Avoir fait usage de ces armes. - Avoir exercé un commandement dans des bandes armées. Matricule 347, il embarque en rade de Brest sur « la Garonne » le 31 juillet 1872 pour la Nouvelle Calédonie qu’il atteindra le 5 novembre. Le 15 janvier 1879 remise de la peine. Le 8 juin 1879 il quitte la Nouvelle Calédonie par « le Navarin », il arrive à Brest le 28 septembre suivant. Selon les dires des anciens à Sébrazac, deux cousins Triadou (dont Marc Joseph) se trouvèrent opposés dans ce conflit meurtrier et fratricide qui fit une centaine de milliers de morts dans Paris et les environs. Barricades de la commune dans les rues de Paris, photos datant d’avril 1871.