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Les engrais verts
Les engrais verts sont des plantes éphémères à croissance rapide qui retiennent les éléments nutritifs du sol. Une fois décomposées, elles
servent d'apport en matière organique. Les plantes le plus souvent utilisées sont : la moutarde, la phacélie, la consoude ou la bourrache.
Ces plantes éphémères sont des couvre-sol temporaires qui évitent les
mauvaises herbes, l'érosion et le lessivage des sols. Leur utilisation est une
bonne technique pour occuper astucieusement les parcelles nues de votre
potager pendant l'hiver. De plus, elles se révèlent très décoratives lors de
leur floraison.
Si on les laisse à la surface du sol une fois fauchées, elles forment un excellent
paillage. Vous pouvez aussi leur faire rejoindre le compost.
Phacélie
Bourrache
Intérêts
des engrais verts
Lorsqu'on les enfouit, leurs tiges aident l'eau à s'infiltrer dans la terre.
En se décomposant, elles enrichissent le sol en matière organique, elles
produisent alors un engrais 100% naturel très performant qui ne nuit pas
à l'environnement.
Consoude
Photos : © fotolia.com.
• Ils améliorent la qualité
et la structure du sol.
• Ils attirent de nombreux
insectes, pollinisateurs
et autres auxiliaires
du jardinier.
• Ils empêchent les plantes
concurrentes de s'installer :
un gain de temps et de
travail pour le jardinier !
Moutarde
Féverole
Sarrasin
Luzerne
Lupin blanc
Trèfle violet
Vesce
Les légumineuses par leur capacité à fixer
l'azote atmosphérique font de parfaits
engrais verts : trèfle violet, vesce, pois
fourrager, trèfle incarnat, féverole, lupin
blanc... La luzerne, le sarrasin, la navette
ou le radis fourrager servent aussi très
bien d'engrais verts.
Les plantes couvre-sol
Les plantes couvre-sol sont des plantes souvent
très vigoureuses et à croissance rapide au port
rampant ou tapissant.
Certaines produisent des rhizomes ou des tiges appelées
stolons qui leur permettent de se propager rapidement.
Elles forment des coussins de végétation très denses qui
permettent de stabiliser le sol, d'en limiter l'érosion et surtout
d'empêcher la pousse des herbes indésirables.
En plus d'être décoratives, elles sont très utiles en particulier
pour végétaliser les zones du jardin difficiles à entretenir :
talus, pentes difficiles à tondre, zones chaudes et sèches,
zones ombragées, sous les arbres et arbustes, le long des
murs, en bordure des allées…
Photos : © fotolia.com.
Plantez de préférence en automne ou au printemps et ne
tardez pas pour épandre, entre les touffes, un épais paillis
de 7 cm d'épaisseur. Arrosez jusqu'à reprise complète et
désherbez au fur et à mesure.
Les plantes couvre-sol de soleil
Elles sont très nombreuses... on trouve entre autres : la pulmonaire, les Dianthus (œillets),
l'alysse jaune, l'Armeria, l'Aubrieta, quelques phlox de rocaille, de nombreux saxifrages et
sédums, les heuchères, un millepertuis (Hypericum calycinum), la rue (Ruta graveolens)...
D'autres, comme les pervenches ou les iberis se plaisent autant au soleil qu'à l'ombre ou à mi-ombre.
Millepertuis
Pulmonaire
Sedum
Les plantes couvre-sol pour l'ombre
Elles sont plus rares que celles qui fleurissent en plein soleil. L'une des plantes tapissantes
convenant le mieux à un endroit ombragé est Pachysandra terminalis ; elle se développe vite et
porte des épis délicats de fleurs blanches parfumées au printemps. On a aussi : le muguet, la
saxifrage umbrosa, le bugle rampant bleu (Ajuga reptans), les épimèdes, le Lamium maculatum...
couvre-sol
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Bugle rampant
Muguet
Pachysandra terminalis
Le paillage
Avantages
du paillage naturel
Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matériaux organiques pour le nourrir et/ou le protéger. Ces matériaux sont déposés au pied
des plantes dans les massifs ou des légumes dans les potagers. Le paillage
naturel a de nombreux avantages : esthétique, économique, écologique.
• Évite de recourir aux désherbants chimiques :
maintient la terre propre en limitant fortement
le développement des herbes indésirables
concurrentes.
• Maintient l’aération et la souplesse du sol
préalablement ameubli, le protège des intempéries
et évite le tassement.
• Constitue une source d’humus après dégradation
(paillis organiques), favorable à la fertilité du sol
et la vitalité des plantes. Favorise la vie biologique
et le travail des vers de terre (les paillis plastiques
n’ont pas cet intérêt).
• Limite le dessèchement en été : un paillage vaut
plusieurs arrosages.
Photos : © fotolia.com.
• Favorise la lutte biologique contre les ravageurs :
les paillis organiques protègent les insectes utiles
pendant l’hiver.
• Au potager, maintient les légumes propres
(courgettes, salades, fraises…).
• Assure une protection des plantes contre le froid.
• Permet de recycler une partie des déchets du
jardin.
5 principaux paillis
organiques faciles à trouver
Parmi les paillis organiques, on trouve les tontes de gazon, déchets de jardin broyés ou
copeaux, feuilles mortes, paille, écorces. Leur dégradation en humus est plus ou moins
rapide.
Les paillis à longue durée de vie comme les copeaux de bois, les écorces de pin et les
tailles de haies d'arbres et d'arbustes sont à utiliser principalement pour les plantes
pérennes (arbres, arbustes, massifs de vivaces).
Les paillis à durée de vie plus courte comme les tontes de gazon, les feuilles mortes, les
pailles de céréales…, sont utilisables sur tous types de végétaux. Ils sont très intéressants
pour les plantes avec un cycle de vie court car ils s'incorporent rapidement dans la terre.
Nichoirs pour mésanges
Les mésanges font leur nid dans des cavités ; on les dit "cavernicoles". Normalement, les vieux
arbres, les vieux murs offrent ce type de cavités. Aujourd'hui, on abat les vieux arbres, on
construit droit et lisse. Résultat : c'est la crise du logement ! Alors leur construire un nichoir
est bien utile...
LES LOCATAIRES
Textes et illustration : © CPN “La Sittelle”- Avril 2011, photos : © fotolia.com
Bien installer
son nichoir
Il est posé le plus haut
possible, dans un arbre,
le long d'un mur ou
encore à l'angle d'un
bâtiment, hors de portée
des matous !
Il est fixé solidement,
orienté plutôt vers le
sud ou le sud-ouest,
mais en évitant les pluies.
Attention, le nichoir doit
rester à votre portée car
lorsque la nichée se sera
envolée, il conviendra de
le nettoyer soigneusement.
Ne vous en faites pas,
l'année suivante, les
mésanges referont leur
nid : c'est comme ça
depuis la nuit des temps.
Une charnière
Le nichoir doit
pouvoir s'ouvrir
pour être nettoyé.
Si vous avez vissé
le toit, il suffira
de le dévisser.
Le trou d'envol
Sa dimension
détermine l'espèce
accueillie dans
le nichoir :
• 32 mm pour une
mésange charbonnière
• 28 mm pour une
mésange bleue.
La mésange bleue :
une teigneuse ! C'est la plus petite des deux,
reconnaissable à son petit béret bleu. Le mâle
et la femelle sont fort difficiles à distinguer.
Infatigable, habile acrobate, on la voit explorer
l'écorce des branchages des arbres à la
recherche de nourriture. Mais ne vous fiez
pas à sa petite taille : la mésange bleue est
batailleuse et agressive !
La mésange charbonnière :
la classe ! Le mâle arbore une élégante
cravate un peu plus large que sa femelle.
Comme la mésange bleue, elle niche d'avril
à juillet. Elle pond 6 à 12 oeufs qu'elle couve
une quinzaine de jours dans un nid de mousse
et de crin. 40 jours plus tard, les jeunes s'envolent
du nichoir et s'émancipent progressivement.
Le bois
Suffisamment épais
pour résister aux
froids tardifs du
printemps.
Par exemple, 2 cm,
c'est parfait.
LES SQUATTERS
Les mésanges envolées, le nichoir n'est pas
perdu pour tout le monde : araignées, perceoreilles, coccinelles… s'y réfugient. Parfois,
ils y hibernent. C'est pourquoi on préconise
de nettoyer les nichoirs… un an sur deux !
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n
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de
ires ; ouvrez
!
communautaez peut-être. Mais chut
vous les verr pas les nichées...
Ne dérangez