Le Pont de la rivière Kwaï : le roman

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Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Extrait du La Thaïlande
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Le Pont de la Rivière Kwaï
Le Pont de la rivière Kwaï : le
roman
- La Thaïlande - Les régions - Kanchanaburi - Pratique - Tourisme - Chemin de fer de la mort - Death Railway - Kanchanaburi -
Date de mise en ligne : dimanche 14 août 2011
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Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Le Pont de la rivière Kwai est un roman de Pierre Boulle [1], dont l'histoire se déroule pendant la
Seconde Guerre mondiale.
Il retrace la souffrance des soldats alliés prisonniers, contraints par les Japonais de construire une
ligne de chemin de fer de 415 kilomètres de long pour relier la Thaïlande à la Birmanie,
Le livre retrace la souffrance des soldats alliés prisonniers, contraints par les Japonais de construire une ligne de
chemin de fer de 415 kilomètres de long pour relier la Thaïlande à la Birmanie,
Cette liaison a été surnommée Death Railway [2] car elle a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes
enrôlés de force, dont 16.000 prisonniers de guerre alliés réduits en esclavage.
Près d'un quart des hommes enrôlés dans ces travaux sont morts d'épuisement et du choléra, de la malaria et de la
dysenterie.
La construction d'un pont sur la rivière Kwaï Yai en était une oeuvre d'art importante. Un premier pont en bois fut
achevé le 17 octobre 1943 à Kanchanaburi.
Pierre Boulle articule son récit sur la construction de cet ouvrage.
Pierre Boulle a vécu en Asie du Sud-est et, dans la région de Kanchanaburi, il a pu recueillir de nombreux
témoignages. Pierre Boulle a imaginé le personnage de Nicholson à partir de ses souvenirs des officiers français d'
Indochine. Le roman lui-même n'a aucun rapport avec la réalité historique. Ce qui n'était pas l'intention de l'auteur.
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Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Un respectable officier britannique, symbolisant les vertus de la vieille Angleterre, refuse de travailler pour les
Japonais dont il est prisonnier tant que ceux-ci ne se conformeront pas aux lois internationales. Mais lorsque
les Japonais se mettent à respecter les formes, le colonel Nicholson, emporté par son orgueil national et pour
prouver la supériorité de l'homme blanc, construit un pont admirable, d'une solidité à toute épreuve,
bénéficiant de tous les perfectionnements techniques de notre civilisation. L'ennui, c'est que ce pont a une
importance stratégique et que le quartier général est décidé à le faire sauter. Voila donc, poussé jusqu'à
l'absurde, le comportement de deux groupes d'occidentaux, chacun envoûté, se donnant corps et âme, avec
toute la conscience de leur civilisation, au « job » du moment et à l'action.
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Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Dans la bouche des officiers, les japonais et les Asiatiques sont décrits comme des sauvages, des singes, des
barbares, des enfants, des primitifs. Ils sont ridiculisés à pour leur incapacité à construire un pont robuste.
Pourtant, c'est là tout l'aspect absurde de la situation qui ressort peu à peu : le Colonel Nicholson traite ses hommes
encore plus mal que les japonais... et par une étrange servilité, les prisonniers courbent l'échine. Dociles,
harassés, ils obéissent et travaillent.
En 1966 parait Aux Sources de la Rivière Kwaï ans la collection Souvenirs chez Julliard.
Pierre Boulle y revient en partie sur sa vie en Asie et sur son oeuvre.
Il raconte, dans des très singuliers et parfois rocambolesques souvenirs de guerre, Les pérégrinations parmi les
tribus malaises, birmanes, thaïlandaises, chinoises et indochinoises qui ont fini par le conduire dans les prisons du
régime de Vichy à Hanoï...
Dans Aux Sources de la Rivière Kwai l'humour de pierre Boulle n'est jamais pris à défaut.
« J'ai tenté ici de retracer aussi fidèlement que possible quelques aventures personnelles que j'ai eu la
chance de vivre en Extrême-Orient, à l'occasion de la dernière Guerre mondiale : un passé déjà lointain en
Europe, une époque préhistorique pour le Sud-Est asiatique où se situent ces événements. Mais il a toujours
existé des amateurs de Préhistoire. À part le point de vue égoïste, qui pousse tout individu à s'intéresser de
très près à ce qu'il lui est arrivé à lui, il y a une raison particulière qui m'incite à exhumer ces souvenirs, écrits
peu de temps après la fin de la guerre, et à leur donner un titre qui évoque un de mes romans. Des
inquisiteurs consciencieux ont souvent demandé avec acharnement où j'avais puisé l'inspiration
de ce livre : Le Pont de la Rivière Kwaï. J'ai essayé longtemps, en vain, d'éclaircir ce mystère, aussi irritant
pour moi que pour eux. Si la source des détails était évidente, où avais-je bien pu trouver l'idée géniale, le
fond, pour moi essentiel ? »
Au fond, ce livre implacablement sévère, aussi bien avec les japonais qu'avec les soldats anglais et leur officiers.
Le livre a fait l'objet d'un film de David Mac Lean Le Pont de la Rivière Kwaï
Le pont de la rivière Kwaï a réellement existé et a été reconstruit depuis (en fait le deuxième pont métallique.
Grâce à l'action des mouvements de résistance thaïlandais, les alliés furent informés du projet et de la situation
précise du pont, qui fut plusieurs fois bombardé. Des milliers de prisonniers de guerre alliés et dizaines de milliers de
travailleurs asiatiques on trouvé. Le pont métallique a été remis en service, c'est ce pont qui se visite aujourd'hui.
Le pont sur la rivière Kwaï
Auteur Pierre Boulle
Genre guerre
Pays d'origine France
Éditeuréditions Julliard
Date de parution 1952
[1]
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Le Pont de la rivière Kwaï : le roman
Pierre Boulle est né le 21 février 1912 à Avignon et mort le 30 janvier 1994 à Paris. Son ouvrage La Planète des singes, paru en 1963 a connu
et connait encore un immense succès.
En 1941, muni d'un faux passeport anglais, sous l'identité de Peter John Rule, il combattu les Japonais dans le cadre de mission confiées par la
résistance. En 1942 il est capturé par des militaires français du gouvernement de Vichy et condamné aux travaux forcés à perpétuité. En 1944, il
parvient à s'évader de Saïgon et rejoint la Force 136 du SOE en Asie du Sud-Est à Calcutta. Cet période de sa vie contribue au réalisme de
son roman Le pont de la rivière Kwaï.
[2] Voie ferrée de la mort
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