Dossier de presse - CCA La Madeleine

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Dossier de presse - CCA La Madeleine
Le Murmure des
Poussières
Collectif des Mobiles Hommes
Théâtre Contemporain
Le Murmure des
Poussières
Idée originale et mise en scène Daniela Piemontesi
avec Mélaine ACHIBA
Claire BECQUART
Déborah BRIDOUX
Simon CAPELLE
Eden Luna GOLDET
Estelle GRANET
Jean LAUDE
Monique STEHELIN
Sandy VERCRUYSSE
Daniela PIEMONTESI
TERRORISTE
GARÇON MANQUÉ
EXILÉE
LUI ET TOUS LES AUTRES
FILLETTE
ELLE
L’ABSENT
MA
PUTANA
VOIX OFF
Création des lumières, Caroline CARLIEZ
Le Murmure des Poussières
Raconte, une histoire,
une belle histoire
celle de la résilience, de l’amour, du bonheur des autres
de la vie.
C’est l’histoire de ces cartes que l’on reçoit en cadeau
le jour de notre naissance...
Nous ne sommes pas seuls, jamais.
Nous portons,
le poids des secrets, des blessures anciennes,
des non-dits lourds et pesants, nous devons lutter,
nous affranchir
de nos fantômes, ombres et douleurs.
Aussi opaques soient ils, ils nous contraignent au choix,
à la décision
qui fera basculer le destin dans la lumière.
Ne pas rester silencieux,
dire, crier, hurler, chanter, ce grand fleuve
tumultueux qui coule dans nos veines
et résonne dans nos coeurs
gorgés de vie...
Le Murmure des Poussières, où...
D’où vient l’enchantement ?
D’où vient cette force créatrice qui est en nous
Où trouve t’on la volonté de dire, Non ! de s’affranchir du passé.
Et si la clé, c’était l’autre, l’Être aimé... celui par qui arrive
la caresse où la blessure...
Celui ou celle, qui croisant notre destin un jour, nous donne
la force, la rage, de surpasser les peurs et les doutes
pour choisir d’être enfin libre et vivant.
Des millions de fois accepter de se perdre à travers nos propres
chimères et des millions de fois retrouver la route, reprendre au point
zéro, se laisser embarquer par le naufrage des rêves pour bâtir à
nouveau ou plutôt dé-construire ce qui paraissait être une réalité,
trouver une nouvelle brèche, s’y engouffrer avant qu’il ne soit trop tard
pour les grandes transformations.
La vie comme une longue série de dégradations, désapprendre ce
qu’on a voulu faire de nous, ne pas perdre le fil de ce que nous sommes
véritablement.
Peut être qu’en tant qu’Être humain, je ne vis que pour une seule chose
me retrouver comme au temps de la première innocence, lavée
de l’empreinte des miens.
L’amour est il le filtre?
Nous, nous donnons, nous aimons avec notre innocence du moment.
Nous, nous abandonnons au miracle de l’instant suspendu. Dans les
bras de l’Être aimé, nous , nous révélons un peu plus chaque fois, nos
étreintes sont un puissant filtre, qui transforme et épure. A travers l’autre,
je vais vers moi.
Nous aimons désespérément, cherchant les clés mystérieuses des
verrous de l’âme, inventant des potions magiques pour les coeurs
trop lourds et meurtris, croyant qu’aimer c’est comprendre, guérir...
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Fous inconscients, que les seules clés en notre possession ne sont
autres que les nôtres.
Nous ne pouvons ouvrir qu’une seule porte,
comprendre et guérir qu’un seul coeur,
le coeur de l’enfant qui est en nous...
Tour à tour forts et fragiles,
comiques, sublimes, émouvants,
tremblants,
les 9 comédiens viennent exploser, danser, chanter,
se déchirer,
s’aimer sur la scène brûlante de nos vies de hasard...
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Les Cartes du Jeu...
La fillette, l’enfant, l’énergie vitale, la créativité
La femme. Incarnée par 5 comédiennes qui vont évoquer
cette femme à différents moments de vie, ou plus précisément
vont dessiner cette femme sous un angle différent, c’est toujours
Elle, mais à travers un prisme nouveau.
Elle, amoureuse éperdue
Putana, guerrière, danse libération
Garçon manqué, femme en devenir.
Terroriste, refus de vivre, enfermement.
Exilée, sensualité, appétit de vivre
Les Hommes, incarnés par un seul comédien.
Lui et tous les autres, filtre, révélateur, incontournable corps sur
lequel, la femme vient chercher sa vérité.
La Vieille Femme, Mère ogresse et première terre.
Ignorance et croyances aveugles.
L’Absent, le Père, le lien qui donne un sens.
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Le Murmure des Poussières, c’est aussi et avant tout
l’histoire d’une petite fille enfermée dans un placard.
Une petite fille qui regarde les petites poussières en
suspension dans un rayon de soleil et qui s’invente une
réalité à sa mesure, où d’étranges créatures
bienveillantes vont lui apporter
soutient et réconfort.
EXTRAIT
(Mille particules de poussières dansent dans ce petit fragment
de lumière...
Je sens des larmes sur ma joue...J’ai mal...
c’est à peine si je sens mes bras lourds et douloureux
des morceaux d’os se sont brisés...
C’est à ce moment là, qu’elles sont apparues, je crois, toutes
les autres,
celles des enfouissements, ogresses, sentinelles volontaires
d’une enfance aux fêlures profondes, celles qui rafistolent,
qui consolent, qui soutiennent l’enfance disloquée...
J’ai vendu mon âme au diable ce jour là, j’ai renoncé,
je me suis reniée pour ne plus être la proie si sensible de cette
maman moissonneuse batteuse...)
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Le murmure des Poussières, c’est l’histoire ordinaire,
d’une Femme qui cherche à comprendre qui elle est...
L’histoire d’hommes qui traversent sa vie...
Comme autant de petites particules de poussières en
suspension qui viennent éclairer sa quête...
Elle, l’amoureuse éperdue
Putana, la première à se relever.. A danser...
Exilée, amoureuse lumineuse
Garçon Manqué,
celle qui devient Femme
Terroriste, enfermée dans sa
douleur
Mà, celle qui nourrit l’enfance
et caresse,
celle qui dévore et blesse.
Celle qui donne force et envies.
l’Absent, celui qui observe,
Colonne vertébrale de
l’enfance malgré lui.
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Lui et tous les autres,
Un seul comédien pour
une palette d’émotions
contradictoires et jubilatoires,
amoureusement
illuminée d’humanité.
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Formes du Spectacle
Puissance physique des corps
9 comédiens - 9 corps dansants /
La danse, Axe central où, ils viennent,
s’enrouler,
se mouvoir sans fin.
Les mises en choeur des comédiennes
porteront l’allégresse et toutes les couleurs
sensuelles d’une femme, ses frasques, ses
excès, ses chagrins.
Au coeur de l’intime
Volonté d’un jeu réaliste pour soutenir des
scènes de vie, chargées d’émotions.
Création de ruptures, entre moments
présents et moments souvenirs de vie.
Créer le lien intime, la confidence,
emmener le public au coeur du souffle
par la voix au micro ou la voix off.
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Extraits
je voudrais mourir comme une petite fille
debout, les doigts écartés, face au vent
la tête dans les étoiles et les pieds dans une flaque
d’eau de pluie
avoir encore au fond des yeux cette lumière
supplémentaire qui pousse à l’inouïe
à l’indécence de croire que tout n’est pas là
Je voudrais mourir comme une petite fille pour n’avoir
rien à regretter et encore tout à découvrir
je ne voudrais pas revenir en arrière et soupirer sur mes
souvenirs.
Comme une petite fille, je veux souffler
sur mes bougies d’anniversaire
et trouver encore
et encore
des surprises!
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Le Collectif des Mobiles Hommes c’est aussi,
Le Vieux Juif Blonde d’Amanda Sthers
Mat’AMORE d’après “la peur Matamore” de Denis Podalydés
“Je tremble” de Joël Pommerat
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et
Simon Capelle
Comédien, metteur en scène, musicien, auteur
“j’anime la troupe Agön et LaboK au Maelström théâtre.
Auteur, je poursuis la création de mes spectacle dans le cadre de ma trilogie des limites
W. créé en 2011, Code-X crée en 2012, (S)Z avec 18 comédiens de la troupe du Maelström.
2013, La femme sans Souvenirs.
Quelques participations,
La peur des Bêtes, mise en scène Antoine Lemaire d’aprés le roman d’Enrique Serna
Le voyage de Mupeints, conte musical sur une idée de Pauline Caille, texte Timothée Faure.
Into the Wild(e) mise en scène de Violaine Debarge, d’aprés l’oeuvre d’Oscar Wilde.
King Size, mise en scéne Violaine Debarge, texte Stéphane Guérin.
Caligula, mise en scène Violaine Debarge, texte Stéphane Guérin.
Estelle Granet
J’ai découvert le théâtre dans les années 1990 en région Lyonnaise, au sein de l’atelier du théâtre
des Marronniiers. Intégrant la compagnie du metteur en scène Michel Tallaron, j’ai alors participé
à plusieurs créations mélant comédiens amateurs et comédiens professionnels.
Participations: Marat-Sade de Peter Weiss, La cité des oiseaux de Bernard Chartreux...
Ensuite j’ai rejoint la compagnie du Théâtre Pèle Mèle.
Au Brésil, pour quelques années, j’ai découvert le théâtre de rue. De retour en France, j’ai rejoint
la troupe des Anonymes TP à Calais.
Depuis 2009 à Lille, j’y ai rejoint le Maelström théâtre pour deux saisons.
Deborah Bridoux
Depuis toute gamine, je me donne en spectacle,à 15 ans j’intégre la troupe de mon village,
premier contact avec les planches.
a 24 ans, je trouve le Maelström Théâtre, je vis, je découvre, j’explore... C’était vraiement ça que je
cherchais. Je me sens vivante...
Pièces jouées: A coup de gueuleton de Pierre Notte, Le destin d’Akaki d’aprés le manteau de
N. Gogol, King Size de Stéphane Guérin, Déguisés pour le paradisn... Sous la direction de Violaine
Debarge.
W. d’aprés Woyzeck de G. Büchner, Peep show d’aprés Sarah Kane, S(Z) sous la direction de Simon
Capelle.
Sandy Vercruysse
Originaire du Nord Pas de Calais, je participe très tôt à des ateliers théâtre au collège.
D’abord par amour des mots, de la littérature, puis petit à petit, le plaisir de jouer est devenu une
nécessitée, une urgence, un besoin. Aux cours d’expériences artistiques de plus en plus exigeantes
ma passion pour un jeu vérité, engagé et sans concession a grandi en moi.
J’ai intégré la troupe du Maelström pendant trois ans aprés un passage par la Cie J.Blondeau et le
Théâtre d’à Coté.
J’ai participé à la création “Acte Poétique” performance autour de l’univers de Jodorowski, direction
Violaine Debarge.
Peep Show d’aprés Sarah Kane, mise en scène Simon Capelle
Le Vieux Juif Blonde A. Sthers, Mat’Amore avec les Mobiles Hommes sous la directions de Daniela
Piemontesi
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Claire Becquart
Pourquoi le théâtre, parce que je crois au groupe, au collectif, à plusieurs coeurs dans un même
mouvement. J’ai le plaisir de retrouver les autres autour d’un texte qui m’émeut, me touche et
m’emporte. Je m’ouvre, je m’oublie, je vis...
Piéces jouées : 7 jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette direction Violaine Debarge
W. d’aprés Woyzeck de G. Bûchner, S(Z) création et direction de Simon Capelle
King Size, mise en scéne Violaine Debarge, texte Stéphane Guérin.
Caligula, mise en scène Violaine Debarge, texte Stéphane Guérin.
Eden Luna Goldet
7 ans de Danse contemporaine, un peu de chant et le théâtre est arrivé comme une évidence,
je participe aux ateliers de la Cie du ZoZo depuis 5 ans et j’adore l’improvisation.
Piéces jouées : Trois petites Notes de Musiques, Dolls, Délires et autres formes,
Les Histrions d’aprés M. Aubert, So Where d’aprés Yoko Ono, sous la direction de Daniela Piemontesi
Mélaine Achiba
Diplômée du Conservatoire de musique et de danse de Tourcoing. Je poursuis aujourd’hui mon
exploration avec le Maelström Théâtre, j’y mêle le corps et la voix, j’ai enfin le sentiment d’être vivante
à travers mon art !
Le destin d’Akaki d’aprés le Manteau de Gogol, les 7 jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette
direction Violaine Debarge. W. d’aprés Woyzeck de G. Bûchner, S(Z) direction de Simon Capelle
Monique Stehelin
Le théâtre s’était avant tout pour les autres, j’étais spectatrice. Je me suis nourrie des mots, des
textes, des auteurs. Je me suis contentée de regarder, de me délectée du jeu, des mouvements,
des émotions des comédiens que j’allais voir. Et puis un jour, j’ai essayé depuis impossible de vivre sans
le théâtre.
J’ai participé, Happening “Acte Poétique” autour de l’univers de Jodorowsky, Roberto Zucco d’après
JM Koltes mise en scène de Violaine Debarge, This is my last play de Simon Capelle
Jean Laude
Danse, musique,chant , puis le théâtre... Tout n’est que passion et envie furieuse de découvrir, explorer
transformer...¨Être Vivant ! je ne connais que cette exigence.
Le destin d’Akaki d’aprés le Manteau de Gogol, les 7 jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette
direction Violaine Debarge. W. d’aprés Woyzeck de G. Bûchner, S(Z) direction de Simon Capelle
Mat’Amore direction Daniela Piemontesi.
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Daniela Piemontesi
Création et mise en scène
Tout à commencé par la peinture, le dessin, la sculpture.
aprés dix ans de danse contemporaine avec la chorégraphe Isabelle Lasserre à
Bordeaux, je découvre le travail de la voix avec le Roy Hart Théâtre, en compagnie
de Saul Ryan, Kaya Anderson, David Goldsworthy
Après le corps et la voix,
les mots,
je rencontre J. Luc Terrade,
je comprends alors
l’exigence du spectacle vivant.
J’écrirais ma première pièce “la Vilaine” en 1999, elle obtint le prix de la mise en
scène lors d’un festival organisée par la ville.
Depuis 2006, j’anime des ateliers pour enfants à Sainghin en Mélantois.
Je me définie comme une exploratrice, j’aime découvrir
apprendre en me frottant à d’autres imaginaires...
Je veux inscrire mon théâtre dans une recherche contemporaine de ce que je
nomme l’art Ordinaire. Lieu de l’imaginaire, des symboles, des jeux de l’enfance,
de la poésie, du singulier, de la cruauté, du fantasque, du burlesque...
J’affirme que l’art est un combat permanent contre l’enfouissement
et l’endormissement.
Quoi qu’il en coûte, rester Mobile...
“L’Art disait Dubuffet, ne naît pas dans les lits qu’on lui prépare
il naît du frottement, de la nécessitée vitale d’une communauté,
de son besoin de sens,
avec un art qui n’a pas vocation
à se figer dans la tradition
mais à se renouveler au
contact de la vie”
En tant que comédienne je continue mon apprentissage au coeur du
Maelström théâtre avec les XXL
Cette année, Caligula de Stéphane Guérin mise en scène Violaine Debarge
Mes sources inspiratrices, Ilka Schonbein, Pina Baush, Meredith Monk, Pippo Delbono
Jan Fabre, Peter brook, Maguy Marin, Antonin Artaud...
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Collectif des Mobiles Hommes
Le Murmure des Poussières, Février 2014
Photos Eric Maes
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