Thème : Rome et les monothéismes Fiche culture générale : Histoire

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Thème : Rome et les monothéismes Fiche culture générale : Histoire
Thème : Rome et les monothéismes
Fiche culture générale : Histoire de Rome.
Dates essentielles :
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-753 : Fondation de Rome.
VII- VI ème siècles : Domination étrusque et royauté.
-509 : Elimination du pouvoir étrusque et de la royauté romaine.
IIIème siècle : Débuts des conquêtes romaines. Rome est une république.
-264 / -241 : 1ère guerre punique contre Carthage.
-218 / -201 : 2nde guerre punique.
-149 / -146 : 3ème guerre punique.
-73 / -71 : Guerre servile contre les hommes menés par Spartacus.
-60 : Premier triumvirat : César, Pompée, Crassus.
-58 /-51 : Conquête de la Gaule.
-44 : Ides de mars : assassinat de César, devenu dictateur, par Brutus, son fils adoptif.
-27 : Octave prend le titre d’Auguste : Rome devient un Empire.
64 : Incendie de Rome.
212 : Edit de Caracalla : Tous les hommes libres de l’Empire deviennent citoyens
romains.
313 : Edit de Milan : la liberté de culte est accordée aux chrétiens.
380 : Le christianisme devient religion officielle de l’Empire.
410 : Alaric saccage Rome.
476 : Fin de l’Empire romain d’Occident
1453 : Fin de l’Empire romain d’Orient.
1/ Les origines :
Rome, sous la domination étrusque, a très vite imposé son autorité en Italie centrale et
méridionale. Cependant, elle a également subi durant cette période des revers importants.
L’épisode le plus connu est l’attaque gauloise de -390 qui arriva à prendre Rome, à
l’exception du Capitole, sauvé par ses oies. (Episode des oies du Capitole.) Rome dut
également vaincre le roi d’Epire Pyrrhus, dont le nom est resté dans l’expression « victoire à
la Pyrrhus. ». Le grand atout des romains est de perfectionner leur légion au fur et à mesure
des batailles en tirant enseignement des qualités de leurs ennemis vaincus. Leur politique
étrangère qui consiste à affaiblir leurs adversaires entre eux et à toujours aider le plus faible
contre le plus puissant a également fait ses preuves.
Dès lors, les conquêtes ne font que se multiplier avec pour toile de fond une rivalité
constante avec Carthage, au cours de trois guerres radicales. Ces guerres finiront avec la
destruction de Carthage. Quant aux principales conquêtes, elle se font à l’Est (Macédoine,
Grèce, Turquie actuelle…) puis à l’Ouest (Gaule, Espagne, Angleterre…)
2/ La république :
La république romaine se construit sur une rivalité entre patriciens et plébéiens. Les
premiers sont les représentants de la noblesse, alors que les seconds incarnent la plèbe, le
peuple. Les plébéiens sont représentés par des tribuns du peuple aux larges pouvoirs
(empêcher un vote ou une loi, interdiction d’une exécution, leur demeure est asile politique…).
Le droit est également codifié, pour échapper à l’arbitraire des magistrats patriciens et cela eut
pour conséquence les XII tables du droit romain.
La citoyenneté était transmise par filiation, affanchissement (dans le cas d’un ancien
esclave) ou décision politique. Rome a vécu longtemps grace à cette faculté d’intégrer dans la
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citoyenneté des étrangers ayant vécu longtemps à son contact. La stabilité est également
garantie par bon nombre de petits propriétaires ayant un rôle aussi bien dans la vie politique
que militaire. Seulement, l’agrandissement des territoires, la multitude de richesses
accumulées par certains durant les conquêtes ainsi que la recherche du pouvoir par la force en
arrivèrent (en partie) à changer la République en un modèle impérial.
3/ L’Empire :
Ce régime a tenu très longtemps. Lorsque Octave prend pour nom Auguste, il se
qualifie de premier Empereur. Il laisse une place au Sénat mais prend et conserve la majeure
partie du pouvoir. La succession de l’Empereur n’est pas déterminée mais à partir des Sévères,
l’armée joua un rôle prépondérant dans la nomination des empereurs. L’empereur a trois
pouvoirs : il gouverne toutes les provinces par le commandement de l’armée, il peut faire des
édits et convoquer les assemblées, et enfin il incarne la sacro-sainteté dans le domaine
religieux.
L’Empire atteint alors des dimensions mirobolantes : Au Nord, il va jusqu’en Ecosse (mur
d’Hadrien), à l’Est jusqu’aux frontières de l’actuelle Russie et au Sud, il occupe tout le Nord
de l’Afrique.
Si le droit de vote n’a plus de sens dans un tel régime, la citoyenneté romaine est
largement convoitée et procure de multiples avantages. Le citoyen romain peut demander
n’étre jugé que devant un tribunal impérial et ne peut être soumis à la torture. L’édit de
Caracalla, en 212, fut célébré comme un avantage certain pour tout ceux qui devinrent
citoyens romains.
L’Emprereur est également l’objet d’un culte de convention destiné à renforcer par le
serment (sacré chez les romains) la cohésion sociale et civile. C’est un culte de dulie, et non
de latrie. Ce culte sera l’objet de conflits notamment lors de l’adoption de cultes orientaux,
christianisme compris, au sein de l’Empire romain.
Au III ème siècle, l’Empire connaît une crise territoriale (menaces d’invasions des
Germains et des Perses.) accompagnée d’une crise politique (règnes courts des Empereurs) et
sanitaire (épidémies). Les empereurs procèdent alors à un nouveau découpage territorial. Les
chrétiens sont également persécutés, jusqu’à Constantin qui se convertit officiellement au
christianisme.
4/ La continuation :
Lorsque l’Empire romain d’Occident tombe en 476, les coutumes et les infrastructures
se maintiennent. Les Romains sont notamment reconnus pour l’importance qu’ils accordaient
au droit. Le droit romain s’est donc maintenu et s’épanouit de nouveau à partir du XII ème
siècle. (Aujourd’hui encore de nombreux éléments de droit sont écrits en latin). Le latin
restera à travers les siècles, non seulement la langue de l’Eglise, mais aussi celle des juristes
et des lettrés.
Prolongements :
De nombreux noms d’Empereurs sont restés célèbres. Certains sont encore admirés et
d’autres ont pris un sens plus ou moins péjoratif. Vous devez donc montrer une certaine
connaissance des plus connus de ces Empereurs : Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron,
Hadrien, Marc-Aurèle, Trajan, Constantin, Justinien…
Des écrivains, de Suétone ( Vie des douze Césars ) à Camus (Caligula) ont pris pour
thème les Empereurs romains.
Sous la IIIème République française, la tradition consistant à ériger en hommage à un
homme politique une statue représentant une vertu ou une qualité morale reprend la tradition
romaine qui élevait des statues sur le forum.
Le terme de « tribun du peuple » reprendra également sens lors de la Révolution
française.
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