Expérience de Tolman et Stewart
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Expérience de Tolman et Stewart
Chapitre 17– Exercice 10 Expérience de Tolman et Stewart 1. Le courant volumique satisfait à l’équation différentielle suivante (cf. chapitre 13) : t dJ m dV +J=g E− dt q dt Si on intègre cette relation sur l’ensemble du circuit C , de résistance R , on obtient : I C 1 g J+t dJ dt · dl = I m q E · dl − C I C dV · d l. dt En régime variable, la circulation du champ électrique E a pour expression −L d i/ d t , L étant l’inductance du circuit (cf. chapitre 14). Il en résulte, puisque le premier membre s’écrit R(i + t d i/ d t) : Ri + Rt di m di = −L − dt dt q I C dV ·dl dt 2. Intégrons l’équation précédente entre l’instant t1 ( v1 = 0 , V1 = av1 , I1 = 0 ) et l’instant t2 d’arrêt du mouvement ( v2 = 0 , V2 = 0 , I2 = 0 ). Il vient : Zt R t1 2 i d t = −(tR + L) [i]tt21 − m m l [V]tt21 = lav1 q q si l est la longueur totale du fil. La charge Q qui traverse le galvanomètre pendant la durée (t2 − t1 ) est donc : Q= Zt t1 2 i dt = m lav1 q R En utilisant les valeurs de l’expérience, on trouve Q = 4, 22 × 10−9 C . La sensibilité du galvanomètre étant de 4, 75 × 10−10 C , Tolman et Stewart ont pu vérifier que la valeur de q/m était celle de l’électron à 10% près. Lorsque la rotation est uniforme, l’accélération a = d V/ d t d’un point du fil est radiale et donc perpendiculaire au fil (a · d l = 0) . On constate alors qu’aucune charge ne parcourt le fil.