1 Non-invasive assessment of exhaled breath pattern_FR
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M. Pokorski (ed.), Respiratory Regulation - The Molecular Approach, Advances in Experimental Medicine and Biology 756, DOI 10.1007/978-94-007-45490_23, © Springer Science+Business Media Dordrecht 2013. Analyse non invasive de l'air expiré chez les patients atteints du syndrome d'hypersensibilité chimique multiple. Andrea Mazzatenta, Mieczyslaw Pokorski, Sergio Cozzutto, Pierluigi Barbieri, Vittore Veratti, and Camillo Di Giulio Résumé L'hypersensibilité chimique multiple (MCS) est un trouble complexe provoqué par une exposition aux produits chimiques, en particulier une exposition des voies respiratoires. Les patients atteints du MCS font état d'une hypersensibilité ou d'une intolérance à de faibles doses de produits chimiques, très variés dans leur nature. Parmi les symptômes, on trouve des symptômes semblables à ceux de l'asthme, la rhinite, la fatigue, le dysfonctionnement cognitif, l'altération psycho-physiologique ainsi que d'autres réactions des tissus spécifiques semblables aux effets du stress hypoxique et oxydatif. Afin de trouver des signes physiologiques permettant de diagnostiquer le MCS de façon non invasive, nous avons étudié la possibilité d'utiliser un nouveau système de capteur. Chez des volontaires sains, nous avons analysé le contenu de l'air expiré dans des conditions témoins et en exposition à des facteurs de stress olfactifs qui reproduisent l'effet des facteurs de stress hypoxique et des polluants, soupçonnés d'être à l'origine du syndrome MCS. Le système d'enregistrement utilisé comprend un capteur semiconducteur à oxyde métallique (MOS) ayant une sensibilité de 450 à 2000 parties par million d’équivalent CO2, capable de détecter un large éventail de composés susceptibles de jouer un rôle dans le déclenchement du MCS, tout en les associant directement au niveau de CO2. Les résultats montrent que ce système d'enregistrement est adapté pour analyser le contenu de l'air expiré chez les humains. Il est intéressant de noter que ce système a été capable de détecter et reconnaître les différences entre le contenu de l'air expiré obtenu dans les conditions témoins et celui obtenu dans les conditions reproduisant une exposition à des polluants ou une hypoxie. Ces résultats suggèrent que l'hypoxie chronique peut être impliquée dans le syndrome MCS.