Exemple du bulletin Municipal du Mesnil
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Exemple du bulletin Municipal du Mesnil
Mieux comprendre pour mieux agir Dossier Projet de prolongement de l’autoroute A 12 Le Mesnil menacé... Notre dossier a pour objectif de vous aider à mieux comprendre la menace qui pèse sur notre commune, réagir et agir… Ce pourrait être le sujet d'une palpitante comédie dramatique, voire comique. Ce n'est que la désolante réalité qui se joue devant notre porte. Depuis près de trente ans, habitants du Mesnil Saint Denis, nous sommes tous aux premières ▲ Cartographie des trois tracés du ministère. loges de l'empoisonnant feuilleton de l'A 12. A chaque nouvel épisode, le projet de prolongement de l’autoroute A 12 fait la une des journaux locaux : de décisions imminentes apprises de “sources sûres” en savantes désinformations, certains semblent avoir fait profession d’affoler les Mesnilois qui ne savent plus qui croire. Notre Maire Jean Créno - tout comme Guy Lefébure avant lui - se bat, entouré et aidé par de nombreuses personnalités politiques des Yvelines, pour que l’Etat ne prenne pas de décision qui nuise à notre commune. Car il faut se rendre à l’évidence, le risque est bien là. Afin de permettre à chacun de se forger une opinion, nous avons souhaité vous fournir un résumé des éléments de ce dossier récurrent, principalement en ce qui concerne ces derniers mois. Evelyne Aubert Adjoint au Maire chargé de la communication La position du Maire et de la majorité du Conseil Municipal Elle tient tout simplement en trois points : ◆ demander en priorité ◆ si l’Etat persiste dans une l’aménagement de la solution autoroutière, choix RN 10, d’un tracé en souterrain ou tranchée couverte au plus près de la RN 10, Champmesnil (tracé 2 D inacceptable) Le Mesnil Saint Denis décembre 2004 page 11 ◆ opposition ferme et résolue à toute autre solution. Dossier La chronologie des faits en 2004 1965 Principe du prolongement de l’A12 arrêté par le gouvernement de l’époque. Avril 1967 Le Plan Directeur d’Urbanisme Intercommunal indique l’inventaire des sites inscrits dont la Vallée de Chevreuse comprenant le Vallon du Pommeret. 1976 Adoption du Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Le principe du prolongement de l’A 12 y figure au sud du Mesnil Saint Denis (Pommeret). Aménagement de la RN 10 ➜ Réunion dite de “concertation” au ministère de l’Equipement et des Transports. Mai ➜ Courrier de Jean Créno à Monsieur Gilles de Robien pour affirmer la position de la commune du Mesnil Saint Denis. Juillet 1980/81Classement du site de la Vallée de Chevreuse. Adoption du Plan d’occupation des sols (POS) du Mesnil Saint Denis contraint de faire figurer le tracé par le Pommeret. ➜ Arrivée du dossier du ministère le 3 juillet en mairie. 1984 ➜ Information par courrier à tous les conseillers municipaux, par affichage pour la population, copie aux associations mesniloises de défense de l’environnement, mise à disposition du document pour avis au public. Adhésion du Mesnil Saint Denis au processus de création du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. 1985 Création du Parc par l’État. ➜ Nombreux rendez-vous du Maire avec les personnalités politiques yvelinoises afin de déterminer un avis commun à transmettre au ministre de l’Equipement et des Transports. Juillet et août ➜ Travail conjoint du Maire et des adjoints en charge de ce dossier avec ceux de Lévis-Saint-Nom afin d’élaborer les documents qui devront étayer notre avis au ministère. ▲ Lors de la réunion publique le 16 septembre 2004 ▼ Septembre ➜ Jeudi 9 : réunion du Conseil Municipal exclusivement consacré à l’A 12. ➜ Jeudi 16 : réunion publique en présence de Valérie Pécresse (député, conseiller régional), Yves Vandewalle (conseiller général, président du PNR) et Dominique Braye (sénateur). ➜ Vendredi 24 : réunion du Conseil Municipal et adoption d’une délibération portant avis sur le dossier transmis par le ministère. ➜ Mardi 28 : visite en Vallée de Chevreuse de Monsieur Serge Lepeltier, ministre de l’Ecologie et du Développement Durable. Arrêt et visite à Rodon. Octobre ➜ Visite de Monsieur Gilles de Robien sur les sites. ▲ Le ministre de l’Écologie et du Développement Durable Serge Lepeltier a visité la Vallée de Chevreuse et Rodon en septembre dernier. Le Mesnil Saint Denis décembre 2004 page 12 Historique Etudes de tracés faites par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France (IAURIF) et la Direction Départementale de l’Équipement (DDE). Contre-étude d’aménagement de la RN 10 réalisée par Le Mesnil Saint Denis. 1991 Avis du Conseil d’Etat sur l’obligation de déclassement partiel du site du Pommeret en cas de passage autoroutier en viaduc. 1994 Adoption du nouveau SDRIF avec le tracé médian 2 C (tunnel sous l’Etang des Noës et La Verrière). 1997 Publication par la DDE des Yvelines d’un dossier d’étude comprenant 14 tracés répartis en 4 fuseaux. 1998 Deux nouveaux tracés par le Pommeret sont étudiés par la DDE sans publication auprès des élus. Grande manifestation des habitants de la Vallée de Chevreuse à Versailles pour demander l’aménagement de la RN 10. 1999 Adoption par l’Etat de la nouvelle charte du Parc Naturel Régional et avis du Conseil d’Etat sur sa compatibilité avec le tracé figurant au SDRIF (2 C). 1999 Lancement d’une étude de requalification de la RN 10 par la DDE des Yvelines, sans suite à ce jour. 2001 Lors de la réunion d’approbation du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Haute Vallée de Chevreuse, les services de l’Etat demandent l’inscription du tracé 2 D (Champmesnil sur l’emprise S12) au lieu du 2 C inscrit au SDRIF. Refus total des élus qui approuvent le document tel que prévu. 2002 Quelques jours avant le second tour des présidentielles, le ministre des Transports (Monsieur Gayssot) du gouvernement Jospin fait le choix du tracé 2 D (Champmesnil) et signe l’arrêté correspondant. 2003 Jean Créno aidé de Valérie Pécresse et Yves Vandewalle obtient de Gilles de Robien la suspension de l’arrêté sur le tracé 2D. Avis du Conseil Municipal sur le dossier ministériel Délibération adoptée le 24 septembre par 24 voix pour 5 contre : Messieurs Pimbert, Mazé et Madame Laplagne – Messieurs Jouanneau et Bricout. Comme nous l’avons expliqué lors de la réunion publique du 16 septembre, nous ne devions pas être absents du débat et devions répondre au dossier du ministère. C’est ce qui a été fait. La délibération et le dossier attenant ont été distribués dans chacune des boîtes à lettres mesniloises début octobre et restent à votre disposition en mairie si nécessaire. En voici l’essentiel “Le Conseil Municipal, ◆ Regrette que les infrastructures de transport de la Ville Nouvelle n’aient pas été réalisées en temps utile, ◆ S’interroge : ✔ sur la cohérence de la politique des transports que l’Etat mène dans la région : éloignement de l’agglomération des grands axes de transit routier interrégionaux, place des transports en commun et de l’automobile, ✔ sur la réelle nécessité de prolongement de l’A12. ◆ Réaffirme sa préférence pour la solution combinant le contournement autoroutier de Trappes jusqu’à l’échangeur de La Villedieu, puis l’aménagement de la RN10 jusqu’aux Essarts-le-Roi, solution écartée par l’Etat sans avoir jamais été sérieusement étudiée, alors qu’elle permettrait tout à la fois de répondre aux besoins d’écoulement du trafic et de la desserte locale à un coût raisonnable et de réaliser les travaux par tranches, ◆ Constate avec intérêt que le Président du Conseil Régional d’Ile-de-France a pris position pour un aménagement de la RN10 dans une lettre adressée en mars 2004 au Président de l’Union des Amis du Parc, et qu’il refuse “tout passage par le Vallon du Pommeret ou le Mesnil Saint Denis”, ◆ S’oppose formellement au tracé 2D… ◆ S’oppose formellement au tracé 3C… ◆ Considère que le tracé 2A (variante) proposé par le ministre, qui a la préférence du Président du Conseil Général, de la quasi-totalité des parlementaires et de beaucoup d’élus locaux, pourrait constituer la base d’une solution de compromis avec les modifications figurant au dossier joint, notamment passage au nord des voies ferrées en tranchée couverte…” Pourquoi cet avis Il est en cohérence avec ce que nous avons toujours soutenu. Il est appuyé par de nombreuses personnalités politiques des Yvelines. Le tracé 2 D ne peut obtenir l’approbation d’aucun Mesnilois car il couperait la commune en deux et induirait de nombreuses nuisances. Le tracé 3 C est plus sournois. Certains peuvent penser qu’il serait le moins nuisible pour le Mesnil Saint Denis. C’est oublier qu’il passe à proximité de nombreuses habitations (Rodon, Le Mousseau, Les Ambésys, les Résidences du Château, le Bois du Fay…) et comporte à l’entrée de la commune un échangeur (diffuseur selon les termes de la DDE – voir carte page 11) qui créerait obligatoirement un accroissement du trafic sur les voies communales entraînant la création de nouveaux axes (S12 …) et une Le Mesnil Saint Denis décembre 2004 page 13 1965 > 2002 1986 1998 Dossier Mieux comprendre pour mieux agir ▲ Vallon du Pommeret (tracé 3 C) coupure définitive avec le territoire du Parc Naturel Régional, au mépris des choix faits par les municipalités successives. Le Mesnil Saint Denis et Lévis-Saint-Nom se trouveraient de facto dans l’orbite de la Ville Nouvelle et de son urbanisation. Le tracé 2 A tel que décrit dans le dossier du ministère est inacceptable pour les populations de La Verrière. Le tracé que nous proposons doit être appelé différemment car la dénomination actuelle (2A variante) entretient le quiproquo et permet à certains d’affirmer que nous sommes des égoïstes qui préfèrent rejeter chez le voisin ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Ce n’est en aucun cas le reflet de la réalité, nous essayons simplement de trouver une solution de compromis qui n’augmente pas les nuisances et traite le problème actuel au mieux pour toutes les populations. Cet avis, accompagné du dossier argumentaire qui vous a été distribué début octobre, a été transmis officiellement à la Préfecture des Yvelines, à Monsieur Gilles de Robien et à Monsieur Serge Lepeltier. Il est partagé et approuvé par Valérie Pécresse, Christine Boutin, Gérard Larcher, Nicolas About, Alain Gournac, Yves Vandewalle, le Comité Syndical du P.N.R., les maires et les conseils municipaux de Lévis-Saint-Nom, Saint-Forget, SaintLambert des Bois, Bullion, les communes de Cernay-la-Ville, Chevreuse, Choisel, Dampierre, Milon-la-Chapelle, SaintRémy-lès-Chevreuse, Senlisse, les maires des villes portes du PNR : Rambouillet et Voisins-le-Bretonneux. L’aménagement de la RN 10 prioritaire Nous reproduisons ici, quelques courriers relatifs au projet de l’A 12. Extrait du courrier adressé par Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, à Daniel Baltzinger, Président de l’Union des Amis du Parc, en mars 2004 : “ …Vous m’interrogez sur ma position vis-à-vis de l’éternelle question du prolongement de l’A12. Je me permets de vous rappeler mon implication constante et majeure dans ce dossier, qui m’a conduit à refuser publiquement tout prolongement de l’autoroute et tout passage par le Vallon du Pommeret ou Le Mesnil Saint Denis… Je vous rappelle que les études préalables et les travaux d’aménagement de la RN 10 seront financés à 70 % par la Région… Je vous invite en conséquence à rappeler à vos adhérents l’historique de ce dossier et les engagements publics que j’ai déjà pris, et à leur confirmer que la prochaine révision du SDRIF devrait, si je suis reconduit dans mon mandat, lever toute inquiétude quant à la menace du prolongement de l’A 12… ” Vue des voies SNCF à La Verrière (une partie de la variante 2 A) ▼ Extrait du courrier adressé par Robert Cadalbert, Président de la Communauté d’Agglomération de Saint Quentin en Yvelines, à Gilles de Robien : “ …Il me semble indispensable de replacer la réflexion dans le contexte plus global et cohérent des déplacements. A ce titre, je souhaiterais rappeler deux points essentiels : Souligner que l’augmentation du trafic n’est pas inéluctable et les chiffres avancés de 100 000 véhicules à l’horizon 2010 incompatibles avec la mise en œuvre du Plan de Déplacement Urbain d’Ile-de-France… Rappeler que l’aménagement de la RN 10 entre Montignyle-Bretonneux et Les Essarts-le-Roi prévu au contrat de plan 2000-2006 est une priorité, comme le rappelle votre nouvelle lettre de commande faite à la DDE des Yvelines le 8 juillet dernier qui précise les objectifs de cet aménagement : améliorer la sécurité, réduire les nuisances sonores, adapter les caractéristiques de la voie au trafic actuel, atténuer l’effet de coupure engendré par la RN 10 en lui donnant un statut de voie urbaine. … Toutefois, si la mise en œuvre du Plan de Déplacement Urbain de la Région Ile-de-France n’était pas suffisante et ne permettait pas d’éviter le prolongement de l’autoroute A12, les élus de Saint-Quentin-en-Yvelines ne pourraient accepter un tracé qui traverse la ville de La Verrière… Au regard de ces éléments, vous comprendrez l’importance que revêt pour nous une bonne mise en œuvre du Plan de Déplacement Urbain d’Ile-de-France et la prise en compte de ces éléments dans la révision du SDRIF qui est aujourd’hui engagée… Le Mesnil Saint Denis décembre 2004 page 14 ” Extrait du communiqué de presse diffusé par le Collectif pour l’aménagement de la RN 10 animé par l’Union des Amis du Parc regroupant (entre autres) les associations DELTA, Comité de Sauvegarde de la Haute Vallée de Chevreuse, APNEM, ADHAM, Bien Vivre au Mesnil, MOUVES, A12 Protégeons Lévis, JADE, Amis de la Forêt de Trappes-Port Royal, Les Amis du Potager des Ambésys… “ …Le projet de prolongement de l’A12 est présenté comme le moyen de diminuer la circulation sur la RN 10 entre Trappes et Les Essarts-le-Roi pour soulager les riverains. Mais le trafic de desserte locale sur la RN 10 restera important car il est lié à l’existence de zones d’activités. En réalité, le projet de prolongement de l’autoroute A12 serait le fondement d’une voie de transit transeuropéenne pour les poids lourds entre A10, A11 et A13 par le futur tunnel A86 vers l’A1 et tous les pays du nord de l’Europe… La circulation ainsi drainée serait de plus de 100 000 véhicules par jour (et nuit) et livrerait le sud Yvelines au tout routier avec son cortège de nuisances… Ce projet est contraire : ◆ aux recommandations de la DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale) qui, dans son étude “Aménager la France en 2020“, proscrit la création de voies radioconcentriques et préconise au contraire un maillage routier entre pôles régionaux pour éviter la concentration du trafic de transit vers la région parisienne… ◆ à la Charte de l’Environnement qui a inscrit dans la constitution les principes d’un développement durable… …Le projet de prolongement de l’autoroute A12 représente 17 km. L’aménagement de la RN 10 en site propre concernerait 13,7 km dont seulement 2,6 km en zones habitées nécessitant un aménagement spécifique, 6 km en zones d’activités et 5,1 km en zones naturelles. Trois gares jalonnent ce parcours, elles pourraient bénéficier d’aménagements qui inciteraient les usagers à l’utilisation des transports en commun… ” Extrait du courrier adressé par le CODESQY, Conseil de Développement de Saint Quentin en Yvelines (organisme officiel), à Gilles de Robien : “ …l’une ou l’autre solution aurait pour conséquence de déchirer pour la troisième fois un tissu urbain et un environnement déjà bien malmenés par les deux grandes coupures existantes que sont les voies ferrées et les 2 x 2 voies de la RN 10. Le prolongement de l’ A12 ne fera pas disparaître comme par magie le trafic quasi autoroutier des 30 000 véhicules/jour correspondant à la circulation locale sur la RN 10… L’urgence n’est plus de prolonger l’A12…, l’urgence est de s’attaquer aux maux qui restent en tout état de cause attachés à la RN 10… Supprimer la fracture actuelle de la RN 10 ramènerait tous les contradicteurs à la raison, sans pour autant évacuer les difficultés sur ses voisins… Ne perdons plus de temps et ne gaspillons pas l’argent public sur un tracé controversé. Concentrons nos efforts et nos moyens sur la RN 10 pour permettre aux habitants de la communauté d’agglomération et à ses voisins de sortir de 30 ans de débats stériles... ” Et maintenant ? Lors de sa visite, Gilles de Robien a indiqué qu’il saisirait la Commission Nationale du Débat Public fin 2004/début 2005 et a mandaté le préfet des Yvelines afin de lancer le processus de saisine de cette commission. L’Etat pourrait ensuite prendre sa décision (probablement début 2006) puis devrait lancer la procédure de Déclaration d’Utilité Publique, ce qui, compte tenu des délais administratifs incontournables, ne pourrait se faire avant 2008. La réalisation étant prévue au plus tôt à l’horizon 2015. Comme vous pouvez le constater, rien n’est encore fait. La nécessité du prolongement de l’autoroute A12 est sérieusement controversée. Avec tous ceux qui partagent cette opinion, nous devrons nous faire entendre et argumenter sérieusement et techniquement lors du débat public. Nous aurons besoin de chacun de vous pour exprimer publiquement notre volonté de préserver harmonie et complémentarité entre Ville Nouvelle et Parc Naturel Régional. Qu’est-ce que la Commission Nationale du Débat Public Composée de 21 membres nommés par décret pour cinq ans ou pour la durée de leur mandat, la CNDP a été créée en 1995 par la loi “Barnier” et modifiée par la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité. Elle a pour mission de veiller au respect de la participation du public au processus d’élaboration des projets d’aménagement et d’équipement d’intérêt national. Le travail d’une Commission Nationale du Débat Public est de quatre mois maximum, prolongé si nécessaire de deux mois. La commission n’émet pas d’avis. Au plus tard deux mois après la clôture du débat, son président en dresse le bilan et publie un compte-rendu. Le Mesnil Saint Denis décembre 2004 page 15