Environnement commercial

Transcription

Environnement commercial
SECRÉTARIAT DE L’ACCÈS AUX MARCHÉS
Rapport d’analyse mondiale
Environnement commercial
Corée du Sud
Juin 2015
SOMMAIRE*
TABLE DES MATIÈRES
•
L’économie de la Corée du Sud est la 14e en importance au monde
avec un produit intérieur brut (PIB) de 1,3 billion de dollars US en
2013, et elle devrait progresser au rythme de 3,5 % en 2014.
Sommaire ....................................... 1
La Corée du Sud arrive au 26e rang des pays les plus peuplés au
monde avec une population d’un peu plus de 50,2 millions
d’habitants en 2013, population qui devrait grimper à 51,4 millions
d’habitants d’ici 2020.
Commerce ....................................... 2
•
•
•
En mars 2014, le Canada a signé son premier accord de
libre-échange avec l’Asie-Pacifique, l’Accord de libre-échange
Canada-Corée (ALECC), qui éliminera 86,8 % des tarifs sur les
lignes tarifaires agricoles (premier ministre du Canada, ALECC,
communiqué de mars 2014).
En 2013, le secteur des détaillants en alimentation de la Corée du
Sud était évalué à 144,2 milliards de dollars US et il devrait
augmenter de 11,8 % en 2014 et de 5,5 % en 2015 (Planet Retail,
2014).
•
Les ventes au détail par Internet en Corée du Sud se sont chiffrées
à un peu moins de 27 milliards de dollars US en 2013 et devraient
atteindre 42,1 milliards de dollars US d’ici 2018 (Euromonitor
International, 2014).
•
L’industrie de la restauration commerciale de la Corée du Sud est
la neuvième en importance au monde avec des ventes de
67,3 milliards de dollars US en 2013. L’industrie poursuivra sa
progression à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de
5,4 % jusqu’en 2018 (Euromonitor International, 2014).
•
Selon le Groupe de la Banque mondiale, sur 189 pays, la Corée du
Sud se classe au septième rang pour ce qui est de la facilité d’y
faire des affaires (2014).
*Remarque : Les données de 2013 sont les données les plus récentes au moment
de la rédaction du rapport.
Vue d’ensemble du pays .................. 2
Marché de détail ............................. 3
Restauration .................................... 4
Faire des affaires en Corée
du Sud ............................................. 5
Tarifs et étiquetage .......................... 7
Conclusion....................................... 8
Pour plus de renseignements ........... 8
Ressources ..................................... 9
Visitez notre collection en ligne de
rapports publics pour plus d'informations
à ce sujet et sur d'autres marchés.
VUE D’ENSEMBLE DU PAYS
La Corée du Sud est la quatorzième économie au monde et son produit intérieur brut (PIB) s’élevait à
1,3 billion de dollars US en 2013. Depuis la fin de la récession en 2009, la Corée du Sud a vu son PIB réel
bondir en 2010 à 6,5 %, puis se stabiliser au cours des dernières années pour s’établir à 3,0 % en 2013.
Euromonitor International prévoit que la Corée du Sud enregistrera une croissance du PIB réel de 3,5 % en
2014 et de 3,6 % en 2015. Le secteur agricole emploie 6,9 % de la main-d’œuvre et représente 2,6 % du PIB
total (World Factbook, 2014). Vingt-sixième pays le plus peuplé au monde, la Corée du Sud comptait
50,2 millions d’habitants en 2013, population qui devrait atteindre 51,4 millions d’habitants d’ici 2020
(Euromonitor International, 2014). La Corée du Sud est l’un des pays les plus urbanisés d’Asie et plus de la
moitié de la population habite dans les grandes villes de Séoul, Busan, Incheon, Daegu, Daejeon, Gwangju
(Planet Retail, 2014).
En 2013, les échanges de produits agroalimentaires et de produits de la mer (importations et exportations) de
la Corée du Sud se sont chiffrés à 34,9 milliards de dollars US. Les échanges avec le Canada ont représenté
622,6 millions de dollars US, faisant du pays le 30e partenaire commercial de la Corée du Sud. Au cours de la
même année, la Corée du Sud accusait un déficit commercial de 471,0 millions de dollars US avec le Canada,
les exportations étant évaluées à 75,8 millions de dollars US et les importations à 546,8 millions de dollars US.
Par ailleurs, les cinq principaux produits agroalimentaires et produits de la mer canadiens importés par la
Corée du Sud ont été le porc, le blé (autre que le blé dur), le homard, les graines de canola et l’huile de canola
(GTA, 2014).
Aperçu historique de l’économie de la Corée du Sud
Indicateur
PIB total
Unité
millions de
$US*
2009
2010
2011
2012
2013
1 052 052,9
1 155 823,5
1 217 366,8
1 258 268,1
1 304 707,3
Croissance du PIB
réel
%
0,7
6,5
3,7
2,3
3,0
Inflation
%
2,8
3,0
4,0
2,2
1,3
363 533,6
466 383,8
555 213,7
547 869,8
559 632,4
323 084,5
425 212,2
524 413,1
519 584,5
515 585,5
Exportations
Importations
millions de
$US
millions de
$US
Source : Euromonitor International, août 2014
*Remarque : Prix courants, taux de change fixe de 2013
COMMERCE
En mars 2014, le Canada a signé son premier accord de libre-échange dans la région de l’Asie-Pacifique.
L’Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC) permettra aux entreprises canadiennes d’accéder à la
quatorzième économie mondiale et au quatrième plus grand marché d’Asie (MAECD, ALECC, 2014, et
Euromonitor International, 2014).
L’ALECC facilitera les exportations canadiennes de produits agricoles en éliminant les tarifs sur 86,8 % des
lignes tarifaires agricoles. L’élimination de ces tarifs place le Canada sur le même pied que les autres
partenaires d’ALE coréens et donne aux produits agricoles comme le bœuf, le porc, le poisson et les fruits de
mer, le canola et les grains, un accès préférentiel au marché coréen (premier ministre du Canada, ALECC,
communiqué de mars 2014).
En 2013, les échanges de produits agroalimentaires et de produits de la mer avec la Corée du Sud étaient en
hausse de 345,5 millions de dollars US par rapport à 2012 et s’établissaient à 27,9 milliards de dollars US
(Global Trade Atlas, 2014). Les principaux produits agricoles et agroalimentaires importés par la Corée du Sud
ont été le maïs, le blé, le tourteau de soja, la canne à sucre et les préparations alimentaires. Les produits du
Canada comptaient pour un peu moins de 2,0 % des importations totales de la Corée du Sud en 2013.
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Produits agroalimentaires et produits de la mer importés par la Corée du Sud en 2013
(en millions de $US)
Monde
27 878
2 673
1 773
915
806
777
Produits agroalimentaires et produits de la mer
Maïs
Blé
Tourteau de soja
Sucre de canne
Préparations alimentaires
Canada
547
0
83
0
0
26
Part du Canada
1,96 %
0,00 %
5,13 %
0,00 %
0,00 %
3,38 %
Source : Global Trade Atlas, 2014
MARCHÉ DE DÉTAIL
Selon Planet Retail, l’ensemble du secteur du commerce de détail de la Corée du Sud (épiceries et détaillants
non alimentaires) se chiffrait à 290,6 milliards de dollars US en 2013 et devait augmenter de 5,9 % en 2014 et
2015. Durant la période de prévision de 2014 à 2019, dans un contexte où l’économie continue de se
redresser, les ventes totales du secteur poursuivront leur progression avec un TCAC de 5,9 % et atteindront
432,7 milliards de dollars US.
Les ventes des détaillants en alimentation ont été de 144,2 milliards de dollars US en 2013, soit 50,3 % de la
valeur totale du marché de détail. On s’attend également à ce que les ventes en épicerie augmentent sur
douze mois en 2014 et en 2015 (de 11,8 % et 5,5 % respectivement), et qu’elles continueront d’augmenter
jusqu’en 2019 à un taux semblable à celui de l’ensemble du secteur du détail. Les ventes des détaillants en
alimentation devraient grimper à 210,8 milliards de dollars US d’ici 2019 (Planet Retail, 2014).
Ventes au détail en Corée du Sud, de 2000 à 2018
450
400
Milliards de $US
350
300
250
200
150
100
50
0
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
Année
Ventes totales des détaillants
Dépenses totales en épicerie
Source : Planet Retail, octobre 2014.
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Ventes au détail par Internet
Selon le rapport d’Euromonitor sur les ventes au détail en Corée du Sud, les ventes au détail par Internet en
Corée du Sud se sont chiffrées à un peu moins de 27,0 milliards de dollars US en 2013, les ventes d’aliments
et de boissons comptant pour 14,6 % du total, soit environ 3,9 milliards de dollars US. Les ventes au détail par
Internet devraient atteindre 42,1 milliards de dollars US d’ici 2018. De même, les achats d’aliments et de
boissons en ligne devraient continuer d’augmenter jusqu’en 2018 pour s’établir à 6,3 milliards de dollars US.
En 2013, les trois plus grandes entreprises de vente au détail par Internet en Corée du Sud étaient eBay Korea
Co Ltd, avec les marques G Market et Auction, qui détenaient 22,1 % de l’ensemble du marché, suivies par
Lotte Shopping Co Ltd (4,4 %) et sa marque Lotte.com et enfin, GS Homeshopping Co Ltd (3,7 %) et la
marque GseShop (Euromonitor International, 2014).
Principales entreprises dans le secteur des détaillants en alimentation
Selon Planet Retail, le marché de l’alimentation de la Corée du Sud est relativement fragmenté, les
cinq principaux détaillants représentant à peu près un quart du marché. Sur le plan des ventes de l’enseigne,
Lotte Shopping était la plus grande chaîne d’hypermarchés du pays en 2013 avec des ventes de 10,4 milliards
de dollars US, soit 7,2 % du marché. Planet Retail prévoit que Lotte Shopping sera toujours le chef de file des
détaillants en alimentation en 2014 avec une légère hausse des ventes de l’enseigne et de sa part de marché.
La saturation du secteur des hypermarchés sud-coréens permet aux magasins plus petits, comme les
dépanneurs et les supermarchés, de se développer. Ce changement a incité les principaux détaillants à
modifier leur plan d’expansion vers les hypermarchés pour revenir vers le secteur des plus petits
supermarchés et dépanneurs (Planet Retail, 2014).
Les cinq principaux détaillants en alimentation de la Corée du Sud – Prévisions pour 2014
Entreprise
Nombre de
points de
vente
Lotte Shopping
Shinsegae
Tesco
GS Retail
BGF Retail
7 733
894
735
8 370
8 172
Superficie de
vente totale
(pieds carrés)
32 555 802
23 821 072
14 341 791
10 239 277
6 157 387
Superficie de
vente
moyenne
(pieds carrés)
391
2 475
1 813
114
70
Ventes des
enseignes
(en millions
de $US)
11 914
10 526
7 709
4 749
2 861
Total de la part
du marché de
l’alimentation
(%)
7,33
6,47
4,78
2,95
1,78
Source : Planet Retail, octobre 2014.
RESTAURATION
La Corée du Sud se classe parmi les neuf plus grandes industries de restauration commerciale au monde avec
des ventes atteignant 67,3 milliards de dollars US en 2013. Cette industrie poursuivra sa croissance à un
TCAC de 5,4 % jusqu’en 2018 et comprendra encore des catégories d’établissement rentables, comme la
livraison à domicile/mets à emporter et la restauration rapide. Bien que l’économie sud-coréenne ait repris de
la vigueur en 2013, les consommateurs hésitent encore à dépenser pour des sorties au restaurant
(Euromonitor International, 2014).
Les exploitants indépendants dominent l’industrie de la restauration commerciale sud-coréenne et représentent
80 % des points de vente et 65 % des ventes totales en restauration. Les établissements autonomes occupent
79 % du marché de la restauration commerciale et leurs ventes se sont chiffrées à 53,0 milliards de dollars US
en 2013. On peut penser que le marché des établissements autonomes est parvenu à maturité et qu’il pourra
être difficile de s’y installer à l’avenir. Les exploitants devraient donc se concentrer sur d’autres types
d’établissements, comme ceux qui sont situés dans des commerces de détail ou des sites d’hébergement
(Euromonitor International, 2014).
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L’industrie des chaînes de restaurants de la Corée du Sud est très fragmentée, les cinq principales chaînes
représentant à peine 5,8 % du marché. Il s’agit de SPC Group (Paris Baguette), Lotte Group (Lotteria),
McDonald’s Corp, Genesis Co Ltd (BBQ) et Starbucks Corp (Euromonitor International, 2014).
En 2013, la Fair Trade Commission (Commission du commerce équitable) (FTC) a adopté une nouvelle
réglementation qui limite le développement des grandes franchises de restauration commerciale (boulangerie,
pizzeria, rôtisserie, dépanneur, café de spécialité) en imposant une distance à respecter entre les
établissements nouveaux et existants. De plus, afin de protéger les petites entreprises, la National Commission
for Corporate Partnership (Commission nationale des sociétés de personnes) (NCCP) a annoncé une nouvelle
directive avisant les grandes entreprises de restauration commerciale de ne pas ouvrir de nouveaux
établissements entre avril 2013 et mars 2016. Cette nouvelle réglementation et cette nouvelle directive ont
permis aux petites et moyennes chaînes de restaurants d’enregistrer une forte croissance et incitent les
grandes chaînes de restauration commerciale à étendre leurs activités dans les provinces et les emplacements
non autonomes (Euromonitor International, 2014).
Restauration commerciale par type d’établissement en Corée du Sud (données antérieures et
prévisions) – Taille du marché en millions de $US, prix courants – Taux de change fixe de 2013
Valeur du marché (millions de $US)
Catégorie
2008
Restauration commerciale – Total
2013
2018
P
TCAC* (%)
2008-13
2013-18P
60 995,0
67 329,9
87 455,6
2,0
5,4
Établissements indépendants
Chaînes
43 580,8
17 414,2
44 003,1
23 326,8
54 767,0
32 688,6
0,2
6,0
4,5
7,0
Restaurants à service complet
Cafés/bars
Restauration rapide
Livraison à domicile/mets à emporter
Kiosques ambulants/comptoirs
alimentaires
Cafétérias libre-service
Pizzerias**
39 908,3
13 157,6
6 012,9
1 652,3
42 822,4
13 606,9
8 729,9
1 946,2
56 113,5
15 769,0
12 439,9
2 903,3
1,4
0,7
7,7
3,3
5,6
3,0
7,3
8,3
196,9
169,0
167,7
-3,0
-0,2
66,9
1 462,9
55,5
1 542,0
62,3
1 910,2
-3,7
1,1
2,3
4,4
Source : Euromonitor International, 2014
*TCAC : Taux de croissance annuel composé
**Remarque : Les pizzerias combinent trois sous-secteurs : restauration rapide, restaurants à service complet et livraison à
domicile/mets à emporter. Ces pizzerias sont déjà incluses dans les établissements de restauration rapide, les restaurants à service
complet et la livraison à domicile/mets à emporter.
FAIRE DES AFFAIRES EN CORÉE DU SUD
Tendances dans les opérations
Le rapport de la Banque mondiale intitulé « Doing Business: Republic of Korea Report (2014) » évalue le
nombre de procédures et le temps qu’il faut à une petite et moyenne entreprise pour se lancer en affaires en
Corée du Sud. Les mesures utilisées portent notamment sur l’enregistrement d’une société, l’obtention de
services d’électricité et la facilité de payer les impôts. Dans le dernier rapport de 2014, sur 189 pays, la Corée
du Sud s’est hissée au 7e rang et a donc glissé d’un rang par rapport à l’année précédente.
De 2013 à 2014, la Corée du Sud a connu trois changements de catégorie qui méritent d’être soulignés :
•
Premièrement, elle enregistre une très forte baisse au classement pour ce qui est de la facilité de
créer une entreprise : la Corée du Sud a glissé du 23e au 34e rang à cause du nombre de
procédures (5) et du nombre de jours (5,5) exigés. Cependant, ce classement est encore au-dessus
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de la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 60. À
titre de comparaison, la Nouvelle-Zélande s’est classée au premier rang, car dans ce pays, une seule
procédure et une demi-journée suffisent pour créer une entreprise (Groupe de la Banque mondiale,
2014).
•
Deuxième changement, positif celui-là : il faut 29 jours pour obtenir des permis de construction en
Corée du Sud afin de compléter l’ensemble des 11 procédures. La Corée du Sud passe ainsi du 21e
au 18e rang. C’est Hong Kong SAR (Chine) qui occupe le premier rang, puisqu’il faut 26 jours pour
remplir à peine six procédures. (Groupe de la Banque mondiale, 2014).
•
Enfin, un changement positif encore une fois, la Corée du Sud a gagné quatre places dans le
paiement des impôts, pour occuper le 25e rang. La Corée du Sud exige 10 versements par année et
187 heures-personnes, comparativement à 4 versements par année et 12 heures-personnes aux
Émirats arabes unis, qui occupent le premier rang à ce chapitre (Groupe de la Banque mondiale,
2014).
Faire des affaires en Corée du Sud – Classement du Groupe de la Banque mondiale 2013-2014
Rang en 2014
Rang en 2013
Variation
Global
7
6
-1
Démarrage d’une entreprise
34
23
-11
Octroi de permis de construire
18
21
+3
Raccordement à l’électricité
2
1
-1
Enregistrement de la propriété
75
73
-2
Obtention du crédit
13
11
-2
Protection des investisseurs
52
51
-1
Paiement des impôts
25
29
Commerce transfrontalier
3
3
Exécution des contrats
2
2
Règlement de l’insolvabilité
15
14
+4
Aucun
changement
Aucun
changement
-1
Source : Doing Business, Groupe de la Banque mondiale, 2014.
Changement positif = Plus grande facilité à faire des affaires.
Changement négatif = Plus grande difficulté à faire des affaires.
Étiquette du milieu des affaires
Lorsque vous faites des affaires en Corée du Sud, il est important pour assurer le succès de votre entreprise
de comprendre l’influence de la culture sur les pratiques d’affaires. La section suivante donne un aperçu des
éléments à retenir lorsque vous traitez avec quelqu’un en Corée du Sud. Pour plus de renseignements sur
l’étiquette du milieu des affaires coréen, consultez le site Web du Service des délégués commerciaux du
Canada, « Étiquette du milieu des affaires coréen ».
Influence du confucianisme
Les Coréens suivent les traditions du confucianisme, c’est-à-dire qu’ils accordent beaucoup d’importance au
respect de l’éducation, de l’autorité et des aînés. En suivant ces traditions, les Coréens établissent
intuitivement des relations hiérarchiques en fonction de l’âge, du poste, du statut et de la formation d’autrui par
rapport à eux-mêmes. Cela dit, les exportateurs canadiens ne doivent pas être surpris de se faire poser des
questions sur leur âge, leur état matrimonial ou leur formation. Ce sont des outils que les gens d’affaires
coréens utilisent pour vous situer dans cette structure hiérarchique. De plus, les Coréens sont plus enclins à
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faire affaire avec des gens avec lesquels ils ont établi des liens personnels, c’est pourquoi la présence d’un
intermédiaire peut grandement faciliter l’établissement de liens d’affaires (MAECD, 2015).
Noms coréens
Un nom coréen se compose du nom de famille, habituellement une syllabe, et d’un prénom, de deux syllabes.
Avant que la relation soit bien établie entre l’exportateur et son homologue coréen, le nom de famille précédé
d’un titre, comme Monsieur, Madame et Mademoiselle, doit toujours être utilisé. Dans un cadre officiel invitant
à une plus grande marque de respect, il convient d’utiliser le titre officiel suivi du nom de famille (par exemple,
président Lee) lorsqu’on s’adresse à un homologue coréen (MAECD, 2015).
Réunions
Comme partout ailleurs, lorsque vous rencontrez un homologue coréen, il est important d’arriver à temps ou
plus tôt et de l’aviser en cas de retard pour des raisons imprévues. De plus, il peut être nécessaire de parler de
choses et d’autres, comme vos impressions générales de la Corée, la famille et les sports, en commençant la
réunion, et vous devriez vous y préparer. De plus, pour bâtir des relations d’affaires et établir un lien plus
personnel qui renforcera vos ententes commerciales, il ne faut pas hésiter à sociabiliser avec vos homologues
coréens à l’extérieur du milieu de travail (MAECD, 2015).
Cartes professionnelles
L’échange de cartes professionnelles est important et se fait habituellement au début d’une réunion. Cet
échange permet d’établir la structure hiérarchique et de déterminer la position et le titre. Pour procéder à cet
échange de la bonne façon en Corée, il convient d’être debout; les gens d’affaires canadiens doivent tendre
poliment une carte professionnelle en utilisant les deux mains, avant d’en recevoir une en retour. Si vous êtes
assis au moment de l’échange, vous devez déposer la carte professionnelle sur la table devant vous pendant
la réunion. La carte professionnelle des gens d’affaires canadiens qui voyagent en Corée doit être en partie en
coréen (MAECD, 2015).
Inclination et poignées de main
Les Coréens sont habitués à s’incliner devant leur supérieur pour les accueillir et démontrer leur respect. La
personne moins expérimentée s’incline en premier, puis le supérieur s’incline légèrement à son tour. S’incliner
devant quelqu’un en Corée n’est pas aussi important que dans d’autres pays, comme le Japon (MAECD,
2015).
Comme pour d’autres échanges, par exemple les cartes professionnelles, la poignée de main se fait en
utilisant les deux mains. On étend le bras droit en plaçant la main gauche sous le coude droit. Les gens
d’affaires canadiens peuvent s’attendre à voir un homologue coréen tendre ses deux mains et s’incliner lors de
leur première rencontre (MAECD, 2015).
TARIFS ET ÉTIQUETAGE
Tarifs
L’Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC) est entré en vigueur le 1er janvier 2015 et aura des
répercussions considérables sur l’élimination des tarifs entre le Canada et la Corée du Sud. Après l’entrée en
vigueur intégrale de l’accord, la Corée éliminera 98,2 % des lignes tarifaires alors que le Canada les
supprimera dans une proportion de 97,8 %. Les exportateurs canadiens seront ainsi nettement avantagés
puisqu’en moyenne, à l’heure actuelle, les taux tarifaires de la Corée du Sud (13,3 %) sont trois fois supérieurs
à ceux du Canada (4,3 %) (MAECD, 2015).
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Étiquetage
Toutes les étiquettes de produits doivent être en coréen et peuvent avoir des renseignements supplémentaires
en anglais. L’étiquette du produit doit utiliser des mesures métriques et indiquer le poids. La mention « fabriqué
en » (origine du produit) est obligatoire et doit être en coréen, en chinois ou en anglais. Voici une liste
d’éléments qui doivent être mentionnés sur l’étiquette en Corée du Sud (Santander Trade, 2015) :
•
•
•
•
•
•
Nom du produit
Nom et adresse du fabricant coréen ou de l’importateur et du fabricant d’origine dans le cas des
produits importés
Nom et adresse du distributeur des produits importés si l’importateur et le distributeur sont différents
Matériaux
Format ou volume
Numéro ou date de production (ou date limite d’utilisation)
Le site Web du ministère de l’Environnement coréen et le site Web des services douaniers coréens donnent
plus d’information sur les exigences et la réglementation en matière d’étiquetage.
CONCLUSION
Le marché coréen continuera de présenter un fort potentiel de croissance dans les années à venir, que ce soit
dans le secteur du commerce de détail ou celui de la restauration. En Corée, les industries du commerce de
détail et de la restauration sont très fragmentées et le marché ne possède pas de détaillant ou de fournisseur
de services de restauration en position dominante. En outre, comme elle est un des dix principaux pays où il
est facile de faire des affaires et qu’elle fait partie de la région dynamique et en plein essor de l’Asie-Pacifique,
la Corée du Sud offre aux nouveaux venus de bonnes possibilités de se tailler une part de marché. Lorsqu’ils
font des affaires en Corée du Sud, les importateurs, les investisseurs et les entreprises doivent se souvenir de
l’étiquette et des protocoles du milieu des affaires et respecter les tarifs et la réglementation sur l’étiquetage
pour obtenir l’accès aux marchés.
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS
Les délégués commerciaux internationaux peuvent fournir à l’industrie canadienne une expertise de terrain
concernant le potentiel de marché, les conditions actuelles et les contacts d’affaires locaux, et sont une
excellente ressource pour obtenir des conseils à l’exportation.
•
Survol du service des délégués commerciaux du Canada en Corée du Sud
http://www.deleguescommerciaux.gc.ca/fra/bureau.jsp?oid=242&cid=517
•
Trouvez un délégué commercial
http://www.deleguescommerciaux.gc.ca/fra/trouver-contacts-commerce.jsp
Pour obtenir plus de renseignements sur le marché coréen et sur d’autres marchés, consultez la collection
complète des rapports d’analyse des marchés mondiaux sous la rubrique Statistiques et renseignements sur
les marchés, qui présente les marchés par secteur d’intérêt et par région, à l’adresse :
•
ats-sea.agr.gc.ca
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RESSOURCES
Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) Canada (2014).
• Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC), consulté en septembre 2014 :
o http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/koreacoree/index.aspx?lang=fra
o http://international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/korea-coree/overviewapercu.aspx?lang=fra
• Faire des affaires en Corée du Sud : étiquette du milieu des affaires, consulté le 12 janvier 2015 :
http://www.tradecommissioner.gc.ca/eng/document.jsp?did=87892&cid=517&oid=242
Euromonitor International (2014).
• Business Environment: South Korea
• Country Pulse: South Korea
• Country Profile: South Korea
• Internet Retailing in South Korea
• Consumer Foodservice by Location: South Korea
• Foodservice in South Korea
Global Trade Atlas (2014). Données commerciales.
Service des douanes de la Corée
http://english.customs.go.kr/kcshome/site/index.do;jsessionid=L9VvJ1NhjSn2yn8vwC1Gbgqtq3vrWxG6vBX
ZZmYKpXng5G51Y4Lt!-2026706089?layoutSiteId=english
Ministère de l’Environnement (Corée)
http://eng.me.go.kr/eng/web/main.do
Premier ministre du Canada – Avantages de l’Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC) –
Communiqué du 11 mars 2014, consulté le 19 septembre 2014
http://www.pm.gc.ca/fra/nouvelles/2014/03/11/avantages-de-laccord-de-libre-echange-canada-coree-alecc
Planet Retail (octobre 2014).
• Rapport sur la Corée du Sud
• Données du commerce de détail
Santander Trade : Corée du Sud – consulté le 21 janvier 2015
https://en.santandertrade.com/international-shipments/south-korea/packaging-and-standards
Le Groupe de la Banque mondiale (2014). Doing Business 2014 – Profil économique : Corée du Sud
World Factbook (2014), Corée du Sud
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Environnement commercial : Corée du Sud
Rapport d’analyse mondiale
Préparé par : Stephanie Clarke, analyste de marché
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada,
représentée par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (2015).
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