rapport d`activités - Médecins du Monde Canada

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rapport d`activités - Médecins du Monde Canada
R A PPORT
D’ACTIVITÉS
2015 - 2016
4
Mot de la directrice
générale
19
Opérations nationales - LIGNE DU TEMPS
20
5
Projet Migrants à statut précaire
Mot de la directrice
des opérations nationales
22 La porte d’entrée
22 Portrait des personnes rencontrées à la Clinique
23 Statuts et couvertures de santé
23 Quelques chiffres pour l’année 2015-2016
24 Le volet social du projet Migrants
25 L’outreach
6
L’engagement des bénévoles
8
26
La Clinique mobile
PLAIDOYER
9 Au-delà des pronostics
9 Portrait statistique
10 Territoires d’intervention de la Clinique mobile
12 Nos interventions auprès des Premières Nations et des Inuit
28
15
30
Soutien psychologique
ÉVÈNEMENTS ET RAYONNEMENT
18
32
Opérations nationales - champs d’action
MERCI
FORMATION
MdM
Mission
ASFC
Agence des services
frontaliers du Canada
CIC
Citoyenneté et
immigration Canada
CISR
Commission de
l’immigration et du
statut de réfugié du
Canada
CIUSSS
Centre intégré universitaire de santé et de
services sociaux
CSQ
Certificat de sélection
du Québec
DA
Demandeur d’asile
DDC
Délai de carence
HARSAH
Hommes ayant des relations sexuelles avec
d’autres hommes
HCR
Haut Commissariat des
Nations Unies pour les
réfugiés
ITSS
Infections transmises
sexuellement et par le
sang
MdM
Médecins du Monde
MIDI
Ministère de
l’Immigration, de la
Diversité et de l’Inclusion
MSP
Migrant à statut
précaire
PFSI
Programme fédéral de
santé intérimaire
PRAIDA
Programme
régional d’accueil
et d’intégration des
demandeurs d’asile
RAMQ
Régie de l’assurance
maladie du Québec
RSSS
Réseau de la santé et
des services sociaux
UDII
Utilisateurs de
drogues injectables et
inhalables
Rapport d’activitéS 2015-16
Vision
Un monde où la santé
est réellement un
droit.
Valeurs
Engagement Équité Humanité
Les opérations nationales
Objectifs
Améliorer les conditions de santé des
populations migrantes à statut précaire,
itinérantes, marginalisées et exclues
des soins de santé, et permettre aux
intervenants communautaires œuvrant
auprès de ces personnes d’accéder à une
meilleure qualité de vie professionnelle
et émotionnelle.
1999 - Début des OPÉRATIONs nationales
Lieu d’intervention - Montréal
MISSION
Acronymes
Offrir et promouvoir
l’accès aux soins
de santé aux
personnes exclues
et vulnérables,
ici et ailleurs.
Mot de la directrice
générale
Qui sauve une seule vie,
sauve le monde entier
— Talmud
Tout a commencé avec l’image d’un petit enfant mort, couché sur une
plage étrangère. Une image vaut mille mots. Cette photo qui a circulé
à travers le monde a témoigné de l’absence de respect pour la famille
de cette petite victime, ce qui a mis en marche une vague d’indignation.
Cet intérêt soudain de la communauté internationale et ce sentiment
d’injustice ressenti au niveau mondial ont sans aucun doute pu émerger
parce que, d’un mouvement d’obturateur, la détresse et la douleur des
personnes en recherche de protection se sont humanisées.
Or, le travail effectué avec et auprès des migrants est l’une des priorités
historiques du réseau international de Médecins du Monde. Cette crise
est avant tout politique ; certains la qualifient de crise de la solidarité.
Grâce à notre implantation de longue date en Grèce (l’association
Médecins du Monde Grèce a été créée en 1990), pays d’arrivée de la
majorité des migrants en 2015, et à une présence sur la quasi-totalité des
pays de transit, nos équipes ont répondu à cette crise. Présents à Lesbos,
Chios, Idomeni, Ljubljana, Munich, Calais et dans de nombreux autres
points de passage, nos programmes de santé accueillent chaque jour
des femmes, des hommes et des enfants en détresse. Des volontaires
de nombreux pays européens, qu’ils aient ou non un profil médical, ont
répondu à l’appel et sont venus renforcer les dispositifs de soins déjà
existants. Au-delà de l’acte de soigner qu’ils accomplissent, ils sont les
représentants d’une solidarité citoyenne tout à fait remarquable qui s’est
également exprimée par des dons spécifiquement dédiés à cette crise. Compte tenu de l’ampleur de cette crise humanitaire, nous sommes
particulièrement fiers d’apporter du soutien et des soins aux familles
dépourvues, ici même, de l’accès aux soins les plus élémentaires. Par leur
engagement, nos bénévoles et nos équipes salariées portent ce grand
projet humaniste au quotidien, sans jamais perdre de vue l’indignation et
la compassion dans l’ensemble de leurs gestes et interventions.
MERCI !
Nadja Pollaert
4
MdM
Une bouffée d’air sous un nuage gris
L’itinérance et la pauvreté : thèmes centraux de plusieurs débats durant
la dernière année. L’arrivée des Libéraux au pouvoir, portée par Justin
Trudeau, a amené un vent de fraîcheur et une brise d’espoir. L’annonce
du rehaussement des financements de 10 millions pour Montréal via
la Stratégie de partenariat de lutte contre l’itinérance (SPLI) donne à
penser que les besoins sont pris en considération, tant que les fonds
seront attribués dans le respect d’une approche globale et non pas
principalement dans l’approche du « logement d’abord ». De plus, le
rétablissement du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) pour
les réfugiés et demandeurs d’asile est un pas vers la reconnaissance
des différents visages de la migration. Cela porte également à croire
que la cause de milliers de personnes en attente de régularisation d’un
statut soit aussi entendue afin de faciliter les démarches et de diminuer
la bureaucratie. En effet, l’obtention d’un statut, pour ces personnes qui
ne résident pas illégalement sur le territoire, est ardue. Ce statut flou
empêche des centaines voire des milliers de personnes de participer
pleinement à la vie citoyenne et économique de leur terre d’accueil. Par
ailleurs, entendre notre Premier ministre parler de réconciliation entre
les peuples autochtones et les Canadiens et reconnaître pleinement les
responsabilités et les erreurs relatives, entre autres, aux abus commis
dans les pensionnats autochtones, mais également le voir aller de l’avant
dans la création d’une enquête nationale sur les femmes autochtones
disparues ou assassinées laisse possiblement présager une nouvelle
ère. Du moins, c’est ce qui est vivement souhaité.
Du côté du gouvernement québécois, notons, entre autres réalisations, la
Politique nationale de lutte à l’itinérance – Ensemble pour éviter la rue et en
sortir, parue en 2014, qui a été suivie par le Plan d’action interministériel
en itinérance 2015-2020. Malgré tout, le Québec n’est malheureusement
pas dans une période d’espoir. Les organismes communautaires peinent
à survivre, le Réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) connaît
une période d’instabilité permanente, les mesures alternatives en santé
ne sont pas reconnues ou financées à leur juste valeur, et le modèle des
groupes de médecine familiale contribuera à marginaliser plusieurs
personnes qui demeureront exclues de l’accès aux services. N’oublions
pas la non-reconnaissance du droit à la santé pour les migrants à statut
précaire sur le territoire québécois, pour les enfants nés ici sans accès
la RAMQ, ou pour les femmes enceintes migrantes en attente d’une
demande de parrainage qui ne bénéficient pas d’un suivi de grossesse. Le
Québec se doit de prendre les plus démunis en considération : c’est une
question de droits humains.
À Montréal, M. Denis Coderre avait placé la question de l’itinérance au
cœur de sa campagne électorale. Maintenant qu’il a été élu maire, il
poursuit ses objectifs, avec des budgets somme toute très modestes,
compte tenu de l’ampleur du phénomène. En mars 2015, à l’initiative de
Rapport d’activitéS 2015-16
la Ville de Montréal dans le cadre de son opération Je compte Mtl , une
équipe de chercheurs a mené un recensement de la population itinérante
sur le territoire de la métropole. Ces informations ne permettent pas
de dresser un portrait large de la situation de l’itinérance à Montréal,
mais donnent une bonne idée de ce que peut être l’itinérance chronique
dans les rues de Montréal pour un soir précis, tel un polaroïd. Il ne
faut cependant pas réduire l’itinérance à ce cliché de 3 016 personnes
rencontrées, puisque de nombreuses femmes, de nombreuses personnes
migrantes et de jeunes « squatteurs » restent invisibles lors de ce genre
de décompte. Pensons à ceux qui habitent des logements insalubres, à
12 personnes dans un 4 pièces, aux personnes hébergées par leur famille
ou par des amis, à ces femmes et ces hommes qui échangent quelques
faveurs sexuelles contre un toit pour la nuit, bref, à toutes ces personnes
en situation de précarité résidentielle qui sont, elles aussi, à risque
d’itinérance, mais qui passent trop souvent sous le radar.
Entendez-vous ces cœurs qui battent…
Il est évident que la politique influence l’accès aux soins des personnes
avec qui MdM travaille de manière parfois positive, mais ostracise trop
souvent une partie importante des personnes les plus vulnérables.
Cependant, MdM reste debout grâce à l’engagement des gens qui
mènent les interventions locales. S’il est vrai que nos actions reposent
sur l’implication de nos bénévoles, il est important de souligner l’apport
inestimable des salariés : les intervenantes sociales, les infirmières,
la responsable des bénévoles, les psychologues, les stagiaires et les
chargées de projet qui portent et nourrissent les actions de plaidoyer,
qui donnent du sens à nos actions politiques, tout en prenant soin des
gens qui fréquentent nos différents services.
Faire face quotidiennement à l’extrême pauvreté, aux inégalités sociales,
à la violence de la rue ou à celle des institutions qui refusent l’accès
aux soins à une partie de la population migrante… tout ceci mérite
l’admiration ! Ces employées sont le ciment, le cœur et le corps de
Médecins du Monde. Ce sont elles, travailleuses militantes et engagées,
qui permettent ces grands mouvements de solidarité portés par MdM
et qui unissent tant de personnes. Merci de votre dévouement, merci
de votre capacité d’indignation et merci de croire qu’ensemble, il est
possible d’entrevoir un changement social en faveur des plus démunis.
Merci d’être solidaires et présentes pour les personnes itinérantes,
les jeunes de la rue, les Premières Nations et Inuits, les travailleurs
et travailleuses du sexe et les migrants à statut précaire. Merci d’être
présentes pour vos collègues dans les beaux moments comme dans les
périodes d’impuissance. Chapeau pour l’ensemble de votre engagement !
véronique houle
MOTS DES DIRECTRICES
Mot de la directrice
des opérations nationales
l’engagement des bénévoles
Nombre d’heures de
bénévolat 2015-2016
$ par heure
$ PAR ANNÉE
Médecins pour le projet Migrants
457
360 $
164 520 $
Médecins à la Clinique mobile
148
360 $
53 280 $
Médecins de garde
224
360 $
80 640 $
Étudiants CHAPS
125
16 $
2 000 $
Accueil à la Clinique destinée au MSP
286
16 $
4 480 $
413,8
22 $
9 104 $
455
16 $
7 280 $
Dépistage des ITSS
57
22 $
1 254 $
Traduction et interprétariat
66
16 $
1 056 $
453
16 $
7 248 $
26
16 $
416 $
24,5
16 $
392 $
Stagiaires en travail social
901
22 $
19 822 $
Internes en psychologie
715
26 $
18 590 $
Stagiaires en recherche
640
16 $
10 240 $
1 300 $
380 418 $
Triage téléphonique pour la Clinique destinée au MSP
Accueil à la Clinique mobile
Saisie de données (projet Migrants)
Bottin des ressources (projet Migrants)
Outreach
Stagiaires
TOTAL
6
4991,3
MdM
Nombre de médecins bénévoles
Nombre de bénévoles
« Je considère qu’en 2016 au Québec, les problèmes
d’accès aux soins de santé ne devraient pas
exister ! Je lutte en tant que citoyenne pour les
acquis en santé, et en même temps, je lutte pour
que les personnes marginalisées puissent avoir
accès aux soins de santé. Faire du bénévolat
auprès de Médecins du Monde, c’est ma lutte ! »
— Nathalie
infirmière Bénévole au triage
Mentions spéciales
Cette année, nous avons eu la chance de pouvoir compter sur la présence régulière de
plusieurs bénévoles, qui assurent des créneaux de bénévolat fixes – régularité qui fait
une vraie différence tant pour l’équipe de MdM que pour les usagers de nos services !
Un merci tout particulier à :
Lise Lapierre | Andrea Kneeland |
Dashka Dorfeuille-Germain | Annie-Kim Joanisse
| Marie Camirand | Nathalie Bélanger
et Suzanne Saint-Pierre
Rapport d’activitéS 2015-16
BÉNÉVOLES
38 64
2011-2012
84
2013-2014
59
110
2014-2015
2012-2013
132
2015-2016
140
242
344
394
Évolution du nombre
de bénévoles
clinique
mobile
2015-2016
Les infirmières de proximité de Médecins du Monde
travaillent en partenariat avec les travailleurs de rue
et les intervenants des organismes communautaires.
Elles rejoignent les personnes en difficulté là où elles
sont : dans la rue, dans les parcs, dans les stations de
métro, dans les « piaules » ou dans les refuges. Depuis
le 23 juin 2014, elles travaillent à bord de la Clinique
mobile de Médecins du Monde.
La Clinique mobile est un outil de travail particulièrement intéressant dans nos secteurs d’intervention.
Elle permet un accès facile et fournit un endroit
approprié pour les consultations médicales.
MDM
Clinique mobile 2015-2016
Merci à notre partenaire
Mentions spéciales
Médecins du Monde souhaite souligner l’apport remarquable de TELUS
Santé, Grâce à ce précieux partenariat, la Clinique mobile a été équipée
d’une technologie de pointe qui rend le travail des médecins et infirmières,
auprès des populations vulnérables, encore plus efficace.
Un merci tout particulier aux personnes qui nous ont apporté leur soutien
tout au long de la mise en oeuvre des dossiers électroniques médicaux :
Tranches d’âge
des personnes rencontrées
14 ans et moins
31
1 %
Au-delà des pronostics
15 à 18 ans
43
1 %
19 à 25 ans
263
9 %
26 à 30 ans
278
10 %
31 à 40 ans
757
26 %
Cette année, 2 896 personnes ont bénéficié de la présence de
la Clinique mobile, dont 1 767 nouveaux venus. Au cours de
l’année 2015-2016, les infirmières ont dispensé 3 192 soins à 803
personnes différentes, incluant les dépistages et la vaccination.
41 à 50 ans
800
28 %
51 à 64 ans
620
21 %
65 ans et plus
105
4%
2 896
100%
TOTAL
Territoires
d’intervention
de la Clinique mobile
Hochelaga-Maisonneuve
SEXE DES PERSONNES
RENCONTRÉES
0.3%
34%
65%
■ Transgenre ■ Masculin ■ Féminin
Rapport d’activitéS 2015-16
Présence de la Clinique mobile deux fois par mois
190 soins infirmiers
59 consultations avec un médecin bénévole
Bien que les équipes de Services intégrés de dépistage et de
prévention des ITSS (SIDEP) et des équipes de proximité du CSSS
Lucille-Teasdale réalisent un travail remarquable sur le territoire, il
est encore difficile, pour les personnes marginalisées, d’avoir accès
à un médecin, avec ou sans rendez-vous. C’est pour cette raison que
MdM, en partenariat avec Dopamine, reste présent deux fois par mois
dans le quartier afin de rendre accessibles le dépistage des ITSS, les
traitements des infections et autres maladies et les référencements
vers des équipes spécialisées, lorsque nécessaire. D’ailleurs, les
problèmes de santé rencontrés sont beaucoup plus complexes. La
plupart des personnes auraient besoin d’une prise en charge médicale.
Clinique mobile 2015-2016
Hélène Chartier | Debby Cordeiro |
Dr Michel Hébert et Ray Malone
Montréal-Nord, Ahuntsic et Cartierville
244 soins infirmiers
78 interventions sociales
Clinique mobile présente deux mardis par mois
et deux mercredis par mois
Dans les secteurs d’Ahuntsic et Cartierville, plusieurs personnes
sont à risque d’itinérance ou vivent avec des problèmes de santé
mentale, et présentent toutes divers besoins de santé. Par exemple,
certaines personnes ne reçoivent pas de suivi pour diverses maladies
chroniques et consultent parfois MdM pour des besoins ponctuels
(problèmes de peau, plaies, divers maux). La plupart possèdent leur
carte d’assurance maladie, mais ont des réticences à consulter dans
le cadre du système et ne possèdent pas de médecin de famille. La
plupart d’entre elles éprouvent un besoin de soutien afin de recevoir
une prise en charge plus optimale de leur situation de santé. Une
grande majorité des personnes semblent être en lien avec l’AccèsSoir depuis une bonne période et semblent connaître les diverses
ressources du quartier.
Dans le quartier Montréal-Nord, les personnes qui consultent ont
divers problèmes de santé (santé mentale, morsures d’animaux,
plaies, brûlures, problèmes respiratoires, entorses, traumas
mineurs, etc.), en sont confrontées à divers enjeux sociaux
(pauvreté, insécurité alimentaire, consommation de drogues, etc.).
Certains arrêts de la Clinique mobile permettent d’aller à la
rencontre d’adolescents ainsi que de certaines familles. Les
jeunes se posent plusieurs questions relatives à la santé sexuelle
et reproductive. C’est le moment opportun pour faire de la
prévention ainsi que la promotion du dépistage des ITSS.
Notre-Dame-de-Grâce et Côte-des-Neiges
Présence de la Clinique mobile deux jeudis par mois,
infirmière et intervenante de proximité MdM
311 soins infirmiers
216 interventions sociales
Ces deux quartiers sont éloignés des divers services des CIUSSS
disponibles, isolant ainsi les populations qui y résident.
Les personnes rencontrées présentent des problèmes de santé
mentale, de consommation abusive de drogues et vivent dans des
conditions d’extrême pauvreté. Plusieurs femmes font du travail
du sexe, et elles se font dépister à bord de la Clinique mobile.
D’ailleurs, l’initiation à la contraception est l‘une des interventions
les plus courantes dans ce secteur. Le partenariat avec L’Anonyme,
qui intervient dans ce secteur depuis de nombreuses années,
facilite les prises de contact avec les résidents.
10
origine
3%
19%
29%
49%
■ Québec (non autochtones) ■ Autochtones
■ Pays étrangers ■ Autres provinces
Détails autochtones
163
Premières Nations
Inuits
72
TOTAL
235
Détails pays étranger
2
États-Unis
49
Afrique
CARAÏBE INSULAIRE
(SAUF HAÏTI)
14
HAÏTI
18
Europe
10
Amérique latine
28
Asie et Moyen-Orient
33
Océanie
TOTAL
1
156
MdM
Parc-Extension
Présence de la Clinique mobile deux jeudis par mois
291 soins infirmiers
87 interventions sociales
Incontestablement, il s’agit de l’arrêt qui comporte la plus grande
diversité de personnes et de besoins : personnes avec des problèmes
de toxicomanie, en situation d’itinérance ou à risque d’itinérance,
travailleurs et travailleuses du sexe et nombreux migrants à statut
précaire. La présence de Rachel, intervenante sociale chez MdM,
est un atout important afin de répondre à différentes questions
reliées au parcours migratoire de même que pour faire le pont vers
les services de la Clinique destinée aux migrants à statut précaire
de MdM ou vers les autres ressources du quartier. L’origine des
personnes rencontrées est également très variée (Afrique du Nord
et subsaharienne, Inde, Pakistan, Amérique latine, etc.).
LIEU DE VIE
1%
5%
18%
Carré Viger
■ Appartement ■ Rue
■ Chez un tiers / Famille
■ Refuge / Résidence / Piaule / Squat
■ Hôtel / Maison de chambres
activité de subsistance
0% (2 personnes)
2%
1%
10%
Deux mardis par mois
116 soins infirmiers
Les personnes rencontrées semblent très désaffiliées (toxico­
manie, itinérance, etc.). Plusieurs habitent le parc, surtout l’été.
Certaines semblent s’être déplacées vers le métro Champs-deMars et d’autres endroits suite à la menace de fermeture du parc.
Plusieurs personnes disent bénéficier des services d’hébergement
de la Maison du Père. De plus, le parc est investi par de nombreux
organismes communautaires.
À moyen terme, il est à prévoir que la présence de la Clinique
mobile dans les environs du parc Viger dépendra de la fermeture
du parc, laquelle a été reportée à plusieurs reprises et serait
maintenant prévue pour le mois de mai 2016.
13%
veau
au
18%
- nou
ve
56%
- no u
■ Aide sociale ■ Travail
■ Quête/Squeegee ■ Travail du sexe
■ École, études ■ Chômage
■ Débrouillardise
La consommation
des psychotropes
La substance la plus consommée est l’alcool. 195
personnes disent en consommer de façon abusive – puis
le crack et la cocaïne, 99 personnes. Les opiacés sont
consommés par 43 personnes, et 9 personnes rencontrées
étaient sous traitement de substitution aux opioïdes.
De plus, 53 personnes ont mentionné consommer de la
marijuana de manière quotidienne.
Rapport d’activitéS 2015-16
Saint-Henri – Nouveau partenariat
Présence un jeudi sur deux en compagnie
de Mathieu Davoine-Tousignant de Relais-Méthadone
Nouveau partenariat avec l’organisme TRAC depuis août 2015
101 rencontres infirmières
Il s’agit d’un nouveau quartier pour la Clinique mobile, qui y oeuvre
en partenariat avec l’organisme de réduction des méfaits : TRAC.
En plus de sillonner le quartier Saint-Henri, la Clinique mobile fait
un arrêt à la maison Benoit Labre, organisme fréquenté par des
centaines d’itinérants du secteur qui ne vont pas consulter dans
le RSSS.
Les intervenants du TRAC ont bâti un partenariat avec l’UMF de
l’hôpital de Verdun qui réserve une plage horaire presque toutes les
semaines afin de faciliter les références et les accompagnements
des personnes marginalisées vers le réseau de la santé.
Clinique mobile 2015-2016
51%
26%
Médecins du Monde - les Premières Nations
et les Inuit en situation d’itinérance à
Montréal
Ville-Marie, Centre-ville Est, Centre-ville Ouest, Plateau-Mont-Royal
Centre d’amitié autochtone (CAAM)
Clinique infirmière deux jeudis par mois
et présence d’un médecin bénévole un jeudi par mois
170 consultations infirmières
20 consultations médicales
MdM collabore avec le CAAM depuis de nombreuses années. Ce
centre accueille quotidiennement des personnes qui vivent dans
des contextes variés. Le CAAM compte de nombreux habitués de
longue date, mais dessert également des individus nouvellement
arrivés à Montréal. Nous constatons qu’en plus de la précarité
vécue par plusieurs, certaines particularités culturelles semblent
contribuer à complexifier l’accès aux services de santé. Il semble
malheureusement que la réalité des personnes autochtones soit
encore de nos jours très mal connue des intervenants du domaine
de la santé. De cette façon, plusieurs disent avoir beaucoup de
difficultés à obtenir leurs médicaments de prescription, malgré
le fait qu’ils soient couverts par le Programme des services
de santé non assurés (NSSA). Ce programme semble en effet
excessivement mal connu des professionnels de la santé,
notamment des pharmaciens.
Projet autochtone du Québec (PAQ)
Présence de la Clinique mobile tous les vendredis soir
et présence d’un médecin à bord une fois par mois
347 soins infirmiers
31 consultations médicales
Les gens fréquentant le PAQ ne consultent pas ou très peu les
services de santé publique et sont très méfiants envers ceuxci. Fréquemment, MdM observe des situations où les gens
nécessiteraient une prise en charge de leur santé plus complète ou
une investigation plus poussée de leurs symptômes. Cependant,
avant de pouvoir les accompagner vers le RSSS, il faut d’abord
explorer les craintes des personnes et les raisons qui les amènent
à ne pas vouloir fréquenter les différents établissements de
soins et de santé. Il est donc plus difficile de faire transiter ces
personnes vers le RSSS. En outre, il y a au PAQ une culture de
consommation d’alcool et/ou d’autres substances psychoactives
auprès d’une grande majorité des usagers, ce qui complique
quelquefois les actes des infirmières. Par ailleurs, il est inquiétant
de savoir que les personnes sont souvent livrées à elles-mêmes
lorsque le refuge est plein ou lorsque les personnes sont trop
intoxiquées pour y avoir accès.
12
« Avec Médecins du Monde, nous allons à la
rencontre des personnes qu’on ne voit pas
dans les hôpitaux, celles qui sont isolées
de notre vie quotidienne de travail, parce
que l’accès aux soins de santé leur est
difficile. J’en apprends énormément lors
de mes sorties en Clinique mobile, notamment
sur mon approche avec les patients et le
fait qu’il faille m’adapter à leur mode de
vie… et cela m’a poussé à faire en sorte que
mon bureau aussi soit plus accueillant,
plus inclusif et sécuritaire. »
— Dr Juteau
Médecin de famille bénévole
à la Clinique mobile de MdM
MdM
Merci à notre partenaire
St-Michael’s/Toit Rouge
Présence de la Clinique mobile deux mercredis par mois.
260 soins infirmiers
Il arrive souvent de rencontrer des gens présentant plusieurs
problèmes de santé chroniques, n’effectuant pas ou peu de suivi
et n’adhérant pas au traitement thérapeutique (maladies comme
le diabète débalancé, l’hypertension non contrôlée, la crise de
goutte, VHC+/VIH +, etc.). Dans certains cas, des références
à l’urgence ont été nécessaires. C’est aussi un endroit où les
infirmières effectuent des soins de plaies (trauma, insuffisance
veineuse), font des évaluations de divers problèmes respiratoires,
gastro-intestinaux, douleur chronique, santé mentale et santé
sexuelle.
Présence de la Clinique mobile un mercredi sur deux
(programme Dialogue)
Présence de la Clinique mobile deux lundis par mois (Stella)
Présence de la Clinique mobile deux vendredis par mois (Cactus)
302 soins infirmiers
« PAQ est un endroit où il est également
très enrichissant de travailler. Nous
sommes poussés à adopter une vision plus
traditionnelle et globale des soins de
santé, non plus la médecine allopathique
concrète, mais davantage une vision
holistique des soins, dans un esprit de
communauté, où la santé est reliée à des
déterminants sociaux et culturels. »
— Laurence
Infirmière à MdM
Rapport d’activitéS 2015-16
Les besoins infirmiers sont changeants, mais les personnes
rencontrées sont vulnérables et la plupart ne fréquentent pas
les institutions de santé publique. Elles vivent des situations
d’itinérance, souffrent de problèmes de santé mentale et/ou de
problèmes de toxicomanie. Plusieurs personnes sont d’origine
autochtone, surtout des femmes Inuit ainsi que des hommes sans
domicile fixe d’origines variées : Québec, Maritimes, Caraïbes, etc.
Certaines personnes disent avoir accès à un logement et semblent
alterner entre la rue et leur domicile ou celui de connaissances,
d’amis, de membres de la famille ou, souvent dans le cas des
femmes, d’un partenaire. La violence y semble particulièrement
présente et les interventions policières sont fréquentes.
Le partenariat avec Stella dans les environs du parc Cabot permet
d’entrer en contact avec des personnes qui semblent avoir un
rythme de vie marqué par l’instabilité. Malgré ce partenariat
précieux, il paraît parfois difficile de créer un lien de confiance
avec les personnes rencontrées.
Au fil des années, les interventions de proximité du CLSC Métro se
sont développées et l’équipe du Projet Connection est maintenant
composée d’une infirmière et d’une travailleuse sociale. Les
demandes étant nombreuses et souvent complexes et leurs
ressources étant également limitées (par exemple, absence de
corridor de service avec des médecins), elles ne sont pas en
mesure d’assurer des présences régulières au sein des organismes
communautaires. Pour le moment, il semble que notre offre de
services dans les environs du Parc Cabot soit toujours pertinente.
Il importe, toutefois, de maintenir une bonne collaboration avec
les différents acteurs du milieu, notamment l’équipe du Projet
Clinique mobile 2015-2016
Parc Cabot et le Centre-ville Ouest
Connection, afin de s’assurer d’utiliser au mieux les ressources
de chacun et d’offrir les services les mieux adaptés à la réalité
changeante du quartier.
Au cours de la dernière année, la Clinique
mobile a pris part à trois événements
Plateau-Mont-Royal
Deux mardis par mois
Présence de Mathieu Davoine-Tousignant,
intervenant de proximité à Relais Méthadone
157 soins infirmiers
Un partenariat récent a été établi avec l’organisme Plein Milieu,
qui travaille avec différentes populations sur le territoire du
Plateau-Mont-Royal. La Clinique mobile est présente dans le souci
de rejoindre les personnes Inuit et appartenant aux Premières
Nations qui ne viennent pas chercher les services sociaux et
médicaux au centre-ville et qui en ont besoin en raison du mode
de vie de la rue. Après plus d’une année de travail en partenariat,
la présence de MdM reste pertinente et rejoint effectivement des
personnes ayant des infections ou maladies qu’il est essentiel
de soigner ou de diriger vers des équipes spécialisées en ITSS,
par exemple.
ponctuels :
1
2
3
La journée d’implication sociale de TÉLUS,
en collaboration avec l’Itinéraire.
Les trois jours du Temps d’une soupe,
organisé par l’ATSA.
le Festival d’expression de la Rue, organisé
par le Groupe d’intervention
alternative par les pairs.
AU total, 91 soins
infirmiers ont été
prodigués lors de
ces événements.
Contribution à la
santé publique
Les infirmières et les médecins du projet Montréal sont demeurés
très actifs en ce qui concerne le dépistage des ITSS et la vaccination
contre les hépatites A et B et le tétanos. Cette année, 962 dépistages
des ITSS ont été effectués auprès de 234 individus, et 55 personnes
ont été vaccinées contre le VHA, le VHB et le tétanos.
Selon la recommandation du secteur Vigie et protection de la
Direction de la santé publique de Montréal, les personnes à risque de
contracter une ITSS devraient subir un dépistage tous les trois mois.
Au terme des dépistages, 42 individus ont reçu des résultats
positifs d’infections transmises sexuellement et par le sang
Les infirmières ont pu traiter les infections transmissibles
sexuellement et ont orienté les nouvelles personnes infectées
par le VIH ou le VHC vers des cliniques spécialisées afin qu’elles
puissent commencer rapidement un traitement ou obtenir un
suivi adapté à leur situation.
Sur les 234 personnes dépistées, certaines avaient une sérologie
connue, dont 46 personnes vivant avec le VHC, 14 personnes
vivant avec le VIH, 3 personnes avec une syphilis non traitée ou
traitée partiellement et 2 personnes étaient porteuses du VHB.
14
Lieux de référence
%
Ressources alimentation / logement / emploi/droits /
éducation pop
13 %
Centre de jour / soir / de crise / habitation
10 %
Ressource dépendances/toxico
6 %
CIUSSS et CISSS
7 %
Clinique médicale / hôpital
17 %
Psychologue / sexologue / TS / psychothérapeute
1 %
Ressource autochtone
2 %
TR d’un autre organisme
8 %
Clinique du projet Migrants de MdM
4 %
Médecins bénévoles MdM
33 %
TOTAL
100 %
MdM
Le soutien
psYchologique
— depuis 2001
soutien psychologique
Dans le secteur de l’intervention de première ligne, les
intervenants sont constamment sollicités d’un point de
vue personnel, organisationnel et professionnel. À cet
égard, MdM offre un soutien psychologique dans une
logique de renforcement des capacités individuelles
et collectives.
Rapport d’activitéS 2015-16
Le soutien psychologique
Soutien psychologique de groupe
Ces rencontres permettent aux groupes communautaires
d’approfondir en équipe certains enjeux éthiques ou simplement
de trouver un exutoire à des situations difficiles vécues au travail.
RAISONS DES CONSULTATIONS
En moyenne, 37 équipes de travail et 221 intervenants de
première ligne en itinérance sont rencontrés chaque mois.
10
4
3
18
Soutien psychologique individuel
Médecins du Monde offre un soutien psychologique individuel
trilingue (français/anglais/espagnol) à faible coût (20 $ la
séance) au personnel de tous ces groupes partenaires qui
travaillent auprès des personnes itinérantes ou à risque de le
devenir à Montréal.
Les motifs de consultation peuvent être liés à des situations
professionnelles ou personnelles – les deux aspects ayant un
impact sur la vie des travailleurs.
Cette année, 112 intervenants ont bénéficié du soutien
psychologique individuel, pour un total de 950 consultations. Le
nombre moyen de consultations est de neuf par personne.
63 équipes de travail bénéficient du
soutien psychologique individuel ou
de groupe :
L’Anonyme, Cactus Montréal (site fixe, GIAP, PLAISIIR, Travail
de rue), Le refuge des jeunes (Le Refuge et Logement social),
Stella, Spectre de rue (centre de jour, travail de rue), REZO (centre
du soir des travailleurs du sexe, travailleurs de proximité), Dans
la rue (centre de jour et service à la famille), Dopamine, Rap
Jeunesse (travailleurs de rue et l’Accès-Soir), Diogène, Passages
(hébergement, logement), Méta d’Âme, La Maison du Père (Le
refuge, Résidence J.A. De Sève, Le Transit, accompagnement
social), Maison Benoît Labre, l’Auberge Madeleine, GEIPSI, CRAN,
L’Itinéraire, Y des femmes de Montréal, Mission Old Brewery (pour
hommes et femmes), Sidalys (Sida Secours et Amarylis), P.A.S.
de la rue, Sac à dos, Accueil Bonneau, Bureau de consultation
Jeunesse, AQPSUD, Dîners-St-Louis, PACT de rue, En marge 12-17,
Plein Milieu, Centre d’amitié autochtone de Montréal, PAQ, Centre
de soir Denise Massé, YMCA (Programme Dialogue et Premier
Arrêt), Relax-Action, ATTRueQ, Logis-Phare, Native Women
Shelter, Maison Nazareth, Maison Tangente, Le Chaînon, Mission
Saint-Michael’s, L’Aviron, Multicaf, Exode, Logis Rose-Virginie, The
Open Door et le CILL.
16
24
43
24
■ Difficultés personelles ou relationnelles ■ Anxiété, Stress
■ Difficultés professionnelles ■ Pertes affectives ■ Dépression
■ Fatigue, Épuisement ■ Traumatisme
« Depuis 7 ans, l’Auberge Madeleine a la
chance d’être partenaire de Médecins
du Monde et, à ce titre, de bénéficier
des services d’accompagnement clinique
mensuels pour l’équipe d’intervenantes
et également d’un service de soutien
psychologique individuel. Notre
accompagnateur, Pierre (psychologue
pour Médecins du Monde) sait bien
qu’être confronté quotidiennement à des
situations déchirantes et récurrentes
entraîne des risques pour notre santé
psychologique, et peut être démotivant.
Les rencontres mensuelles avec Pierre
nous offrent un espace essentiel de
partage et nous aident à nous recentrer
sur notre mission, nous sécurisent et
mettent en évidence nos forces en tant
qu’équipe. »
— Micheline Cyr
directrice de l’Auberge Madeleine
MdM
Les besoins en santé mentale des
personnes itinérantes ou à risque de
le devenir
Ce sondage a alimenté les réflexions et a permis un nouveau
partenariat avec la Mission Bon Accueil. En effet, ce projet
de soutien psychologique aux personnes qui fréquentent cet
organisme a débuté avec la présence d’un psychologue, à
concurrence de deux jours par semaine, pour arriver à une
présence de cinq jours hebdomadaires dès décembre 2015.
« Mon expérience au Refuge de la Mission
Bon Accueil enrichit énormément ma
compréhension de la réalité de la rue.
Cette expérience directe du terrain
est une grande richesse, les personnes
elles-mêmes sont celles qui témoignent
le mieux, d’une façon qui leur est
propre, de leurs besoins et spécificités,
indicateurs qui permettent de penser
et créer une pratique qui se veut au
plus près de leur meilleur intérêt et
connectée à ce qu’elles vivent. »
Entre septembre 2015 et mars 2016, 78 personnes ont débuté un
suivi psychologique (68 hommes et 10 femmes) et 286 séances
de soutien psychologique ont été offertes.
— Mylène
Interne en psychologie chez MdM
Merci
À la Fondation Écho ainsi qu’à la Fondation du Grand Montréal
de contribuer à la réflexion de même qu’à la réalisation de l’offre
de services en santé mentale pour les personnes itinérantes ou à
risque de le devenir de Montréal.
Rapport d’activitéS 2015-16
soutien psychologique
Durant l’été 2015, Médecins du Monde a mené un sondage
auprès des personnes en situation d’itinérance ainsi qu’auprès
de plusieurs organisations communautaires et du RSSS pour
recueillir des données plus quantifiables sur les besoins en santé
mentale des personnes en situation d’itinérance ainsi que sur les
services existants pour elles.
OPÉRATIONS NATIONALES –
CHAMPS D’ACTION
Formation, sensibilisation ET PLAIDOYER
CLINIQUE MOBILE
CLINIQUE MSP
SOUTIEN PSY
- Dépistage et prévention des ITSS
- Réduction des méfaits
- Clinique
- Outreach
- Plaidoyer
- Soutien de groupe aux
organismes
- Soutien individuel
(MSP et intervenants)
- Soutien aux itinérants
ou à ceux à risque de le devenir
accès aux soins
droit à la santé
Changement social
18
MdM
_ 1999
_ 2001
_ 2013
_ 2015
Soutien
psychologique
Soutien psychologique
pour les personnes
itinérantes ou à risque
de le devenir
_ 2011
Outreach
Intervenante de
proximité en prévention
des ITSS auprès
des MSP
Groupe de
travail
plaidoyer
+ En faveur de l’accès
aux soins pour les MSP
+ Interventions
spécifiques pour les
femmes enceintes
et enfants MSP
Début des
OPÉRATIONS
NATIONALES
Infirmières de proximité
qui vont à la rencontre
des personnes dans
le besoin
1999
2001
Rapport d’activitéS 2015-16
Ouverture de
la Clinique
destinée aux
migrants
à statut
précaire
2011
2013
_ 2014
Lancement
de la Clinique
mobile
2014
2015
opérations nationales
OPÉRATIONS NATIONALES LIGNE DU TEMPS
Projet
Migrants
à statut
précaire
À la suite de l’enquête européenne menée en 2005-2006
par Médecins du Monde International sur la question
des sans-papiers, Médecins du Monde Canada s’est
intéressé à la question des migrants à Montréal.
Depuis l’automne 2011, une clinique médicale
de première ligne bénéficie du soutien et de la
collaboration de nombreux médecins bénévoles. Ceuxci accueillent, soignent et réfèrent, lorsque possible,
les personnes migrantes dépourvues de couverture
médicale. Cette approche de proximité permet de
rejoindre ces personnes qui n’ont pas accès aux soins
de santé. Depuis ce temps, la Clinique destinée aux
migrants à statut précaire s’est développé, avec un
volet social d’outreach dans la communauté (2013)
ainsi que par un groupe de travail plaidoyer (2014).
20
MdM
Nombre de
rendezvous
Nombre
total de
personnes
Nb pers.
vues par le
médecin
Nb pers.
vues par
l’infirmière
2013-2014
665
537
451
372
2014-2015
865
681
528
509
2015-2016
1 002
795
639
555
Année
Objectifs
1. Répondre aux besoins en soins de santé des personnes
2. Contribuer au mouvement social en faveur des migrants
à statut précaire
3. Contribuer aux changements de politiques en matière
d’accès aux soins et au respect des droits pour les
migrants à statut précaire
La Clinique destinée aux migrants à statut
précaire (MSP)
« Nous avons vu des gens devenir
aveugles, des personnes atteintes d’un
cancer non traitées, des bébés qui ont été
refusés pour des chirurgies qui auraient
pu sauver leur vie, des bébés ayant une
couverture refusés pour la vaccination
préventive et de routine, des mères et des
bébés à naître mis en danger parce que les
mamans ne peuvent pas trouver de suivi de
grossesse à prix abordable… la liste des
défaillances systémiques semble infinie. »
Population cible
— Sarah
Parmi eux, 579 personnes étaient de sexe féminin et 216 de sexe
masculin. Le nombre élevé de femmes s’explique, entre autres, par le fait
que 209 femmes ont consulté l’infirmière ou le médecin pour des raisons
de grossesse (le nombre était de 71 pour l’année 2014-2015). La grande
majorité de ces femmes n’ont pas reçu de suivi de grossesse adéquat, et
ce, jusqu’à l’accouchement. MdM a pu assurer le suivi de grossesse de
seulement 25 femmes pour l’année 2015-2016.
responsable clinique et infirmière à MdM
Rapport d’activitéS 2015-16
Cette clinique s’adresse à toutes les personnes migrantes, adultes et
enfants, qui n’ont ni carte d’assurance maladie du Québec (RAMQ), ni
accès au Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI), ni assurance
privée, ni les moyens financiers pour accéder à des soins de santé. Ces
personnes qui n’ont pas de résidence permanente ou de citoyenneté
canadienne sont, par exemple, des immigrants en délai de carence
d’assurance maladie, des travailleurs temporaires qui n’ont pas accès aux
soins, des personnes en attente de parrainage ou des personnes sans
possibilité de régulariser leur statut.
Au total, cette année, 795 personnes ont été vues à la clinique, dont 393
nouveaux patients.
projet migrantS
migrantes dépourvues de couverture médicale
La porte d’entrée
PORTRAIT DES PERSONNES
VUES À LA CLINIQUE
Le triage téléphonique est le passage obligé pour accéder à la Clinique
destinée aux migrants à statut précaire. Les MSP doivent laisser un
message sur une boîte vocale et nos infirmières bénévoles les rappellent
afin d’évaluer leur état de santé et leur statut migratoire. Cette année,
504 personnes ont été contactées. En moyenne, chaque mois, 16 plages
horaires de trois heures sont consacrées au triage téléphonique. À la suite
de l’évaluation, 287 personnes ont été dirigées vers le RSSS, puisqu’elles
avaient accès aux soins, mais ne le savaient pas ou s’étaient vu refuser
l’accès aux soins malgré un PFSI valide. Dans ces cas, les bénévoles de
MdM outillent les personnes afin qu’elles puissent défendre leurs droits
en matière d’accessibilité aux services publics de santé.
26%
74%
Le pourcentage de patients âgés de 12 à 25 ans est bas, puisqu’ils sont
dirigés, dans la majorité des cas, vers l’organisme À deux mains dans le
quartier Notre-Dame-de-Grâce. En effet, cet organisme jeunesse offre des
consultations médicales tous les jeudis et n’exige pas de pièce d’identité.
Concernant les patients provenant du Canada et qui représentent 1 % des
bénéficiaires de nos services, il s’agit de 20 bébés nés ici, mais n’ayant
pas accès à la RAMQ. Contrairement à la croyance populaire, les enfants
nés ici de parents sans statut n’ont pas automatiquement accès aux soins
de santé dans le RSSS. En effet, l’accès à la RAMQ d’un enfant citoyen
canadien est rattaché au statut de ses parents jusqu’à sa majorité. Ces
enfants doivent répondre à des critères spécifiques pour avoir accès à
la RAMQ ; il faut notamment que leurs parents soient engagés dans un
processus d’obtention de la résidence permanente.
Il est difficile d’avoir accès à des informations sociales à propos des
personnes rencontrées. Le taux de réponse à nos questionnaires sociaux
oscille autour de 40 %. Les personnes préfèrent taire leurs activités de
subsistance afin de ne pas causer de préjudices à leur famille, à leurs
amis ou à eux-mêmes. Cependant, il y aurait au moins 80 % des patients
qui n’auraient aucune activité rémunérée, donc aucune capacité de payer
pour des soins de santé.
Il apparaît que 32 % des personnes rencontrées vivent dans des situations
de précarité de logement, ce qui représente une augmentation de 2 %
par rapport à l’année 2014-2015. À cela s’ajoutent d’autres facteurs de
vulnérabilité, tels que des problèmes de santé, une insécurité alimentaire,
un stress constant en lien avec les procédures de régularisation de leur
statut, sans compter les éléments psychiques liés au fait de devoir quitter
leur pays d’origine, leur famille et leurs pairs. Que ce soit pour des raisons
politiques, économiques ou même par amour, le fait de laisser derrière
soi une partie de ce qui constitue son identité n’est pas chose simple. Les
personnes rencontrées dans le cadre du projet Migrants sont dans des
parcours migratoires très complexes, même si elles résident légalement
sur le territoire canadien. Les délais de traitement des dossiers, qui peuvent
atteindre facilement plus de 30 mois, ne facilitent pas l’intégration ni la
participation active à la société pour ces personnes qui, dans la plupart
des cas, seront régularisées, mais ô combien affaiblies par ce dur chemin
qui aura coûté l’ensemble de leurs économies, voire beaucoup plus si par
malchance elles devaient se blesser, avoir un accident ou encore si elles
avaient besoin de soins médicaux spécialisés.
22
■ Féminin ■ Masculin
■ Transgenre (0%)
Âge
Origine
14 ans et moins
3%
Afrique (Maghreb)
16 %
15 à 18 ans
1%
25 %
19 à 25 ans
7%
Afrique
subsaharienne
26 à 30 ans
19 %
Amérique Centrale
5%
31 à 40 ans
31 %
Caraïbes
6%
41 à 50 ans
13 %
Amérique du Sud
7%
51 à 64 ans
18 %
Moyen-Orient
6%
65 ans et plus
9%
Asie
4%
États-Unis
1%
Europe
9%
Haïti
7%
Mexique
12 %
Canada
1%
Logement
Hébergé dans un centre d’hébergement - hôtel logements sociaux (+ de 30 jours)
1%
Hébergé par organisme ou association
2%
Hébergé par famille ou amis
28 %
Logement personnel
68 %
Sans domicile fixe
1%
MdM
Statuts et couvertures de santé
N’a pas besoin de titre de séjour
(citoyen canadien ou résident permanent)
3%
Travailleur migrant temporaire (permis de travail fermé)
2%
Visa étudiant ou visiteur
13 %
Autre type de visa, titre de séjour valide
30 %
Situations spécifiques donnant un droit de séjour
(ex : parrainage, en attente de statut ou de déportation,
originaire d’un pays sous moratoire, etc.)
15 %
Sans statut
36 %
Ne sait pas
0,6 %
Les personnes recensées « sans statut » sont majoritairement des
personnes déboutées du droit d’asile qui sont demeurées au Canada
après leur date de déportation ou des personnes qui n’ont pas renouvelé
leur droit de séjour. Dans une mince proportion, les personnes sans
statut peuvent être entrées clandestinement sur le territoire.
1%
projet migrantS
Demandeur d’asile
Les personnes qui sont dans une démarche de régularisation d’un statut
représentent 63 %, de la population rencontrée. La catégorie « détenteurs
d’un visa de visiteur » désigne des personnes qui sont ici depuis plus de
six mois. Souvent, ce sont des grands-parents qui viennent soutenir leur
famille en prenant soin de leurs petits-enfants ou certaines personnes en
processus de parrainage. L’ensemble des « touristes » et des étudiants
rencontrés à la clinique s’étaient munis d’une assurance privée, mais
cette dernière était échue ou ne couvrait pas les maladies chroniques ou
encore les frais reliés à la grossesse.
Motifs de consultation
Cardio-vasculaire
118
Santé générale
34
Grossesse
255
Métabolique, nutritionnel, endocrinien
76
Neurologique
34
Œil
102
Ostéo-articulaire
121
Psychologique
38
Respiratoire
29
Sang, syst. hémato/immunol.
22
Syst. Digestif
84
ITSS
91
Vaccination contre le VHA et le VHB
24
3 290 personnes ont bénéficié des services et activités
du projet Migrants de Médecins du Monde
68 cliniques ont été tenues
393 nouveaux patients ont été rencontrés
Le nombre de suivis infirmiers (hors clinique) s’élève à
1 875
403 personnes ont reçu l’appui des intervenantes
sociales dans la régularisation de leur statut
d’immigration
104 heures de soutien psychologique ont été offertes
gratuitement par MdM
409 dépistages des ITSS réalisés chez 82 personnes ;
6 d’entre elles ont reçu un résultat positif 12 personnes ont obtenu des soins dentaires
Clamydia 3
VHB 3
Rapport d’activitéS 2015-16
Quelques chiffres pour le projet Migrants – 2015-2016
3 cliniques d’optométrie tenues, ce qui a permis à 26
personnes de recevoir un examen de la vue et une paire
de lunettes à faible coût
Le volet social du projet Migrants
Cette année, l’inquiétude des travailleuses sociales concernant les
personnes âgées demeure. Alors que certaines ont de la famille et des
ressources dans leur pays d’origine, plusieurs considèrent le Canada
comme leur seule option viable. Il est déchirant de voir des parents ou
grands-parents dont la demande de résidence permanente est refusée,
alors que la seule famille dont ils ont réellement besoin habite ici. C’est
d’autant plus inquiétant de savoir qu’ils n’ont pas la possibilité de recevoir
les soins nécessaires à leur santé. Ceci place un poids psychologique
et financier énorme sur leurs enfants. Il est aberrant que des familles
entières de citoyens ou résidents permanents se sentent contraintes
de quitter le Canada pour suivre un parent vieillissant qui ne peut pas
survivre seul. D’un point de vue moral, c’est injuste et inhumain. D’un
point de vue socio-économique, le Canada et le Québec perdent des
membres actifs de leur société.
De plus, le nombre croissant d’enfants qui ne vont pas à l’école inquiète
MdM. Dans la majorité des cas, leurs parents les avaient retirés par une
crainte qui découle en partie d’informations erronées circulant dans
les communautés. Le processus de réinsertion scolaire est long et,
parfois, n’aboutit malheureusement pas. Les directives ministérielles
sont ambiguës et l’inscription scolaire relève plutôt de la bonne foi des
individus à la Commission scolaire, malgré la directive du ministère
de l’Emploi, du Travail et de la Solidarité sociale. En ce moment, les
travailleuses sociales doivent investir du temps et de l’énergie pour faire
reconnaître ce que la loi établit pourtant comme un droit.
Le manque d’argent constitue une source de stress notable et une barrière
imposante dans l’accès aux services. Bien souvent, les gens sont encore
plus isolés parce qu’ils n’ont pas l’argent pour payer leur transport. Leurs
procédures de régularisation de statut sont parfois interrompues depuis
des années parce qu’ils n’ont pas l’argent nécessaire pour déposer leur
demande auprès du gouvernement ou pour défrayer les coûts de l’avocat.
« Je demeure, comme toujours,
impressionnée et inspirée par la grande
débrouillardise, résilience, détermination
et l’espoir presque infaillible des gens
que nous rencontrons. »
— Karine
travailleuse sociale à mdm
SUIVIS SOCIAUX
13
47
301
403
656
■ Suivis téléphoniques ■ Rencontres lors des cliniques
■ Suivis par courriel ou par fax ■ Suivis en personne (bureau)
■ Suivis en personne (extérieur)
Leur statut migratoire rend les MSP plus vulnérables à plusieurs niveaux,
ce qui a tendance à exacerber leur fragilité psychologique. Nombre
d’entre eux luttent quotidiennement contre la détresse, le désespoir, le
découragement et l’amertume. De plus, MdM a rencontré des personnes
ayant développé une méfiance extrême. Il est toutefois encourageant
de constater que la présence de MdM auprès de ces personnes porte
fruit alors que leur confiance envers l’organisme évolue. Ceci a un impact
sur leur accès éventuel à d’autres services, et parfois même sur leurs
procédures migratoires. Il faut constamment déconstruire des mythes
fondés sur la peur.
24
MdM
L’outreach
Le travail de l’intervenante dédiée au repérage proactif, appelé aussi
outreach, permet d’établir des contacts solides et des liens de confiance
dans les communautés culturelles. Grâce aux liens créés avec des
personnes-ressources, issues des différentes communautés ciblées par
l’État de situation réalisé en 2012-2014 par MdM, l’intervenante est en
mesure d’accéder aux personnes qui sont le plus à risque d’une infection
transmise sexuellement ou par le sang et les plus méfiantes envers la
prévention des comportements à risque. Voici quelques chiffres pour
l’année 2015-2016 :
2 216 personnes rejointes
320 lieux visités
— RACHEL
intervenante sociale au outreach à MdM
660 personnes vues lors des sorties à bord de la
Clinique mobile
27 organismes visités
31 lieux de culte visités
32 cafés et restaurants
55 épiceries/dépanneurs
18 parcs
156 autres lieux (barber shop, salon de coiffure,
boucherie, boulangerie, pâtisserie, magasin de
vêtements, métros, etc.)
Des quartiers différents ont pu être explorés cette année, en plus du
maintien de contacts avec les quartiers visités au cours de l’année
dernière. Des sorties ont été réalisées dans Cartierville, Ahuntsic ainsi
qu’à Montréal-Nord.
Les présences-terrain permettent de rencontrer les gens du quartier afin
de les informer des services existants et de travailler vers la construction
de ponts entre les personnes dans le besoin et les services de MdM.
LIENS LEADERS RELIGIEUX/LIEUX DE CULTE
L’année 2015-2016 a été importante en ce qui a trait au travail effectué
auprès des leaders religieux. En effet, des liens ont été solidifiés
auprès des populations africaines, haïtiennes et latino-américaines par
l’entremise des prêtres de ces congrégations. Une présence à la Messe de
l’Oratoire St-Joseph pour les travailleurs immigrants ainsi que lors d’un
événement organisé par le Diocèse, La journée mondiale des migrants et
des réfugiés, ont fait connaître nos services à des personnes susceptibles
d’en avoir besoin.
Des informations sur les services de MdM, auprès des MSP, ont également
été publiées dans plusieurs bulletins paroissiaux ainsi que dans des lieux
de culte, tels que des temples et mosquées fréquentés par des gens
rencontrés lors d’activités d’outreach.
Une présentation des services de MdM a également eu lieu lors d’un
rassemblement des leaders religieux francophones.
Rapport d’activitéS 2015-16
projet migrantS
« Les liens établis avec les leaders
religieux permettent de construire des
ponts entre les personnes migrantes
sans couverture médicale et les services
de MdM. Comme les leaders sont des
personnes de confiance aux yeux de leur
communauté, le travail réalisé avec
eux facilite le référencement vers des
services comme la Clinique destinée aux
migrants à statut précaire, par exemple. »
Le
plaidoyer
Groupe de travail plaidoyer
Depuis 2014, le Groupe de travail plaidoyer rassemble
des individus qui partagent les valeurs de Médecins du
Monde et qui souhaitent faire la promotion du droit à
la santé pour tous, et en particulier pour les migrants
à statut précaire.
26
MdM
axes d’intervention
Groupe de travail plaidoyer
Objectifs
Mettre en œuvre une stratégie de défense du droit à la santé des migrants
à statut précaire dans une perspective d’équité et de justice sociale.
Nombre de bénévoles impliqués : 48
COMITÉ DE
COORDINATION
Programme d’information et de formation
de MdM
Femmes enceintes
Santé publique
(ITSS et TB)
Confidentialité
Tarifs aléatoires
des soins médicaux
Enfants canadiens
sans accès à la RAMQ
Ces soirées d’information ont lieu deux fois par mois et sont animées
par une infirmière et une intervenante de MdM, avec la participation du
Dispensaire Diététique de Montréal et de l’équipe de Doula de Montreal
birth companions ainsi que la présence d’une femme MSP qui a vécu une
grossesse en tant que personne non assurée.
L’objectif est de sensibiliser les femmes MSP à la réalité des coûts
et aux faibles possibilités d’un suivi de grossesse au Québec pour
les personnes qui ne détiennent pas de RAMQ. Cette soirée permet
également de référer les femmes et leur conjoint vers des ressources
communautaires appropriées, principalement vers ceux qui œuvrent en
sécurité alimentaire, en employabilité ou encore en logement.
Statuts d’immigration et l’accès aux soins de santé
Formation (4 heures)
Problème d’accès aux soins pour les femmes MSP
Formation (1h15)
Les migrants à statut précaire constituent une population vulnérable, en
raison des difficultés administratives auxquelles ils doivent faire face, de
conditions socioéconomiques souvent précaires et de grandes difficultés
à avoir accès aux services sociaux et de santé du pays d’accueil. En effet,
l’éligibilité d’une personne à l’assurance santé publique de la Régie de
l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et à tout autre service offert par
le gouvernement québécois est restrictive et complexe. Dans le but de
favoriser l’accès à la santé pour tous, ces deux modèles de formation
permettent d’augmenter le niveau de connaissance et de compréhension
des liens entre le système d’immigration canadien et québécois et
le système de santé et de services sociaux québécois, et d’améliorer
l’accessibilité aux services pour les migrants à statut précaire.
Rapport d’activitéS 2015-16
plaidoyer
Soirée d’information pour les femmes
enceintes MSP
La
formation
continue
28
MdM
Examen clinique adulte
Soins culturellement adaptés pour les autochtones
Entrevue motivationnelle
Divers problèmes cutanés (soins plaies, pieds,
pansements)
Impact de la consommation (conséquences
physiopathologiques)
Santé mentale, toxicomanie
Pleine conscience et la psychothérapie
Prévention du suicide
Examen des cicatrices de torture ou de traitement
inhumain
La journée d’équipe
du 18 décembre 2015
L’équipe de Médecins du Monde étant très diversifiée compte tenu des
activités nationales et internationales qu’elle mène, une retraite d’équipe
annuelle s’impose. Cette année, Médecins du Monde a profité de ce
moment privilégié pour s’approprier les prochaines étapes dans la mise
en œuvre du plan stratégique 2015 à 2020.
Rapport d’activitéS 2015-16
formation
La formation continue est une priorité
à MdM. Voici quelques exemples de
formations suivies par le personnel
cette année :
Événements
et rayonnement
Médecins du Monde dans les médias
2015
AVRIL
JUILLET + AOÛT
Le Dr Bergeon, président de Médecins du Monde Canada, fait part de
Présence lors de la Messe annuelle à l’Oratoire St-Joseph pour les
ses inquiétudes face à l’impact du projet de loi 20 sur la prise en charge
travailleurs agricoles saisonniers durant l’été.
des personnes en situation de vulnérabilité ou de précarité sociale.
Les dérives éthiques du projet de loi 20 – L’association entre l’offre
quantitative de services médicaux et la santé de la population est réductrice
et dangereuse.
MAI
Entrevue de la directrice des opérations nationales à RCI sur nos initiatives
relatives à l’accès aux soins de santé pour les migrants à statut précaire.
La Dre Marie-Ève Goyer, membre du conseil d’administration de Médecins
du Monde Canada, est honorée par le Collège des médecins de famille du
Canada, récipiendaire du Prix d’excellence 2015 – Contribution à la vie
communautaire ou à l’aide internationale.
Médecins du Monde soutient la Déclaration d’appui au camp pour le droit
au logement du FRAPRU.
SEPTEMBRE
JUIN
Participation au 4e symposium de pédiatrie sociale en communauté : la
Médecins du Monde est présent à la conférence North American Refugee
santé pour les personnes marginalisées.
Health Conference 2015. Sujet : Perinatal care for uninsured migrant
women in Montreal: Everyday challenges faced by volunteer doctors,
nurses and social workers from Médecins du Monde.
3e États généraux de l’itinérance au Québec.
Le Dr Nicolas Bergeron en entrevue avec Franco Nuovo à Radio Canada
C’est pas trop tôt sur la santé des personnes autochtones dans la rue et
l’action de la Clinique mobile.
Journée mondiale des réfugiés - Médecins du Monde s’est joint à un
Collectif d’acteurs humanitaires et de la société civile québécoise qui se
directrice des opérations nationales a animé un atelier sur l’innovation en
Présence au Festival Santé de Montréal-Nord, avec capsule radiophonique
CKUT créole.
Participation à la Feria Centroamericana organisée par les consulats du
Guatemala, du Honduras et du Salvador.
Présence à la Fête de quartier de NDG, spécifiquement dans le secteur
Fielding-Walkley.
Médecins du Monde participe à la chaîne humaine organisée par Amnistie
internationale section francophone en solidarité avec les réfugiés.
sont regroupés pour mettre en lumière la situation des réfugiés syriens
et la situation des réfugiés et migrants à statut précaire au Canada.
30
MdM
NOVEMBRE
JANVIER
La Clinique mobile en vidéo par TELUS Santé
Présence de Médecins du Monde à la Journée mondiale des migrants et
À Ottawa, manifestation pour le logement social et la lutte contre
des réfugiés, organisée par le Diocèse de Montréal.
l’itinérance ! Afin de demander au nouveau gouvernement fédéral de
Participation à la Fête du nouvel an à Parc-Extension organisée par
respecter et d’améliorer les engagements pris durant la campagne
l’organisme Himalayan seniors of Quebec.
électorale, le FRAPRU et le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance (RSIQ)
organisent une manifestation unitaire devant les bureaux du nouveau
Premier ministre Trudeau.
DÉCEMBRE
Nous adressons toutes nos félicitations au Dre Marie-Ève Goyer, membre
du Conseil d’administration de Médecins du Monde, de même qu’à une
FÉVRIER
Mention de Médecins du Monde dans Entrevues avec le Dr Nicolas
Bergeron, président du CA de Médecins du Monde, parues dans
Technology for Doctors Article dans le Huffington Post
bénévole engagée et inspirante. La Dre Goyer a reçu le prix engagement
Article dans La Presse et parution de la vidéo de Médecins du Monde dans
de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal des mains de Mme
La Presse +
Hélène Boisjoly, M.D., MPH, FRCPC, la Doyenne.
Mention de David-Martin Milot, membre du CA de Médecins du Monde,
dans des article parus dans Le Soleil, Radio-Canada le 23 février, et en
entrevue sur Canal M, dans l’émission C’est bon pour la santé Rapport d’activitéS 2015-16
événements
2016
MERCI
Partenaires des opérations nationales
Centre de santé des femmes de Montréal
À deux mains
Solutions justes
Clinique de physiothérapie et d’ergothérapie : Réadaptation Universelle
La Maison Bleue
Université McGill
Université de Sherbrooke
Université de Montréal
Association des radiologistes du Québec
Centre médical urbain inc. Millenia et Omnium
Dentraide
Dispensaire diététique de Montréal
Comité d’aide aux réfugiés
Solidarité Sans Frontières
Centre des Travailleurs et Travailleuses Immigrants
Clinique médicale Fémina
Clinique Morgentaler
Toute l’équipe des doulas de Montreal Birth Companions.
directrice des opérations nationales
Véronique Houle
Adjointe administrative
et responsable des bénévoles
Sophie Richard
Marylie Roger
Infirmières
Maude Blanchette-Lamothe
Laurence Ethier
Sarah Simmons
Louis-Thomas Moisan
Sophie Giguère
Sarika Beauchamp
Chargées de projet
Anick Desrosiers
Marianne Leaune-Welt
Intervenantes sociales
Karine Fonda
Rachel Laberge-Malette
Pair-aidante du GIAP
Jessica Albayrak
Concertation et membership
Plusieurs lieux formels de concertation nous permettent de réfléchir
avec nos partenaires aux différents enjeux liés aux questions de
l’itinérance, de la marginalité et des migrants à statut précaire :
- Table de concertation des organismes au service des
personnes réfugiées et immigrantes (TCRI)
- Regroupement des personnes seules et itinérantes de
Montréal (RAPSIM)
- Table des directeurs des organismes communautaires
en prévention des ITSS de la Direction de la santé
publique de Montréal
Stagiaires
Mylène Demarbre
Molly Tenzer
Emily Woods
Jonathan Dufour
Jeffrey Champigny
Marie-Raphaëlla Ingabire
Marie Tranchemontagne
Community Health Alliance
Project Université MCGill
- COCQ-SIDA
Martin Fogl
Marlee Parsons
Yun Gao
Gabriel Delvin
- Association canadienne pour la santé mentale,
filiale de Montréal
Psychologues – soutien de groupe
- Nos comités de travail Médecins du Monde
- Partenaire du GIAP
(Groupe d’Intervention Alternative par les Pairs)
Équipe MdM
Conseil d’administration
Dr Nicolas Bergeron, Claude Galand, Vincent Morel, Dr David-Martin
Milot, Zoé Brabant, Dre Marie-Ève Goyer, Dre Shelley-Rose Hyppolite,
Maître Alain Côté, Frédéric Mayrand, Élyse Noël De Tilly, Dr Pierre
Champagne, Fannie Guilbeault Nadja Pollaert, directrice générale
32
Pierre Létourneau, responsable clinique
Caroline Petitpierre, Hugues Saulnier, Mylène Demarbre
Psychologues – soutien individuel
Bernard Beaudry, Teresa Segura, Nathalie Ragheb, Mytam Chevrolet,
David Lafortune, Caroline Petitpierre.
Médecins bénévoles au comité de soins
et médecins de garde
Dre Marie-Ève Goyer, Dre Marie Munoz, Dre Camille Gerin, Dr Charles
Giroux, Dr Baijayanta Mukhopadhyay, Dr David Béchard, Dr François
Lehmann.
MdM
Médecins bénévoles
Alain Parent
Marie-Claude Goulet
Andrew Gray
Albaka AG Bazet
Marie-Ève Morin
Adil Harorud
Alexandre Sigouin-Duquette
Marie-Hélène Marchand
Audrey Gagnon-McMahon
Ali Okhowat
Marie-Jo Ouimet
David Venneman
Amélie Woehrling
Maryse Houde
Catherine Habel
Ba-Khôi Nguyen
Michael Cheung
Julia Dornik
Bernard Corazza
Michèle-Alexandra Labrecque
Carol Valois
Michel Welt
Catherine Trempe-Masson
Nicole Seben
Chloée Moussaoui
Olivier Sabella
Claudia Blais
Paul Mathers
Claudine Blanchette
Philippe Dubuc Gaudreau
Catherine Jarvis
Désiré Farah
René Wittmer
Clairelaine Ouellet-Plamondon
Elise Bélanger Desjardins
Dr Roger Ladouceur
Claude Paquin
Elise Bourret
Saïdeh Khadir
Dominic Garrel
Élise Crête
Sarah Lalonde
Emmanuel Cauchois
Élise Tremblay Gonthier
Sarah McConnel-Legault
Emmanuel Salib
Elsa Quiros
Sobanjo Omobola
Faisca Richer
Eric Contant
Stéphanie Burelle
Ghassan Alami
Éric Dagher
Suzanne Jean
Hélène Rousseau
Faisca Richer
Sylvie Thibaudeau
Isabelle Gingras
Gabrielle Barbarese
Valérie Haf-Gagné
Jean-François Clément
Geneviève Auclair
Vanessa Purcell Levesque
Jean-Pascal Costa
Gérard Lemay
Véronique Fryer
Johanne Lalande
Hannah Shenker
Vivianne Camirand
Khue Nguyen Isabelle Larocque
Camille Hudon
Louise Daoust
Jacques Pelletier
Charles-Matthieu Grégoire
Luong Nguyen
Jacques Ramsay
Kimberly Munro
Marie-Michelle Belon
Janie Dubuc Dumas
Delphine Rémillard-Labrosse
Martin Cloutier
Joanie Ouellet
Catherine Verreault
Martine Goyet
Jonathan Singerman
Michelle Campbell
Melhem Azzi
Juan Carlos Luis Chirgwin
Jose Ricardo De mello Brandao
Nazila Bettache
Julia Sohi
Hannah Beattie
Nicolas Chehade
Julia Vallière-Pilon
Laurence Tanguay-Beaudoin
Olivier Haeck
Julie Désalliers
Pascale Fugère
Pablo Curras
Karina Tanghe
Soraya Mehdizadeh
Ramez Malak
Khadija Benomar
Nadine Chata
Rosalie Filion
Kianoush Dehghani
Alina Camacho-Noriega
Samir Shaheen-Hussain
Louis-Christophe Juteau
Dorota Kadlubowska
Samuel Harper
Magdalena Duniewicz
Zoë Thomas
Sanja Stojanovic
Marie-Andrée Roy
Andréanne Roy
Sharyn Mannix
Marie-Christine Lacroix
Chantal Tellier
Stéphanie Langevin
Marie-Claude Brodeur
Christelle Doyon
Sylvie Ott Braschi
Rapport d’activitéS 2015-16
partenaires + bénévoles
Médecins
spécialistes
bénévoles
Annie-Kim Joanisse
Corrina Gulkin
Geneviève Boily
Aaleya Gilani
Anouk Bisson
Cynthia Beaudry
Geneviève Paquin
Adil Harroud
Ashley Hill
Daisy Buy Khac
Gina Khalaf
Adonia Naidu
Audrey Gagnon-McMahon
Daniel Rodriguez Velasquez
Hayat Bentaleb
Adriano Petrangelo
Augustin Berson
Danièle Heinen
Iline Guan
Afifa Benguiza
Aurélie Lauzier
Dashka Dorfeuille Germain
Inderpal Dhillon
Alexandra Blanchette
Béatrice Zaco
De Veyra Maolin
Iryna Nishchemenko
Alexandra Laverde-Saad
Bénédicte Koukoui
Deborah Schoen
Isabelle Dubuc
Alexandre Allard
Bita Eslami
Dhekra Chabouh
Isabelle Savard
Alexandre Halavrezos
Bronwen Agnew
Doris Gagnon
Isabelle Côté
Alexis Parent
Camille Laflamme
Dorota Kadlubowska
Jacinthe Gauthier
Alicia Vico Ramirez
Camille McDiarmid
Edieu Louissaint
Jacqueline Bordes
Alison Gault
Carla Rivadenetra
Elena Oxengendler
Jacques-Nicolas Tambeu
Alissar Jaber
Carlos Parra
Elif Ercan
Javiera Garcia
Alyssa Knox
Carolane Lemieux
Ella Paré Yatoa
Jazmine Tejada
Amandine Bouhour
Caroline Foure
Émilie Dussafult-Fortier
Jeanne Mance Rioux
Amélie Groison
Cassandra St-Louis
Émilie Harrison
Jeannette Alkhori
Ana MariaLucio Cruz
Cathal Louis
Émilie Tardif-Fournier
Jenny Vouma
Andrea Kneeland
Catherine Cabrera
Emmanuelle Bolduc
Jessica Alcide
André-Paul Vénor
Catherine Ji
Éve Vezeau
Jessica Ngabe
Aneil* Prasad
Catherine Touchette
Éve-Lyne Clusiault
José Urdaneta
Angélique Dishiki Ambedi
Cecilia Plotkin
Evguenia Zdanovich
Jozef Fleury-Berthiaume
Ange-Mina Joseph
Cédric Maheux
Fanny Morel
Julianne Blanchet
Anita John
Célestine Pulcherie Konkoen
Fatima Saadaoui
Julie Nadeau_Lessard
Ann Frédérique Laforest
Christianne Ndedi Essombe
Fatou Abdramane
Julien Molé
Anne Fischer
Christina Jahshan
Fiona Lucas
Kadima Bony-Levy
Anne-Lou McNeil Gauthier
Christine Galavotti
Florence Thomas
Kajhalle Rezanejhad-Sharifi
Anne-Marie Longavenne
Christine Allard
Franck Gleize
Karima Bouabid
Anne-Marie Turcotte-Tremblay
Cindy Wang
François Venne
Karine Vallée-Pouilot
Annie Claude Rouleau
Claude Goyer
Gabrielle Bouchard
Khadidja Menda
Claudie Roussy
Gabrielle Jutras
Kimberly Munro
34
MdM
Laoura Dyblenko
Marie-Claude Chartrand
Nicolas Gagnon-McMahon
Soleil Rosas Landa Sanabria
Latifa Kalai
Marie-Ève Morisset
Nicolas Guillemot
Sonia Sahabun
Laura Maire
Marie-Pierre Tremblay
Nicolas Regnault
Sophie Giguère
Laurence Côté-Leduc
Marion Faucheux
Olga Houde
Sophie Schoen
Léandre Schliffer
Marlène Laverde
Olga Sevryugin
Souhad Chehab
Léna Wognin
Martha Lucia Angel Jaimes
Olivier Bensimon
Stéfany Pagé-Frechette
Liana Corber
Maryline Sicotte
Omer Alain Stéphane Sissoko
Stephano Janssen
Linda Sun
Mathilde Goldberg
Otis Kopoin
Sung Kyn Kim
Lise Lapierre
Maud Guay-Jadah
Paola Bayancela
Susan Ge
Loïc Vandeputte
Maude Côté-Leduc
Pascal Saturne
Suzanne St-Pierre
Lotfi Chakroun
Maxime Fournier
Pawindé Edmond Nana
Sylviane Sylvestre
Lou Rioux-Goodall
Maxime Leroux-La Pierre
Rachel Heap-Lalonde
Tayebe Heidari Bidakhti
Luc Kibukila
Medhat Moustafa
Randa Zamrini
Thierry Ralaimalala
Lucie Rondeau
Melissa Serrano
Romy Techer
Tiffany Foung
Lucie Scherer
Meriem Adjmi
Roxane Langlois
Tina
Lynn Demers-Cloutier
Meriem Sekheri
Roxane Sauvé
Tyler-Andrew Milne
Lysanne Lafetière
Michaella nam hyun Lee
Saba Saremi Naeeni
Ui-Régal Miyuki Chloé
Magalie Benoit
Michel Kabore
Sabrina Guerbi
Valérie Gobeil
Maggie Wong
Miguel Trottier
Sabrina Ourabah
Valérie Weigand-Warr
Malou Labrecque
Mostafa El-Diwani
Saleh Ali
Vanessa Morin-Defoy
Manon Kiolet
Moukady Gaston-Delphin
Samah Ibrahim
Véra Zissis
Maria Cloutier
My Lan Graziani
Samara Adler
Véronique Moisan
Maria-Celia Bazan
Myriam De Beaumont
Samia Slimani
Véronique Bonin
Maria-Elisa Escobar-Paradis
Nadia Cassis
Sandra Cadet
Viktoriya Trifonova
Mariane Baillargeon
Nadia Hasimbelomanana
Sanie Varela P.
Vincent Desrochers
Marie Camirand
Nadia Hebib
Sara Devost
Vincent Limoges
Marie Jacquot
Nadia Abdelaziz
Sara Todd
Virginie Vallée-Guignard
Marie Legivre
Nahla Boumanhi
Selma Perrier
Walid Issawy
Marie Raffray
Naomie Lewis Hibbert
Shane De la Brosse
Widni Joachin
Marie Faye Galarneau
Nathalie Bélanger
Shirene Eslami
Yacine Benyoucef
Marie-Christine Gareau
Nelly Mavouzia
Sofia Radouane
Yasmine Chertouk
Rapport d’activitéS 2015-16
bénévoles
merci
Les interventions locales de Médecins du Monde sont financées par
le ministère de la Santé et des Services sociaux du Gouvernement
du Québec par le truchement du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-deMontréal et par l’intermédiaire de la Direction de la santé publique
de Montréal ; par Services Canada dans le cadre du programme de la
Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance, par la Fondation
du Grand Montréal, par L’ŒUVRE LÉGER, par la Fondation Écho, par
Fondation Simple Plan, par Green Shield Canada, par la Société de
développement social de Montréal, par TELUS et TELUS Santé ainsi
que par les généreux donateurs de Médecins du Monde Canada.
Notre nouvelle adresse
560 Boul. Crémazie Est Montréal (Québec) Canada H2P 1E8
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RÉDACTION DU RAPPORT D’ACTIVITÉS L’équipe des opérations nationales | RÉVISION Jenny Brasebin | CONCEPTION GRAPHIQUE dfi graphik | PHOTOS Sarah Simmons, Maxime Trintignac et Katharina Bourgin pour MdM
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