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ÉCONOMIQUES
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GU€RRE &
INTELLIGENCE
AVRIL - MAI 2008
DIPL MATIE HS
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Finlande,
invité d’honneur
M 04553 - 5 H - F: 10,95 E - RD
DIPLOMATIE HORS SÉRIE N° 05
Organisé par
Guerre et intelligence économiques
L’événement R&D-R&I
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affaires stratégiques et rel ations internationales
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5 >7 JUIN 2008 - 9H30 >19H00 - HALL 5
DIPL
PL MATIE
Hors-Série 05
SUPERCAPITALISME • CORRUPTION • LOBBYING
RÉPUTATION • ESPIONNAGE • BOYCOTT • R & D
Contextes...
La culture au cœur des rapports
de force économiques
analyse
Par Philippe Clerc,
président de l’Association
internationale francophone
d’intelligence économique
La puissance ne se mesure pas uniquement à la force
de projection d’une armée ou de produits et de services,
mais aussi à celle des idées et de la culture.
P
Photo ci-dessus :
Cannes pendant le festival
de cinéma.
(© Vinicius Tupinamba)
Le Festival de Cannes
(fondé en 1946 sous l’égide
de Jean Zay) s’appelait
jusqu’en 2002 le Festival
international du film. Il
est devenu le festival de
cinéma le plus médiatisé
au monde, et son influence
n’a cessé de grandir grâce
aux médias et sponsors
présents pour l’événement,
notamment lors de la
cérémonie d’ouverture et de
la traditionnelle montée des
marches : le fameux tapis
rouge et ses vingt-quatre
« marches de la gloire ».
Source : Wikipédia.
32
renons l’exemple des industries culturelles.
Elles sont aujourd’hui un vecteur essentiel des
stratégies d’influence et jouent depuis longtemps
un rôle central dans les affrontements économiques. Elles
peuvent donc être concrètement envisagées comme des
vecteurs de puissance économique et des supports de
stratégies d’influence. Ces dernières sont devenues prééminentes dans les stratégies d’intelligence économique
des nations comme des entreprises (1). Il s’agit en quelque
sorte de jouer d’influence pour la conquête de marchés
tions à agir selon ses vues. Cela sonne comme une démarche
de « perception management » bien connue des stratèges en
intelligence économique : typiquement l’«American way of
life » ou la culture d’économie sociale de marché allemande
dans les années 1980 et 1990, utilisés comme vecteurs de
pénétration des marchés.
La culture devient l’épicentre des rapports de force et
des stratégies de conquête. Lorsque Time magazine du
3 décembre 2007 choisit d’inscrire à sa Une un reportage
sur la fin du rayonnement culturel de la France, c’est bien
La culture devient l’épicentre des rapports de force et des
stratégies de conquête. Lorsque Time magazine du 3 décembre 2007
choisit d’inscrire à sa une un reportage sur la fin du rayonnement
culturel de la France, c’est bien de cela qu’il s’agit.
et la pérennisation de leur domination, de « peser sur la
situation pour qu’elle produise l’effet recherché en faveur
de vos intérêts ou comment manipuler et faire en sorte
que l’autre fasse ce que je souhaite qu’il fasse (2) ». Joseph
Nye, qui depuis longtemps introspecte les ressorts de la
puissance, s’interroge sur la capacité d’un pays à contrôler
l’environnement international pour amener les autres na-
Diplomatie Hors Série 05
Avril - Mai 2008
de cela qu’il s’agit. Plus encore lorsque Madame Laura Bush
lançait en décembre 2006 depuis la Maison Blanche la
« Global Cultural Initiative » visant à appuyer tous azimuts
la diplomatie « culturelle » des États-Unis. Ces stratégies ne
sont pas forcément nouvelles, mais l’intérêt économique
que représente aujourd’hui la culture à travers les industries
culturelles relance la violence des affrontements. Prenons
... et théories
le cas exemplaire du cinéma et illustrons-en les enjeux à
travers une coopération franco-mexicaine réussie.
« Considéré depuis l’entre-deux guerres comme un élément
du patrimoine d’intérêt national (3) », il est l’objet d’âpres
combats, mais aussi de stratégies manquées, parce que trop
longtemps considéré comme divertissement, notamment
en France. Aux États-Unis, par contre, Hollywood bâtit une
« machine de guerre culturelle » et d’influence à travers une
conception véritablement industrielle du cinéma.
En 1946, les accords économiques Blum-Byrnes
(France - États-Unis) reconnaissent pour la première fois
l’importance de la culture dans cette dimension ; ces
accords comportent une clause sur le cinéma, au titre de
l’aide économique à la France et fixent des quotas d’importation, ce qui signifiait déjà l’affaiblissement déterminé de
l’industrie cinématographique française (4) et l’offensive
industrielle et commerciale américaine (voir encadré sur
la guerre de l’audiovisuel en Europe dans les années 1990).
En 1946, le directeur de la Paramount s’exprimait d’ailleurs
en ces termes : « Nous l’industrie, avons conscience de la
nécessité d’informer les peuples des pays étrangers de ce
qui a fait de l’Amérique un grand pays et nous pensons
savoir comment faire passer le message de notre démocratie. Nous voulons le faire sur une base commerciale, et
nous sommes prêts, si nécessaire, à affronter une baisse
de nos revenus. » (5) Il existe bien pour nombre de pays un
risque de « dépendance stratégique culturelle » imposée
par l’économie et l’industrie la plus concurrentielle, la plus
compétitive, la plus offensive.
La guerre de l’audiovisuel en Europe
Mode opératoire de
stratégies d’influence (6)
La lettre d’information consacrée aux actualités américaines
du secrétariat d’État au Commerce : Inside US Trade, datée du
24 février 1995, indique qu’il faut « éviter autant que possible
toute rhétorique sur les enjeux culturels ». Cette note, révélée en
plein affrontement sur les quotas audiovisuels par le journal Le
Monde du 5 avril 1996, est intéressante car elle décrit, à l’attention
des fonctionnaires de l’administration américaine en charge de
la négociation, le mode opératoire d’une stratégie d’influence
audiovisuelle américaine contre l’Europe, ainsi que les modalités de
sa mise en œuvre.
Le constat : les Américains, confrontés à la législation européenne
sur les quotas de diffusion audiovisuelle, sentent également
monter une vague de protectionnisme dans le monde : Brésil,
Canada, Chine, Mexique, Russie… Cette tendance apparaît à la fois
dans certaines zones commerciales et dans plusieurs pays.
La réaction se présente comme une contre-offensive fondée
sur l’influence. L’objectif explicite est d’obtenir la « libéralisation
des réglementations existantes et d’empêcher que de nouvelles
restrictions soient introduites ».
Photo ci-contre :
À Pékin, le 11 novembre
2007, un vendeur propose
des films dans un parc.
Warner Home Video a
annoncé quelques jours
plus tôt commencer à
mettre sur le marché
chinois à bas prix des DVD
et des cassettes vidéo de
deux majors d’Hollywood
afin de rester compétitif
par rapport aux ventes
de productions « pirates ».
(© AFP photo /
Teh Eng Koon)
Les orientations de la stratégie : se basant sur le constat que tous
les pays concernés invoquent le droit de protéger leur culture, les
mots d’ordre de l’administration américaine sont donc :
– éviter autant que possible toute rhétorique sur les enjeux
culturels ;
– déplacer le débat sur le terrain économique et de la liberté du
commerce : les quotas sont des barrières commerciales.
Le mode opératoire américain : le cœur de cible de la stratégie
est l’Union européenne, dans la mesure où les experts américains
ont identifié le fait qu’elle fait des émules dans le monde. Est alors
conseillée une tactique de négociation, qui consiste à « répondre
aux offensives larges de manière ciblée » et à lier le dossier
audiovisuel à celui des télécommunications, sur le thème de la
déréglementation.
La recherche d’alliance
Identification des cibles
Il est recommandé « d’établir discrètement la liste des organismes
dans les pays qui peuvent être affectés par les restrictions de
programmes », du fait de la politique des quotas de l’Union
européenne : diffuseurs, publicitaires, associations culturelles,
associations de consommateurs ; ces acteurs sont typiquement
ce que l’on appelle des « acteurs détenteurs d’influence ou
d’enjeux (7) ».
Diplomatie Hors Série 05
Affaires stratégiques et relations internationales
33
Contextes...
Photo ci-contre :
Lors du Forum économique
mondial de Davos en
Suisse, le 25 janvier 2008, le
président du Nigeria, Umaru
Musa Yar’Adua, participe
à la conférence « Appel à
actions pour les objectifs du
millénaire ». (© AFP photo/
Pierre Verdy)
Les objectifs et les volontés de puissance n’ont pas fondamentalement changé. Les mutations essentielles dans le
secteur des industries culturelles ont surgi avec l’introduction fulgurante des innovations technologiques et du poids
du droit et des normes appliqués aux marchés globalisés :
les droits d’auteur ou le copyright comme consolidation
des positions de marchés et arme commerciale – quel est
l’impact de la brevetabilité des logiciels sur la maîtrise par
la France des technologies de navigation sur Internet et
de traitement avancé de l’information ?
Mexique de « préserver son rang
de puissance culturelle ». Très
vite les décideurs constatent
qu’ils ne connaissent pas la
valeur et ni le poids économique
de ce secteur dans l’économie
nationale ; qu’ils ne disposent
pas d’une vision, encore moins
d’une stratégie en la matière ;
que la politique publique de la
culture ne répond pas aux enjeux de la mondialisation ; que
l’identité culturelle mexicaine
est en jeu.
Ainsi, le Mexique pécherait par
absence de vision en la matière,
ne percevant pas suffisamment
la culture comme un vecteur
stratégique de son développement. Notons par ailleurs que
l’accord ALENA accorde de fait un traitement préférentiel
au commerce culturel, ce qui rend difficile tout dispositif de
protection de l’industrie et des auteurs nationaux. La prime
revient au plus fort, au plus puissant dans l’échange !
Le risque de dépendance stratégique est bien dessiné par
les experts et les professionnels du secteur : celui consistant
à passer du statut d’une nation productrice et génératrice
de culture et biens culturels à celui d’un pays distributeur,
importateur et consommateur de culture – celle des autres.
Pire, celle des États-Unis.
ıı Rapports
de force autour de la
ıı LeLa ministère
riposte des Mexicains : « Connais-toi toi-même ».
culture : l’exemple mexicain.
des Affaires étrangères du Mexique fait appel
ınord-américain
De quoi s’agit-il ? Le Mexique intégré dans le grand espace à des experts français pour éclairer sa réflexion et réfléchir
de l’ALENA se trouve confronté au début à la conception d’une stratégie. À l’issue de plusieurs
Photo ci-contre :
Le sociologue et philosophe
français Hervé Morin donne
une conférence à Mexico le
6 décembre 2007. Auteur
de nombreux ouvrages,
Hervé Morin a réalisé
de nombreux séjours en
Amérique latine pour
étudier la richesse et la
diversité culturelles de la
région. (© AFP photo /
Ronaldo Schemidt)
34
des années 2000 à une forte concurrence dans le domaine
des industries culturelles. Dans le même temps, le Mexique
a conscience qu’il est une puissance en matière de culture
et qu’il fait partie de pays à haut potentiel culturel, tels
que la France, l’Italie ou les États-Unis. Mais aussi parce
qu’ils sont une plateforme de
mise en valeur et de rediffusion
des œuvres d’Amérique latine.
Les décideurs mexicains ont-ils
une forte conscience que les
politiques culturelles jouent un
rôle central dans l’établissement
de normes de relations commerciales avec les autres pays et que
les racines, les coutumes et la
diversité culturelle mexicaines
qui définissent l’identité des
Mexicains représentent une
valeur indéniable ? (8).
Ils s’interrogent cependant sur la
suffisante structuration de leur
politique publique en la matière
pour affronter la bataille de la
mondialisation et permettre au
Diplomatie Hors Série 05
Avril - Mai 2008
rencontres de travail un constat est clairement établi sur
l’état de cécité du Mexique sur la réalité du secteur du fait
notamment de l’absence de dispositif de veille stratégique.
Un processus d’identification d’une dynamique de reprise
en main des leviers du développement de ce secteur est
... et théories
engagé et il est décidé de s’appuyer sur l’expérience de la
France, d’organiser un séminaire dit Malraux sur l’ingénierie
de politique publique en matière culturelle. Nous sommes
en 2004.
Le experts mexicains organisent un travail de « benchmark »
et très vite, le directeur général de la coopération culturelle,
motivé par les avancées des politiques publiques de certains
pays comme la Colombie ou le Brésil et conseillé par le
ministère de la Culture français, prend deux décisions :
a) celle de demander à l’association pour la protection
des droits d’auteurs de répondre à la question « Quelle
est la valeur de la culture, son poids économique ? » Une
étude est conduite en 2003-2004. Quels en ont été les
résultats ? « Nous n’avions jamais imaginé que le travail
créatif représentait 6,7 % du PIB » à savoir le 3e secteur
le plus important du pays. L’étude révèle une difficulté
certaine à trouver des informations détaillées et fiables. Les
rédacteurs recommandent l’établissement d’une politique
d’État en matière de culture, vue comme un axe stratégique
de développement du pays ;
b) celle de demander au ministère de la Culture et de la
Communication français d’organiser en novembre 2004
un séminaire sur le thème : « la diversité culturelle, les
industries culturelles et les politiques publiques » pour
les hauts fonctionnaires, les responsables culturels et les
élus.
Les experts français transfèrent à cette occasion leur savoirfaire en matière d’étude, d’analyse économique et de veille
stratégique dans un ensemble de domaines tels que le livre,
le cinéma ou les musées.
Pourquoi avoir choisi la France ? En premier lieu, parce qu’il
existe une incontestable proximité entre les deux pays, y
compris à l’UNESCO, où le binôme joue un rôle moteur
dans la promotion de la diversité culturelle.
En second lieu, la France est perçue comme un modèle
en matière de politique publique de la culture. Elle est
appréciée pour sa stratégie internationale lisible de valorisation de
la diversité culturelle par rapport
aux excès de l’uniformisation liée
au libre-échange.
Les résultats de ce long partenariat ne se font pas attendre.
Quelques jours après la tenue
du séminaire, le président du
Mexique, Vicente Fox, signe avec
le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin une déclaration sur la
diversité culturelle qui va sur le
terrain du droit beaucoup plus
loin que ce qui avait été accompli
jusqu’à présent. La France et le
Mexique affirment « le droit des
États à élaborer et à mettre en
œuvre des politiques culturelles
et des mesures de soutien en
faveur de la diversité culturelle ».
Ils imposent « la nécessité d’une convention juridiquement
contraignante et d’une articulation appropriée avec les
autres instruments internationaux » (9).
Ainsi, les deux pays ne se contentent-ils plus de faire
progresser la conscience internationale sur la valeur de
la culture menacée par une mondialisation agressive, ils
se donnent les moyens de la défendre. « Il faut être aussi
puissant par la culture que d’autres le sont par la force »,
a confié Jean-Pierre Raffarin en réitérant son intention
de tisser un réseau de coalition pour susciter un vote
majoritaire à l’Unesco sur la convention de protection de
la culture en septembre 2005. En conclusion, je souhaite
insister sur ce que d’aucuns pourraient appeler paradoxe,
l’intelligence économique a servi ici à mieux coopérer. Le
cas illustre comment choisir un allié plus expérimenté dans
le domaine de la politique culturelle pour mieux coopérer
tout en gardant son indépendance, voire en jouant de la
concurrence.
Quant à la France, elle a su exporter son savoir-faire en
matière d’ingénierie de politique publique culturelle et
d’intelligence économique pour renforcer un allié qui
devient un partenaire stratégique.
Photo ci-contre :
Événement culturel et
diplomatique, le salon du
Livre de Paris a accueilli en
2008 (28e édition) Israël
comme invité d’honneur.
Le cliché montre une allée
du Salon, le 15 mars. En
2009, c’est au tour du
Mexique d’en être l’invité
d’honneur. (© AFP photo /
François Guillot)
Philippe Clerc
Notes
(1) Richard D’Aveni, Strategic supremacy, NY : Simon & Schuster, 2002.
(2) François-Bernard Huyghe, Comprendre le pouvoir
stratégique des médias, Eyrolles, Paris, 2005.
(3) « Le cinéma en péril », Le Monde, 30 décembre 2000.
(4) S. Guilbaut, Comment New York vola l’idée d’art moderne, 1998.
(5) S. Guilbaut, opus cité.
(6) Cas élaboré par Philippe Clerc.
(7) Stakeholders en anglais.
(8) Ernesto Piedras Feria, « Quelle valeur de
la culture ? », Étude IPDA, 2004.
(9) Le Figaro, 22 novembre 2004.
Diplomatie Hors Série 05
Affaires stratégiques et relations internationales
35
LA PUISSANCE SPATIALE US
Le narcoterrorisme
Le golfe Arabo-persique
La privatisation de la guerre
Les tensions Autriche/Tchéquie
MINORITÉS ET IDENTITÉS
Les USA et le « Shaping the world »
La guerre de l’information
La crise nord-coréenne
Côte d’Ivoire et ivoirité
N° 05
GÉOPOLITIQUE DE LA
MÉDITERRANÉE
LE DÉFI LATINO-AMÉRICAIN
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
L’IRAK APRÈS LA GUERRE
Le terrorisme social
La guerre urbaine
La militarisation de l’humanitaire
La question berbère
N° 08
ANNÉE 2004
N° 06
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
N° 04
La diplomatie du Vatican
Centrafrique et les diamants
L’Europe et l’espace
Frédéric III d’Allemagne
N° 09
N° 10
Arabie saoudite et USA
NSA et Echelon/Libye
Géopolitique saharienne
La bataille de la mer de Java
GÉOPOLITIQUE DE L’EAU
Israël et la Palestine
Les trafics illicites d’œuvres d’art
L’avenir de l’Europe / Les
Zoulous
La cession de la Louisiane
N° 11
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
N° 07
N° 03
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
N° 02
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
ANNÉE 2003
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
N° 01
Retrouvez les
sommaires détaillés
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sécurisées
GÉOPOLITIQUE DE LA RUSSIE
L’Afghanistan / L’OTAN
Pétrole et Golfe de Guinée
Les embargos / Carlyle
L’Asie et l’Islam
LA CHINE ET LE MONDE
Le réchauffement climatique
Les guerres asymétriques
L’Europe de l’armement
Les aborigènes et l’Australie
N° 13
GÉOPOLITIQUE DE L’ARMÉNIE
Le défi européen d’ITER
Industrie et santé mondiale
Géopolitique de l’esclavage
La Roumanie dans l’Europe
N° 14
N° 15
GÉOPOLITIQUE DU PÉTROLE
Quel avenir pour l’Afrique noire ?
Bush, Kerry et la France
L’Islam en Afrique
Droit d’ingérence et conflit en Irak
Bonaparte et les Anglais
N° 16
N° 17
ANNÉE 2005
N° 12
LES ÉLECTIONS
PRÉSIDENTIELLES US
Géopolitique du français
Les casques bleus
Les technologies de souveraineté
La guerre hispano-américaine
LES FANTÔMES DE LA
GUERRE FROIDE
Cambodge, après le génocide
Maghreb, les oubliés de l’Europe
Biopiraterie, notre planète estelle vraiment menacée ?
CHRISTIANISME, UNE
STRATÉGIE MONDIALE ?
ATLAS DE LA
PIRATERIE MARITIME
Darfour, la diplomatie
humanitaire en échec
L’Orthodoxie russe
aux ordres du Kremlin ?
N° 19
L’avenir du Tibet
Le Cachemire divisé
L’Afghanistan et l’opium
Le défi des nanosciences
N° 20
N° 21
LA CONQUÊTE SPATIALE
Brésil, un nouveau géant mondial
Résilience et terrorisme
La Chine et l’Afrique
Orthodoxie et Vatican
N° 22
ISRAËL, L’HEURE DE VÉRITÉ
Pays arabes, la guerre des médias
Fragiles cités, les villes martyres
Pétrole : la querelle des experts
Mafias : la véritable menace ?
N° 23
ANNÉE 2006
N° 18
CRISES ET CONFLITS
COMMENT LES PRÉVENIR ?
Union européenne, qui gouverne ?
Géopolitique du Caucase
Microsoft, la résistance s’organise
L’Irak et le défi kurde
CHINE-AFRIQUE : PILLAGE
OU CO-DÉVELOPPEMENT ?
ATLAS Les frontières de sang
Moyen-Orient : les cartes interdites
CNN vs Al-Jazeera
LA DIPLOMATIE EN GUERRE
Les relations franco-russes
Espagne : les fantômes du franquisme
Inde : les raisons de la puissance
N° 25
LES ENJEUX STRATÉGIQUES
DE LA FRANCE EN EUROPE
Avec les entretiens exclusifs de
8 candidats à la présidentielle
La France, puissance maritime
Géopolitique de la Crimée
REGARDS SUR
LA PUISSANCE FRANÇAISE
La Chine en Amérique du Sud
L’ombre du nazisme en Europe
L’humanitaire après le 11/09/01
N° 26
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
ANNÉE 2007
N° 24
ÉPIDÉMIES, LE RETOUR
DES ANCIENNES PEURS ?
L’Europe qui résiste aux Américains
L’Italie « américaine » de Berlusconi
Les ambitions internationales du Canada
TRAFIC D’ARMES
Qui fabrique ? Qui vend ?
Qui achète ?
Bush-Poutine : les raisons d’un divorce
Le faux débat des migrations
Les USA et le droit international
CORÉE DU NORD - ISRAËL - LIBAN
LA GRANDE DÉSILLUSION
Géopolitique des Amériques
Francis Fukuyama
Peuples autochtones
LE DANGER AFGHAN
Géopolitique du Grand Nord
Stratégies pétrolières
La question kurde
Le soft power
N° 27
N° 28
N° 29
LES GUERRES DE RELIGION
IRAK : LES DÉSASTRES D’UNE
GUERRE PRÉVENTIVE
CHINE - JAPON : NOUVELLES
AMBITIONS SUR L’EXTRÊME-ORIENT
UNIQUEMENT SUR CD-ROM
IRAN, LA NOUVELLE MENACE ?
OGM, ce que l’on vous cache…
France, les vrais chiffres de l’immigration
Tsunami : bilan de l’aide humanitaire
La crise du Darfour
Quel monde en 2036 ?
La responsabilité des régimes
communistes
Pétrole et gaz,
quels maîtres du monde ?
Influence et diplomatie culturelle
Russie : à la conquête de l’Arctique
Guerre cybernétique
Espace, quelles conquêtes à venir ?
France : vers un Conseil de sécurité
nationale ?
Retrouvez tous les deux mois l’actualité géopolitique et
stratégique internationale avec le magazine DIPLOMATIE.
N° 30
Année 2004
ENTRE GUERRE ET PAIX :
LES QUASI-ÉTATS
MÉDITERRANÉE :
L’UNION IMPOSSIBLE ?
(Abkhazie, Transnistrie, Somaliland...)
Turquie-Irak : un nouveau front de guerre ?
Internet : le modéle chinois
Les dangers du créationnisme
Année 2005
Tensions dans le golfe Arabo-Persique
L’inutile guerre des Belges
Le Canada, un colosse énergétique aux pieds
d’argile...
Année 2006
Année 2007
CD MILLÉSIMÉS
Année 2003
ANNÉE 2008
COMPLÉTEZ VOTRE
COLLECTION !
N° 31
>CJFIG;NC? >CJFIG;N>C?CJFIG;NC? >CJFIG;N>
C?CJFIG;NC? >CJFIG;NC?>CJFIG;NC? >CJFIG;NC?
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GÉOPOLITIQUE ET
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DES MERS ET DES OCÉANS
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 HS 05 : Guerre & intelligence économiques (Avril 2008)
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