E G L I S E D E S A I N T

Transcription

E G L I S E D E S A I N T
E G L I S E
D E
S A I N T- M E R RY
REAMENAGEMENT
E T U D E
DES
ESPACES
P R E P A R A T O I R E
< Présentation
2
< Le C L A U S T R A
4
< La CHAPELLE DE LA VIERGE
14
> La SACRISTIE
21
> Notes
29
A-J. Altamirano
M. Metzger
Janvier 2015
1
P R E SE N T A T I O N
Objectif : réalisation d’un dossier concernant le réaménagement de trois espaces
dans l’Eglise Saint Merry, à savoir : le CLAUSTRA, la CHAPELLE DE LA
VIERGE et la SACRISTIE.
Comment procéder ? Dans une première phase, il y aura la constitution
d’une étude d’enquête - recueil d’information sur la base de témoignages et des
entretiens, il y aura aussi une recherche de documents sur le cadre
règlementaire ; et elle devra avancer des conclusions pour servir de base de
discussion à l’ Equipe Pastorale.
Par la suite, l’étude devrait déboucher - deuxième phase - dans un cahier de
charges concernant les interventions décidées (actions, priorités, engagements).
Responsables : Aldo- José Altamirano, Michel Metzger.
> Constitution d’un dossier sur le réaménagement des espaces. Méthode.
1 - Une rencontre collective. Avec un groupe de paroissiens et des responsables
(EP, commissions, groupes, ..) qui s’intéressent au fonctionnement général de
l’église, ainsi qu’à des espaces plus spécifiques et qui font l’objet de l’étude.
Et ce, pour qu’ils puissent exprimer leurs points de vue à partir des
expériences, des usages, et simultanément, pour qu’ils signalent des obstacles
rencontrés dans les pratiques ; voir, d’avancer des suggestions, formuler des
attentes.
L’appel pour la rencontre fut ouvert. Quelques personnes ont fait parvenir leurs
opinions dans des textes.
2 - Des entretiens individuels. Avec quelques responsables ayant des
responsabilités particulières, d’une expérience de travail in situ. Par ex. Jacques
Merienne, Daniel Duigou, Thomas Monnier, Michel Bouvard, Michel Micheau,
Baptiste Joxe, Miguel A. Torres, ...
Les entretiens ont porté sur des sujets tels que, cadres règlementaires, normes,
actions de mise à jour (cadre bâti et autres) et/ou sur le contrôle de la part de
différentes Administrations concernées de la V. de Paris.
Toute intervention dans le patrimoine cultuel appartenant à l’Etat doit avoir
l’accord des organismes techniques et administratifs correspondants, les quels
doivent prévoir par ailleurs, les financements (mais il peut y avoir des
exceptions) et de faire les réceptions lorsque les actions sont terminées.
L’adaptation des espaces aux évolutions est possible, nécessaire, elles doivent
se faire sous surveillance, avec des négociations permanentes entre
responsables.
2
Quelques observations
- les espaces à considérer sont utilisés à présent, parfois avec des adaptations, à
des dégrées divers, et leurs fonctionnements doivent être analysés de manière
critique pour déceler leurs potentialités, leurs adaptabilités (à ses fonctions
originelles, ou diverses.. ?) ou de mettre en évidence leurs contraintes, leurs
limitations.
- il semble intéressant d’observer que, dès les premières réflexions, les avis ou
les témoignages évoquent souvent des liens entre les espaces étudiés ou avec
d’autres espaces à St Merry.
Cette étude n’a pas comme objectif de porter une perspective globale sur le
fonctionnement général de l’Eglise mais il semble que… « en passant par là »,
il sera question d’observer les relations, les synergies entre divers espaces, dans
l’ensemble.
3
Le
C L A U S T R A
- Localisation. En accédant à partir de la façade principale (porte droite ou
gauche) on est en face de la nef centrale : à gauche, l’on aperçoit une nef
latérale avec une succession de chapelles régulières, à droite une nef latérale
bordée de chapelles irrégulières (en importance, taille). A l’angle du démarrage
de la nef latérale droite, se trouve Le Claustra. C’est un espace « charnière »,
d’importance particulière, étant donnée son emplacement.
Il est aussi « un espace d’angle » : en partie délimité par une grille sculptée en
bois (en forme de L, avec 2 portes également en bois) et par 3 murs en pierre
dont l’un est presque occupé en moitié par un vitrail en verre transparent. Cette
grande entrée de lumière apporte autre caractéristique d’espace « ouvert fermé » de part la relation qui s’établit entre intérieur – extérieur.
Sur le mur gauche, il y a une partie recouverte en bois et une porte (elle donne
accès au sous-sol sol de l’église) et par dessus - un peu en retrait - il y a un
vitrail coloré sombre (il aurait besoin de restauration). Cette porte intègre une
grille qui facilite l’aération, elle est essentielle pour le fonctionnement du
système de chauffage, placé en sous-sol de l’église ; et naturellement, la porte
assure beaucoup d’autres fonctions en relation avec les caves, etc.
L’ensemble de l’espace, recouvert d’ogives suscite une agréable sensation
esthétique (structure gothique mise en valeur, transparences ...).
Dès l’accès de l’église, c’est un lieu qu’attire l’attention - par quelques
caractéristiques ici évoquées - et qui doit définir sa vocation donc, son
fonctionnement.
Surface totale au sol : 43 m2.
CONSTATS
- Cet espace a été utilisé de manières diverses, variées : bureau d’accueil, pour
des expositions ou présentations artistiques, comme lieu de réunions (1 fois par
semaine, Café - Rencontres, à présent), en espace de stockage, et tout cela,
parfois, en générant des, interférences fonctionnelles qu’on rendu en
conséquence, les activités simultanées difficiles.
- Témoignages : « c’est un lieu de débarras » (accumulation de matériel), lieu
« peu propice pour les réunions », c’est un espace « dans lequel il y a eu
plusieurs tentatives d’affectations, mais jamais, rien n’a marché
véritablement », « est-il possible de rendre cet espace propice à la prière ? »,
« à la méditation ? », de créer « un espace multi - confessionnel ? », « dans
l’Eglise, il n y a pas assez d’espaces calmes, appropries pour la prière, la
4
méditation », ou « est-il possible d’y installer une halte ponctuelle pour les
fonctions d’accueil » un lieu plus intime - au lieu de la table installée dans la nef
latérale - de présenter l’information et de disposer quelques chaises pour
admirer le caractère merveilleusement dépouillé du lieu, du vitrail restauré ?
- lieu de sécurité (fermé à clé) : à présent, «le seul endroit pour déposer le
matériel en attente d’utilisation dans l’église » (sonorisation, par exemple) ;
cette considération est à mettre en rapport avec le besoin d’accessibilité
immédiate à travers la porte (à l’intérieur du claustra) en cas d’incendie, et qui
ouvre l’ accès au sous-sol.
! L’espace CLAUSTRA : quelques points à considérer, en vue d’une ou
des affectations possibles. Expressions, constats.
- l’emplacement du système de production de vapeur pour le chauffage (CPCU)
en sous-sol et dont l’accès est possible à travers le Claustra, entraine le respect
de conditions de sécurité contraignantes. A présent, il y a une réflexion pour
voir la possibilité d’installer une source supplémentaire de captage de l’air (en
cours d’étude), cela entrainerait aussi des économies d’énergie, etc…
- du point précédent (accès rapide au sous sol), découle la condition de préserver
une surface de dégagement permanent, dans l’espace Claustra (réduction de
l’espace « utile », un tiers de la surface totale aprox) pour d’autres fonctions.
Dans le cas d’une exposition par exemple, il y aurait trois murs en pierre
disponibles (l’un occupé à moitié par le vitrail récemment restauré) et la surface
au sol correspondante. Parfois, le claustra en bois a été utilisé aussi comme
« support ».
- en poursuivant avec l’hypothèse d’une exposition : toute intervention sur les
murs est une tâche délicate (préservation du patrimoine) donc, toute installation
doit faire appel à des éléments souples, mobiles et , pour accompagner les pièces
présentées il faut utiliser chaque fois un système d’éclairage adapté, qui puise
respecter des nuances d’intensité, d’emplacements ; donc, ad - hoc lors de
nouvelles présentations.
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Le Claustra apparait comme une grille (limite) et aussi comme un appel de
lumière (ouverture) : deux figures d’un lieu
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- la lumière naturelle provenant du grand vitrail transparent peut être
considérée de 2 points de vue différents : elle est favorable pour la perception
architecturale de l’espace mais peut demander à être filtrée ou réglée pour la
mise en valeur des pièces d’une exposition (panneaux, vélum,...).
- en considérant une autre affectation : lieu de prière et/ou de méditation, la
lumière extérieure intense se présente en telle situation comme un problème,
dans une chapelle il faut une ambiance propice au recueillement (voir
l’expérience d’autres chapelles dans l’église); cela, n’est pas un problème
technique insoluble mais dans ce cas, il faudrait par exemple, introduire une
réalisation « artistique » pour le vitrail (tout en respectant sa transparence) . Estil possible de modifier la surface vitrée ?… Il faut remarquer que ce vitrail est
aussi une « fenêtre » exceptionnelle de St Merry sur la rue, qu’elle pourrait
devenir une « ouverture » de l’intérieur vers l’espace public.
- le Claustra en tant qu’espace de réunion. S’il est important de maintenir une
activité dans l’Eglise comme celle du groupe Café - Rencontre, cette activité
questionne les propositions de destination du lieu : espace mono - fonctionnel et
/ ou plurifonctionnel?
Nous pouvons nous demander s’il est possible de trouver, à l’intérieur de Saint
Merry, un espace qui puisse accueillir, de manière plus adaptée, les réunions du
groupe Café - Rencontre ; au moment de la visite du groupe, une
accumulation matériel, de meubles et un peu de poussière, rendaient une image
d’espace plutôt ingrat pour des réunions.
Déplacement progressif concerté : est-il possible, dans un lieu à l’intérieur de
l’église, équipé, et mieux adapté pour une rencontre ?
> Quelques réflexions au sujet de l’espace CLAUSTRA.
- en premier lieu, il faut enregistrer les contraintes règlementaires techniques
imposées par une servitude d’accès au sous-sol à travers le Claustra ; et son
corolaire, le dégagement permanent d’une surface de passage.
- espace disponible pour une activité d’exposition : le Claustra n’est pas un
espace « riche » en surface, en parements, en supports pour des installations ;
mais, il y a la possibilité de présenter quelques pièces artistiques (en nombre
réduit) ou de quelques œuvres, faisant partie d’une exposition plus
importante, qu’investi simultanément d’autres espaces dans l’Eglise. Quelques
œuvres, dans un itinéraire. Et cela, à condition de résoudre quelques limitations,
d’une part, le problème de la lumière (le vitrail, ici expliqué) et aussi celui des
accrochages. Des défis, pas insurmontables à relever, pour pouvoir destiner
l’espace à une fonction artistique. Une fonction qui sollicite une adaptabilité,
qu’à notre avis, cet espace possède … de manière limitée.
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C’est un espace exposé et il « s’y expose » ; parfois, il ne présente pas son
meilleur profil
8
- le Claustra comme lieu de prière, de méditation, ou de recueillement ? Il faut,
en quelque sorte et dans cette perspective, « créer » une chapelle. Installer tout
d’abord une (ou des) pièce(s) sacrée(s), par exemple un autel ou une sculpture
religieuse et, d’autre part résoudre la question du vitrail. Le « mur transparent »
en faisant pénétrer la lumière, crée un effet de contrejour ; ici, nous avons
signalé les possibilités et les limitations pour ce problème.
Autre question pour cette destination : ce lieu est-il si calme, donc favorable
pour « installer » une chapelle; si ce n’est pas le cas, il faudrait « renforcer » le
Claustra (définir un lieu plus isolé), pour le doter de plus d’intimité.
A l’aide de simulations, nous avançons plus de questions que de réponses (dans
la réflexion il y a aussi la coresponsabilité !) et nous ne pouvons pas éviter une
interrogation importante : est-ce qu’ il y a un besoin véritable de plus
d’espaces de prière à l’intérieur de Saint Merry ?
Voici notre expérience : après un parcours de l’ensemble de l’Eglise, on
s’aperçoit que les espaces destinés à la prière - qui sont fréquentés - sont
divers, par exemple, principalement en face du grand autel et à la gloire, dans
les autels du transept, dans la chapelle de la Vierge, de la Pieta ou de St Antoine,
au tour du carré, etc. Et parmi les autres chapelles, il y en a au moins 2 ou 3 qui
pourraient être améliorées, avec des interventions (relativement) simples.
Nous avons l’impression qu’il y a des lieux de prière à disposition, que les
croyants peuvent choisir en fonction des motivations profondes, des besoins du
moment ou d’une appréciation esthétique. Certes, certaines chapelles ne sont pas
en bon état de conservation (d’entretien !!) et leur fonctionnement est presque
inexistant. (*)
Mais, faut-il créer ou aménager un espace de prière de toute pièce ? C’est un
thème central (les avis sont différents, certainement), il doit être intégré dans une
perspective d’ensemble de l’église. Ces lieux pourraient être complémentaires.
(*) La question de l’entretien est très importante, il faudrait la traiter, pour
l’ensemble des chapelles.
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L’accès vers le sous-sol, un impératif de sécurité et, également un besoin
essentiel pour l’aération (fonction du système de chauffage)
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! Quelques hypothèses pour l’utilisation du CLAUSTRA.
Voici un résumé comparatif (schématique) sur les utilisations de cet espace, en
fonction de quatre critères retenus : a) fonction dominante ou exclusive b)
autres intérêts, c) autres emplacements possibles pour la fonction et d) la
sécurité.
1/ Proposition : « espace d’exposition »
- a) même comme utilisation dominante, ce ne serait pas exclusif d’autres
usages (en alternance).
- b) permettrait de mettre en valeur l’esthétique de l’espace, du vitrail de
l’architecture.
- c) des expositions peuvent avoir lieu dans d’autres espaces de l’église et
le Claustra peut apporter une ambiance particulière (plus favorable à la mise
en valeur de certaines œuvres) simultanément.
- d) est compatible avec les exigences de sécurité (libre accès à l’entrée
principale de la cave).
2/ Proposition : « lieu d’accueil/information, documents et multimédia »
- a) en utilisation dominante mais, même en fonction exclusive, d’autres
usages peuvent s’intégrer de manière ponctuelle.
- b) permettrait la mise en valeur de l’esthétique de l’espace, du vitrail.
- c) l’accueil a déjà un lieu très ouvert sur la nef et de plus, près de
secrétariat.
- d) est compatible avec les exigences de sécurité.
Ces deux fonctions 1 et 2 pourraient cohabiter au cours d’une
expérimentale, un essai pourrait être tenté.
phase
3/ Proposition : « lieu de prière «
- a) en utilisation dominante, serait exclusif d’autres usages (sauf, de
manière exceptionnelle).
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- b) laisserait probablement un peu moins de possibilités de mettre le
cadre architectural en premier plan.
- c) dans l’église il y a beaucoup de lieux de prière, non exploités, ou non
mis en valeur ; cette fonction est à mettre en relation avec l’opération de
restauration de la chapelle de la Vierge.
- d) est compatible avec les exigences de sécurité.
4) Proposition : « lieux de réunions, par exemple le Café Rencontres »
- a) c’est un usage très ponctuel
- b) les réunions en général n’ont lieu qu’en dehors des heures
d’ouverture. Cf fonctionnement du Café Rencontre.
- c) d’autres lieux, à l’intérieur de l’église, peuvent ou pourraient les
accueillir.
- d) est compatible avec les exigences de sécurité.
Cette fonction pose le défi d’insérer un espace de prière dans un cadre spatial
qui a déjà une force propre.
5) Proposition : « lieu de stockage »
- a) comme usage dominant devient exclusif.
- b) inesthétique, mais laisserait visible le vitrail et les voutes.
- c) d’autres lieux, moins visibles, sont recherchés.
- d) à condition d’avoir assez de rigueur pour laisser l’accès à la cave
largement libre, est compatible avec les normes de sécurité.
L’analyse précédente, induit quelques questions, qui demandent réflexion :
- veut-on un espace monofonctionnel ou plurifonctionnel,
- le plurifonctionnel exige une très bonne gestion des plannings (éviter les
conflits) et nécessite des installations, des mobiliers à minima, mobiles
(démontables ou pliables).
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- réfléchir à la fonction qu’a le vitrail transparent : comme jonction entre le
dedans et le dehors de l’église. Il fait entrer la lumière et la rue dans l’église, et
de la rue on voit l’intérieur (lorsque les voutes sont éclairées).
- quel type de lieu de prière veut-on à Saint Merry :
- un lieu comme une chapelle de monastère, isolé comme un cocon ?
- un lieu ouvert à tous les vents et à toutes les lumières ?
- veut- on un petit ou un grand espace, plutôt individuel ou collectif ?
- des lieux de prière existent déjà, comment les mettre en valeur ?
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La C H A P E L L E D E L A V I E R G E
Quelques points à considérer en vue de sa mise en valeur.
L’espace qui fait l’objet de cette étude est inséré dans une suite de chapelles qui
se déploient en éventail, suivant le parcours du déambulatoire, dans le pourtour
et à l’arrière de l’autel principal de l’église.
La chapelle de la Vierge occupe le point axial dans le chœur et, si toutes les
chapelles ont des surfaces et des formes (presque) similaires, de par l’état de
conservation, des caractéristiques d’aménagement et de leurs fonctionnements,
elles sont assez différentes.
Emplacement. Du fait d’une localisation centrale privilégiée, la chapelle en
question a une forme parfaitement symétrique : un mur de fond qui décrit un
arc en demi - cercle et deux murs latéraux perpendiculaires (évasés) qui
délimitent sa surface ; le quatrième coté conforme l’ouverture vers le
déambulatoire et il est encadré par deux puissants piliers qui soutiennent les
ogives et qui impriment un élan vertical marqué à cet espace.
Au niveau du sol, la surface est sur élevée par un podium en bois, à hauteur
d’une marche. Sur le mur du fond, au milieu, est placé un autel en marbre blanc
(surélevé d’une marche du même matériel) et au - dessus est installée la statue
de la Vierge ; laquelle est entourée par des colonnes et un portique en bois
(peinture dorée sur stuc). Tout ce décor met en relief le motif central de la
composition, la statue mariale. La chapelle est recouverte par des voutes et des
ogives en pierre et ce, en suivant le même rythme de la construction des autres
chapelles.
Quelques détails spécifiques de cet espace. Le mur du fond est construit en
maçonnerie de pierre (jusqu’à une hauteur de 2, 50 m aprox) et recouvert par
une boiserie (peinte et dorée) qui constitue un socle ; au-dessus et jusqu’aux
voutes il y a deux très grands vitraux. C’est un ensemble de vitraux parmi les
plus complets de l’église et même s’ils ont besoin de réparations, de
restauration, ce sont de pièces artistiques importantes dans la configuration de
cet espace.
Les murs latéraux. Le socle recouvert de boiseries se prolonge de deux cotés en
partie basse, et au-dessus, deux tableaux imposants (de grandes dimensions)
recouvrent les surfaces (faisant pendant, affirmant la composition symétrique).
On peut dire que dans son ensemble, cette chapelle témoigne d’une harmonie de
composition qui émane des relations de ses différents éléments.
Par exemple, dans d’autres chapelles, l’autel, les vitraux, les murs et ses décors,
semblent avoir été réalisés par des interventions successives, parfois aléatoires
et, dans la chapelle de la Vierge, s’il y a des éléments du décor de grande
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dimension, la statue de la Vierge (de petite taille) garde une échelle propre,
c’est le motif central. Esthétiquement, il y a des touches dominantes d’un
style baroque simple, maitrisé.
Dans un espace calme, accessible, lieu de repos ou de méditation nimbé de
majesté
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Dernier point mais non le moins important : le pivot de l’espace est la statue, la
Vierge « regarde » donc les fidèles, et les passants à la Vierge de manière directe
(axe perpendiculaire) alors que dans d’autres chapelles, l’autel étant placé en
appuis sur les murs latéraux , les « regards » ne sont pas directs vers les pièces
sacrées.
C O N S T A T S : Regards sur le fonctionnement, témoignages
Placée au fond de l’Eglise, la chapelle est à l’écart par rapport à la rue et aux
entrées : « isolée du bruit et du mouvement », « seul coin vraiment calme de
l’église, à présent il n’est pas hospitalier, il faudrait penser à son
réaménagement pour qu’elle soit un espace de recueillement, utilisable toute
la semaine », et « l’un des espaces de prière le plus fréquenté de l’église - par
les membres de la communauté, après la communion ou après la célébration ou par les visiteur ».
Une pénombre générale apporte une atmosphère de tranquillité et fait ressortir la
présence de la Vierge (par une touche d’éclairage artificiel, dans cet espace la
lumière naturelle est d’un niveau très bas), c’est « un lieu entre lumière et
clarté ».
On constate que, dans l’ensemble, les chapelles sont peu profondes, dans celle
qui nous occupe, il y a des chaises pour s’assoir et prier - disposées dos au mur
de trois cotés - et une rangée est placée dans l’espace de circulation du
déambulatoire (en bordant le podium en bois, surélevé).
Juste en face de la chapelle, sur le mur de périmètre de l’espace de l’autel
principal, il y a quelques marches en marbre, ceux-ci, de manière spontanée,
son utilisés aussi pour s’assoir ; et de deux cotés de cet accès il y a aussi
d’autres chaises, distribuées dans la surface de circulation également.
Un mot pour le mobilier : dans l ‘ensemble, il est peu confortable, constitués par
la plupart, de pièces usées, de chaises dépareillées.
Dans son fonctionnement, on peut dire que l’espace de la chapelle déborde sur
l’aire de circulation. Il « peut y avoir un conflit d’intérêt entre le flux de
circulation des passants et ceux qui cherchent le silence, le calme ».
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A des niveaux de dégradation divers : revêtements, boiseries, autel en marbre,
vitraux, l’ensemble est à réparer, restaurer, améliorer
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Recherche du calme. Dans le temps, il y a eu des évènements concernant des
personnes ayant été molestés à cet endroit (des faits, probablement favorisés
par l’éloignement relatif de la chapelle, par rapport à d’autres lieux de l’Eglise
plus fréquentés) mais, depuis un certain temps, il semblerait que rien n’ait été
signalé sur la sécurité (à cet endroit). Il ne reste pas moins que le problème de la
surveillance de cet espace pourrait être abordé (installer une caméra?).
S’assoir pour prier, pour méditer : dans quel environnement ?
La chapelle «…elle est dans un état de délabrement avancé, boiseries fendues et
décolorées, vitraux avec des verres casés, dorures décrépies, il faut ajouter,
parfois, des fleurs ou des bouquets fanés, cierges manquants », « la statue de
la Vierge apparait en bon état mais, l’autel, et toutes les pièces en bois au
tour de l’image semblent être à l’abandon…! ».
Autre point à signaler, l’éclairage : s’il semble nécessaire que le niveau de
lumière qui doit contribuer à la création d’une atmosphère de recueillement
doit être spécifique (tamisé, avec des points de mis en valeur des œuvres,
indirects, etc) ici l’installation électrique existante devrait être revue.
! Quelques lignes de force, se dégagent après l’enquête. Les principales :
- cette chapelle est un espace de grande importance dans l’Eglise : son
emplacement, sa configuration, ses caractéristiques esthétiques, et ce, aussi
bien pour les croyants que pour les passants. C’est un espace identifiable,
identifié.
- son état général : toutes les surfaces, boiseries, vitraux, revêtements du sol en
bois, pièces en marbre, mobilier, tout est susceptible d’être changé ou restauré.
C’est une constatation, il y a unanimité d’avis à cet égard, le fonctionnement de
la chapelle s’est ressenti.
Et, y a t’il un paradoxe ? L’état de « pauvreté » de l’espace, l’humilité de
l’image centrale, suscitent-ils une émotion favorable au recueillement ? Il y a
probablement une reconnaissance spontanée des qualités intrinsèques de cet
espace, malgré son état actuel.
- La chapelle « déborde » de son périmètre : des idées ont même été avancées
pour envisager la possibilité de l’élargissement du podium en bois
(d’augmenter ainsi la surface et de ce fait, le nombre de chaises, de banquettes
ou de bancs de prière ; aussi, de rajouter une grille base, comme dans d’autres
chapelles (mais démontable, très accessible)…
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Peintures dorées, verre, bois,… à la qualité des matériaux d’origine il faudrait,
actuellement, mettre en valeur les détails des tous ces travaux d’artisanat d’art
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Pour une série d’interventions de ce genre, il faudrait surveiller à ce que la
surface « à gagner » ne réduise pas trop l’espace de circulation dans le
déambulatoire.
- l’enquête a mis en évidence aussi tous les éléments d’accompagnement que
sont entièrement à rénover, à améliorer: mobilier, éclairage, supports de cierges,
renouvèlement des fleurs, etc...
La restauration - réaménagement de la chapelle de la Vierge a été exprimé
comme un souhait unanime par l’ensemble de personnes ayant participé à cette
enquête.
! Pour envisager des étapes suivantes :
Sur la base des idées ici évoquées, suite à une première phase d’enquête (des
constatations que l’on peut considérer comme représentatives d’une opinion
générale, doit-on élargir le temps de réflexion ?) deux voies apparaissent comme
possible pour une intervention dans la chapelle de la Vierge :
- une stratégie d’améliorations programmées, successives (changement
du mobilier, installation de panneaux - provisoirement, pour dissimuler
les boiseries, un tapis, restaurations ponctuelles, …),
- un projet de réaménagement – restauration, complet.
Pour ajouter une autre considération, en vue d’une perspective opérationnelle,
il faut dire : quel que soit le niveau d’intervention et, étant donnée que la
restauration concerne la plus grande partie de l’ensemble du patrimoine de la
chapelle, l’intervention des administrations concernées de la Ville de Paris, sont
essentielles.
20
L A
S A C R I S T I E
Présentation.
Dans l’église Saint Merry, en suivant l’aile droite du déambulatoire et en allant
vers le chœur, il y a un espace et une entrée à droite (similaires à une chapelle,
4ème. dans le rang) qui sont délimités par des parements en bois sombre de deux
cotés (ce sont des hauts placards) et par une grande porte au fond, également en
bois. Par dessus cet accès, un vitrail s’élève jusqu’aux voutes et assure la
continuité de la « lecture » visuelle des chapelles.
Après le franchissement de cette porte (de sécurité) on arrive à un petit hall : ici
il y a, à gauche une porte (pour un espace toilettes) un autre accès à droite (c’est
une entrée pour un espace bureau) et en face, le hall se prolonge par un couloir,
espace relativement étroit (1 m environ), le couloir est bordé de deux cotés
par des placards assez hauts (avec des tableaux techniques, d’électricité) et il
ouvre directement sur la Sacristie.
L’impression première qui se dégage de la salle de la Sacristie est celle de son
unité: tout d’abord, les quatre murs qui la délimitent utilisent le matériau bois, il
a été employé pour les boiseries ou dans les meubles de grandes dimensions qui
s’appuient sur les murs.
Donc, le bois est le matériau dominant : les deux murs latéraux sont revêtus de
boiseries et le mur du fond occupé par des armoires basses, par des meubles
hauts (à étagères et/ou tiroirs) et par des boiseries. L’ensemble de ces trois murs
est très probablement de facture du XVIIIème siècle, il est classé.
Et pour le quatrième mur, lui aussi presque entièrement doublé par des placards
hauts, en bois (ceux-ci sont les plus utilisés dans la Sacristie, fonctionnellement
parlant) mais de réalisation beaucoup plus récente.
Ensuite, le revêtement du sol est en paquet de bois sombre et seulement le
plafond - peint en blanc - introduit une touche de luminosité dans un espace que
l’on peut ressentir comme « fermé ».
Par ailleurs, il y a peu de percements dans cette salle. Comme dit, on accède par
un couloir (sans porte), sur le mur droit il y a une porte (un peu en retrait, elle
ouvre sur la cour principale) et deux fenêtres : une grande baie (exécutée en
technique vitrail, en demi-cercle (placée à 2, 50 m sur le mur de gauche) audessus des placards, et une toute petite ouverture sur le mur du fond ; les deux
percements sont, respectivement, d’accessibilité difficile ou quasi nulle.
Les sources de lumière extérieure étant presque inexistantes, la Sacristie est un
espace qui « fonctionne » complètement à la lumière électrique.
Surface totale : 40 mt.2
21
La Sacristie, comme d’autres espaces à l’intérieur de l’église et, à partir de sa
fonction première (en relation avec les cérémonies cultuelles, le rangement
d’objets de culte) elle a accueilli progressivement d’autres activités dont la
communauté a facilité ou encouragé le développement.
Au delà des fonctions premières, il faut signaler à présent d’autres activités qui
se déroulent dans cette salle : répétitions des chanteurs qui accompagnent la
messe, réunions des groupes différents, loge pour les musiciens qu’assurent les
concerts (parfois espace de stockage pour leurs instruments) ou pour la
célébration d’une messe pour un petit groupe,…
Ces activités diverses se succèdent, se déroulent dans le temps et ce, grâce entre
autres, à la programmation, au travail des prêtres et des responsables, et/ou
d’autres membres des groupes.
Dans la salle de la Sacristie, le mobilier, les installations n’ont pas été aménagés
(de manière spécifique) pour répondre à ces besoins nouveaux, il y a eu plutôt
des adaptations successives.
Il faut remarquer d’autre part que la Sacristie elle même, est affectée par des
problèmes techniques qui lui sont spécifiques (humidité, mise aux normes,
sécurité) lesquels se répercutent, à des dégrées divers, sur toutes les activités
qu’y trouvent place.
Etant devenu un espace pluri - fonctionnel de manière spontanée, les
disfonctionnements affectent naturellement un
nombre plus important
d’activités et donc de personnes.
Un espace à usages divers est-il possible dans la Sacristie ? Si c’est le cas, les
pratiques actuelles peuvent apporter des pistes pour envisager une re
fonctionnalisation de l’espace ou, de mettre en lumière les interférences ?
! Des observations sur les fonctionnements. Constats.
Pour voir une idée plus large sur le fonctionnement, sur les problèmes ou les
atouts dans l’espace de la Sacristie, nous avons effectué tout d’abord, une visite
collective à cette salle, ensuite nous avons rencontré des responsables, tout cela
dans le but d’avoir une meilleure compréhension de l’ensemble.
Voici quelques observations qui se dégagent, à partir des usages constatés dans
la Sacristie et aussi des interventions (entretien, réparations) réalisés ou en
cours.
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Un environnement de qualité dans cette salle, plusieurs activités s’ y déroulent
mais, le mobilier n’est pas très adapté, des réparations sont à prévoir…
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- Electricité. Dans le cadre d’un programme global de mise aux normes de
l’électricité dans l’église, la Sacristie en faisait partie ; elle est en règle dans
cet aspect, les travaux ont été important dans la salle, les boiseries ont été
déposées pour faire passer le nouveau réseau de câblage.
- Aération. La petite fenêtre placée très haut (dans le mur de séparation avec la
cour) au-dessus de meubles, est inaccessible (inutilisable) comme source de
renouvèlement de l’air.
La grande baie vitrée : elle intègre seulement une petite surface ouvrante dans
l’ensemble (0,60 x 0,90 m) et il faut dire que cette fenêtre - vitrail est en assez
mauvais état. Elle est source de problèmes : la dernière infiltration d’eau a
provoqué des dégâts à l’intérieur. Pour le moment, la baie vitrée est protégée à
l’extérieur (coté cour) par une bâche en plastique. Solution précaire.
Il est possible de dire que le « renouvèlement naturel » de l’air à l’intérieur de la
Sacristie est limité ; ce thème est à mettre en corrélation avec les activités
collectives que s’y déroulent.
- Revêtement du sol. Il y a eu plusieurs interventions sur le parquet ces dernières
années : pour des problèmes d’humidité, pour corriger des interventions
précédentes (sous couche de bitume mal adaptée), des actions pour réparer des
lattes disjointes (parfois remplacées par des pièces en bois divers) déchaussées
ou manquantes (comme c’est le cas actuellement).
Précisément, des travaux sont en cours (c’est la Ville de Paris qui s’en occupe
mais, il y a un problème avec l’entreprise !...), un rabotage a été effectué, des
lattes seront remplacées (pour le moment il y a quelques « trous »).
Dans l’ensemble, ce sont des réparations ponctuelles qui se succèdent, alors que
le revêtement du sol devrait être changé en totalité, une fois pour toutes. Mais
des travaux de cette envergure ne peuvent pas être envisagés avant que toutes
les sources d‘humidité ne soient localisées (étude est en cours sur ce problème).
- Mobilier et rangements. Pour le mobilier fixe, deux types se présentent, ils ont
des caractéristiques bien distinctes : 1- le plus important est l’ensemble classé
(forme, surfaces, types) et 2- l’ensemble des meubles de facture récente.
1) Les meubles anciens. Il y a une sorte des soubassement constitué par des
armoires (de mur à mur, sur 6,50 m de large) de profondeurs diverses et qui
contiennent des tiroirs : ceux-ci sont remplis d’objets cultuels, principalement
d’anciennes chasubles. Dans la partie centrale, un meuble possède des tiroirs
particuliers (en forme de quart de cercle) : pour s’ouvrir vers l’extérieur en
pivotant ils utilisent des piliers d’appui (encastrés dans le parquet de la salle).
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Au-dessus de ces meubles sont placés d’autres meubles, en léger retrait donc
moins accessibles, dont la caractéristiques est qu’ils possèdent des étagères de
rangement : ici sont conservés des objets culturels, calices, ciboires,
chandeliers,... Tous les meubles sont fermés par des portes - avec des motifs
sculptés - lesquelles contribuent à l’unité et à la qualité esthétique de la salle.
Compte tenu des informations obtenues pour toutes les pièces ou pour les
objets conservés dans ces meubles : 1- il ne sont plus utilisés, 2- ils n’ont pas
de valeur historique particulière.
Il nous semble nécessaire de faire un inventaire de ce patrimoine en vue
d’envisager une destination ou de leur conservation.
2) Les meubles récents. En face des meubles que l’on vient d’évoquer sont
placés (dos au mur et en occupant toute sa largeur) une série de placards récents
dont le travail du bois essaye de se rapprocher des meubles placés en vis à vis, à
travers le dessin et des motifs.
Les meubles - placards sont presque de la même hauteur que les meubles
anciens de moindre capacité au regard de la surface de rangement, et la grande
différence avec ceux-ci est que tout le matériel (les pièces ou les éléments
culturels qui sont rangés dans les meubles récents) est utilisé en permanence.
Par ailleurs, l’espace de rangement semble saturé dans ces meubles.
Une observation qui concerne les deux ensembles considérés : il s’avère que
l’espace de rangement n’est pas suffisant dans la Sacristie donc, par-dessus les
grands meubles, une accumulation d’objets ou de matériaux (chandeliers,
statuettes, santons, vieux panneaux d’expositions) y trouvent place, de manière
un peu chaotique. De cette situation se dégage une impression de désordre qui
affecte l’ensemble de l’espace.
Enfin, pour faciliter la pluralité de fonctions, il y a du mobilier dans la salle :
deux tables (bois massif) et une douzaine de chaises, des meubles solides pas
souples à manier.
A travers ce parcours rapide nous avons essayé d’identifier les contraintes ou les
problèmes techniques dans la Sacristie et d’autre part essayer de vérifier la
coexistence entre activité principale et activités collectives, pour envisager des
actions d’amélioration, si nécessaires.
En suivant l’ordre des thèmes traités :
- Electricité. Pour faciliter le déroulement d’activités collectives (réunions) il
faudrait renforcer les points de lumière (les nouvelles installations ne sont pas
faciles à mettre en œuvre) avec des éclairages mobiles et y ajouter (si possible)
des prises électriques pour des ordinateurs.
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De l’ordre, du rangement : des thèmes à mettre en œuvre dans la Sacristie, et
poursuivre les modernisations techniques
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- Aération. Il faut améliorer la ventilation (y compris pour des raisons de
sécurité), par exemple : trouver un système simple pour faire fonctionner la
fenêtre intégrée dans le vitrail, voire installer un système de ventilation
mécanique.
- Revêtement du sol. Le but devrait être de changer le parquet, cette intervention
est conditionnée par d’autres contraintes (éliminer l’humidité) alors, il est
nécessaire, pour le moment, de faire des réparations ponctuelles… dans
l’attente.
Et, s’il y avait remplacement de la couverture du sol, il faudrait penser à la
possibilité d’enlever les piliers en bois (éliminer une source éventuelle
d’accidents).
Une action semblable, demande naturellement l’accord d’un responsable de la
Direction du Patrimoine. Nous reviendrons sur ce point.
- Mobilier - rangements. Il faudrait procéder à une réorganisation : commencer
par un classement de tout le matériel et objets stockés dans les meubles
anciens, réfléchir à quoi conserver ou placer ailleurs (dans les caves ou ailleurs).
En suivant le raisonnement, s’il y a la possibilité de libérer des surfaces dans les
meubles, on pourrait demander au responsable du Patrimoine s’il est possible de
restructurer les espaces intérieurs (tiroirs, étagères) tout en respectant
l’intégralité de « l’enveloppe » classée. Dernière demande : l’enlèvement des
piliers d’appui (obstacle, il faut sécuriser les déplacements). (*)
Un gain d’espace de rangement pourrait contribuer positivement : pour dégager
la salle des objets « encombrants » et aussi, pour prévoir des éléments qui
puissent faciliter toute sorte d’activités (pour les prêtres, les réunions, l’accueil
très ponctuel des musiciens).
Dans le même sens de plus de fonctionnalité, de confort, il faudrait remplacer
le mobilier par des chaises et tables pliantes (solides, faciles à ranger), des
porte-manteaux,...
(*) Pour ce qui concerne l’intervention des Administrations Municipales pour des actions
dans la Sacristie elles relèvent, soit du Bureau des Espaces Cultuels et Historiques (BECH),
soit du Service du Patrimoine Privé de la Ville.
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Il ressort de cette énumération de thèmes que les interventions souhaitables,
possibles ou prévues dans la Sacristie, s’inscrivent dans un espace qui est déjà
dans un processus d’entretien courant, d’adaptations et d’améliorations.
Certaines interventions techniques mentionnées demanderont du temps (système
d’aération, sol) d’autres actions pourraient démarrer dans un futur proche
(classements, déplacement d’objets et/ou du matériel, dégagement des surfaces)
et concerneront, ces dernières particulièrement, l’intervention des responsables
de la paroisse, toujours, en concertation avec les administrations concernées.
Dernière suggestion, renforcer les qualités visuelles de cet espace : un
renouvèlement de la peinture du plafond et un bon traitement du bois,
apporteraient plus d’éclat à une salle que certains voient comme un lieu « de
passage ».
Il faut ajouter que les retombées des actions d’amélioration se traduiront par un
travail plus efficace des personnes qui accomplissent des activités cultuelles ou
en groupes. L’équilibre entre divers types d’usages de l’espace devrait
s’appuyer sur une bonne programmation et sur le respect de quelques règles
pour l’utilisation du matériel et du mobilier.
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