Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo
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Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo
BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 669 Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo par Jean CASSANET Lycée Descartes - 37000 Tours [email protected] Ministère de l’Éducation nationale Ministère de la Recherche Direction de la Technologie SD-TETIC 101, rue de Grenelle - 75007 Paris [email protected] RÉSUMÉ Les liens entre la météorologie et l’enseignement de la physique-chimie sont précisés ici. La mise en place de nouvelles pratiques pédagogiques en rapport avec la météorologie génère de la part des enseignants des besoins auxquels le site Educnet-météo s’efforce d’apporter des éléments de réponse. 1. LA MÉTÉOROLOGIE ET L’ENSEIGNEMENT Depuis les temps les plus anciens, les hommes se sont souciés du « temps qu’il fait » ou du « temps qu’il va faire » pour gérer leurs activités quotidiennes. Aujourd’hui, si du fait des progrès techniques nous sommes moins directement sensibles aux aléas du temps, des préoccupations nouvelles sont apparues à propos de l’évolution du climat de la Terre (questionnement sur les fortes tempêtes de l’hiver 1999-2000, sur le rôle des activités humaines dans le réchauffement climatique, par exemple). La météorologie, en tant que science de l’atmosphère, et instrument de prévision du temps occupe donc une place significative dans notre vie. D’autre part, la météorologie offre un très bon support à la démarche expérimentale. Il apparaît donc naturel que l’école prenne en compte ces aspects, selon deux dimensions : la formation à la météorologie et la formation par la météorologie. Les liens qui existent entre la météorologie et l’enseignement, s’ils se sont confirmés ces dernières années sont fort anciens : Dés 1864, sous l’impulsion de Victor Duruy, le ministère de l’Instruction publique et l’Observatoire impérial avaient fait parvenir une circulaire aux recteurs d’académie pour la mise en place des réseaux d’observation par les Ecoles normales et quelques années plus tard, des dizaines d’écoles primaires participaient à la collecte des observations et au travail en réseau (cf. [1]). Vol. 95 - Avril 2001 Jean CASSANET 670 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS A l’heure actuelle, l’idée de météorologie à l’école est bien perçue par de nombreux enseignants qui mettent en œuvre des activités sur ce thème soit lorsque les programmes leur en offrent l’opportunité, soit au sein de projets spécifiques, dans des ateliers scientifiques ou des clubs. Mon propos est ici de préciser les objectifs visés au niveau de l’enseignement secondaire et de montrer en quoi les Technologies de l’Information et de la Communication sont susceptibles d’apporter une contribution à la réalisation de ces objectifs. D’une manière générale, dans l’enseignement, la météorologie offre un excellent support : – à la démarche expérimentale ; – à l’acquisition d’autres connaissances scientifiques ; – à la mise en place de projets transdisciplinaires ; – à la pratique du travail coopératif ; – à la pratique des TICE ; – à la pratique du partenariat ; – à l’insertion des activités scolaires dans la vie sociale. La météorologie trouve donc tout naturellement sa place dans les programmes de l’école primaire, du collège et du lycée. Au niveau de l’enseignement secondaire sont concernées plusieurs disciplines, soit isolément, soit transversalement : en premier lieu la physique-chimie et les sciences de la vie et de la Terre, mais aussi dans une moindre mesure la géographie, la technologie, les mathématiques, l’économie. La lecture des programmes permet d’identifier les points d’ancrage de la météorologie et de constater que celle-ci est le plus souvent considérée comme un outil d’accès à d’autres connaissances scientifiques ; il s’agit donc majoritairement de formation par la météorologie, mais cette formation induit nécessairement une initiation à la météorologie. Bien entendu, dans aucune des disciplines précédemment citées il ne s’agit de « faire un cours » de météorologie stricto sensu. Cette idée fausse, de l’introduction d’une discipline nouvelle qui viendrait surcharger l’existant a parfois généré des malentendus et soulevé des interrogations aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’institution (1). Le colloque « Météorologie et savoir », qui s’est tenu en 1997 à Arc et Senans, la collaboration établie entre le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Recherche et Météo-France, les travaux de la commission Éducation-formation au sein du Conseil Supérieur de la Météorologie et la création d’un poste de chargé de mission « JeunesseÉducation » au sein de Météo-France ont incontestablement joué un rôle important dans (1) Quelques rares collègues ont cru, à tort, pouvoir prévoir le temps (ce pour quoi ils n’étaient pas formés, ce pour quoi ils ne disposaient pas des outils nécessaires et qui de plus ne leur était nullement demandé), et certains météorologues ont cru, à tort, que l’Éducation nationale allait « former » elle-même des prévisionnistes (ce qui n’entre pas dans ses missions). A l’heure actuelle, ces idées fausses ont quasiment disparu, chacun ayant bien compris le rôle qu’il avait à jouer dans son domaine. Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo BUP no 833 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 671 la clarification de ces aspects et l’identification du rôle de chacun, enseignant ou météorologue. 2. LA MÉTÉOROLOGIE DANS LES PROGRAMMES DE PHYSIQUE-CHIMIE En physique-chimie, la météorologie est présente dans les programmes de collège et de lycée, soit explicitement, soit le plus souvent par le biais des phénomènes physiques étudiés. 2.1. Au collège Les programmes du cycle central (cinquième-quatrième) font appel à des activités en relation avec la météorologie. Citons quelques exemples extraits du document d’accompagnement de ces programmes : ♦ Le cycle de l’eau sur la planète ; ♦ Atmosphère, composition de l’air, respiration ; ♦ Pollution atmosphérique ; ♦ Étude de documents sur l’environnement. Une fiche d’activités, référencée « D6 » s’intitule d’ailleurs « Activités relatives à l’environnement, à la météorologie et au climat » et décrit des activités susceptibles d’être « abordées en classe de cinquième et poursuivies jusqu’en troisième et d’autres conçues pour être abordées à partir de la classe de quatrième ». De nombreuses pages du BUP n° 820 de janvier 2000 (rubrique « Actualités pédagogiques : L’eau et la météo au cycle central ») ont été tout particulièrement dédiées à la présentation de travaux sur le thème de la météorologie au collège. 2.2. Au lycée En classe de seconde, dans l’enseignement fondamental, une partie du programme s’intitule « L’air qui nous entoure ». Ce titre souligne à lui seul la connotation atmosphérique conférée à l’étude des paramètres physiques des gaz. Dans l’enseignement thématique de cette même classe, les textes officiels (BOEN hors série, n° 6 du 12 août 1999) font référence à des propositions de travaux sur l’air, l’eau, les capteurs de température et de pression, les phénomènes optiques affectant l’atmosphère, le rayonnement solaire… En classe de première S, parmi les six thèmes nationaux proposés en 2000-2001 pour les Travaux personnels encadrés (TPE), on notera que les thèmes « Eau », « Images », « Risques naturels et technologiques », « Temps, rythmes et périodes » offrent de nombreuses possibilités de sujets en relation avec la météorologie. Vol. 95 - Avril 2001 Jean CASSANET 672 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS Enfin, signalons qu’en classe de terminale S, l’étude du mouvement des satellites peut s’appuyer opportunément sur les satellites météorologiques. En effet certains d’entre eux sont géostationnaires et d’autres défilants, leurs caractéristiques orbitales sont aisément accessibles et comme les images de la Terre et de l’atmosphère qui sont acquises à leur bord sont maintenant mises en ligne sur Internet avec un très faible différé, ils peuvent offrir un support à la mise en œuvre de travaux pratiques sur le thème de la mécanique spatiale (cf. [2]). A noter que la mise en œuvre de ces activités exige fréquemment l’usage des TICE, par exemple : – mettre en place un système d’acquisition de données de température, pression… – mettre en œuvre une station météo automatique ; – utiliser un tableur-grapheur ; – consulter des banques de données climatiques (sur cédérom, par exemple), en extraire les informations pertinentes… – rechercher des données en ligne… D’autre part, le caractère transversal de bon nombre de thèmes d’étude est évident, tant au collège (et cela est souligné dans les documents d’accompagnement des programmes) qu’au lycée, dans le cadre des TPE. 3. DES RESSOURCES POUR LES ENSEIGNANTS En fonction de la formation initiale et de la sensibilité de chacun (les enseignants de physique-chimie peuvent être plutôt chimistes, plutôt astrophysiciens…), la mise en œuvre de ces programmes exige une formation de base, ainsi que l’accès à des données scientifiques et à des ressources pédagogiques variées dans le contenu et la forme. Le mot « ressources » peut ici recouvrir à la fois ce qui est nécessaire à la formation des enseignants et ce qui est nécessaire à leurs pratiques pédagogiques (données météo, par exemple). 3.1. Dans le domaine de la formation des enseignants Peu d’actions nationales ou académiques comportent un volet consacré à la météorologie. Au niveau national, on peut toutefois citer les universités d’été sur le thème de l’Espace et de l’environnement, organisées par le ministère de l’Éducation nationale et le Centre National d’Études Spatiales (par exemple du 14 au 29 juillet 2000 à Lalonde les Maures). Ces actions de formation comportent une partie consacrée à l’étude de l’atmosphère, mise en place par des ingénieurs de Météo-France et préparée en concertation avec des enseignants du secondaire. A signaler également l’existence d’un cours du CNED sur le thème de la météo. Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo BUP no 833 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 673 Au niveau académique, il existe une grande disparité de situations et une étude exhaustive ne peut être envisagée ici. D’une manière générale, il est évident que peu d’enseignants bénéficient d’actions de formation institutionnelles sur le thème de la météorologie, et la majorité doit donc faire appel à d’autres moyens. 3.2. A propos de Météo-France En France métropolitaine et dans les DOM-TOM, Météo-France dispose d’un réseau de stations et de centres, si bien que dans chaque département, on est assuré de trouver un « correspondant » météo. Il faut remarquer ici que cette situation est tout à fait originale, les autres organismes scientifiques tels que l’IFREMER, le BRGM, le CNES… ne disposant que de quelques sites très localisés sur le territoire français (Brest, Orléans, Toulouse…). La tentation est grande, pour les enseignants, de se tourner vers le centre de météorologie le plus proche pour demander un soutien sous forme d’un complément de formation, d’explications, de prêt ou de don de documents variés. Cette pratique existe déjà, elle est très fonctionnelle dans tel endroit, mais impossible dans tel autre, d’une part en raison des motivations personnelles des uns et des autres, mais surtout en raison des disparités d’effectifs. Sans doute faut-il rappeler ici les dimensions de notre système éducatif : à la rentrée 2000 : 11 493 000 élèves de primaire et de secondaire, 695 000 enseignants de primaire et de secondaire, 71 200 écoles collèges et lycées, et les comparer aux dimensions de Météo-France : environ 3 500 agents, 93 centres départementaux, 7 centres régionaux en Métropole et 4 Outre-Mer. Des visites de centres de météorologie (dans le cadre de projets scientifiques) ou des conférences faites par des spécialistes sont parfois envisageables, mais il est évident qu’il n’est pas possible de faire appel de façon systématique à des intervenants MétéoFrance pour toute question relative à la météorologie dans l’enseignement. En ce qui concerne les données météorologiques, la résolution 40, adoptée à l’unanimité par le 12e congrès de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) apporte des précisions intéressantes : cette résolution prévoit, en matière d’échange international de données et produits météorologiques, que « les membres devraient mettre gratuitement et sans restriction à la disposition des chercheurs et des enseignants pour leurs activités non commerciales, toutes les données et tous les produits échangés sous les auspices de l’OMM », gratuitement et sans restriction étant entendu comme « sans rétribution ni discrimination, ..., seuls les frais de reproduction et d’envoi sont facturés ». Il faut donc savoir que leur mise à disposition (reproduction et envoi) représente un coût et que Météo-France ne se sent pas tenu de prendre financièrement à sa charge la mise à disposition de données destinées à l’éducation, même si les données en elle-même sont gratuites. Des efforts sont cependant parfois consentis dans ce domaine, mais il s’agit le plus souvent de négociations au « coup par coup ». Le texte complet des « Conditions liées à la fourniture gratuite et sans restriction Vol. 95 - Avril 2001 Jean CASSANET 674 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS des données et produits météorologiques pour la recherche et l’enseignement » peut être consulté sur le site de Météo-France, à l’adresse suivante : http://www.meteo.fr/meteo_france/resolution40/cond_donnees_reche_1.html 3.3. Accord-cadre Météo-France - Éducation nationale Le 22 mars 2001, un accord-cadre a été signé entre le ministère de l’Éducation nationale (direction de l’enseignement scolaire), le ministère de la Recherche (direction de la technologie) et Météo-France. Cet acte marque une volonté commune des parties signataires de contribuer ensemble à la sensibilisation et à la formation « à » et « par » la météorologie dans l’enseignement scolaire, avec le support des nouvelles technologies. 4. EDUCNET : LE SITE « MÉTÉOROLOGIE ET ENSEIGNEMENT » La création d’un site dédié à la météorologie et l’enseignement au sein du serveur Educnet du ministère de l’Éducation nationale et du ministère de la Recherche est une tentative de réponse aux grandes questions évoquées précédemment : – Comment se former en météorologie ? – Quels exemples de pratiques pédagogiques ? – Comment mettre en place des activités pédagogiques sur le thème de la météo, à l’école primaire, au collège, au lycée ? – Comment se procurer des données météorologiques ? Le colloque « Météorologie et savoir », organisé en octobre 1997, à Arc et Senans, par Météo-France avec le concours du ministère de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie et du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, avait révélé la variété et le très grand nombre de travaux réalisés dans des établissements scolaires, mais aussi l’absolue nécessité de fédérer ces engagements afin de valoriser ces travaux et d’en faire profiter l’ensemble de la communauté éducative. Les Technologies de l’Information et de la Communication sont alors apparues comme l’outil le plus adapté à la mise en commun des acquis, à leur diffusion et leur enrichissement progressif. Le projet de mise en place d’un site dédié à la météorologie a reçu un accueil très favorable de la Direction de la technologie (SD-TETIC) et c’est ainsi qu’une équipe d’enseignants qui avaient tous acquis une formation de base en météorologie et qui s’étaient déjà tous fortement impliqués dans des activités pédagogiques liées à la météorologie a été constituée à la rentrée 1998. Cette douzaine d’enseignants (collège, lycée, différentes disciplines) a pour mission de contribuer à l’élaboration du site, tout en continuant à expérimenter des travaux pédagogiques dans les classes (2). (2) Les premières mises en ligne par l’Éducation nationale de données météorologiques et océanographiques à des fins éducatives eurent lieu dans le cadre des expéditions du Docteur Jean-Louis ÉTIENNE en Antarctique (« Antarctica » en 1991-1992, « Erebus » en 1993-1994). Dans les classes, c’est d’abord le minitel qui servit de point d’accès à ces informations, puis Internet prit le relais au cours de la mission en Arctique, « Spitzberg », en 1995. Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo BUP no 833 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 675 Figure 1 : Page d’accueil du site « Météorologie et enseignement ». Le site a été ouvert en mai 1999. Il est accessible depuis la rubrique « activités transversales » de la page « secondaire » d’Educnet, ou directement par l’adresse suivante : http://www.educnet.education.fr/meteo 4.1. Les principales rubriques d’Educnet-météo 4.1.1. Nouveautés Il s’agit des nouveautés sur le site : nouveaux travaux pédagogiques ; actualisation ou refonte de travaux anciens... ; 4.1.2. Par thèmes Cette rubrique présente pour l’essentiel des exemples de travaux réellement conduits en classe (et il convient d’insister fortement sur ce point) et classés par champs thématiques principaux : certains s’adressent plutôt aux enseignants de SVT, d’autres aux physiciens, par exemple « Observation, mesure et expériences ». Le lecteur trouvera dans le présent numéro du BUP un article de l’un des collègues de l’action, Yves CORBOZ, à propos des « Expériences simples de sciences physiques » (plus de quatre-vingts manipulations décrites), présentées sur le site dans cette rubrique. 4.1.3. Par niveaux et disciplines Il s’agit ici d’un autre mode d’entrée, qui privilégie le niveau et la discipline et qui Vol. 95 - Avril 2001 Jean CASSANET 676 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS permet par exemple à un professeur de physique-chimie en collège d’identifier les travaux présentés les plus proches de ses préoccupations d’enseignant. 4.1.4. Formation en météorologie Il existe des dizaines d’ouvrages sur la météorologie et il est bien difficile pour un néophyte de faire un choix. Il a donc été fait le choix d’identifier quelques ouvrages « phares » représentatifs de différents objectifs de formation et d’indiquer quelques liens vers les sites les plus efficaces en ce domaine. 4.1.5 Informations générales Comme son nom l’indique, cette rubrique offre des renseignements pratiques dans de différents domaines : cycles de conférences, concours « Perrin de Brichambaut » organisés par la Société Météorologique de France, publications pédagogiques récentes… 4.1.6. Dans les académies Sont recensés ici des travaux particulièrement significatifs mis en ligne sur des sites académiques ; les liens directs sont établis avec ces travaux. 4.1.7. ...et ailleurs Une sélection de sites spécialisés a été réalisée, et ces autres ressources en ligne sont classées ici en deux catégories principales. ♦ Les serveurs généralistes Il s’agit de sites institutionnels, offrant de multiples informations dans les domaines de la météorologie. ♦ Les serveurs thématiques Susceptibles de fournir des informations et des données intéressantes, ils sont plus ciblés, mais très nombreux et cette liste est évidemment loin d’être exhaustive. Ils sont classés selon quatre champs thématiques principaux : – Satellites météo et images satellitales ; – Océan et atmosphère ; – Phénomènes météorologiques événementiels (cyclones...) ; – Climatologie ; 4.1.8. La météo en réseau Cet espace est réservé à la mise en place d’échanges de données entre établissements. La mise en réseau de données météorologiques issues de mesures effectuées dans des établissements scolaires induit des activités très riches sur le plan pédagogique au niveau des établissements concernés, mais c’est aussi un exercice très exigeant impliquant un suivi rigoureux et constant des activités de collecte des données. Un exemple Météorologie et enseignement : le site Educnet-météo BUP no 833 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 677 de réseau vraiment fonctionnel (mesures effectuées systématiquement chaque jour d’école depuis mars 2000) est ici présenté. 4.1.9. A propos du site Cette rubrique présente les objectifs visés lors de la mise en place du site ainsi que la liste et les coordonnées des participants à cette action. CONCLUSION Dans son état actuel et d’après les utilisateurs, le site météorologie d’Educnet constitue déjà un solide appui pour quiconque souhaite disposer efficacement et rapidement d’informations sur le sujet « météorologie et enseignement ». Ce site constitue un bon point d’entrée pour de multiples activités pédagogiques liées de près ou de loin à la météorologie. La dimension pédagogique y est incontestablement la plus importante, tant par le volume que par la qualité et la variété des thèmes présentés et elle s’enrichit constamment grâce aux travaux des membres de l’équipe qui continuent, de développer leurs pratiques dans leurs classes. L’accès aux données en ligne y est également très présent, avec de nombreux liens vers des ressources variées, liens qui sont vérifiés et complétés régulièrement. Il s’y ajoute des renseignements pratiques souvent fort utiles. L’équipe Educnet-météo espère ainsi répondre au mieux aux besoins des enseignants et reste à leur disposition pour toute suggestion. BIBLIOGRAPHIE [1] NOËL Marie-France. La mise en place des réseaux d’observation météorologique par les instituteurs des écoles normales (1864-1871). La météorologie 8e série, avril 1995, p. 11-16. [2] BARINET Jean-Pierre. Satellites en terminale S. BUP, avril 2000, vol. 94, n° 823, p. 855-858. Vol. 95 - Avril 2001 Jean CASSANET