En Belgique tout le monde est corrompu

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En Belgique tout le monde est corrompu
Le dossier Cachalot s'élargit encore, 25 suspects inculpés ou en passe de l'être comme organisateurs ou
complices actifs !.
Selon nos infos, les fraudes au chômage, qui obligent l'Onem à vérifier des allocations versées à 6.565
demandeurs, ne concernent plus seulement deux ou trois caïds de Molenbeek comme les frères Mohamed et
Ali Jadi. L'enquête met en cause des gérants de sociétés complices.
En tête, Jean Claude Brochez, de Dour, déjà connu de la justice pour avoir enlevé et séquestré un Africain, et
l'avoir travaillé à la batte de base-ball.
Selon nos infos, au moins 25 personnes sont visées, dont une demi-douzaine inculpées dans l'enquête menée
pour le juge de Bruxelles Frédéric Lugentz et l'auditorat du travail par plusieurs services de police coordonnés
par Molenbeek, Nivelles et Neufchâteau.
Trois suspects principaux des fraudes à l'Onem depuis 2004, trois gérants de sociétés complices, Abdel Jabar,
d'Anvers, Icham Lamrani, de Bruxelles, et Jamal Lamaïzi, de Saint-Gilles, sont en fuite et signalés
internationalement à rechercher.
Enfin, l'enquête se concentre sur des professionnels du rachat pour une bouchée de pain de sociétés en
difficulté, et des comptables dans la combine. Le dossier Cachalot est... mammouth !. L'auditorat parle de
"plaie", "d'hémorragie", de "filières", d'une enquête "hallucinante" et déjà 20 cartons.
L'objectif des fraudeurs à l'Onem étant financier, la justice réplique en touchant aux portefeuilles. La belle
Mercedes d'un suspect principal (un des 25..... cachalots) est saisie. Les loyers de trois immeubles saisis ne
sont plus versés aux propriétaires complices présumés, mais sur des comptes bloqués par la justice. Il s'agit
d'immeubles situés Avenue J. Dubrucq et Rues Vandernoot et du Presbytère à Molenbeek.
Le substitut de l'auditorat, M. Falmagne, confirme la mise au jour d'un système tentaculaire comportant
d'innombrables mini-réseaux utilisant divers procédés, au départ de domiciliations fictives, pour permettre à
de faux allocataires d'obtenir des indemnités auxquelles ils n'avaient pas droit, et, sur base d'attestations
fausses, des prêts financiers que des banques correctement informées n'auraient pas accordés.
Parti de Nivelles et Molenbeek, le système a fait des petits, et c'est devenu sans fin en Belgique. "Et nous
cherchons à enrayer l'hémorragie". En haut du panier, le parquet classe les trois hommes en fuite - Abdul
Jabar, Icham Lamrani et Jamal Lamaïzi: des gérants de sociétés, les frères Mohamed et Ali Jadi, Meriam Ch,
de Schaerbeek, Antonio L. S, de Laeken, des consultants comme Jacques T, de Berchem-Ste-Agathe des
hommes (ou femmes) de paille, comme Ali H. et Aïssa A. S. M'h, ex-secrétaire de Lamaïzi en fuite au Maroc, des
comptables complices comme Emile G, de Meise, et l'Ucclois Abdelhadi Benbassam. Certains ont fait de la
préventive. D'autres sont sur la liste d'attente.
Un grand tri se prépare.
L'auditorat est conscient que des intermédiaires abusés ont prêté leurs noms à leur insu. Les cerveaux des
fraudes ont utilisé des cartes d'identité de faux chômeurs pour faire de ces derniers des gérants de société qui
l'ignoraient. Par contre, des faux chômeurs ont vendu leur identité et sont entrés dans le système pour 1.500
€uro’s.
Que de telles fraudes aient pu se développer sur une telle échelle prouve que les contrôles restent insuffisants.
Entre eux, des réseaux ont pu se livrer concurrence; par exemple en cassant les prix, 150 €euros pour un faux
C4 vendu 350 €uro’s par la concurrence.
Deux policiers, Fred V. de la Police Judiciaire Fédérale, présenté comme apparenté à l'un des 25 suspects
(mais dont il se dit aussi qu'il n'aurait pas grand-chose à se reprocher, NdlR) et Philippe D. l'agent de quartier
de la Rue du Presbytère qui réalisait des inscriptions fictives de faux chômeurs, sont inculpés (et suspendus)
dans et en marge de ce dossier Cachalots.