Emporte-le avec toi - eglise primitive d`adonaï yeshoua

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Emporte-le avec toi - eglise primitive d`adonaï yeshoua
Emporte-le avec toi
Par Sarah Branham de Corado
New York, Juillet 1989
A l’Epouse de Christ,
Ceux qui suivent le message.
Puisque plusieurs personnes que j’ai abordées pour une aide tout au long de ces années
m’ont demandé la raison pour laquelle je suis dans le besoin, la seule des enfants de frère Branham,
y compris les petits-enfants et les parents par alliance, pendant qu’eux tous vivent dans les plaisirs et
confort que le monde peut fournir. Puisqu’aucun d’eux n’a jamais travaillé, pourquoi ne suis-je pas
incluse en ceci?
Je sens que je devais exposer publiquement plusieurs choses qui se sont toutes produites en
remontant depuis le temps où mon père a été tué. Comme vous le savez, ma mère et moi nous fûmes
les seules survivantes de cela. Maintenant elle est morte et je suis le seul témoin vivant de ce qui est
réellement arrivé dans la voiture.
Je ne sais pas combien de fois ma mère m’a dit: «Emporte-le avec toi dans la tombe». Ce
qu’elle voulait dire par là je dois le dire maintenant. Il semble que je ne peux plus vivre avec cela et je
suis sûre que je ne pourrais pas mourir avec cela. Je deviens si nerveuse rien qu’à y penser, je ne
peux simplement plus le porter plus longtemps. De la manière dont je le vois, c’est indirectement relié
à l’accident de mon père.
Je me souviens que mon père était très troublé avant que nous ne quittions Tucson pour les
réunions de Jeffersonville, où il devait prêcher «La trace du serpent» et exposer les noms de gens
de ce message qui agissaient faussement, y compris des membres de famille. C’est dans cette
tension que nous avions quitté l’Arizona. La dernière discussion avant que nous ne partions était à
cause de ma soeur Becky qui voulait rester dans l’appartement avec son amie Betty Collins. Mon père
ne voulait jamais qu’elle reste. Finalement il a renoncé comme maman avait déjà donné son accord et
il la laissa là-bas. Elle donna sa parole qu’elle ne quitterait pas l’appartement.
Toute la journée mon père était tourmenté et voulait s’arrêter et téléphoner, mais elle ne
répondit pas. Nous avons continué le voyage jusqu’à ce que nous arrêtions le soir pour manger. Mon
père commanda son plat et alors je l’entends dire à maman: «Je vais appeler Becky encore une
fois». Il téléphona et revint à table très bouleversé. Il se tourna vers maman et dit: «Elle n’est pas
là». Il avait commandé un morceau de tarte mais il ne l’a jamais mangé. Quand nous partîmes,
Joseph alla dans la voiture avec Billy Paul et Loyce, ce qui ne se serait jamais fait à un autre moment.
Simplement parce que mon père était tellement bouleversé, il ne l’a même jamais remarqué.
Je suis entrée sur le siège arrière, maman et papa devant. Ils ont commencé à se disputer tout
de suite. Il était très contrarié parce que Becky n’était pas dans l’appartement comme elle l’avait dit.
Mon père se tourna vers ma mère et lui dit: «Tu sais où elle est». Maman commença à pleurer en
disant: «S’il te plaît Billy...» je me couchai sur le siège arrière de la voiture, parce que j’étais très
bouleversée aussi, comme c’était la première fois que je les avais vus et entendus se disputer sur ce
ton. Mon père dit: «Je vais exposer plusieurs choses et des noms cette fois.» Ma mère continuait
de supplier: «S’il te plaît, non, Billy...»
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Je sais que mon père était très prudent, respectant toujours les limites de vitesse et se
soumettant à la circulation. Dans des circonstances normales, il aurait réagi et aurait évité la voiture
qui venait dans sa direction. Pendant qu’il parlait, il regardait ma mère durant cette conversation
déplaisante. Juste alors, c’est arrivé.
C’était la dernière chose dont je me souviens avant l’accident, jusqu’à ce que je revienne à moi
dans l’ambulance. Plus tard, j’ai découvert que Rebecca était avec Peary Green et qu’on avait eu des
difficultés pour la trouver afin de lui faire connaître l’accident. Je restai deux mois à l’hôpital.
Quand je revins à la maison, ma mère se comportait très nerveusement autour de moi.
Finalement elle m’aborda et voulut savoir de quoi est-ce que je me souvenais avant l’accident. Elle me
dit de ne pas le mentionner ou d’en parler encore, mais de l’emporter avec moi dans la tombe.
Mon père avait un livre de notes de sa prédication «la trace du serpent». Ma mère me laissa
lire là où il avait écrit: «je serai trahi par quelqu’un de très proche de moi». Plus tard, lorsqu’elle
voulut voir ces notes de nouveau, Billy Paul lui dit qu’il n’y avait pas de notes, les pages étaient vides.
Je voudrais également mentionner quelque chose qui est arrivé après l’accident, et qui nous a
toujours tracassées, maman et moi. Mon père avait besoin d’une transfusion sanguine immédiatement
après l’accident. Il avait un sang du type rare et on devait en envoyer chercher dans une autre ville.
S’il avait pu avoir la transfusion sanguine à temps, peut-être que sa vie aurait pu être épargnée.
Comme il était étrange que son propre fils n’ait pas voulu donner du sang dans ce cas d’urgence.
Dieu seul connaît tous les faits, mais quand je vis le document daté du 26ème jour d’octobre 1965, je
commençais à m’étonner même davantage. Imaginez seulement que pendant que mon père était
toujours en vie, mon frère se présenta devant le notaire public comme étant William Branham qui
transfère l’Association Evangélique W. Branham en un autre organisme. Le document est en ma
possession. Il l’a signé comme étant William Branham Junior. Ça été enregistré le 4 novembre 1965 à
15h45' avec «le Comité Organisateur d’Arizona».
Juste récemment, un avocat distingué de New York a examiné l’affaire et m’a montré différents
relevés bancaires qui sont toujours en ma possession. L’un d’entre eux se solde au montant en
espèces de 3.113.676 plus d’un titre de 130.645 et d’autres choses. Cet argent a été laissé intact
depuis le départ de mon père. Selon le document notarial, il est immobilisé (bloqué) pour 25 ans. Je
me demande ce qui serait fait de cette grande somme d’argent accumulée à l’heure actuelle, après le
26 octobre 1990.
Après l’accident, les choses ont changé d’une façon dramatique. Soudainement Billy Paul fut
en possession d’un tas d’argent. Il construisit une maison qui coûte cher avec tous les objets en or,
des meubles qui coûtent cher. Ma mère était très tracassée. Elle me dit que Billy l’avait arrangée
d’une telle manière qu’il allait tout finir. C’est devenu évident maintenant. Sa maison à Tucson est vide
et je n’ai pas d’endroit pour rester. Maman m’a dit qu’il avait contrefait la signature de mon père sur le
document susmentionné pour faire une association qui lui donnerait le pouvoir et le droit sur tout
l’argent que mon père laissa derrière lui.
Billy n’avait jamais rien eu à faire avec maman. Il avait l’habitude de venir à la maison peut-être
une fois par an. Mais j’avais l’habitude de le voir se lever en chaire dans les réunions et dire combien
il aimait maman alors que je savais que c’était un mensonge. Ma mère était accoutumée à devenir
tellement contrariée de toutes les différentes doctrines qui circulaient et du fait que Billy Paul ne
voulait pas essayer de les arrêter ou au moins de défendre son père qu’il prétendait aimer tellement.
Ma mère perdit la confiance et le respect dans les frères qui prétendaient prêcher le message et
dans tout ce qu’ils faisaient. Elle avait l’habitude de se référer au «Branham Tabernacle» comme
étant «le coin de Collins» et elle faisait des remarques. Elle disait que l’Esprit qui était avec mon
père n’était plus là du tout, mais le révérend Collins en avait fait un lieu de blasphème. Elle se
demandait comment Billy Paul pouvait permettre qu’un tel homme soit pasteur du Tabernacle.
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Je voudrais également mentionner que Billy Paul a donné 75.000 dollars de l’argent de l’Eglise
à Monsieur Dong Mac Quiz à Tucson, pour commencer son église et une affaire de construction.
Quand maman l’a découvert, elle a supplié Billy de ne pas le faire. Mais bien sûr qu’il le fit. Monsieur
Dong Mac Quiz n’a jamais remboursé jusqu’à ce jour où il prétendait que c’était un don de la part d’un
riche ami. Quand je lui demande de m’aider parce que j’étais dans un tel besoin, il m’a dit: «Va
travailler...»
De l’héritage familial, j’ai reçu 55.000 dollars après que ma mère mourut. Le Révérend Pearry
Green de Tucson se présentant lui-même aimablement comme Pasteur de la famille Branham,
suggéra que je lui donne 50.000 dollars qu’il voulait investir dans une agence de voyages. Il dit: «A
partir de maintenant, tu n’as plus besoin de t’inquiéter. Vous pouvez aller comme
missionnaires au Guatemala et chaque mois vous recevrez votre subvention». Je ne me
souviens pas exactement si c’était 3, 4 ou 5 fois qu’il avait envoyé une subvention mensuelle. Alors, il
m’informa que les choses n’ont pas marché comme il l’attendait, et nous n’avons pas vu le reste de
l’argent jusqu’à ce jour. Mais nous n’étions pas les seuls à tomber dans le piège avec lui. Très bientôt,
j’espère que les choses viendront à la lumière, lesquelles ont été faites faussement y compris tous les
pasteurs dans le message, qui prennent les dîmes des gens et agissent avec de grandes sommes
d’argent comme si c’était leur revenu personnel. Ils se cachent derrière quelques déclarations que
mon père a faites de ce point de vue, sans mentionner le fait que lui-même prélevait un salaire venant
de l’Eglise. Jusqu’à cette date, l’argent donné par le «Branham Tabernacle» à Jeffersonville va
dans la trésorerie de l’église. J’étais prête à amener toute l’affaire devant le tribunal, mon frère Frank
m’a dit de ne pas le faire parce que c’est contre les Ecritures (1 Corinthiens 6).
A ce sujet, je dois mentionner que j’ai eu une très particulière expérience en mai 1989, lorsqu’il
me fut dit d’aller rencontrer frère Frank en Allemagne. Très clairement, et je dis ceci devant le Dieu
Tout-Puissant, je vis une immense réunion où mon père prêchait comme d’habitude. Après la
prédication, une ligne de prière fut appelée et j’étais dans cette ligne de prière. Lorsque mon tour
arriva pour qu’on prie pour moi, on m’a dit: «Va voir frère Frank». Bien sûr prise de surprise, je
demandai spontanément: «Frère Frank en Allemagne?» Et la réponse fut tout à fait d’autorité: «Oui,
va voir frère Frank en Allemagne».
Au commencement de juin cette année, j’ai passé une semaine au Centre Missionnaire de
Krefeld, en Allemagne Fédérale. De mes propres yeux, j’ai vu comment «la nourriture
emmagasinée» était rendue disponible dans les différentes langues. Parce qu’on m’avait dit que
je devais aller voir frère Frank, j’ai eu des entretiens confidentiels avec lui.
Comme mon mari et moi ne pouvions plus nous accorder avec quelque étrange doctrine que
ce soit, nous fûmes bien sûr écartés dans la participation de l’argent qui était si généreusement donné
aux membres de la famille aussi bien que les utilités missionnaires. Quand j’étais sur le point de
donner naissance à un autre enfant, je demandai à mon frère Joseph de me donner 1.500 dollars
pour couvrir les dépenses d’hôpital, et sa réponse fut: «Où penses-tu que je peux trouver cet
argent?» J’allai chez le révérend Pearry Green et il me chassa avec un «je n’ai presque rien».
Ma soeur Becky m’emmena à l’Assistance publique pendant qu’elle vivait dans une maison qui
est aussi bien la mienne que la sienne. Nous n’étions pas seulement déçues bien sûr mais nous
étions aussi contrariées en voyant le luxe du reste de la famille et aussi spécialement les ministres
dans ce message qui sont en train d’en profiter.
Nous éprouvions de l’amertume parce que nous étions humiliés de si nombreuses fois, devant
mendier de l’argent pour nourrir nos huit enfants. Les frères qui se prétendaient pieux devant les
croyants ont aussi achevé mon mari Eddy qui est un ministre consacré, ayant un diplôme de
l’Université de Tucson. Bien sûr, il ne pouvait plus s’accorder avec tout vent de doctrine ou bien
devenir esclave d’un homme.
C’est très facile de répandre la rumeur tout autour du monde que soeur Sarah agit d’une façon
étrange mais on dissimule les faits qui m’ont fait agir de cette façon étrange. De la même manière, il
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est très facile de répandre la rumeur selon laquelle soeur Jackson d’Afrique du Sud est malade
mentale, et en même temps on garde secrète la raison pour laquelle elle échoua dans l’asile
psychiatrique. Tous les intimes sont au courant des 65.000 dollars que frère Sidney Jackson donna au
Révérend Peary Green qui promit de le prendre comme pasteur associé et de le loger à Tucson.
Après la mort de frère Jackson, soeur Jackson bien sûr étant abandonnée, sans argent, mendia
auprès du révérend Peary Green et même d’autres frères l’abordèrent pour cette affaire, et finalement
il nia avoir reçu l’argent. J’espère seulement que d’autres qui ont aussi été trompés auront le courage
de proposer (to come up with) leurs histoires et leurs réclamations.
Je n’ai rien dit d’autre que la vérité. Ma famille et d’autres m’ont poussée à travers des choses
terribles, à dormir dans des parcs, dans les aéroports... etc., car ils sont réellement responsables de
(along with) concert avec les riches ministres du gâchis dans l’Epouse. Regardez ma famille et la
plupart des ministres, vous voyez parmi eux des diamants, des vêtements à la mode, des voitures et
des bureaux de luxe. La plupart d’entre-eux ont utilisé les dîmes des gens pour acheter des agences
immobilières et de placement, des agences de voyage. Ceux qui ont de grandes assemblées bien
rentrées sont devenus des multimillionnaires. Tous ces ministres sont devenus riches en utilisant le
nom de mon père.
Je voudrais remercier tous ceux d’entre vous qui nous aident durant cette période de
tribulation.
Je crois que le retour de notre Seigneur est proche. Les choses qui ne sont pas justes parmi le
peuple de Dieu doivent être rectifiées immédiatement. Si nous ne voulons pas le faire, la loi le fera
pour nous.
Je vous ai donné cette petite information, juste pour vous faire savoir que ceux qui ont pris la
responsabilité après que mon père soit mort, ne sont pas tous exactement de la manière dont ils se
présentent. Dieu aura suscité des hommes selon son coeur, qui n’ont aucun désir de la popularité ou
d’argent. Peut-être que la soi-disant épouse qui est désirée dans tant de différentes directions, le
Seigneur aura appelé Ses élus à sortir lesquels iront dans une seule direction, et qui est la voie
ordonnée par Dieu conformément au message que mon père prêcha des Saintes Ecritures. Je crois
qu’il nous a ramenés à la Parole originale. C’est le message ordonné par Dieu qui préparera la
seconde venue de Christ, et non toutes les fausses interprétations du message.
Que Dieu vous bénisse tous. Je vous demande de prier pour nous.
Sarah Branham de Corado
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OCTOBRE 2007

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