Bad Durkheim

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Bad Dürkheim: des sapins aux vignes!
Samedi 27 juillet mi-journée
Le temps est beau, le vent est porteur mais tout cela n’est pas nécessairement de tout repos.
Le jeu des reliefs et la force du vent (environ 30 km/h voire plus) a rendu le vol dès le début un
peu « engagé », toujours plus pour les machines les plus sensibles, les pendulaires bien sûr ou
les multi-axes bien toilées. Le clan des rotors est toujours un peu plus tranquille. Il y avait
principalement deux options : survoler les Vosges pour rejoindre le premier terrain de Bad
Dürkheim ou passer par la vallée tout en restant à distance respectueuse de la zone de
Strasbourg. En quittant Saint-Dié, ça bouge donc, et il faut se rendre à l’évidence, les Vosges
c’est des pins et des pins.
Le beau temps ne veut pas forcément dire visibilité idéale, mais visibilité d’été c’est à dire un
fond nébuleux, un peu flou, où le relief sombre des pins, la lumière montante du matin,
l’humidité qui se dissipe donne au vol parfois des allures de tableaux aquatiques, les lunettes
polarisantes et le cockpit ajoutent encore à ce sentiment parfois irréel que donne le vol. Pour un
peu on pourrait voir un tableau de Hokuzaï, mais le mont Fugi est loin et une brève prise de
conscience portée par les cartes et les lois du vol nous rappellent que notre Fugi avait par
exemple pour nom le rocher de Dabo. En allant vers Saverne, on devine combien l’obstacle et
la frontière naturelle des Vosges ont posé de problèmes aux différentes voies de navigation.
Les canaux avec un ascenseur à péniche unique, ou le train avec les travaux impressionnants
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du tunnel du TGV. Des pins donc, des vallées et un vol rapide en vitesse sol pour gagner
l’Allemagne.
Lorsque l’on s’approche de l’Allemagne, la fréquence mélange le français du Tour, l’anglais
aéronautique et l’allemand Rhénan vers lequel nous nous dirigeons. Nos téléphones changent
d’opérateur, frontière virtuelle certes mais la seule encore bien présente et remarquable. Le
sujet est d’ailleurs d’actualité car il est tout de même difficile d’imaginer un espace européen
unique sans pouvoir communiquer sans se ruiner. La téléphonie est un de ces détails
techniques qui révèlent des barrières profondes et novuelles. Ce ne sont pas des barrières
entre les peuples car on se fait dépouiller dans les deux cas !
Passant ce petit message de contestation, qui n’est jamais très loin de l’âme ulmiste. Nous
sortons des Vosges en plongeant vers une magnifique étendue de vignes ! Voilà la route des
vins. En cas d’atterrissage de fortune, les pins et les vignes sont tout aussi peu aimables. Mais
nous sommes hauts. Nous longeons en partant vers l’ouest pour rejoindre le point d’entrée du
terrain de Bad Dürkeim. L’intégration s’est faite sans problème. Nous sommes cette année un
peu moins que les années précédentes. La crainte de l’Allemagne, ou le goût du Sud en ont
peut-être dissuadé certains. Il faudra voir les conséquences sur l’ambiance mais il est certain
que sur les décollages, atterrissages, les douches et le reste nous gagnons en fluidité. Nous
sommes tout de même presque une centaine et la mise en route est toujours impressionnante.
Dit de la Tour allemande (climatisée), « die Organization ist perfekt ».
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Notre crainte en Allemagne concerne principalement l’essence, car nous n’avons pas comme
chaque année notre camion citerne, pour des raisons de circulation mais aussi de respect de
l’environnement. Il nous faut donc faire le plein avec les pompes locales. Mais la difficulté vient
surtout du fait que les Allemands ne tiennent pas à ce que l’on fasse de l’essence sur l’herbe,
pour des raisons écologiques. Peut-être sont-ils en avance sur nous sur ce point ! Cela
complique tout de même drôlement la manœuvre. Mais sur ce premier terrain, la joie de
l’accueil sous une chaleur plombante et la souplesse d’une organisation qui a parfaitement
répartie ses rôles (notamment à la Tour) n’ont absolument pas contrarié nos petites habitudes
logistiques, globalement assez efficaces.
Donc en résumé, des pins aux vignes, ça bouge, il fait chaud mais les corps qui transpirent sont
heureux !
Nous ferons le nécessaire pour que les trois balises fonctionnent ! C’est l’informatique qui crée
parfois de nouvelles frontières !
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En vol, la visibilité s'annonce meilleure.
Sébastien Perrot
Balise Diogène
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Des jeunes au réveil
Le briefing du matin
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Le public au départ de Saint-Dié
Nos amis de France 3, fidèles du Tour
On laisse Saint-Dié sur la droite
Le rocher de Dabo
Ascenceur à péniche près de Saverne
Le nouveau tunnel TGV Paris-Strasbourg
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Les vosges comme un tableau d'Hokuzaï
Dahn, ville allemande près de la frontière
Sortie des Vosges
La route des Vignes!
Une belle glissade d'Alain pour la piste 08 de Bad Dürkheim
Première et bonne rencontre entre les deux organisations
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