Programme ciné-club supérieur 15-16 - Sainte

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Programme ciné-club supérieur 15-16 - Sainte
Ciné-Club
Saison 2015 2016
LES INVISIBLES (2012)
Réalisateur : Sébastien Lifshitz
Le cinéma, terre de fiction, peut-il aussi raconter le réel ? C'est le travail des documentaires de
création, qui prennent la vie comme sujet de récit filmique. De façon exemplaire, le film de
Sébastien Lifschitz, Les Invisibles, remonte le temps et raconte l'histoire de couples impossibles.
Ces amoureux de même sexe, nés dans l'entre-deux-guerres, qui ont vécu ensemble à l'époque
où la société française rejetait l'homosexualité. Le réalisateur utilise la puissance de l'écriture
cinématographique (cadrage, montage et son) pour immerger le spectateur de façon drôle,
émouvante et clairvoyante dans ces vies invisibles et faire le portrait d'une époque.
TERRAFERMA (2012)
Réalisateur : Emanuele Crialese
Une petite île au large de la Sicile, à proximité de l’Afrique. Filippo, sa mère et son grand père
n’arrivent plus à vire de l’activité traditionnelle de la pêche. L’été arrivant, ils décident de louer
leur maison à des touristes qui viennent de plus en plus nombreux chaque année. Un jour,
Filippo et son grand père sauvent des eaux un groupe de clandestins africains malgré
l’interdiction des autorités locales. Ce film prémonitoire tente de scénariser le drame des
migrants à partir de quelques partis pris cinématographiques qu’il s’agira de discuter.
5
NOVEMBRE
12
NOVEMBRE
IMITATION OF LIFE (Mirage de la vie) (1959)
Réalisateur : Douglas Sirk
D. Sirk nous raconte dans ce beau portrait de femmes, animées du désir d'aimer et d'être
aimées, les leurres du bonheur dans l'Amérique des années 50. Une jeune veuve, Lora Meredith,
caressant le rêve d'être une grande comédienne, rencontre sur une plage Annie Johnson, une
femme noire dont la fille Sarah Jane a la peau blanche. Ce grand mélodrame raconte le destin
de deux générations de femmes, les mères et leurs filles, prises dans le tourment d'existences
déchirées entre le rêve et l'illusion, entre la résignation et l'aspiration au bonheur dans un pays
qui confine ceux qui n'ont pas la peau blanche à une apparence de vie.
AMARCORD (1974)
Réalisateur : Federico Fellini
«Je me souviens» de l'adolescence à Rimini sur la cote adriatique. En un cycle de quatre saisons,
les personnages et les lieux publics, les rites familiaux et scolaires, les fêtes traditionnelles et les
événements extraordinaires (le passage de l'émir et son harem, d'un prince, d'un dignitaire
fasciste, du paquebot Rex, de la course des Mille miglia) forment le monde où le jeune Fellini
vécut ses émois, émerveillements, étonnements, souffrances et affections, convoqués par le
souvenir avec tendresse, sans dérision ni désillusion. Déjà dans Roma (1971), le portrait de la
ville commençait par l'horizon de Rome à Rimini à l'adolescence, avant l'arrivée du jeune
homme à la gare Termini.
MORSE (2008)
Réalisateur : Tomas Alfredson
À rebours d'une imagerie gore sanglante, Morse est un film de vampires suédois (Tomas
Alfredson), fait de neige et de nuit d'hiver sans fin, qui respecte la mythologie du genre en
renouant avec la glaçante présence du vampire. Eli, petite fille brune à la peau diaphane est, par
sa nature monstrueuse, d'une étrangeté radicale, une figure de l'altérité.
SAINTE-MARIE LYON
www.latoilemariste.fr
Théâtre de St Paul
Montée des Carmes
28
JANVIER
11
FEVRIER
17
MARS
18h