fando et lis - Theatre

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fando et lis - Theatre
FANDO ET LIS
« Le théâtre est surtout une cérémonie, une fête, qui tient
du sacrilège et du sacré, de l’érotisme et du mysticisme, de la mise à
mort et de l’exaltation. »
FERNANDO ARRABAL
PRODUCTION : THEATRE DE LA SKENE – SAINT CYPRIEN
CIE L’ARBRE A BULLES – BORDEAUX
CREATION SAISON 2005 – 2006
FANDO ET LIS
de Fernando ARRABAL
Mise en scène
Babeth FOUQUET
Création son
Création lumière
Conseillère chorégraphique
Costumes
Laurent MAZA
Eric SAEZ
Mari SILES
Fanny MANDONNET
Avec :
Fando
Lis
Namur
Mitaro
Toso
Laurent EYLLIER
Yolande TRAWINSKI
Sigrid
Daniel STRUGEON
Jérèmy CHAPELET
FERNANDO ARRABAL
L’auteur
Fernando Arrabal est né le 11 août 1932 à Melilla (Maroc Espagnol)
Depuis 1955 il réside en France, à Paris.
Fernando Arrabal est tout à la fois : auteur dramatique, romancier, poète, préfacier de
plusieurs livres d’art, essayiste, réalisateur, peintre et … joueur d’échecs.
Pour le théâtre, il a écrit une centaine de pièces dont les
célèbres Fando et Lis, Et ils passèrent des menottes aux fleurs ou Le cimetière des
voitures (qu’il réalisa au cinéma avec Bachung qui incarnait le rôle d’Emanou).
La vie de Fernando Arrabal, alors âgé de quatre ans, commence par un drame qui par la suite
influencera toute son œuvre, la condamnation à mort de son père pendant la guerre d’Espagne.
Peine de mort ensuite commuée en prison à perpétuité puis, au gré des transferts de prisons,
disparition de ce père qu’il n’a presque pas connu et dont personne encore aujourd’hui ne sait
ce qu’il est devenu ou ce qui lui est arrivé.
Après l’arrestation de son père la famille s’installe en Espagne métropolitaine (Ciudad Rodrigo
puis Madrid), où il vit dans un milieu catholique traditionnel entre une mère rigide et une
tante à la sensualité toute méditerranéenne, autres influences de son œuvre (fondement
même de son texte Baal Babylone–Viva la muerte).
Il suit des études chez les pères Escolapios de Getafe, institution religieuse réputée pour ses
compétences en matière littéraire.
C’est vers l’âge de treize ans que remontent ses premiers écrits, poèmes, saynètes inspirées
de la vie familiale.
Il passe son Bac à Valence tout en travaillant dans une usine à papier.
De retour à Madrid (1952) il crée une Académie au sein de laquelle il lit ses premières œuvres
(dont certaines demeureront inédites).
1953 apparition des premiers symptômes de la tuberculose, autre évènement capital de sa vie
qui lui aussi sera intimement lié à son œuvre.
1954 premier voyage de Fernando Arrabal à Paris pour y voir une pièce d’un certain… Becket
dont il a entendu parler à Madrid et dont une pièce se joue au Sarah Bernard (actuel Théâtre
de la Ville). Ne possédant que de faibles revenus… il fait le voyage en auto-stop !
C’est aussi sa première rencontre avec Luce Moreau qui quelques années plus tard deviendra
Luce Moreau-Arrabal, Docteur en littérature Espagnole à la Sorbonne et traductrice des
premières œuvres d’Arrabal.
1955 une bourse lui permet de revenir à Paris. Nouvelle dégradation de sa santé qui l’oblige à
séjourner dans un sanatorium de la région parisienne. C’est au cours de cette hospitalisation
qu’il décide de rester à Paris où il vit depuis cette époque.
Dans le début des années soixante il fréquente le mouvement surréaliste d’André Breton, puis
s’en éloigne et, avec Topor (dessinateur) et Jodorowski (réalisateur) il fonde le mouvement
panique… dont tout le monde peut se réclamer sans rien demander à personne.
C’est dans le courant et la fin des années soixante que Fernando Arrabal atteint déjà une
certaine notoriété et que des personnes comme Victor Garcia, Jorge Lavelli, Peter Brook,
Jérôme Savari, sont ses metteurs en scène.
1967 incarcéré en Espagne lors d’un voyage dans ce pays. Motif : propos diffamatoires envers
le régime (Franquiste). C’est une coalition d’intellectuels internationaux menée entre autre
par Becket qui fera pression sur l’opinion mondiale pour obtenir sa libération.
Hormis les nombreuses distinctions littéraires qu’il a pu obtenir, ses textes sont traduits
dans quasiment toutes les langues éditant des livres et il est joué dans le monde entier.
Note personnelle de Fernando Arrabal : Il est proprement scandaleux que dans les écoles
Françaises de formation de comédien et autres conservatoires (quoi que dans
conservatoire il y ait… conservateur) on ne parle quasiment jamais de Fernando Arrabal
mais sans arrêt de Becket et de Koltès, alors qu’avec ces derniers il a le privilège d’être
l’un des auteurs contemporains les plus joués au monde (et que lui, en plus, même s’il est
déjà dans le Larousse, est toujours vivant et toujours prêt à se déplacer pour peu qu’on
fasse appel à lui). Il m’est arrivé de rencontrer des jeunes comédiens japonais qui
connaissaient parfaitement Arrabal alors que de jeunes comédiens français n’en ont
seulement jamais entendu parler…
Fernando Arrabal c’est à ce jour :
Cinéma : 7 longs métrages dont les très marquants Viva la muerte et L’Arbre de Guernica. Le
dernier en date (1996) Jorge Borges – Una vita de poesia.
Romans : 15 dont Baal Babylone-Viva la muerte.
Recueils de poèmes : 6 dont le célèbre La pierre de la folie.
Pièces de théâtre : une centaine en 20 volumes. Le tricycle, L’architecte et l’Empereur
d’Assyrie, Cérémonie pour un noir assassiné… La dernière en date (1996) Le fou rire des
Lilliputiens.
Essais : une quinzaine dont Lettre au Général Franco (paru alors que ce dernier exerçait
encore son pouvoir dictatorial).
Livres divers : environ 300, livres objets avec des plasticiens, commentaires d’arts, poèmes
illustrés…
Peinture : série de tableau Les amours impossibles, collages…
Au cours de sa longue carrière, son chemin a croisé ceux de Becket, Dali, Mishima, Picasso,
Saura, Miro, Pasolini, Bunuel, Dari Fo…
La plus haute distinction que revendique Fernando Arrabal est celle d’être Satrape de
Pataphysique.
UNIVERSAIRE
Si l’exactitude est la politesse des rois, la concision doit être celle de tout
orateur, et si je prends la parole aujourd’hui, Fernando, c’est uniquement parce que je
pense t’être agréable et pour ne pas pousser la discrétion jusqu’à l’ostentation.
Je voudrais d’abord dire combien j’apprécie de me trouver parmi cette
assemblée aussi prestigieuse qu’amicale pour célébrer ton soixantième anniversaire,
ainsi que tant d’années consacrées à la création et ce, un 29 septembre jour de la
saint Michel, anniversaire probable de la naissance de Miguel de Cervantes, si cher à
ton cœur.
A présent j’aimerais sortir du rôle convenu et pénélopesque d’épouse fidèle et
dévouée pour m’adresser à toi d’une manière plus directe et plus humaine parce que
c’est toi, parce que c’est moi. Je souhaite, Fernando, te remercier, pour m’avoir depuis
si longtemps fait vivre loin de la médiocrité. En effet l’originalité de ta pensée et de
ton œuvre, si féconde et si diverse n’est plus à démontrer, et cette exposition nous
en a donné maints éclatants témoignages, mais je voudrais plutôt insister sur
l’originalité de ta conduite.
Merci, Fernando, (comme ton prénom l’indique puisqu’il signifie homme libre) de
n’avoir jamais recherché la faveur des puissants de n’avoir jamais baissé ta garde
devant eux. Dans la dénonciation de toutes sortes d’abus, tu n’y es pas allé, comme
disait Montaigne, « que d’une fesse », quant aux dictateurs, tu leur as rappelé que, si
haut qu’ils fussent placés, ils n’étaient jamais assis que « sur leur cul ».
Merci encore, Fernando, de ne pas avoir rêvé sur le dos des autres à de prétendus
avenirs radieux, ni de t’être abrité derrière la générosité de tes prises de position
publiques pour te donner toute licence dans ta vie privée, comme on en a vu plus d’un le
faire. En un mot si « notre plus grand et glorieux chef d’œuvre c’est de vivre à
propos », si c’est « faire l’homme et dûment », tu y es pleinement parvenu.
Dans ta pièce « FANDO et LIS » écrite presque au sortir de l’adolescence, le
personnage Lis dit au personnage Fando : « Ce que tu dois faire, Fando, c’est de te
battre dans la vie ». Et aujourd’hui je te dis Fernando Fando : « Ce n’est plus un
début, mais continue le combat ».
Luce MOREAU ARRABAL
Le 29 septembre 1992
Invités chez Luce et Fernando ARRABAL, le 27 mars 2003, ceux ci nous ont confié
s’appeler Fando et Lis dans l’intimité.
Lorsque l’on sait que cette pièce fut écrite en 1958, année de leur mariage, on ne peut
s’empêcher de voir là la preuve de ce besoin de vérité constamment recherché par
l’auteur ainsi qu’une manifestation de sa légendaire dérision…
« FANDO ET LIS »
de Fernando Arrabal
Fando et Lis, deux adolescents presque adultes, font route vers Tar, une ville
extraordinaire, mythique. Personne n’y est jamais arrivé paraît-il, ou en tout cas,
personne n’en est jamais revenu. En chemin, ils rencontreront trois hommes un peu
étranges, Namur, Mitaro et Toso, en route pour la même quête.
Fando est un personnage qui, à l’image d’un enfant (de l’enfant que chaque adulte
enfouit au plus profond de lui), est naïf et tyrannique. Il exerce sur Lis, sa jeune
compagne handicapée, une domination affranchie des tabous de la morale.
Méchant et repentant, tout en lui est dualité.
Et cette dualité se concrétise avec l’apparition plutôt fantomatique des trois
personnages-marionnettes, issus de l’imaginaire de Fando. En perpétuel conflit, leur
apparence tordue et rigide contraste avec l’agilité physique de leur créateur.
L’infirmité de Fando n’est pas corporelle, elle se situe au niveau psychique et
émotionnel. Elle s’oppose à celle de Lis, le personnage qui, par ailleurs, incarne la
sagesse, une sagesse opprimée, dont le pouvoir est entravé.
C’est dans un monde plein d’humour et de rires à la fois tragiques et absurdes, que
l’auteur transpose quelques images folles de ses rêves et de ses fantasmes. Dans
cette pièce, Arrabal nous emmène dans un monde de fantasmes, un monde irréel où
certaines pulsions se trouvent transcendées.
Une des principales qualités du texte d’Arrabal est de se prêter à de multiples
interprétations.
Amour et égoïsme, gravité et légèreté, bonté et cruauté, tous ces aspects cohabitent
et, sous le joug de l’impulsion, revêtent le linceul de la sincérité. « Je te crois », de
répéter Lis à un Fando qui cherche à la rassurer. Mais croit-elle à ce qu’elle entend ou
à ce qu’elle voit ?
NOTE DE MISE EN SCENE
Fando et Lis nous emmènent dans un univers baroque peuplé de personnages
tour à tour bourreaux et victimes, délibérément contradictoires dans leurs
motivations étranges comme dans leurs actes imprévisibles.
Arrabal cultive la poésie et la dérision dans son sens le plus fort (surréalisme)
pour dénoncer l’inanité, les mensonges et les laideurs du monde mais aussi les secrètes
beautés et la naissance d’une sainteté de l’innocence.
Au travers de cette logique faite de conciliation des contraires, il met un
acharnement philosophique à penser le mystère de l’être humain. Et on ne peut
s’empêcher de l’apparenter à Kafka et Jarry, mais aussi, dans sa violence, à Sade et
Artaud. Dans cet univers le réel est toujours magique et le rêve s’escamote sans
cesse dans la réalité.
Cette pièce met en scène Fando et Lis, englués dans des discours
contradictoires se répétant inexorablement dans un mouvement qui mène à
l’immobilité. Une recherche stérile du bonheur qui ne peut s’accomplir que dans un
ailleurs chimérique.
Mais aussi trois personnages étranges, directement issus de l’imaginaire de Fando et
représentatifs des différentes pulsions qui le constituent.
J’imaginais très rapidement cette allégorie dans un monde mythique où les
corps meurtris et désordonnés de Fando et Lis s’opposeraient à ceux de Toso, Namur
et Mitaro, contraints eux aussi, mais dans un autre monde.
Babeth FOUQUET
SCENOGRAPHIE
-
Un espace nu. Celui de Fando et Lis. L’endroit stérile où ils reviennent sans cesse.
Le lieu de l’immobilisme.
La terre à l’origine ou à la fin de l’humanité.
-
Un espace circulaire rouge, des costumes qui auraient pu appartenir à des
circassiens, un univers sonore original, des corps chaotiques oscillant entre les
univers de Nadj et de Fellini.
LE THEATRE DE LA SKÊNÊ
ACTIVITES
• ENSEIGNEMENT / FORMATION
La Compagnie assure depuis ses débuts des activités de sensibilisation et de
formation au travail d’acteur en milieu scolaire (écoles du département et de la
région : Collège de la Boétie, Lycée Pré de Cordy, Lycée Jay de Beaufort, Lycée de
Monbazillac et de Coulounieix-Chamiers…
Elle intervient également depuis huit ans avec des amateurs au Centre Culturel
AGORA de Boulazac dans le cadre d’un atelier de formation et de réalisation
(G. Feydeau, B.M. Koltés…).
Un projet permettant de croiser Chant et Théâtre est mis en place pour les saisons
2003 à 2005 avec Chantal Verschueren.
La Compagnie a également été sollicitée pour travailler avec des populations plus
spécifiques : Centre psychothérapique de Sarlat (atelier mêlant patients et
soignants), stages avec des chômeurs longue durée à Sarlat et Boulazac, travail avec
des jeunes en difficultés à Terrasson…
Enfin, la Compagnie intervient depuis trois ans à l’I.U.F.M. de Périgueux dans le cadre
de la formation continue des enseignants du primaire et secondaire sur un cycle
intitulé : « Voix et Gestes » avec David Suissa, enseignant dans cet établissement.
• CREATIONS ET MISES EN SCENE
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CHEMIN DE RONDE
De Babeth Fouquet et Georges Berdot
Mise en scène : Georges Berdot
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ZAVATI ZAVATIPA ? Spectacle pour enfants
De Babeth Fouquet
Mise en scène : Babeth Fouquet
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VINGT QUATRE HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME
D’après Stefan Zweig
Adaptation : Babeth Fouquet et Gilbert Tiberghein
Mise en scène : Gilbert Tiberghein
Coproduction : Festival des Jeux de Théâtre de Sarlat
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L’AMANTE ANGLAISE
De Marguerite Duras
Mise en scène : Jean-Luc Terrade
Coproduction : Compagnie Les Marches de l’Eté
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LE SCALPEL
De Alain Julien Rudefoucauld
Mise en scène : Jean-Luc Terrade
Coproduction : Théâtre de la Skênê
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LE MAL D’AMOUR
D’après Jean Cocteau
Dramaturgie et mise en scène : Babeth Fouquet
Coproduction : D.R.A.C. Aquitaine, A.D.D.C. de la Dordogne, Mairie et
Centre Culturel de Sarlat
-
MEDEE - MATERIAU
De Heiner Mûller
Scénographie et interprétation : Babeth Fouquet
Janvier 2004
• PROJETS DE CREATION
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FANDO ET LIS
De Fernando Arrabal
Mise en scène : Babeth Fouquet
Saison 2005/2006
-
LE LANGAGE OUBLIE
D’après « Fando et Lis » de Fernando Arrabal
Spectacle jeune public
Mise en scène : Babeth Fouquet
Saison 2005/2006
BABETH FOUQUET
Le Mal d’Amour. Photo : F. Bretin
Comédienne, Metteur en scène
Dirige le Théâtre de la Skênê depuis sa création en 1989.
Formation :
-
C.U.I.F.E.R.D. de Nancy de 1975 à 1977
Travail d’acteur avec Augusto Baol, Michel Masse, Jean-Claude Scant, Jean-Marie
Broucaret, Jean-Luc Terrade, Adel Hakim, César Brie
Commedia del arte avec la compagnie Hellequin
Travail de la voix avec le Roy Hart et Renata Scant
Travail du corps avec Christine Burgos et Lucas Thiery
Comédienne :
Dans une trentaine de spectacles dont :
- LA LECON de Ionesco
Mise en scène Jean Trouillet
- LES PHYSICIENS de F. Durrenmatt
Mise en scène Jean-Claude Field
- CHEMIN DE RONDE de B. Fouquet et G. Berdot
Mise en scène Georges Berdot
- NAIVES HIRONDELLES de R. Dubillard
Mise en scène Pierre Orma
- L’AMANTE ANGLAISE de M. Duras
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
- ROBERTO ZUCCO de B.M. Koltès
Mise en scène Philippe Rousseau
- LE SCALPEL de A.J. Rudefoucauld
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
- QUELQUES PETITS RIENS de J.L. Terrade
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
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PAS MOI de S. Beckett dans le spectacle « GOUTTES DE SILENCE »
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
LE MAL D’AMOUR d’après J. Cocteau
Mise en scène de Babeth Fouquet
Assistante à la mise en scène :
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ON PURGE BEBE de G. Feydeau
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
DES COUTEAUX DANS LES POULES de D. Harrower
Mise en scène de Maury Deschamps
Metteur en scène :
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ZAVATI ZAVATIPA ? de Babeth Fouquet
Spectacle pour enfants
LE MAL D’AMOUR d’après Jean Cocteau
Scénographie et interprétation Babeth Fouquet
MEDEE-MATERIAU de H. Mûller
Scénographie et interprétation Babeth Fouquet
En projet :
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FANDO ET LIS de F. Arrabal
Mise en scène Babeth Fouquet
LE LANGAGE OUBLIE d’après « Fando et Lis »
Mise en scène Babeth Fouquet
LES FEMMES SAVANTES de Molière
Mise en scène de Jean-Luc Terrade
L’ARBRE A BULLES
Présentation d’une jeune compagnie
Directeurs Artistiques : Yolande TRAWINSKI et Laurent EYLLIER
Créée et implantée à Bordeaux en novembre 1999, L’Arbre à Bulles devient une
compagnie en 2004.
Dés sa création ses principaux objectifs sont de faire partager le théâtre et les
œuvres contemporaines au plus grand nombre.
Pour y parvenir, L’Arbre à Bulles met en place un atelier de découverte et de
sensibilisation à l’art dramatique, auquel participe un nombre croissant de personnes.
Chaque année le groupe entame un travail de recherche sur un thème précis, qui
aboutit, en fin de saison, sur une présentation.
D’autre part, L’Arbre à Bulles intervient dans plusieurs établissements scolaires de la
région ainsi qu’au sein de maison de quartier… Toujours dans l’objectif de sensibiliser
un large public à la découverte du théâtre.
En 2003, suite à une commande de la part de la mairie de Bordeaux ainsi que
l’Observatoire sur la violence à l’école à l’université de Bordeaux 2 (dirigé par
Catherine Blaya Debarbieux), des interventions spécialisées sont mises en places dans
des collèges de la ville. Un CD rom est réalisé sur le thème des différentes violences
en milieu scolaire avec des élèves du collège Clisthéne du Grand Parc.
Le collège Aliènor d’Aquitaine fera ensuite appel à nous pour mettre en place un
travail sur ce même thème avec certains élèves, dans l’objectif d’entamer une
discussion sur les comportements violents.
Fin 2003 début 2004, L’Arbre à Bulles met en place sa première création
professionnelle, sur un texte de Fernando Arrabal : « Fando et Lis », en partenariat
avec le Théâtre de la Skênê dirigé par Babeth Fouquet. Ce travail est la suite d’une
collaboration de plusieurs années entre Babeth Fouquet et les trois comédiens
présents dans « Fando et Lis » : Yolande Trawinski, Laurent Eyllier, Sigrid.
Une autre création est actuellement en cours pour L’Arbre à Bulles, sur un texte de
Carole Fréchette : « Jean et Béatrice ». Ce travail associe le théâtre et la danse.
Yolande Trawinski en est le metteur en scène assistée de Pierre-Guy Ortal
chorégraphe.
La date de la création est prévue pour 2006.
L’ARBRE A BULLES ET LE THEATRE
« Un moment de théâtre, ça ne se reproduira plus jamais. Chaque soir, il se produit
des choses qui ne se reproduiront plus jamais. L’acteur ne dira plus jamais exactement
de la même façon ce qu’il a dit ce soir, ou l’actrice, plus jamais…
Le théâtre n’est pas un lieu comme les autres. Il est comme une loupe qui grossit
l’image, mais aussi comme une lentille d’optique, qui la réduit.
Le théâtre a pris de nombreuses formes à travers les âges, mais elles ont toutes un
seul facteur commun. C’est le théâtre à l’état brut. Le sol, la sueur, le bruit, l’odeur…
S’il est difficile de n’avoir qu’un seul but dans la vie, au théâtre il n’y en a qu’un. Dés la
première répétition, le but est toujours visible et proche, et chacun s’emploie à
l’atteindre. La perspective de la première représentation, avec ses exigences
évidentes, force à un travail en commun, à un engagement qui nécessitent une énergie,
une attention aux besoins d’autrui…
Un rôle n’a jamais d’existence possible qu’en relation avec les autres.
L’acteur doit inscrire l’art dans son corps. Il doit l’inscrire dans l’espace. Il doit
laisser à notre imagination le soin de le combler par nos images… Pour qu’il y ait une
forêt sur scène, il ne faut surtout pas qu’il y ait d’arbres. Si vous mettez des arbres
sur scène, il n’y a plus de forêt… »
L’ARBRE A BULLES-THEATRE DE LA SKÊNÊ
UNE RENCONTRE
Le Théâtre de la Skênê est domicilié depuis 1989 à Saint-Cyrien en Dordogne, et
travaille sur ce même département ainsi que sur Bordeaux et toute la région
Aquitaine.
En 1996, la Compagnie « L’Envie Théâtre » de Boulazac (dont fait parti Laurent
Eyllier) fait appel à Babeth Fouquet pour la mise en scène de son spectacle.
A la suite de cette première collaboration, Babeth Fouquet décide de créer, en 1999,
un atelier théâtre au Centre Culturel Agora de Boulazac sous la direction de Frédéric
Durnerin, directeur du Centre Culturel.
Yolande Trawinski et Laurent Eyllier participeront à cet atelier de formation jusqu’en
juin 2002.
Une collaboration se crée entre « l’Arbre à Bulles » et le Théâtre de la Skênê.
Ce rapprochement permit aux deux comédiens et à Babeth Fouquet d’associer leurs
approches du monde théâtral et de mettre en évidence leur envie de privilégier la
promotion d’œuvres contemporaines.
De cette volonté naît une création : « Fando et Lis » d’Arrabal.
Cette création prévue à l’automne 2005 sera une coproduction « L’Arbre à Bulles » Théâtre de la Skênê.
Laurent EYLLIER, comédien
Né en 1972
-
Licence Sciences de l’Education
Comédien :
-
2004 : Esquisses d’Eysines : « Fando et Lis » d’Arrabal, mise en scène B. Fouquet
2003-2004 : Cie Ballet Théâtre Esclandre, mise en scène O. Ritter
2002 : Théâtre de la Skênê : «Tailleur pour dames» de Feydeau, mise en scène
Babeth Fouquet
2000 : Générik Vapeur. Festival Musicalarue de Luxey
1996-1999 : Cie l’Envie Théâtre : «La demande en mariage» de A. Tchekhov, «La
répétition ou le royaume de la mer» de F. Latin, mise en scène B. Fouquet
1999 : Cie Jamais 203 : remake de «A bout de souffle»
1992-1995 : Cie Les Masques : «Les voyageurs» de M. Laïk, «Les diablogues» de
Dubillard, mise en scène Pierre Orma
Assistant à la mise en scène :
- 2000-2001 : Cie des Ind’-Cie Théâtrale de la Mer : «Neuf mois pour moi(s)», «Un
jour la paix, un jour la guerre» de M. Gendarme, mise en scène M. Grégo
Metteur en scène :
-
-
2004 : Improvisation autour de la rumeur (Collège Aliénor d’Aquitaine)
2004 : « La Cantatrice Chauve » de Ionesco (Lycée de Sarlat)
2003 : Scènes sur «la violence à l’école». Support cd rom (Collège Clisthène)
2003 : Réalisation et conception de pièces radiophoniques (Lycée de Sarlat)
Depuis 2001, groupes adultes à l’Union Saint Bruno à Bordeaux, «Victor ou les
enfants au pouvoir» de R. Vitrac, «Tueur sans gages» de Ionesco, «Les monologues
du vagin» de E. Ensler, «Le fou rire des lilliputiens» d’Arrabal
2001 et 2002 : Participation au Festival des Lycéens. «Les auteurs du 20°s» et
«Le roi se meurt» de E. Ionesco (sélectionné au festival : tournée 2003)
2000 : Ecriture et conception d’un spectacle pour enfants
Stages :
-
-
2003 : «L’acteur : le jeu, la transposition» dirigé par Georges Bigot
2003 : Danse contemporaine
2003 : «Personne et personnage» avec J.M. Broucaret Théâtre des Chimères
2002 : Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine (pré-stage)
2000-2001 : Le corps et l’approche de la « théâtralité » propre à Koltés dirigé par
Babeth Fouquet. Création de «Roberto Zucco» de B.M. Koltés et extrait de «la
Folle de Chaillot» de J. Giraudoux
2001 : Travail sur le lyrisme et l’aspiration gestuelle avec Moni Grégo
1999 : «La force du corps à sécréter du vivant depuis sa propre matière» avec
Babeth Fouquet
Sigrid, comédien
Né en 1973
Formations :
-
-
2000-2001 : Ecole Internationale Jacques Lecoq,
Paris Laboratoire d’Etude et du Mouvement
école Jacques Lecoq
2001-2002 : Ecole internationale Kiklos Teatro, Italie
Comédien :
-
-
-
2004 : « Les contes d’Hoffman », mise en scène Jérôme Savary
2004 : Esquisses d’Eysines : « Fando et Lis » d’Arrabal, mise en scène B. Fouquet
2003 : « Les frères Baloovitch », création spectacle de rue
Saison d’hiver au « Cabaret des Fous » de Paris
2002 : Cie La Famiglia Finnapone, spectacle clownesque crée et joué en Italie
Comedia dell’arte. Spectacles improvisés joués dans les rues italiennes
Dotti, medici e insipienti, spectacle grotesque et Circo Mazurka spectacle
clownesque. Création et direction G.Fusetti
Echassier Agence Galapagos
2000-2001 : Echassier opéra « Les contes d’Hoffman ». Direction Jérôme Savary
« Roberto Zucco » et « La folle de Chaillot ». Direction Babeth Fouquet
Cie Ogoun , «Sur les traces de Toutankhamon», création-direction Sigrid Delane
Echassier Agence Galapagos
1997-2000 : Création et diffusion du spectacle : Sur les traces de Toutankhamon
Comédien et décorateur pour la Cie Le Diable Par La Queue, tournées avec les
spectacles : In Vitraux, La liberté au bout du tunnel, Sculptures de Corps, Un
Autre Monde, Un Rêve Passe, Processions.
Metteur en scène :
-
2000-2001 : Cie Ogoun , «Sur les traces de Toutankhamon»
Formation supérieure théâtrale :
-
Langue : Français - Italien
Corporel : Acrobatie - Ashtanga Yoga - Escrime de théâtre
Musique : Accordéon diatonique
Divers : Echassier – Jongleur – Monocycle - Sculpteur de ballons
Yolande TRAWINSKI, comédienne
Née le 7 juin 1971
-
Maîtrise des Arts du Spectacle mention Etudes Théâtrales
Conservatoire de Bordeaux opt. Art Dramatique de 1997-98
Licence Etudes Théâtrales
DEUST formation de formateurs au métier du théâtre
Comédienne :
-
-
2004 : Esquisses d’Eysines : « Fando et Lis » d’Arrabal, mise en scène B. Fouquet
2002-2003 : Théâtre de la Skênê : « Tailleur pour dames » de Feydeau, mise en
scène Babeth Fouquet
De 1996-1998 : comédienne dans différents spectacles dans le cadre du parcours
universitaire sous la direction de Georges Bigot (Théâtre du Soleil), Guy Lenoir
(Migration Culturelle Afrique), Pierre Debauche (Théâtre du Jour)
1998 : «La résurrection rouge et blanche de Roméo et Juliette», Guy Lenoir.
1997 : lecture spectacle avec le Melkior Théâtre
De 1994-1996 : soirées Café-Théâtre avec la Cie Jean Durozier (T.P.O.)
1993 : Cie « le Diable par la Queue » : « La nativité »
De 1992-1994 : le Théâtre de la Gargouille
Metteur en scène :
-
-
Depuis 2000, mises en scène de groupes adultes et adolescents à l’Union Saint
Bruno à Bordeaux, « Roberto Zucco » de B.M. Koltés, « Silence » de A. Pinter,
« Les quatre morts de Marie » de C. Frechette
Depuis 1999, mises en scène spectacles Cie « l’Arbre à Bulles » : « Autour des
auteurs du 20°s », « l’Absurde », « l’Epidémie »
De 1998 à 1999 : Festival Université Bordeaux 3 : « Expérience 2 »
1994 : Atelier Centre de Loisirs
Stages :
-
-
2003 : «L’acteur : le jeu, la transposition» dirigé par Georges Bigot
2003 : «Improvisation» dirigé par J.M. Broucaret, Théâtre des Chimères
2002 : Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine
2000 et 2001 : Travail sur le corps et l’approche de la « théâtralité » propre à
Koltés dirigé par Babeth Fouquet. Création de « Roberto Zucco » de Koltés et
extrait de « la Folle de Chaillot » de J. Giraudoux
Autour de Shakespeare avec Georges Bigot
Techniques vocales avec Anne-Marie Garcia
Ecriture dramatique avec Claude Bourgeix et Sergio Guagliardi
Approche du conte avec Robert Angebaud
Académie Pierre Debauche
CONDITIONS FINANCIERES
« Fando et Lis » de Fernando ARRABAL
disponible 2005/2006
THEATRE DE LA SKENE
La Gravette
24220 SAINT CYPRIEN
Tel : 06.81.60.92.00
L’ARBRE A BULLES
61 rue Saint François
33000 BORDEAUX
Tel : 05.56.91.54.24 /05.56.31.11.97
E-mail : [email protected]
Contact :
Babeth FOUQUET : 06.81.60.92.00
Chargée de diffusion :
Juliane SAURY : 06.86.70.32.62
Cinq comédiens :
Laurent EYLLIER
Yolande TRAWINSKI
Sigrid
Daniel STRUGEON
Jérèmy CHAPELET
Un metteur en scène :
Un régisseur son :
Un régisseur lumière :
Babeth FOUQUET
Laurent MAZA
Eric SAEZ
Conditions :
2 300 euros H.T. par représentation
Plus défraiements et transports pour 7 personnes
S.A.C.D. à la charge de l’organisateur
RENSEIGNEMENTS
THEATRE DE LA SKENE
La Gravette
24220 SAINT CYPRIEN
Tel : 06.81.60.92.00
L’ARBRE A BULLES
61 rue Saint François
33000 BORDEAUX
Tel : 06.88.17.53.08/06.20.59.49.07
E-mail : [email protected]

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