Les S.I.G. à la Direction des Sports du Conseil Général de la Loire

Transcription

Les S.I.G. à la Direction des Sports du Conseil Général de la Loire
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Centre de Recherche sur l’Environnement et l’Aménagement
Université Jean Monnet Saint-Etienne
Les S.I.G.
à la Direction des Sports
du Conseil Général de la Loire
Conseil Général de la Loire
Direction des Sports
2, rue Charles de Gaulle
42022 SAINT ETIENNE Cedex 2
Membres du Jury :
Rapport de Stage
CRENAM
M. JOLIVEAU : Professeur responsable CRENAM
M. MELIN : Directeur des sports C.G. 42
page 1 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Remerciements
Je remercie l’ensemble des personnes du Service des Sports pour l’accueil qu’ils
m’ont fait dans leur service et l’aide qu’ils ont pu m’apporter.
Je remercie M. Olivier MELIN, Directeur des Sports, de m’avoir proposé de
travailler dans son service et pour avoir joué pleinement son rôle de maître de stage envers
moi.
Merci à Mme Marie-Annick VITALE, chargée des équipements sportifs et du SIG,
pour le temps qu’elle a accordé à répondre à mes questions et à mes sollicitations.
De plus, je tiens à remercier M. FAVIER, pour m’avoir mis en relation avec le
Service des Sports et m’avoir ainsi permis d’effectuer ce stage. Je le remercie tout
particulièrement pour son suivi pédagogique et les conseils qu’il a pu me donner au cours
de mon Projet de Fin d’Etudes.
Je remercie les personnes du Conseil Général avec qui j’ai pu travailler et qui ont pu
m’aider à mener à bien mes différentes missions. Je pense particulièrement à M. JARRY
pour ses conseils en SIG, M. GELAT (service informatique) pour la mise à disposition des
outils informatiques.
Enfin je remercie toutes les personnes que j’ai pu rencontrer ou contacter et qui
m’ont consacré du temps. Je remercie le Comité Olympique Départemental, le Comité
Départemental du Tourisme, les personnes du PNR du Pilat…
Rapport de Stage
CRENAM
page 2 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
I.
Introduction................................................................................................................... 4
II.
A.
B.
C.
D.
Cadre de travail et Mission confiée .......................................................................... 5
1.
2.
Le Conseil Général de la Loire :............................................................................. 5
Le Département de la Loire… ............................................................................... 5
Composition et compétences du Conseil Général ................................................. 6
1.
2.
La Direction des Sports :......................................................................................... 7
Structure et organisation ........................................................................................ 7
Budget et interventions .......................................................................................... 7
1.
2.
3.
Les SIG au sein de la Direction des Sports :.......................................................... 9
Avant propos : Les SIG au conseil général............................................................ 9
Pourquoi un outil SIG à la direction des sports ?................................................... 9
Les moyens techniques et humains...................................................................... 10
1.
2.
3.
Des besoins exprimés… ......................................................................................... 11
Etat des lieux des équipements sportifs structurant … ........................................ 11
Diagnostic de la pratique des sports de nature dans la Loire…........................... 12
La valorisation des données… ............................................................................. 13
III.
A.
B.
Mise en œuvre du projet SIG.................................................................................. 15
Gestion des données ............................................................................................... 15
1. Etat des lieux à mon arrivée................................................................................. 15
2. Structuration des données : .................................................................................. 17
3. Acquisition de données ........................................................................................ 20
1.
2.
C.
Schémas récapitulatifs :......................................................................................... 30
IV.
A.
B.
V.
Valorisation et utilisation des données :............................................................... 24
Un outil pour orienter des décisions : .................................................................. 24
Un objet de diffusion de l’information : .............................................................. 26
Les SIG dans le temps :........................................................................................... 33
Poursuite du travail effectué :............................................................................... 33
1. Maintenance et mise à jour de la base de données............................................... 33
2. Outils mis en place............................................................................................... 34
3. Diagnostic des sports de nature............................................................................ 34
1.
2.
Vers une utilisation croissante des SIG................................................................ 35
Les SIG pour optimiser le développement des pratiques sportives : ................... 35
Perspectives de mise en place d’un service SIG.................................................. 36
Conclusion................................................................................................................... 39
VI.
Glossaire :................................................................................................................ 40
VII.
Ressources :............................................................................................................. 44
Rapport de Stage
CRENAM
page 3 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
I. Introduction
Cette période de stage offre la possibilité à chacun de mettre en application les
enseignements reçus au cours de la formation en mastère SIG. C’est un passage d’autant
plus important pour moi car il représente ma première expérience professionnelle dans ce
domaine. Ce Projet constitue également pour moi l’achèvement de ma formation initiale en
me plaçant dans une situation concrète de travail face des problématiques d’ingénieur.
A l’heure de la « numérisation du monde qui nous entoure », les Systèmes
d’informations constituent un enjeu important pour la gestion de l’Information et de la
Communication, et notamment au sein des collectivités territoriales. A mes yeux, celles-ci
seront amenées à considérer avec le plus grand soin la mise en place et le développement
de cet outil adapté que sont les S.I.G.
Aussi, mon intention lors de ce stage était de découvrir concrètement comment, au
sein d’une collectivité, ces enjeux étaient perçus, quelle place prenaient les S.I.G. dans
l’organisation des systèmes d’informations en général et quelles étaient les attentes liées à
son développement. J’ai ainsi accepté la proposition qui me fût faite par l’intermédiaire de
M. Favier concernant la gestion du SIG à la direction des sports du conseil général.
Ce rapport a pour but de présenter le cadre d’utilisation de l’outil SIG, en
l’occurrence ici la direction des sports du conseil général de la Loire, d’exposer le travail
réalisé et d’envisager les SIG à plus ou moins long terme.
Rapport de Stage
CRENAM
page 4 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
II. Cadre de travail et Mission confiée
A. Le Conseil Général de la Loire :
1. Le Département de la Loire…
… au fil de l’histoire :
Entrée en possession du Forez en 1530, Louise de Savoie, mère de François 1er, fait don du
comté à son fils.
La province du Forez est réunie en 1542 à la généralité de Lyon.
Pendant la Révolution, la généralité est transformée en un Département Rhône-et-Loire (13
janvier 1790).
Mais durant l’été 1793, le chef-lieu du département, Lyon, se soulève contre la Révolution.
Afin d’affaiblir la rébellion, le département est scindé en deux. Le 29 brumaire de l’An II
(19 novembre 1793), la Convention confirme la création du département de la Loire avec
Feurs pour Préfecture (Montbrison penchant pour la contre-Révolution).
Montbrison deviendra Préfecture à son tour de 1795 à 1856, année de l’installation
définitive de celle-ci à Saint-Etienne.
Plusieurs hommes politiques célèbres ont présidé le Conseil général du Département de la
Loire, notamment le Duc de Persigny, Antoine Durafour, Antoine Pinay et Lucien
Neuwirth. Depuis, 1994, c’est Pascal Clément qui en assure la Présidence.
…un espace géographique :
Population : 728 524 habitants
Superficie : 4773 km2
Densité : 156 habitants / km2
3 arrondissements
40 cantons
327 communes
Rapport de Stage
CRENAM
page 5 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
2. Composition et compétences du Conseil Général
Le Conseil général tire sa légitimité de l'
élection au suffrage universel direct des 40
conseillers généraux qui représentent chacun un canton de la Loire. Elus pour six ans, ils
orientent la politique du Département dans le cadre des lois de décentralisation.
Le Président qu'
ils élisent, prépare et exécute les délibérations, ordonne les
dépenses, prescrit l'
exécution des recettes et gère le patrimoine public.
Les 40 Conseillers généraux constituent l’Assemblée Départementale.
Pour faciliter son travail, 7 commissions étudient et préparent les dossiers dans chaque
grand pôle de compétence.
Finances, moyens généraux, sécurité publique
Politiques territoriales et économiques
Education, culture, jeunesse et sports
Affaires sociales
Agriculture, aménagement rural, environnement, tourisme
Infrastructures
Transports
Pour assurer la continuité de l'
exécutif les 40 conseillers généraux s'
appuient sur la
commission permanente. Composée de 32 conseillers généraux élus, la Commission
permanente est chargée du traitement des affaires courantes du Département. Ces
conseillers généraux sont élus à la représentation proportionnelle (le Président du Conseil
général, 12 vice-présidents, 19 membres). L'Assemblée départementale délègue à la
Commission permanente une partie de ses compétences.
Les différents services du Conseil général de la Loire exécutent ensuite les
décisions prises par les élus.
Les compétences du Conseil général touchent de près à la vie quotidienne des
habitants de son territoire :
l'
action sociale en faveur des personnes âgées, des personnes handicapées, de
l'
enfance et de la famille et des personnes en difficulté
la construction, l'
entretien et le fonctionnement des collèges publics
le transport scolaire et les transports publics routiers sur le territoire départemental
la construction et l'
entretien des routes départementales
la participation aux services départementaux d'
incendie et de secours.
A ces missions spécifiques, il convient d'
ajouter des missions particulières dans les
domaines suivants :
la promotion touristique,
le soutien à la musique, à la danse et à la lecture publique,
la protection des espaces naturels,
la conservation des archives.
Rapport de Stage
CRENAM
page 6 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
En outre, et par delà ses compétences obligatoires, le Conseil général a choisi de
s'
impliquer volontairement dans d’autres domaines tels que :
l’enseignement,
l’aménagement du territoire,
l’environnement,
le logement social,
le développement culturel,
le sport.
B. La Direction des Sports :
1. Structure et organisation
La Direction des Sports du Conseil Général s’articule autour de 4 personnes :
Le directeur des sports (M. Olivier MELIN)
1 personne chargée des équipements sportifs et des SIG.
1 personne chargée du secteur Jeunesse.
1 personne chargée des crédits au mouvement sportif, sport de haut niveau et
manifestation sportive.
2. Budget et interventions
Evolution du Budget Jeunesse et Sports depuis 2002
2002
2003
2004
2005 ( BP)
Investissement
Fonctionnement
3 236 300
2 709 250
3 972 950
2 961 370
3 136 700
3 302 705
2 994 500
3 319 810
TOTAL SPORT
5 945 550
6 934 320
6 439 405
6 314 310
182 900
1 514 290
182 900
1 559 710
182 900
1 609 850
182 900
1 666 740
1 697 190
1 742 610
1 792 750
1 849 640
7 642 740
8 676 930
* y compris les crédits aux Equipements Ruraux d’Animation
8 232 155
8 163 950
SPORT
*
JEUNESSE
Investissement
Fonctionnement
TOTAL JEUNESSE
TOTAL J&S
Rapport de Stage
CRENAM
page 7 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Le Conseil Général intervient via l’attribution de crédits dans le domaine du sport
autour de plusieurs axes :
Des subventions aux infrastructures sportives :
Le conseil Général participe et encourage le développement des équipements des
collectivités locales. Il apporte son soutien aux communes, communautés de communes ou
syndicats intercommunaux réalisant des travaux de création, d’aménagement ainsi que de
réhabilitation des installations sportives et des E.R.A.1
Le soutien aux pratiques sportives :
Dans ce domaine l’intervention du Conseil Général consiste en un partenariat avec
les différentes fédérations sportives et un soutien aux associations organisant des
compétitions et des manifestations sur le territoire.
L’encadrement des sportifs de haut niveau :
Sont sponsorisés dans ce cadre là, les centres de formations des associations
sportives, les clubs et athlètes de haut niveau, les sections sportives ainsi que les conseillers
techniques départementaux dans un but de favoriser la formation et promouvoir l’image
sportive du département.
La rénovation des Centres de Vacances :
Cette intervention concerne les travaux de rénovation relatifs à l’hygiène et à la
sécurité des centres gérés par une association ligérienne.
L’Opération Eté-Jeunes :
Le principe est de permettre aux jeunes des centres sociaux et des M.J.C. de la Loire
de pratiquer et de découvrir des activités sportives et culturelles organisées durant les
vacances d’été.
Le Soutien aux actions socio-éducatives :
L’aide au fonctionnement des organismes de jeunesse (MJC, associations
organisatrices de centres de vacances) illustre la volonté de maintenir un lien social.
Rapport de Stage
CRENAM
page 8 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
C. Les SIG au sein de la Direction des Sports :
1. Avant propos : Les SIG au conseil général
Avant de faire un état des lieux des SIG à la direction des sports, je souhaite tout
d’abord donner un aperçu de ce que sont actuellement les SIG au Conseil Général.
Les systèmes d’informations géographiques ne sont actuellement pas reconnus
comme une seule et même entité ni même vraiment intégré dans les Systèmes
d’Informations. Il existe d’ailleurs de grandes disparités de compétences et d’utilisation
entre les différents services munis de l’outil.
En outre, la Délégation à la Voirie Départementale possède un service SIG très
performant sous APIC avec des personnes capables de développer des applicatifs très
performants. Dans ce domaine il est vrai que les SIG se sont imposés par le passé et leur
efficacité n’est plus à prouver aujourd’hui. D’un autre coté il existe plusieurs services qui
essaient de faire valoir les intérêts de l’outil SIG, notamment sur leur problématique
respective. Il s’agit essentiellement de représentations cartographiques liées aux enjeux
territoriaux ou d’analyse thématique pour appuyer ou nuancer une décision. La séparation
est d’autant plus nette que ces utilisateurs travaillent sous un logiciel différent d’APIC qui
est Mapinfo (deux « philosophies de travail différentes »).
Néanmoins, ce fonctionnement reste fortement dépendant de la bonne volonté des
personnes en place et ne résulte d’aucune véritable démarche globale de structuration, mise
en forme et diffusion de l’information géographique, de la part des décideurs.
Malgré ce morcellement apparent, il y a une certaine volonté de la part de certains
utilisateurs de faire prendre conscience aux élus de la nécessité de mise en place effective
d’un service SIG centralisé.
Ceci se concrétise notamment par l’existence d’un serveur informatique voué à la
mise à disposition des données acquises par le conseil général ainsi qu’à la mise en
commun des travaux et applications effectués par chaque service.
Parallèlement à ça, un « groupe de travail » se réunit régulièrement (j’ai moi-même
pleinement pris part dans ce groupe) pour évoquer le travail effectué, se former, partager
des compétences, unifier leurs méthodes de travail, sensibiliser les élus, etc…
2. Pourquoi un outil SIG à la direction des sports ?
A l’origine, la décision d’acquérir du matériel et des compétences en SIG fit suite à
un besoin très précis qui était de réaliser un diagnostic complet du patrimoine sportif du
département de la Loire.
Les précédents exercices de recensements départementaux (dernier en 1993)
n’avaient pas donné lieu à une cartographie des équipements. Les perspectives offertes
alors par l’outil SIG en matière gestion / valorisation des données poussèrent le Directeur
des Sports à doter le service des sports (en 2000) du matériel et d’un savoir-faire pour la
mise en place de cet outil.
Rapport de Stage
CRENAM
page 9 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
3. Les moyens techniques et humains
Moyens techniques :
Utilisation du logiciel SIG Micro : MAPINFO Professionnel, dont la convivialité
et la prise en main aisée ont guidé le choix initial (comme dans pas mal de collectivités
territoriales). Le service possède une seule licence de la version 7.5. La version 7.8 (et ses
applications fournies) est disponible via une demande au service informatique.
Le logiciel de développement (associé à MAPINFO) : MAPBASIC, est disponible
au service informatique (aucune réelle application n’a jusqu’alors été développée) mais il
n’y aucune compétence sur cet outil à l’heure actuelle.
Un serveur au sein du service des sports pour une mise en commun et une diffusion
directe des données relatives aux sports et à la jeunesse.
Un serveur et un intranet du conseil général qui relient les différentes délégations
entre elles et favorisent l’échange de données.
Un serveur spécifique SIG accessible depuis n’importe quel poste après demande
d’accès auprès de l’administrateur. Actuellement sont disponibles sur ce serveur des
données territoriales et administratives, environnementales, courbes altimétriques,
touristiques (PDIPR2 partiel), équipements et réseaux communaux, équipements sportifs…
De plus, le conseil général a notamment acquis auprès de l’IGN : la BD ORTHO, le
SCAN 100 et le SCAN 25, et envisage actuellement une convention d’échanges de données
avec le PNR du Pilat.
Moyens humains :
Le Directeur des sports :
C’est le maître d’ouvrage : il décide des champs d’applications du SIG et fixe les axes de
développement de l’outil.
Il est à l’origine de la mise en place du SIG.
Il se pose aussi comme utilisateur potentiel pour appuyer des orientations ou des
démarches sur des analyses ou des documents issus des SIG.
1 personne chargée des équipements sportifs :
Elle est gestionnaire de la base de données du service des sports.
Elle est actuellement la principale utilisatrice de l’outil SIG. Elle est d’ailleurs formée sur
l’utilisation du logiciel MAPINFO et fait partie du groupe de travail SIG du conseil
général.
On peut noter également qu’un gros travail a été réalisé par un premier stagiaire (Grégory
BONFILS : ENISE/DESS SIG) qui a créé la base de données des équipements sportifs
communaux en 2001.
Rapport de Stage
CRENAM
page 10 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
D. Des besoins exprimés…
Les attentes du Directeur des Sports envers mon travail peuvent être résumées selon
trois axes principaux :
Structuration/Actualisation de l’existant : Base de données des équipements
sportifs communaux structurant3.
Constitution d’une base de données en vue d’amorcer la démarche de mise
en place d’une CDESI 4 (Commission Départementale des Espaces Sites et
Itinéraires des sports de pleine nature).
Valorisation des données dans un but d’aide à la décision.
Ce sont ces trois besoins que je vais à présent détailler.
1. Etat des lieux des équipements sportifs structurant …
Quel(s) besoins en termes d’utilisation ?
•
Le service des sports doit être capable de localiser et connaître le nombre, l’état,
les caractéristiques, etc… des équipements sportifs de toutes les communes qui
composent le département.
•
Le service des sports doit pouvoir effectuer des mises à jour régulières pour
suivre l’évolution du patrimoine sportif.
•
Le service des sports doit pouvoir avoir une vision globale pour optimiser le
développement et la gestion du patrimoine sportif départemental.
Quel(s) besoins en termes SIG?
•
Une base de données complète, structurée et cohérente mais qui reste
relativement « simple ».
•
Un accès aisé aux données attributaires avec la possibilité de traiter ces
informations.
•
Un lien direct entre les données attributaires et leur représentation
cartographique.
•
Edition simple de documents synthétiques à partir des données contenues dans
la base.
•
Maintenance aisée de la base de données.
Rapport de Stage
CRENAM
page 11 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
2. Diagnostic de la pratique des sports de nature dans la Loire…
Quel(s) besoins en termes d’utilisation ?
Le service des sports souhaite connaître, en vue d’en maîtriser à terme le
développement, quel est l’état actuel de la pratique des activités de pleine nature sur
l’ensemble du département ligérien. Aussi, pour cela, il souhaite dans un premier temps
mener un diagnostic complet dans ce domaine. Le but étant de recenser les informations
suivantes :
•
Quelle est l’offre en terme d’activités de pleine nature : à savoir quelles sont les
sports présents sur le territoire (classés en trois groupes : sports aériens, sports
nautiques, sports terrestres) : sites, zones, itinéraires, etc…
•
Quelle est la demande, c’est à dire, qui pratique (clubs, associations,
fédérations, pratique scolaire, etc…)
•
Quels sont les éventuels évènements ou compétitions organisées dans ce
domaine.
A coté de ça, l’objectif à terme (philosophie de la CDESI) est de développer un
outil de gestion des espaces concernés par ces activités et notamment les conflits qu’il peut
y avoir avec des zones naturelles sensibles, des gestionnaires d’espaces naturels, d’autres
usagers de la nature, etc…Il convient alors, d’amorcer également une collecte de données
allant dans ce sens notamment au niveau des zones naturelles protégées.
Quel(s) besoins en termes SIG?
•
L’acquisition ou la saisie des données nécessaires à l’élaboration de la nouvelle
base de données.
•
L’intégration et l’assimilation de ces données dans le système de gestion de
données mis en place (gestion des équipements sportifs communaux) et tout ce
que cela implique (structuration, procédure de mise à jour, etc...).
•
Des outils de visualisation et confrontation des données récoltées et d’édition de
documents (cartes, tableaux, etc…)
Rapport de Stage
CRENAM
page 12 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
3. La valorisation des données…
…Les SIG : outil d’orientation de la politique de subventions aux équipements
sportifs :
Quel(s) besoin(s)?
Il s’agit de pouvoir visualiser les composantes intervenant dans les réflexions
menées pour optimiser les subventions accordées par le conseil général.
Plus que de la visualisation de données, il s’agit ici de pouvoir réaliser des analyses
sur ces informations ce qui implique donc de disposer des bonnes données, sous la forme
adéquate et d’avoir un outil là encore adapté.
L’outil mis en place doit entre autre permettre l’édition de documents synthétiques.
Quel(s) support(s) ?
Des supports numériques :
•
Des couches cartographiques de répartition spatiale du patrimoine existant, de la
politique de subventions menée jusqu’alors, du nombre de collégiens, etc… et
tout ce qui peut guider le choix d’attributions de subventions…Ceci pour mener
une réflexion cohérente.
Des supports papiers :
•
Des documents issus des cartographies numériques utilisées pour mener la
réflexion et qui ont pour but d’appuyer ou illustrer une proposition notamment
devant des élus.
… Les SIG : Objet de diffusion de l’information :
Objectifs ?
•
Communiquer les données auprès d’un large public (offre d’activités, sites,
clubs, associations, évènements, etc…).
•
Fournir aux organismes locaux en lien avec le sport les informations
susceptibles de les intéresser.
•
Mettre à disposition des autres services les données stockées et produites et les
applications mises dans le cadre notamment de problématiques larges mettant
en jeu plusieurs services.
•
Sensibiliser les décideurs autour d’enjeux majeurs (comme actuellement le
poids croissant des activités de pleine nature).
Rapport de Stage
CRENAM
page 13 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Parmi les publics visés, beaucoup ne sont pas forcément utilisateurs de SIG, ni
même sensibles à la notion de systèmes d’informations géographiques. Aussi le
« diffuseur » d’informations doit avant tout analyser les spécificités des personnes visées
pour adapter au mieux le support de communication.
Quel(s) support(s) ?
Des supports numériques :
•
Des tables et couches cartographiques directement utilisables sous SIG (ou
visionneuse SIG) lorsque le public ciblé en est usager. C’est le cas dans le
partage des données inter-service.
•
Des pages Internet ou des documents type pdf pour une diffusion très large. Cet
outil doit être conçu pour des gens qui n’ont aucune notion de SIG. Dans ces cas
là, l’entrée cartographique (visuelle) est la plus parlante et facile d’accès. Ceci
suppose un travail en collaboration avec le Service Communication.
Des supports « papier » :
•
Des documents, brochures, plans (topo-guides) à caractère touristique pour une
diffusion plus proche du public. Ceci implique la collaboration avec le Comité
Départemental du Tourisme.
•
Eventuellement mise en place de panneaux sur le terrain.
Rapport de Stage
CRENAM
page 14 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
III. Mise en œuvre du projet SIG
Face aux besoins exprimés par le service des sports du Conseil Général, j’ai décider
de procéder selon la démarche suivante :
Analyser les données existantes
Récolter / Intégrer les données manquantes
Mettre en place des outils de valorisation de ces données
Permettre la diffusion des données
Aussi, cette partie a pour but d’exposer les grands axes de cette démarche en ce qui
concerne dans un premier temps mon travail autour de la donnée (structuration/acquisition)
et dans un second l’aspect « valorisation des informations ».
A. Gestion des données
1. Etat des lieux à mon arrivée
Données
Description
Forme
BD : Classeur
EXCEL
Le travail effectué par mon
prédécesseur couvre toutes
Tables Mapinfo non
les communes du
liées à la BD
Equipements
département et porte sur les
sportifs structurant
7 principaux* types
Document
d’équipements sportifs dits
Synthétique du
« génériques ».
diagnostic réalisé fin
2000
Format papier issu
Il s’agit du listing complet
d’Excel (mais non
des subventions accordées
directement
Subventions
par le conseil général pour utilisable en tant que
accordées aux
la construction et la
bases de données)
équipements
réhabilitation
sportifs
d’équipements sportifs
Aucune données
cartographiées
Rapport de Stage
CRENAM
Qualité
Actualisation
Très bonne
Il s’agit d’un état
des lieux arrêté
en Septembre
2000 et qui n’a
pas été mis à
jour depuis
Très bonne
Mise à jour au fil
des nouvelles
subventions
attribuées
page 15 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Pratique sportive
des collèges
Les données concernant
l’utilisation des gymnases et
Ce sont des données
piscines par les collèges du
sous forme de fiches
département ne sont pas
(nombre d’heures
renseignées « à la
d’utilisation des
directement disponibles au
main » par chaque
équipements sportifs service des sports mais via
collège
par les collèges
la délégation à la vie
publics et privés)
scolaire
Equipements
sportifs de pleine
nature
Document édité par
Aucun véritable travail
d’acquisition de données
le service
n’a encore été effectué.
communication
La Direction de la
Communication a quant à
Dépliants
elle travaillé sur un
informatifs sur
document présentant
certaines disciplines
succinctement les sport de
nature dans le département.
Aucune données
numériques
De par leur
forme,
certaines
Ce sont des
données sont données qui sont
incomplètes et
renseignées à
dépendantes de chaque nouvelle
l’appréciation
rentrée
de la personne
ressource.
Incomplète
L’analyse que je peux faire à la suite de ce tableau s’articule autour de trois points,
il existe :
Des données numériques structurées de bonne qualité qui sont disponibles et
directement exploitables dans un SIG. La mise à jour de celles-ci est fastidieuse
donc elle n’est pas effectuée par les personnes concernées. Ces données sont
jusqu’alors traitées sous Excel.
Des données disponibles mais sous format papier ou non directement utilisables
comme telles dans un SIG. Ce sont des données mobilisables mais que l’on peut
difficilement exploiter et confronter avec d’autres.
Des données manquantes : il va donc falloir mettre en œuvre une procédure de
« récolte » et de gestion de ces données.
La gestion des données numérisées n’est pas optimale ce qui fait qu’il n y a pas
de mise à jour de la base existante. Elles sont difficilement exploitables et perdent leur
valeur.
Par ailleurs, des données disponibles potentiellement intéressantes ne sont pas
intégrées dans la base de données.
Des données sont manquantes, en l’occurrence dans le cadre des sports de pleine
nature où aucun travail antérieur de ce type n’a été réalisé au niveau départemental.
Rapport de Stage
CRENAM
page 16 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Du coup, les potentialités de gestion et de valorisation de la donnée offertes
par le SIG restent limitées.
Le constat précédent m’a fait apparaître la nécessité de structurer l’existant avant
de passer à toute nouvelle étape d’acquisition de données.
2. Structuration des données :
C’est la première chose à laquelle j’ai consacré mon temps. Le principal souci étant
de fournir au service des sports un outil de gestion de la donnée qui concilie la particularité
d’être simple et fonctionnelle avec celle d’être structurée et complète.
Une structure logicielle :
Le constat actuel m’a amené à restructurer en grande partie le système de gestion
des données. Aussi, mes choix furent cadrés par les moyens mis à ma disposition.
Le choix « historique » de MAPINFO a été dicté par sa relative facilité de prise en
main pour des non initiés aux SIG micro. Les utilisateurs sont formés sur ce logiciel qui est
par ailleurs tout à fait adapté à la plupart des besoins du Conseil Général.
En ce qui concerne la gestion des données attributaires, ceci était réalisé
précédemment sous le logiciel Excel qui présente l’avantage d’être maîtrisé par la personne
en charge des données mais qui n’est pas forcément très adapté à la gestion de données.
Le choix d’Access s’est donc imposé à moi presque naturellement pour sa
compatibilité directe avec Excel (transfert des données), par sa relative convivialité et parce
que la licence était disponible directement au Conseil Général. A noter tout de même, que
ce logiciel convient tout à fait à l’utilisation du service des sports (1 seule personne
gestionnaire de la base de données) mais peut vite se transformer en un handicap lorsqu’un
accès multiple à la base de données est envisagé.
Par ailleurs d’un point de vue technique, un « lien direct » est possible entre la
représentation géographique (MAPINFO) et la gestion de l’attributaire (ACCESS).
En effet le souci principal dans l’ancien mode de fonctionnement était qu’il n'
y ait
aucun lien (celui-ci étant néanmoins possible) entre les feuilles Excel et leur représentation
cartographique. Toute mise à jour sous Excel (et c’est ce que l’on cherchait à faire) n’était
pas répercutée dans les tables correspondantes MAPINFO, d’où une lourdeur de
fonctionnement et une source d’erreurs potentielle.
La mise en place de « liaisons ODBC5 » entre les deux logiciels permet de faire une
passerelle directe entre des objets ponctuels géoréférencés et une table attributaire liée dite
« distante ». Tout ce qui est effectué sur ces tables depuis n’importe lequel des deux
logiciels se répercutent automatiquement dans l’autre. La chose se complique un peu
lorsque l’on souhaite traiter des objets linéaires ou surfaciques. Ce point précis sera
développé plus en détail en Annexe 1.
Rapport de Stage
CRENAM
page 17 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Aussi il me semble logique et intéressant de « jouer » sur les spécificités
respectives de chacun des deux logiciels (l’un pour gérer les tables attributaires, l’autre
pour ce qui est de la représentation cartographique) pour fournir un outil à la fois efficace
et adapté à l’utilisation qui en est faite.
C’est ce principe de fonctionnement que j’ai décidé de mettre en place ici, les
équipements sportifs étant vus comme des objets points, positionnés aux centroïdes des
communes, auxquels sont rattachés les renseignements sur les équipements en question.
J’ai ainsi mis en place des liens ODBC (Annexe 1) qui sont pour résumer des
fichiers qui pointent sur une base de données choisie par le gestionnaire (ici base Access
des équipements communaux) et que l’on va appeler depuis MAPINFO pour visualiser les
informations contenues dans la base ainsi pointée. Cette « passerelle » offre de plus la
possibilité d’enregistrer directement toute mise à jour ou transformation effectuées depuis
Mapinfo dans la table attributaire distante.
Une base de données structurée :
La mise sur pied de la base ACCESS s’est faite en important chacune des feuilles
Excel de l’ancienne base correspondant à un type d’équipement inventorié. Chacune
d’entre elles est reliée à la table des communes via le champs « Code INSEE de la
commune » selon un modèle conceptuel de données le plus simple possible. Cette
migration s’est de plus accompagnée d’une simplification relative au niveau des champs
renseignés et de l’ajout de trois nouveaux types d’équipements suite à la volonté du
Directeur des Sports.
Modèle de liaison des tables des équipements sportifs sous ACCESS
Rapport de Stage
CRENAM
page 18 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Chacune des tables « Equipements » est ensuite géoréférencée depuis la table
géographique « Communes », c’est à dire que tous les équipements existants sont rattachés
au centroïde de la commune à laquelle ils appartiennent. Concrètement, des champs sont
créés dans les tables équipements : X, Y, identifiant MAPINFO, style de point, ainsi
qu’une table « MAPINFO CATALOG » contenant le système de projection et l’emprise de
chacune des tables ainsi géoréférencées.
Des outils d’interface :
Ensuite je me suis attaché à faciliter l’utilisation de cette structure de gestion des
données.
La création assistée ou personnalisée depuis le logiciel ACCESS (Annexe 2) :
•
De « formulaires » de saisie rend convivial le travail de saisie attributaire et
permet de guider l’utilisateur.
•
De « requêtes » pré-enregistrées permet d’interroger la base de manière rapide.
•
D’ « états » permet de mettre en forme automatiquement les données de la base
afin d’établir des listings pré-formatés très rapidement.
•
De « macros » automatise les opérations et permet de développer une
« interface homme machine » sans trop de difficultés.
L’annexe 2 présente au moyen de quelques captures d’écrans l’outil de gestion /
visualisation des données mis en place depuis le logiciel ACCESS.
Malgré cet effort pour « amener l’outil vers l’utilisateur », il subsiste qu’il est
nécessaire de former les personnes amenées à se servir ou à gérer l’outil et de mettre au
point des « méthodologies » d’utilisation concrète (ce point sera vu dans la quatrième
partie).
Mon travail a uniquement consisté à structurer la base de données et à mettre en
place un outil de mise à jour et de maintenance utilisable par la personne chargée des
équipements sportifs et non pas de réaliser moi-même cette mise à jour. Ceci se justifie par
la volonté d’inscrire dans la durée le processus de gestion des données.
Rapport de Stage
CRENAM
page 19 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
3. Acquisition de données
En ce qui concerne mon travail préalable à la mise en place d’une commission
autour des enjeux des activités sportives en milieu naturel, il s’agit pour moi de réaliser un
diagnostic de ces pratiques sur le département ligérien.
Le but dans un premier temps est de pouvoir réaliser une cartographie des sports de
pleine nature pratiqués sur le territoire.
A terme, l’état des lieux doit permettre de caractériser le poids relatif des sports de
nature sur les plans social, économique et environnemental, d’évaluer ses spécificités et son
potentiel de développement.
Quelles données ?
Autour de cette thématique, la question de « l’existant » étant pour ainsi dire réglée:
aucune donnée n’est disponible au service des sports, il convient de se poser en premier
lieu la question ci-dessus, autrement dit, il faut analyser les besoins pour un tel projet.
Tout commence donc ici par un travail de prise de connaissance du sujet. Pour cela,
M. Olivier MELIN a déjà regroupé plusieurs documents présentant la démarche de mise en
place d’une CDESI et se tient régulièrement informé des avancées des autres conseils
généraux sur cette même problématique.
A ce titre, les départements de la Drôme et de l’Ardèche ont été « pilotes » en
France et peuvent aujourd’hui témoigner de leur expérience passée. Suite à ce travail
précurseur, le CERMOSEM6 (laboratoire universitaire) qui a accompagné ces deux
départements dans leur cheminement, a diffusé un guide méthodologique précisant les
points importants de la démarche et notamment au niveau du recensement à effectuer.
A l’aide de ce document, tout en gardant à l’esprit l’unicité et les particularités du
département de la Loire ainsi que grâce à un travail en étroite collaboration avec le Comité
Départemental Olympique et Sportif, j’ai pu définir une liste des données à obtenir pour
mener à bien un état des lieux des sports de nature dans le département :
3 grands types d’activités sportives :
•
Sports aériens : Aéromodélisme, Parachutisme, Vol libre.
•
Sports nautiques : Aviron, Canoë-kayak, Sports sous-marins, Natation, Voile.
•
Sports terrestres : Athlétisme (course hors stade), Course d’orientation,
Cyclisme, Cyclotourisme, Equitation, Golf, Montagne
Escalade, Motocyclisme, Randonnée pédestre, Ski,
Spéléologie, Tir à l’arc, Triathlon.
Rapport de Stage
CRENAM
page 20 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Avec pour chacun des sports :
•
Quelle est l’offre ? :
•
Quelle est la demande ? : Pratiquants, Licenciés, Pratique scolaire, Handisport
etc…
•
Evènements / Compétitions
Espaces, sites et itinéraires : leurs caractéristiques
et leur localisation.
Clubs, Fédérations et Associations,
Professionnels proposant des activités de pleine
nature.
Sans oublier le volet environnemental du projet, et pour cela il faut connaître :
•
Zones naturelles sensibles
•
Zones NATURA 20007
•
Zones forestières protégées
•
Etc…
Ni l’aspect touristique.
Le constat précédent révèle un manque de données numérisées. Aussi une partie de
mon travail a consisté à rassembler celles-ci au sein de l’outil SIG du service des sports.
Où trouver ces données ?
Le travail qui consiste à se procurer les données est certainement ce qui est le plus
fastidieux dans le cas où, comme ici, aucun réel travail de centralisation des données n’a
été réalisé par le passé autour de la problématique traitée.
La première piste envisagée a été de suivre la démarche qui a déjà été adoptée dans
le précédent exercice de récolte de données réalisée en 2001 par Grégory BONFILS
(concernant les équipements sportifs structurant). A savoir, celle-ci consistait à s’adresser
directement par courrier à chaque commune qui fournissait alors en retour les
renseignements recherchés sur les équipements structurant sur son territoire. Les premières
discutions avec les personnes du service qui ont pu participer également à ce précédent
travail ont vite fait ressortir les limites d’un tel procédé :
•
Retour du courrier aléatoire (nécessite de nombreux rappels) et dépendant du
bon vouloir des communes.
•
Informations incomplètes.
Rapport de Stage
CRENAM
page 21 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
•
Informations fournies trop dépendantes de l’appréciation de la personne
ressource.
Tout ceci fait que l’état des lieux devient vite très « lourd » à réaliser, en temps et en
moyens humains.
A ceci vient s’ajouter le fait que dans le cadre des activités de pleine nature, les
communes peuvent difficilement fournir les renseignements sur des éléments qui bien
souvent concernent plusieurs communes, voire une partie du département, et dont les
informations sont méconnues des services communaux.
Tout ceci fait qu’il a été nécessaire d’envisager une autre méthode qui a le mérite de
s’adresser à des structures qui ont une vision plus « globale » sur les espaces, sites et
itinéraires de sports de pleine nature et des renseignements plus précis. Je me suis donc
tourné vers :
•
Le Comité Départemental du Tourisme, qui travaille actuellement sur la
réalisation du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de
Randonnée qui doit faire partie intégrante du PDESI3 (Plan départemental des
Espaces Sites et Itinéraires). Qui plus est, le Comité entretient un lien plus direct
avec les pratiquants non licenciés qui dans le domaine des sports de nature
représentent une part non négligeable des usagers.
•
Les Comités Sportifs Départementaux qui assurent le développement du sport
dans leur ressort territorial.
•
Le Comité Départemental Olympique
•
La Direction Départemental de Jeunesse et Sport qui réalise actuellement un
inventaire exhaustif des équipements sportifs du département dans le cadre
d’une démarche nationale. (voir quatrième partie)
•
Le PNR du Pilat qui possède certaines des données sportives, touristiques et
environnementales sur le territoire le concernant.
Comment obtenir et faire vivre ces données ?
Cette deuxième façon de procéder, si elle a le mérite d’adopter une vision plus
globale, n’est pas une « recette miracle » et possède ses propres limites.
Un tel projet ne peut être mené à bien qu’avec la mise en place d’un mode de travail
participatif. Or, sans intérêt, il n y a pas de participation. Cela revient à poser le problème
de la motivation des acteurs.
Rapport de Stage
CRENAM
page 22 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Rappelons que, l’une des particularités de la CDESI est qu’elle réunit autour d’une
même table des statuts et des points de vue différents : des élus et notamment le président
du conseil général qui décide de la mise en place même de la CDESI, des collectivités
territoriales comme le service des sports, des représentants du mouvement sportif ou de
protection de la nature qui sont des bénévoles, du tourisme, des gestionnaires d’espaces
naturels, etc…
Il est vital alors qu’à terme, chacun trouve son compte à participer et donc à fournir
ses données et à mettre ses compétences au service d’un collectif, ainsi qu’à collaborer à la
mise à jour régulière d’un tel outil.
Cette optique là m’a rapidement amené à concevoir une maquette présentant
certains des intérêts de la mise en place de la CDESI, dans le but premier de sensibiliser un
maximum d’acteurs autour de ce projet.
Conception d’une maquette :
Les principaux objectifs sont :
•
Envisager une méthodologie pour le recensement et une structuration des
données.
•
Montrer concrètement / visuellement une part du projet dans son état final.
•
Faire ressortir les intérêts d’une telle démarche.
•
Sensibiliser les futurs acteurs à cette problématique.
•
Amorcer la démarche et être un support à présenter devant les élus qui doivent
décider de la mise en œuvre effective de la CDESI.
Le cadre de la maquette :
•
est géographiquement limité au territoire du département de la Loire situé dans
le PNR du Pilat.
•
concerne les sports et activités de pleine nature présents sur le Pilat.
Pourquoi un tel cadre ?
•
Le PNR du Pilat possède un service SIG compétent, possédant des données
notamment concernant les itinéraires de randonnées.
•
C’est une zone géographique restreinte et qui regroupe les principales activités
de pleine nature du département.
Rapport de Stage
CRENAM
page 23 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
•
Le Pilat véhicule une image forte de Sports et Nature et est un lieu important de
pratique.
Le travail a d’abord consisté à rencontrer les acteurs précités qui possèdent ou
produisent les données recherchées:
Le travail en collaboration étroite avec le comité olympique m’a avant tout permis
de distinguer les sports concernés et ceux effectivement pratiqués dans le Pilat. Ce fut
également une source de données sur des sports comme la course d’orientation, sur les
clubs ligériens et sur les pratiquants licenciés.
Le comité départemental du tourisme a fourni de son coté les fiches des sites
d’escalade du département et à terme apportera le PDIPR, actuellement en cours de
réalisation.
Mes contacts avec le Parc du Pilat ont eux abouti à la mise en place d’une
convention pour l’échange de données numériques autour des sentiers de randonnées
pédestres (GR, PR, Tour du Pilat), équestres, VTT. Cette convention entre la direction des
sports et le PNR anticipe une autre convention plus globale entre le PNR et le Conseil
Général (données environnementales, territoriales, touristiques, etc…) qui devrait voir le
jour d’ici quelques mois.
Toutes ces données sont intégrées à la base de données centrale mise en place
autour des équipements sportifs communaux et fonctionnent donc selon le même principe
que ce que j’ai présenté auparavant : structuration et gestion.
Des cartes et documents en annexe 3 illustrent l’état de mon travail actuel.
B. Valorisation et utilisation des données :
La mise en place d’une source structurée et fonctionnelle de données est une
opération qui demande du temps et des compétences. Aussi, naturellement, on attend de ce
travail qu’il soit valorisé de par ses applications et par son utilisation interne au service ou
de manière plus globale.
Par ailleurs, la diffusion des données de manière la plus efficace possible et
adaptée, de par l’accès ou la forme, à chaque type de « public » potentiel constitue me
semble-t-il l’un des principaux enjeu de la mise en place d’un système d’informations
quel qu’il soit.
1. Un outil pour orienter des décisions :
Quel(s) besoin(s)?
Il s’agit de pouvoir visualiser les composantes intervenant dans les réflexions
menées pour optimiser les subventions accordées par le conseil général.
Rapport de Stage
CRENAM
page 24 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Plus que de la visualisation de données, il s’agit ici de pouvoir réaliser des
analyses sur ces informations ce qui implique donc de disposer des bonnes données, sous
la forme adéquate et d’avoir un outil là encore adapté.
L’outil mis en place doit entre autre permettre l’édition de documents
synthétiques.
Quel(s) support(s) ?
Des supports numériques :
•
Des couches cartographiques de répartition spatiale du patrimoine existant, de la
politique de subventions menée jusqu’alors, du nombre de collégiens, et tout ce
qui peut guider le choix d’attributions de subventions…Ceci pour mener une
réflexion cohérente.
Des supports papiers :
•
Des documents issus des cartographies numériques utilisées pour mener la
réflexion et qui ont pour but d’appuyer ou illustrer une proposition notamment
devant des élus.
Quels moyens mis en place ?
Il s’agit ici de permettre à des personnes qui ne sont pas forcément formées aux SIG
de manipuler de manière autonome des données géographiques.
Dans un premier temps, j’ai pensé développer une petite application sous
MAPINFO à partir du logiciel MAPBASIC qui présenterait à l’utilisateur des
fonctionnalités simples et adaptées au besoin précis.
Cependant, n’étant pas formé sur le sujet et étant donné le temps imparti, je me suis
tourné vers des solutions existantes et disponibles directement via internet.
Naturellement la première chose qui s’est imposée à moi a été d’installer sur les
postes du service la visionneuse Mapinfo (Mapinfo Proviewer). Ce choix s’est vite avéré
inintéressant car les potentialités de cette application sont très limitées notamment par le
fait qu’il n’est pas possible de superposer des couches afin de les visualiser.
Finalement, j’ai décidé d’utiliser une solution Open Source qui est TatukGis
(Annexe 4) dans sa version visionneuse SIG uniquement. C’est un outil qui en plus d’être
gratuit possède de nombreux points intéressants. A savoir que son utilisation est
relativement simple (même pour des non initiés aux SIG), il existe une version française de
l’application, il reconnaît de très nombreux formats (vectoriels, raster, etc…), il offre de
nombreuses fonctionnalités.
L’installation du logiciel sur chaque poste permet à toute personne du service
d’accéder directement à l’information géographique contenu dans la base du Service des
Sports mais également de toutes les couches cartographiques mises à disposition sur le
serveur SIG du Conseil Général.
Rapport de Stage
CRENAM
page 25 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Exemple de visualisation de données depuis TatukGis
En outre, l’édition de cartes relativement complètes est rendue très simple par ce
logiciel. Ceci permet alors à toute personne d’obtenir rapidement un aperçu papier concret
du « phénomène » qu’il ou elle souhaite représenter.
Combiné aux fonctionnalités de sélections spatiales et au moteur de requête (certes
très limité), TatukGis est l’outil adapté ici pour l’utilisation souhaitée : de la visualisation
cartographique du patrimoine sportif par rapport au territoire ligérien, de l’édition simple
de cartes représentatives d’un phénomène de l’échelle départementale à l’échelle cantonale.
2. Un objet de diffusion de l’information :
Objectifs ?
•
Communiquer les données auprès d’un large public (offre d’activités, sites,
clubs, associations, évènements, etc…).
Rapport de Stage
CRENAM
page 26 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
•
Fournir aux organismes locaux en lien avec le sport les informations
susceptibles de les intéresser.
•
Mettre à disposition des autres services les données stockées et produites et les
applications mises en place.
•
Sensibiliser les décideurs autour d’enjeux majeurs (comme actuellement le
poids croissant des activités de pleine nature).
Parmi les publics visés, beaucoup ne sont pas forcément utilisateurs de SIG, ni
même sensibles à la notion de systèmes d’informations géographiques. Aussi le
« diffuseur » d’informations doit avant tout analyser les spécificités des personnes visées
pour adapter au mieux le support de communication.
Quel(s) support(s) ?
Des supports numériques :
•
Des tables et couches cartographiques directement utilisables sous SIG lorsque
le public ciblé en est usager. C’est le cas dans le partage des données interservice.
•
Des pages Internet pour une diffusion très large. Cet outil doit être conçu pour
des gens qui n’ont aucune notion de SIG. Dans ces cas là, l’entrée
cartographique (visuelle) est la plus parlante et facile d’accès. Ceci suppose un
travail en collaboration avec le Service Communication.
Des supports « papier » :
•
Des documents, brochures, plans (topo-guides) à caractère touristique pour une
diffusion plus proche du public. Ceci implique la collaboration avec le Comité
Départemental du Tourisme.
•
Eventuellement mise en place de panneaux sur le terrain.
Moyens mis en place :
Pour ce qui est des supports numériques, la communication interne des données
géographiques se fait essentiellement vers les utilisateurs SIG des autres services. A l’heure
actuelle, la mise à disposition des données (cartographiques et attributaires) se fait via le
serveur SIG du Conseil Général sous forme de tables et/ou documents Mapinfo, documents
« pdf » et tables Access.
Rapport de Stage
CRENAM
page 27 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
De cette manière, les données que possèdent le service des sports ont été mis à
disposition de l’ensemble des services via ce serveur commun. Cependant, ces données
étant amenées à évoluer au sein de la base de données du service des sports, l’intérêt est
bien entendu de tenir également à jour les informations fournies. Ceci repose sur la bonne
volonté de la personne en charges de la gestion des données.
Autre support numérique de l’information géographique : les pages internet. La
diffusion d’informations sur Internet ne constitue pas le travail du service des sports, en
revanche c’est lui qui doit en fournir les données. Même si aujourd’hui la diffusion (via le
web) de données cartographiques n’est pas effective au Conseil Général de la Loire, il peut
être intéressant de mettre en place des outils de webmapping ou du moins capables de
générer des pages html.
A ce titre, l’installation de l’outil GEOCLIP (Annexe ?) permet au service des sports
de produire des pages html présentant des données simples comme la répartition du
patrimoine sportif jusqu’à des cartes plus évoluées représentatives de la politique de
subventions par exemple.
Exemple de page html créée depuis l’outil GEOCLIP
Rapport de Stage
CRENAM
page 28 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Le principal inconvénient de cet outil est qu’il n’existe aucun lien entre les sources
de données qu’il présente et cette page html créée. C’est à dire que cette dernière est « une
photographie à un instant t ». Sa mise à jour nécessite de réitérer l’opération de création
via l’outil GEOCLIP.
Néanmoins je le rappelle il présente le gros intérêt d’être rapidement mis en œuvre
et quasiment immédiat de prise en main pour des « non sigistes ».
Rapport de Stage
CRENAM
page 29 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
C. Schémas récapitulatifs :
Le premier schéma propose un aperçu simplifié du passage de l’ancien mode de
fonctionnement du SIG au service des sports vers la structure que j’ai mise en place.
Le second schéma présente quelles sont les applications mises en œuvre à l’heure
actuelle, et quelles sont les fonctionnalités rendues possibles.
Rapport de Stage
CRENAM
page 30 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
EXCEL
MAPINFO
Equipements
Sportifs
« Génériques »
par communes
(Sept. 2000)
Représentation
carto de la
base Excel
(Sept. 2000)
?
Données
« Papier »
Démarche adoptée
MAPINFO
Ancienne structure
Données
cartographiques
(sources : IGN)
Données
Conventionnées
Listing
informatique
Données
Sports pleine
nature
Sources Internet
Fiches renseignées
Cartes
Ce sont des données
issues d’une
convention passée
avec le PNR du Pilat
Fiches Sites
Migration puis
simplification
ACCESS
Saisie
Structure mise en place
Attributaire
Données préexistantes
Données saisies
Données
acquises
Serveur SIG du
Conseil Général
Passage vers
MAPINFO
MAPINFO
Cartographique
Lien
ODBC
Schéma n°1
Rapport de Stage
CRENAM
page 31 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Visualisation
simple des
données par des
non initiés
Edition rapide de
cartes
synthétiques
Gestion des données
Utilisation/ Traitement
des données
Diffusion des données
VISIONNEUSE
SIG
STRUCTURE LOGICIELLE
MAPINFO
ACCESS
Consultation des
données
ODBC
Mise à jour
cartographique
Mise à jour
attributaire
INTERFACE
Analyse sur les
données
Edition de
documents
synthétiques
OUTIL
GEOCLIP
Création de pages html en
vue d’une diffusion simple
de l’information
géographique
Schéma n°2
Rapport de Stage
CRENAM
page 32 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
IV. Les SIG dans le temps :
Je consacre cette dernière partie à répondre à la question incontournable qui est:
Qu’adviendra-t-il des SIG après mon passage à la direction des sports du Conseil
Général ?
Ma réponse s’articulera autour de deux axes qui sont : Comment j’envisage l’avenir
du travail que j’ai pu effectuer au service des sports ; et Comment je vois le développement
des SIG à la fois pour la gestion des sports mais aussi plus largement au sein du Conseil
Général.
A. Poursuite du travail effectué :
1. Maintenance et mise à jour de la base de données
Concernant la base de données mise en place, sa maintenance va constituer l’enjeu
majeur après mon départ. La mise à jour étant rendue possible, elle va pouvoir s’effectuer.
Ceci étant, il reste tout de même le problème de récupérer les données qui ont évolué
depuis les 4 dernières années.
Un travail de recensement de tous les équipements sportifs est mené actuellement
sur le plan national, et réalisé au niveau local par la Direction Départementale de Jeunesse
et Sport. Ce diagnostic départemental s’est d’ailleurs basé sur la base du service des sports
réalisée en Septembre 2000. Aussi, le planning prévisionnel de ce travail prévoit que le
recensement des équipements sportifs communaux sera achevé pour le début du mois de
Décembre 2005.
Il me semble donc logique de nous appuyer sur cette base pour mettre à jour celle
du Conseil Général, et ne pas refaire un travail interne similaire. La rencontre avec les
responsables du projet au sein de la DDJS nous ont démontré, au Directeur des Sports et
moi-même, que leur volonté était bien de rendre accessible (au moins pour de la
visualisation) cette base une fois terminée par notre service et par le comité olympique
notamment. De plus, la DDJS aura le souci de tenir sa base actualisée via la mise en place
d’un intranet où les communes viendront par elles-même mettre à jour les informations les
concernant.
La mise à jour de la base du service des sports se fera donc par consultation des
données recueillies par la DDJS. La Direction des Sports disposera alors de sa propre base
de données. Malgré le désavantage de devoir maintenir à jour ces données de manière
autonome, l’intérêt est qu’elle répond spécifiquement (types d’équipements, disciplines,
champs renseignés, forme, etc…) aux attentes et aux besoins des utilisateurs.
Rapport de Stage
CRENAM
page 33 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
En effet, si la base mise en place par la DDJS a pour avantage d’être très complète,
c’est aussi un désavantage quant à sa fonctionnalité. Elle contient énormément
d’informations dont une bonne partie n’intéresse aucunement le service des sports.
Au stade actuel de mon stage, j’ai établi une interface simple destinée à faciliter la
maintenance de la base de données inventoriant les équipements sportifs communaux.. Ceci
constitue le point de départ et la condition nécessaire à toute application et utilisation
postérieure des outils SIG
2. Outils mis en place
A partir de cette base cohérente, les applications deviennent alors possibles,
notamment en ce qui concerne l’aide à la décision en matière de politique d’investissement.
Dans ce domaine, l’outil de visualisation TatukGis que j’ai mis en place convient
bien à des personnes non initiées et répond à des problématiques simples. Ses
fonctionnalités doivent permettre d’avoir une vision globale du patrimoine sportif ligérien
et d’éditer simplement des documents synthétiques supports de décisions. Son intérêt est
grand puisqu’il met à la portée de chaque personne du service l’information géographique.
L’outil Géoclip, quant à lui requiert une mise en œuvre un peu moins immédiate
mais constitue un bon moyen de diffusion données autour d’une problématique donnée.
Qu’il s’agisse de la gestion des données, des outils de visualisation ou de la
production de documents, il est évident que tout ceci n’est pas naturel pour les personnes
travaillant au service des sports. Le risque majeur dans ce type de travail est qu’il reste
inutilisé car trop difficile d’accès.
Ayant ceci en tête, j’ai mis au point un guide méthodologique (extrait en Annexe 6)
que je complète au fur et à mesure de l’avancement de mon travail dont le but est de
présenter les outils SIG que j’ai mis en place (Pourquoi ? Comment ?), de décrire leur
fonctionnement et de détailler point par point les étapes à suivre sur des cas concrets
d’utilisation (et notamment pour la mise à jour de la base de données des équipements
sportifs).
Ceci s’accompagne de plus par la formation ou plutôt la sensibilisation de la
personne chargée de gérer les données après mon départ.
Durant la période qui me reste, j’ai pour objectif de développer un autre outil de
consultation des données plus complet que celui créé avec Géoclip. Néanmoins, je reste
conscient que les compétences requises en SIG augmentent avec les possibilités offertes à
l’utilisateur par l’outil. Aussi c’est à moi d’adapter au plus près de l’utilisateur les outils
que je déciderai de développer.
3. Diagnostic des sports de nature
La démarche entreprise (et en cours de réalisation) consistant à restreindre le
territoire ligérien au Parc du Pilat, en vue d’un état des lieux, devrait se poursuivre : c’est à
Rapport de Stage
CRENAM
page 34 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
dire qu’en se basant sur le diagnostic effectué sur le Pilat, la mise en place d’une CDESI
pourrait dans un premier temps être étudiée sur ce territoire qui serait en quelque sorte
« pilote » à l’échelle du département.
Le Pilat étant un espace reconnu et fréquenté en terme de sports de nature, le but est
bien sur de sensibiliser un maximum d’acteur au niveau départemental pour à terme étendre
les limites de la CDESI à l’ensemble de la Loire.
Le recueil et la structuration des données se fera alors au fur et a mesure de
l’avancement des réflexions autour de la mise en place de la CDESI (pointage des
problématiques, des acteurs et des spécificités du territoire). Le Conseil Général, via la
direction des sports mais pas uniquement, se doit d’amorcer cette démarche. Cependant, ce
travail ne peut être l’œuvre du seul service des sports isolé et doit résulter d’une volonté
globale des acteurs de mettre en commun des compétences et des connaissances pour
rassembler un maximum de points de vue dans l’optique d’un développement le plus
adapté possible au contexte départemental.
Dans ce cadre là il me semble difficilement réalisable de mener à bien le projet sans
le concours d’un spécialiste en SIG (ou un consultant) de par l’ampleur du travail à
accomplir. La Drôme et l’Ardèche ont fait le choix d’être épaulés par un laboratoire
universitaire externe. En ce qui concerne la Loire, la mise en place d’un service SIG (partie
suivante) pourrait alors proposer une solution en interne d’accompagnement à la mise en
place de la future CDESI.
B. Vers une utilisation croissante des SIG
1. Les SIG pour optimiser le développement des pratiques sportives :
sports.
L’outil SIG peut devenir un outil majeur dans le fonctionnement du service des
La connaissance détaillée et la vue d’ensemble qu’apporte l’utilisation d’une base
de données cohérente et maintenue à jour, doit permettre de faire « coller » au plus près les
orientations politiques en matière de développement sportif sur le territoire ligérien.
Concrètement, cela pourrait se traduire par le fait de réunir les différents acteurs :
décideurs, conseillers/experts, mouvement sportif, associations, autour de cartes
synthétiques ou d’une visionneuse SIG et de réfléchir autour des problématiques avec des
éléments visuels clairs, parlant et les mêmes pour tous.
Leur utilisation devient en outre de plus en plus souhaitable du fait des nouvelles
compétences du Conseil Général dans le domaine des sports de pleine nature. De par leur
spécificité, ceux-ci concernent des espaces et sites bien moins connus et maîtrisés que
peuvent l’être des gymnases ou des terrains de sports. Ceci est à rajouter au fait que ces
activités sont aujourd’hui en plein développement et qu’elles vont parfois à l’encontre
d’autres intérêts : préservation de la nature, chasse/pêche, tourisme, etc…
Rapport de Stage
CRENAM
page 35 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
La conciliation d’opinions et la gestion de tels espaces passe par la connaissance
précise et rigoureuse des espaces sites et itinéraires existant. Aussi, le service des sports se
doit s’il veut conserver la maîtrise de ce développement, mettre en place ou du moins
amorcer la mise en place (au sein de la CDESI notamment) d’une structure munie d’un
SIG. Cette structure serait à même de conseiller en tant qu’ « expert » les décideurs sur les
orientations et mesures à adopter dans l’optique du développement durable. Cette solution
technologique ne doit rester qu’un outil pour faciliter la conciliation et ne doit pas
remplacer la discussion des parties.
L’accès à une base réglementée via Internet, où chacun pourrait venir consulter et
fournir des données, semble être la solution la plus appropriée.
2. Perspectives de mise en place d’un service SIG
Le travail en transversalité, c’est à dire la collaboration entre les différents services
est aujourd’hui trop peu développé . C’est en tout cas mon avis avec le regard extérieur que
je peux posé sur le fonctionnement du conseil général.
Les intérêts personnels sont bien souvent préférés à la participation collective des
agents sur des problématiques qui dépassent fréquemment le simple cadre d’un service en
particulier. Malheureusement dans ces cas l’intérêt personnel n’es pas gage de l’intérêt
collectif.
Aussi il n’est pas étonnant de constater que ce symptôme se retrouve lorsque l’on
regarde le fonctionnement des SIG au Conseil Général. Je pense même que ces problèmes
sont amplifiés dans ce domaine du fait de plusieurs phénomènes :
•
Les SIG ne se démarquent pas assez des systèmes d’informations classiques
gérés par le service informatique, d’où un risque d’ ambiguïté à ce niveau.
•
Il y a la question de la production de données : chacun se sent un peu
propriétaire des données qu’il possède et/ou produit et a toujours un peu de mal
à « partager » ses informations.
•
L’intérêt d’une telle collaboration n’est pas toujours clair aux yeux des
différents utilisateurs de SIG dû à une méconnaissance des possibilités offertes
par l’outil.
•
Il y a une très grande disparité de compétences entre des services ou le SIG est
l’outil de travail de tous les jours (Infrastructures) et ceux où il demeure encore
un outil occasionnel trop peu exploité.
Même si le constat prouve qu’aujourd’hui les SIG souffrent d’un manque évident
de structuration et de prise en considération, il ne fait aucun doute de leur utilisation dans
un futur plus ou moins éloigné.
La rapidité de leur mise en oeuvre dépend en grande partie d’une volonté affirmée
de mettre en place une structure cohérente et reconnue vouée au développement des SIG.
Rapport de Stage
CRENAM
page 36 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Cette volonté doit s’accompagner de la mise à disposition de moyens importants, en
rapport avec la structure mise en place :
Des moyens matériels …
… pour mettre en place une véritable Base de Données centralisée administrée par
un spécialiste attitré doté de tous les outils pour la gérer et permettre son accès aux
utilisateurs.
… pour permettre aux SIG de s’intégrer dans les Systèmes d’Informations existants.
… pour doter en premier lieu tous les utilisateurs potentiels des SIG de logiciels.
Selon moi, une étude interne doit être menée pour étudier les besoins et les
applications possibles et ne pas se contenter de considérer uniquement les
utilisateurs actuels.
… pour éventuellement permettre une visualisation des données réglementée de
l’ensemble des agents.
Des moyens humains (compétences) …
… pour permettre de gérer et administré le système de Base de Données mis en
place.
… pour développer des « applicatifs métiers ».
… pour mettre en place des outils de communication (Intranet, Internet).
Ces compétences peuvent soit se trouver en interne soit venir d’un recrutement
externe.
Même s’il ne doit pas être totalement indépendant du service informatique, je pense
que ce qui pourrait s’appeler « le service SIG » doit en être différencier. C’est peut être
d’ailleurs là que le plus délicat réside : des deux cotés il existe des compétences et des
applications similaires (ou en tous cas très proches) : bases de données, développement
informatique, diffusion Internet, etc… Là encore il résulte de la bonne coordination des
deux parties, le correct développement des outils SIG.
Des moyens financiers…
… tout ce qui précède induit un coût.
… pour former les agents en place.
… pour de l’acquisition de données (IGN, conventions, Photos satellites, etc…)
Rapport de Stage
CRENAM
page 37 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Le problème évidemment, c’est que les personnes qui sont sensibles à la mise en
place d’un SIG ne sont pas celles qui décident de l’attribution ou non des moyens
nécessaires. Aussi la situation ne peut évoluer que si les utilisateurs des SIG parviennent à
faire « remonter aux oreilles et aux yeux » des décideurs l’apport d’une telle structure.
Heureusement tout de même, les outils SIG de par leurs multiples applications et
leur coté un peu « vendeur et novateur » devraient pouvoir progressivement faire valoir
leur importance au sein d’une telle collectivité territoriale. Ceci est en tout cas souhaitable
pour une plus grande maîtrise du territoire ligérien à l’heure du « développement durable ».
Rapport de Stage
CRENAM
page 38 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
V. Conclusion
Le travail effectué au sein de la Direction des Sports du Conseil Général m’a permis
de mettre en œuvre les compétences acquises durant ma formation en mastère SIG.
De la gestion des données à la production de documents cartographiques en passant
par la mise en place d’outils applicatifs, j’ai pu me rendre compte de ce qu’était le travail
d’un géomaticien au sein d’une collectivité territoriale.
Au-delà de l’aspect SIG, ma formation d’ingénieur ENISE m’a doté de
compétences en terme de méthodes et d’organisation de travail face à des problématiques
réelles. C’est fort de cette formation que j’ai pu faire face aux attentes exprimées par le
service des sports.
J’ai aussi pu me rendre compte de l’importance des relations humaines. Le
responsable des SIG se doit d’être à l’écoute des attentes des utilisateurs. Au-delà, il doit
être le lien privilégié entre différents domaines de compétences et aussi vers l’extérieur.
Pour boucler sur mon introduction, il m’apparaît encore plus évident maintenant de
la nécessité du développement des SIG dès que l’on parle de gestion de territoire. Le
Conseil Général ne peut plus, aujourd’hui, ignorer l’outil SIG : beaucoup de domaines sont
concernés et notamment le développement sportif.
L’un des freins majeurs à cette utilisation croissante est que les moyens accordés ne
correspondent pas aux besoins. Dans ce domaine, tous les conseils généraux ne sont
semble-il pas tous loger à la même enseigne.
Dans tous les cas, la sensibilisation des élus aux SIG est garante de la mise en place
de structures adaptées pour le développement de l’outil SIG.
Rapport de Stage
CRENAM
page 39 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
VI. Glossaire :
1
E.R.A. : Etablissements Ruraux d’Animation dont peuvent être bénéficiaires les
communes jusqu’à 4500 hab. et groupements de communes. Ils sont définis
par les critères techniques suivants :
•
•
2
Salle principale de 100m² minimum et 550m² maximum.
Pratique d’activités multiples
P.D.I.P.R. : Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée.
La compétence en matière de promenade et de randonnée a été attribuée aux
départements dans le cadre des mesures de décentralisation : la loi du 22
juillet 1983 donne aux conseils généraux l'
obligation (théorique puisque
aucun délai n'
a été fixé) de mettre en place les Plans Départementaux des
Itinéraires de Promenade et de Randonnée .
Les objectifs de ces plans sont doubles : favoriser la pratique de la
promenade et de la randonnée en garantissant la continuité des itinéraires
inscrits au PDIPR d’une commune à l’autre et protéger les chemins ruraux.
Les chemins proposés par le département ou par la commune sont inscrits
dans ce plan après délibération des communes concernées. Le département
est libre ensuite de réaliser lui-même le balisage et l’entretien des chemins
ou de le confier à un organisme indépendant, tel que la Fédération Française
de Randonnée Pédestre (FFRP) qui assure le balisage des sentiers de Grande
Randonnée. D’autre part, le département a la compétence pour aider les
communes à créer leurs propres sentiers de promenade, pour des parcours en
boucle (non inscrits au PDIPR).
3
Equipements Sportifs Communaux structurant :
Initialement lors de la constitution de la Base (2001) , il s’agissait de 7 types
d’équipements sportifs les plus importants et caractéristiques :
•
•
•
•
•
•
•
Rapport de Stage
CRENAM
Aires de Grands Jeux (Football, Rugby, etc…)
Pistes d’athlétisme
Piscines
Patinoires
Courts de Tennis
Structures artificielles d’escalade
Gymnases
page 40 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
A ceci est venu s’ajouter lors de la restructuration de la Base (2005) 3
nouveaux types d’équipements :
•
•
•
4
Dojos
Salles spécialisées de gymnastique
Boulodromes couverts
C.D.E.S.I. : Commission Départementale des Espaces Sites et Itinéraires.
La loi sur le sport du 6 juillet 2000 est à l'
origine de la création des
Commissions et Plans Départementaux des Espaces Sites et Itinéraires
sportifs de nature (CDESI - PDESI). Cette loi marque la reconnaissance, par
l'
Etat, des sports de nature comme fait social et économique à part entière.
Extrait de la loi : "Les sports de nature s'
exercent dans des espaces ou sur
des sites et itinéraires qui peuvent comprendre des voies, des terrains et des
souterrains du domaine public ou privé des collectivités publiques ou
appartenant à des propriétaires privés, ainsi que des cours d'
eau domaniaux
ou non domaniaux.
Article 50-2
Créé par Loi 2000-627 2000-07-06 art. 52 JORF 8 juillet 2000.
Il est institué une commission départementale des espaces, sites et
itinéraires relatifs aux sports de nature, placée sous l'
autorité du président
du conseil général.
Cette commission comprend des représentants de fédérations agréées qui
exercent des activités sportives de nature, des représentants de groupements
professionnels concernés, des élus locaux et des représentants de l'
Etat.
Cette commission :
- propose un plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs
aux sports de nature et concourt à son élaboration ;
- propose les conventions et l'établissement des servitudes ;
- donne son avis sur l'impact, au niveau départemental, des projets de loi,
de décret ou d'
arrêté préfectoral pouvant avoir une incidence sur les activités
physiques et sportives de nature ;
- est consultée sur tout projet d'aménagement ou de mesure de
protection de l'environnement pouvant avoir une incidence sur les sports
de nature.
Rapport de Stage
CRENAM
page 41 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
Un décret en Conseil d'
Etat précise la composition de cette commission et
les modalités de son fonctionnement.
Article 50-3
Créé par Loi 2000-627 2000-07-06 art. 53 JORF 8 juillet 2000.
Lorsque des travaux sont susceptibles de porter atteinte, en raison de leur
localisation ou de leur nature, aux espaces, sites ou itinéraires inscrits au
plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de
nature, ainsi qu'
à l'
exercice desdits sports de nature qui sont susceptibles de
s'
y pratiquer, le représentant de l'
Etat dans le département prescrit les
mesures d'
accompagnement compensatoires ou correctrices nécessaires.
Ces mesures sont à la charge du bénéficiaire des travaux visés au premier
alinéa.
Les conditions d'
application du présent article sont fixées par décret en
Conseil d'
Etat.
5
Liaison ODBC : Open Data Base Connectivity.
Il s'
agit d'
un format défini par Microsoft permettant la communication entre
des clients bases de données fonctionnant sous Windows et les Systèmes de
Gestion de Base de Données du marché.
La technologie ODBC permet d'
interfacer de façon standard une application
à n'
importe quel serveur de bases de données, pour peu que celui-ci possède
un driver ODBC (la quasi-totalité des SGBD possèdent un tel pilote, dont
tous les principaux SGBD du marché).
Inconvénients de la technologie ODBC
Bien que ODBC permette un interfaçage avec des bases de données
indépendamment du SGBD, cette technologie reste une solution propriétaire
de Microsoft.
Cela se traduit par une dépendance de la plate-forme (ODBC ne fonctionne
que sur les plates-formes Microsoft Windows). D'
autre part, ODBC est
fortement lié au langage C (utilisation de pointeurs), et ODBC utilise des
paramètres non standards, ce qui le rend difficile à mettre en oeuvre
directement dans les programmes.
6
CERMOSEM : Centre d’Études et de Recherches sur les Montagnes Sèches et
Méditerranéennes.
Il se définit par :
Première structure universitaire en Ardèche méridionale
Une expérience originale soutenue par un partenariat exemplaire : le Conseil
Général de l’Ardèche, la Région Rhône-Alpes, le Ministère de l’Agriculture
Rapport de Stage
CRENAM
page 42 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
(E.P.L.E.A. Aubenas), le Rectorat de l'Académie de Grenoble, l’Université
Joseph Fourier.
Un Centre d’Études et de Recherches à vocation internationale associant
plusieurs département à l’Université : Géographie, biologie, activités
physiques et sportives.
Une thématique privilégiée : développement territorial et environnement.
Un terrain spécifique : Les montagnes méditerranéennes.
Les missions du centre : Favoriser la recherche / développement.
Développer la formation continue et la recherche. Être un lieu d’échanges.
Des outils spécifiques : Cartographie automatique et S.I.G. Un centre de
ressources et de documentation implanté sur le site du Pradel.
Contact : Pascal MAO : [email protected]
Le Pradel 07170 Mirabel
tél. : (33) (0)4 75 36 76 52
Fax : (33) (0)4 75 36 76 84
7
Zone NATURA 2000 :
Natura 2000 est un réseau de sites naturels protégés à l'
échelle européenne
visant à préserver les espèces et les habitats menacés et/ou remarquables sur
le territoire européen, dans un cadre global de développement durable. En
effet, Natura 2000 cherche à concilier activités humaines et protection des
milieux naturels afin de répondre aux enjeux environnementaux planétaires
et locaux.
Natura 2000: deux directives, deux types de sites pour un même réseau.
Le réseau Natura 2000, institué par la directive européenne dite « Habitats »,
est constitué de deux types de zones naturelles protégées, à savoir les Zones
Spéciales de Conservation (Z.S.C.) issues de la directive européenne dite
« Habitats »de 1992 et les Zones de Protection Spéciale (Z.P.S.) issues de la
directive européenne dite « Oiseaux » de 1979.
Rapport de Stage
CRENAM
page 43 de 44
Florent PICHON
Mastère SIG
Mars-Août 2005
VII. Ressources :
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, CERMOSEM (Olivier
REYMBAUT),
Guide Pratique CDESI/PDESI,
2004, 47 pages
Sports et Territoires,
Fiches Pratiques Sportives n° 68,
Avril 2005, 3pages
Site Internet de Claritas, éditeur de MAPINFO en France :
www.claritas.fr
Réseau des chercheurs et experts en sport de nature et de montagne
http://www.sportsnature.org/
Association Loire ski de fond
http://www.loirenordic.com/index1.htm
Site du Comité Départemental Montagne Escalade
http://www.cdffme42.com.fr/
Site de la fédération française de vol libre
http://www.ffvl.fr
Site Intranet et Internet du Conseil Général
www.cg42.fr
Portail Internet GEOCLIP
http://www.geoclip.fr/
Portail Internet TatukGis
http://www.tatukgis.com/
Rapport de Stage
CRENAM
page 44 de 44

Documents pareils