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Now, Oh Now I Needs Must Part
John Dowland
Now, oh now, I needs must part
Parting though I absent mourn.
Absence can no joy impart;
Joy once fled cannot return.
While I live I needs must love,
Love lives not when hope is gone.
Now at last despair doth prove
Love divided loveth none.
Maintenant, ô maintenant, je dois partir
Partir même si, absent, je pleure.
L’absence ne peut apporter aucune joie;
Si on la fuit, la joie ne revient pas.
Tant que je vivrai je dois aimer,
L’amour ne vit plus s’il n’y a plus d’espoir.
Maintenant enfin le désespoir prouve
Que l’amour divisé n’aime personne.
Chorus: Sad despair doth drive me hence;
This despair unkindness sends.
If that parting be offence,
It is she which then offends.
Refrain: Triste désespoir me chasse d’ici;
Ce désespoir qu’envoie la méchanceté.
Si le départ est une offense,
Alors c’est elle qui est coupable.
Dear, when I from thee am gone,
Gone are all my joys at once.
I lov'd thee and thee alone,
In whose love I joyed once.
And although your sight I leave,
Sight wherein my joys do lie.
Till that death doth sense bereave,
Never shall affection die.
Chère amie, quand je serai parti,
Parties seront immédiatement toutes mes joies.
Je t’ai aimée et toi seule,
Me réjouissant autrefois de ton amour.
Et bien que hors de ta vue,
Vue où résident mes joies.
Jusqu’à ce que la mort me prive de sens,
Jamais mon affection ne mourra .
Dear, if I do not return,
Love and I shall die together.
For my absence never mourn
Whom you might have joyed ever;
Part we must though now I die,
Die I do to part with you.
Him despair doth cause to lie
Who both liv'd and dieth true.
Chère amie, si je ne reviens pas,
L’amour et moi mourrons ensemble.
Ne pleure pas mon absence
Moi que tu aurais pu réjouir à jamais;
Il faut nous quitter même si j’en meurs,
Car je meurs de te quitter.
Le désespoir le fait mentir,
Lui qui vécut et mourut fidèle.
Come Again
Composer: John Dowland
Come again, sweet love doth now invite
Thy graces that refrain
To do me due delight,
To see, to hear, to touch, to kiss, to die
With thee again in sweetest sympathy.
Reviens, la douce amour invite maintenant
Tes grâces qui refusent
De me donner les délices dues,
Voir, entendre, toucher, baiser,mourir
De nouveau avec toi dans la plus douce
sympathie.
Come again, that I may cease to mourn
Through thy unkind disdain;
For now left and forlorn
I sit, I sigh, I weep, I faint, I die
Reviens, que je puisse cesser de me lamenter
De ton méchant dédain;
Car maintenant, tristement abandonné,
Assis, je soupire, je pleure, je m’évanouis, je
me meurs
Dans une douleur mortelle et le malheur sans
fin.
In deadly pain and endless misery.
All the day the sun that lends me shine
By frowns doth cause me pine
And feeds me with delay;
Her smiles, my springs that make my joy to
grow,
Her frowns the surly winter of my woe.
Toute la jounée le soleil qui me prête lumière
Par son visage renfrogné me fait languir
Et me retarde;
Ses sourires, qui sont mes sources de joie,
All the night my sleeps are full of dreams,
My eyes are full of streams
My heart takes no delight
To see the fruits and joys that some do find
Toute la nuit mon sommeil se remplit de
rêves,
Mes yeux de ruisseaux.
Mon coeur ne prend aucun plaisir
A voir les fruits et les joies que trouvent
certains
Mais perçoit les tourmentes qui me sont
octroyées.
And mark the raging storms are me assign'd.
But alas, my faith is over true,
Yet will she never rue
Nor yield me any grace;
Her eyes of fire, her heart of flint is made,
Ses regards renfrognés qui font l’hiver rude de
ma tristesse.
Whom neither tears nor truth may once
invade.
Mais hélas, ma foi est trop fidèle,
Pourtant elle ne regrette jamais
Et ne me cède jamais quelque gentillesse;
Ses yeux sont faits de flamme, son coeur de
pierre,
Invincibles par les larmes ou la vérité.
Gentle Love, draw forth thy wounding dart,
Thou canst not pierce her heart;
For I, that to approve
By sighs and tears more hot than are thy
shafts
Did tempt, while she for scanty triumph
laughs.
Douce amour, retire ton dard blessant,
Tu ne peux pas percer son coeur;
Car moi, j’ai tenté de le toucher
Par des soupirs et des larmes plus brûlants que
tes flèches
Pendant qu’en maigre triomphe elle rit.

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