1793 jean paul marat

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1793 jean paul marat
1793
JEAN PAUL MARAT
Jean Paul Marat est né en 1744 à Boudry, près de Neufchâtel et
vint à Paris pour y exercer la médecine ; il fut attaché comme médecin
aux gardes du corps du comte d’Artois.
Violent, il embrassa les idées révolutionnaires et fonda des
journaux. Il s’immisça dans le comité de Salut Public sans titre légal et
eut une grande part de responsabilité dans les massacres de septembre
et la condamnation de Louis XVI.
Traduit devant le tribunal révolutionnaire, il fut acquitté (Marat
ne fit que passer à la Conciergerie du 23 au 24 avril 1793).
Marat est assassiné par Charlotte Corday et des funérailles
somptueuses lui furent faites. Son corps fut déposé au Panthéon le
5 septembre 1794, jusqu’en février 1795. Dans sa description, on dit
qu’il était de petite taille et d’une stature difforme ; sa tête était
démesurément grosse et ses traits repoussants. On peut donc dire que
son physique était le reflet de son âme.
Marat est présenté comme martyr de la Liberté. Quand David
prépare l’exposition du corps aux Cordeliers, celui-ci est en état de
décomposition tel qu’il est impossible de le montrer au public, le peintre
décide de le recouvrir entièrement d’un drap, sauf la plaie causée par
l’assassinat.
Le mardi 16 juillet 1793, le convoi part de la rue des Cordeliers,
pour se rendre aux Cordeliers (actuelle Rue de l’Ecole de Médecine). Un
peuple immense défila toute la nuit, à la lueur des flambeaux. Le cœur de
Marat rejoint celui de Buirette de Verrières, membre du club des
Cordeliers, qui y est déjà exposé
Ses restes furent inhumés dans le cimetière de SainteGeneviève qui n’existe plus aujourd'hui.
Pottet, Eugène. Histoire de la Conciergerie du Palais de Paris : depuis les origines jusqu'à nos jours
(1031-1886). 1887/Gallica-BNF