Institutionnel

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Institutionnel
N° 4531 – Mercredi 24 juin 2015
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A LA UNE
1
■ Bouygues : rejet de l'offre d'Altice
principalement en raison du « risque
d'exécution »
■
Numericable / Chaînes en exclu :
le Conseil d'Etat rendra sa décision « au
plus tard jeudi »
INSTITUTIONNEL
■ Bande 700 MHz : l'Assemblée
■ Publicité : recettes en hausse de
2,1 % en TV cette année ; recul de 4,2 %
en radio, selon une étude
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
8
■ Cartoon Forum : 30 projets de séries
d'animation présentés lors de l'édition 2015
■
4
unanime vote une proposition PS
■ Scam / Doc. : la TV doit raconter le
monde en s'adressant à tous les publics
■ Satev : recours contentieux devant le
Conseil d'Etat sur la réforme du Cosip
■ Scam : partenariat avec le Forum des
images et projet de lieu dédié au
documentaire
TV SUR CABLE,…
6
■ Canalsat : le CSA rejette la demande
Canal+ / Atlantique Productions :
Leila Bekhti au générique de la série Jour
polaire
■ Sacem : beaucoup d'oublis des
chaînes dans la déclaration des droits des
morceaux de musique diffusés
■ NBC / Gaumont : la troisième saison
de Hannibal sera la dernière
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
10
■ Scam : pour une offre de documentaire
en ligne « légale et responsable »
RADIO
10
■ Radio France : l'Unsa hostile au plan
d'AB Groupe sur le maintien de la
distribution de Trek
■ Eurosport / Numericable : le
diffuseur dénonce les pratiques du câbloopérateur à l'échéance des contrats
■ Jimmy : message d'adieux sur
Facebook
de départs volontaires
■ France Inter : Pascale Clark arrête sa
quotidienne et demande une hebdomadaire
■ RTL2 : Stéphanie Renouvin confirmée
à la matinale
■ Google Play : lancement d'une radio
en streaming sur internet
ENTREPRISES ET MARCHES
7
■ Vice Media : alliance avec Unilever
ETUDES
11
■ Usages multi-écrans : 49 % des
pour lancer cet été une chaîne à
destination des femmes
JUSTICE
12
■ Agnès Saal / Centre Pompidou :
la justice enquête sur 38 000 € de frais
de taxis présentés en 2013-2014
■ Zemmour : le polémiste jugé pour
incitation à la haine raciale suite à une
chronique
INTERNATIONAL
12
■ G-B / ITV : opposition au projet de la
BBC de lancer BBC Studios
■ Netflix : division de l'action par sept
NOMINATIONS, MOUVEMENTS
PROGRAMMES
■ France 3 : la série Grantchester
13
13
lancée le 12 juillet en prime time
DISTINCTIONS
13
■ Scam : palmarès des Etoiles 2015
AU FIL DES TWEETS…
14
REVUE DE PRESSE
16
AGENDA
16
FOCUS SUR (START UP)
17
CogniK
internautes regardent des vidéos hors
domicile, selon une étude
________________________________________________ A la Une
Bouygues : rejet de l'offre d'Altice principalement en raison du ÿ risque d'exécution Ÿ
Le groupe Bouygues a rejeté catégoriquement ce
mardi soir l'offre de 10 milliards d'euros d'Altice,
maison mère de l'opérateur Numericable-SFR, pour le
rachat de sa filiale Bouygues Telecom : « Le conseil
d'administration a décidé à l'unanimité, après un
examen approfondi, de ne pas donner suite à l'offre
non sollicitée du groupe Altice », précise un
communiqué, ajoutant que « l'offre représente un
risque d'exécution important qu'il ne revient pas à
Bouygues d'assumer, en particulier en matière de droit
à la concurrence ». Bouygues craint que les délais
nécessaires pour finaliser l'opération, en particulier pour
obtenir l'avis des autorités de régulation, fassent courir un
risque industriel à sa filiale des télécoms alors qu'elle
« dispose d'un avantage concurrentiel fort et durable
grâce à son portefeuille de fréquences et son réseau
4G » qui couvre 70 % du territoire.
Il s'agit d'une « fin de non-recevoir » de la part
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A la Une
du conseil d'administration, indique une source proche
du dossier. « Le risque d'exécution a été la principale
motivation puisque l'offre d'Altice supposait que
Bouygues assumerait 100 % du risque d'une procédure
longue et incertaine », a-t-on précisé de même source.
Altice n'avait pas réagi mardi soir à la décision du
conseil d'administration du groupe industriel.
l'investissement en France dans les télécoms, des emplois,
des investissements des entreprises françaises à l'étranger, et
puis nous ferons un point régulier si l'affaire devait
avancer », avait-il alors indiqué.
Orange prend acte « avec sérénité »
Bouygues Telecom avait déjà par le passé suscité la
convoitise de ses autres concurrents. Orange et Free (Iliad)
avaient lancé des offres, toutes rejetées par Martin
Bouygues. « Vous vendriez votre femme, vous ? », avait-il
expliqué, en février dernier, en présentant les résultats du
groupe. Une consolidation dans le secteur était pourtant
jugée bénéfique par une majorité d'analystes.
L'agence de notation Moody's trouvait qu'une telle
opération avait du « sens en termes de stratégie » pour
Numericable-SFR et « offr[ait] la possibilité de réaliser
d'importantes réductions de coûts en termes de
doublons et de structure organisationnelle ».
Les syndicats des deux opérateurs étaient à l'inverse
très inquiets et mettaient en garde contre les
conséquences sur l'emploi, en raison de « doublons à
la pelle » entre Numericable-SFR (environ 10 600
salariés) et Bouygues Telecom (environ 8 800). Face à ces
risques, une solution pouvait être l'implication d'Orange
dans l'opération, selon la maison de courtage Nomura,
qui soulignait, un peu plus tôt dans la journée, que
l'opérateur qui prévoit 5 000 départs à la retraite par an
en France à moyen terme, aurait pu en partie compenser
en reprenant des salariés de Bouygues Telecom.
Orange, qui n'était pas concerné directement par
l'offre de Patrick Drahi, prend acte de la décision de
Bouygues « avec sérénité », a indiqué un porte-parole
de l'opérateur. Avec sa position de leader sur le marché,
« Orange n'a pas besoin de consolidation en France »
mais le groupe reste néanmoins convaincu que « sur le
long terme, le marché des télécoms en France ne peut
pas supporter quatre opérateurs de réseau » et doit
revenir à trois acteurs pour amortir les investissements
nécessaires dans les réseaux, a-t-il précisé.
Reçu par Emmanuel Macron pendant que le conseil
d'administration de Bouygues se réunissait, le président
d'Altice s'est vu demander une « évaluation des résultats et
des conséquences du rachat de SFR » par Numericable, l'an
passé, a-t-on précisé de source proche du ministre. Le
ministre a « rappelé la priorité du gouvernement, surtout sur
l'emploi, l'investissement et le niveau des prix, et réaffirmé sa
préoccupation sur ce que les synergies évoquées
signifieraient en termes d'emploi », ajoute-t-on de même
source. A sa sortie, M. Drahi s'est réjoui d'une rencontre
entre « deux personnes sympathiques ». « On a parlé de
Une consolidation pourtant jugée
bénéfique par les analystes
Numericable / Chaînes en exclu : le Conseil d'Etat rendra sa décision ÿ au plus tard jeudi Ÿ
Le Conseil d'Etat a instruit ce mardi le recours en référé-suspension déposé par Numericable (Altice) contre des
décisions de l'Autorité de la concurrence obligeant l'opérateur à négocier en direct les exclusivités sur les chaînes du
fait de la « fusion » des plates-formes constatée par le régulateur. La requête a généré des interventions volontaires
des opérateurs concurrents, Orange, Free et Bouygues Telecom, ainsi que d'Eurosport France. Le juge des référés
devrait prendre sa décision "au plus tard jeudi". La décision sur le fond devrait, elle, être rendue avant la fin de l'année.
La section du contentieux du Conseil d'Etat a instruit,
ce mardi en séance publique, le recours en référésuspension déposé par Numericable (Altice) contre
trois décisions de l'Autorité de la concurrence, ayant
pour effet de mettre fin à la possibilité pour le câbloopérateur de codiffuser sur sa plate-forme les chaînes
exclusives de Canalsat. Une audience très courue :
outre les parties concernées, Numericable, l'Autorité de
la concurrence et le groupe Canal+, la requête a généré
de « très nombreuses interventions spontanées », a
souligné le juge des référés Guillaume Goulard.
Décision sur le fond « sans doute avant la fin 2015 »
L'ensemble des opérateurs était ainsi représenté,
Orange, Free et Bouygues Telecom (dont, hasard du
calendrier, le conseil d'administration de la maison mère
examinait, ce même mardi, une « offre non sollicitée » de
rachat par Altice, maison mère du câblo), ainsi qu'un
éditeur de chaînes, Eurosport France (Discovery
Communications). La question est effectivement cruciale
pour le secteur puisqu'en dépend le mode de négociation
des exclusivités pour les chaînes. Le juge des référés
prendra sa décision « au plus tard jeudi » ; « si cela
peut être fait demain [ce mercredi], ce sera fait demain »,
a-t-il précisé. Quant à la décision sur le fond, « le Conseil
d'Etat se prononcera assez rapidement, sans doute avant
la fin 2015 », a ajouté Guillaume Goulard.
Constat de la fusion des plates-formes
par l'Autorité de la concurrence
Dans son recours, Numericable associe une décision,
une délibération et un courrier de l'Autorité de la
concurrence qui, selon l'analyse faite par cette dernière,
bouleversent son univers concurrentiel en lui
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imposant de négocier en direct les exclusivités.
Dans la première – auquel le régulateur dénie d'ailleurs
le qualificatif de « décision » pour en faire une
« [réponse] à une demande d'avis » –, l'Autorité
acquiesce à la sollicitation du groupe Canal+, qui lui a
demandé de constater la fusion des plates-formes
Numericable et SFR, après le rachat de cette dernière
par Altice à l'automne dernier (nos informations du
28 octobre). Elle formalisera ce constat de fusion dans un
courrier adressé le 2 avril à Numericable.
Or, dans sa décision d'autorisation de la prise de
contrôle exclusif de SFR par le groupe Altice, l'Autorité
de la concurrence précise que, « dans l'hypothèse où la
nouvelle entité déciderait de fusionner les plates-formes
propriétaires de Numericable et de SFR à l'issue de
l'opération, la circonstance que Canalsat soit proposé
en autodistribution à une partie de ses abonnés (en
l'occurrence les abonnés historiques de SFR) pourrait
permettre à [groupe Canal+] de négocier des
exclusivités pour l'ensemble de cette nouvelle plateforme ». Ce qui lui était jusque-là interdit du fait de sa
non-distribution auprès du câblo afin de ne pas
« [exclure] Numericable de la distribution des chaînes
concernées », avait noté le régulateur dans une décision
du 7 juin 2013, relative à l'exécution d'une injonction
prononcée dans le cadre de l'autorisation de la fusion
entre TPS et CanalSatellite.
Les négociations avec Disney « bloquées »
Pour Simon Genevaz, rapporteur général adjoint et
chef du service des concentrations de l'Autorité de la
concurrence, ce constat « ne remet pas en cause la
délibération existante : Numericable était mono plateforme et ne proposait pas Canalsat. Numericable n'est
plus mono plate-forme et propose Canalsat » via les
abonnés SFR. Une position soutenue par les avocats des FAI
concurrents. Ce qu'a, en revanche, contesté l'avocate de
Numericable, Emmanuelle Trichet : « Nous ne sommes
pas dans une constatation de fait. C'est une appréciation
d'ordre juridique qui est portée ; Numericable va se
trouver, par cet effet, privé d'exclusivités. »
Elle a également justifié l'urgence de cette procédure
en référé par les négociations entamées avec Eurosport
France et Disney, dont les contrats de distribution en
exclusivité avec Canalsat arrivent prochainement à
échéance. Les discussions avec Disney sont
« bloquées », a-t-elle assuré. « Cela pose un problème si
Numericable n'a plus accès à des chaînes exclusives », a
ajouté Me Emmanuelle Trichet, soulignant la coexistence
des offres propres de Numericable et des « contrats en
marque blanche [Darty] », ainsi que l'« image de
marque » de l'opérateur, réputé, justement, proposer
des chaînes en exclusivité.
Pour l'avocate, les « atteintes concurrentielles »,
régulées en 2012 dans le cadre de la fusion TPSCanalsat par Vivendi, seraient « restaurées si
l'interdiction sur les exclusivités était levée ». Cela
générerait un « effet d'éviction de Numericable »,
bloquerait toute « alternative » sur le marché de la
A la Une
distribution et mettrait les éditeurs dans un « rapport de
dépendance avec le groupe Canal+ ».
Eurosport France non rémunérée d'août à avril
Pour l'avocat de Canal+, l'urgence n'est pas établie.
« Aucune éviction n'est opérée par la situation
actuelle […] L'urgence ne peut être justifiée par le fait de
perdre un contrat ou deux. Aujourd'hui, le marché est
concurrentiel : par définition, toutes les parties sont
susceptibles de contracter avec [l']éditeur [concerné] »,
a-t-il souligné. Olivier Texidor, l'avocat d'Eurosport, a
quant à lui contesté une possible mise en dépendance
auprès de Canal+, parlant au contraire d'une situation
actuelle de « dépendance vis-à-vis de Numericable,
qui a dicté ses conditions de rémunération et de
pratiques commerciales extrêmement dures » :
Eurosport n'a reçu « aucun paiement de la part de
Numericable » d'août à avril (lire rubrique « TV par
câble, satellite, ADSL »), a-t-il expliqué, parlant de la
« stratégie » de l'entreprise de « faire pression sur les
fournisseurs, dont les éditeurs de chaînes ».
Pour Me Olivier Texidor, « la réalité, pour un éditeur
de chaîne comme Eurosport, c'est que l'arrivée de
Canal+ est une bouffée d'air frais, une amélioration
de la concurrence ». Selon lui, le rétablissement de la
concurrence permettra à un diffuseur « de se tourner vers
Numericable et Canal+ pour pouvoir négocier au plus
offrant ». Par ailleurs, le risque de voir le câblo perdre
des chaînes rapidement est « inexistant », a-t-il assuré.
Une représentante de l'entreprise a par ailleurs expliqué
avoir rencontré, en fin d'année, « tous les distributeurs ».
Concernant Numericable et SFR, « un opérateur unique
s'est présenté à nous. L'offre Altice présentait un
montant unique. Il n'y a pas de négociation distincte ».
« Mettre fin à une discrimination », pour Free
Pour Free, « à l'inverse, il y a urgence à mettre fin à
discrimination » qui vise à « empêcher la
concurrence entre les différents opérateurs » : « Si Free
décide de prendre des exclusivités, que ça puisse se faire
dans un cadre ouvert. » L'avocat ne se fait d'ailleurs pas
de souci pour le câblo qui peut « conserver ses chaînes »
et « négocier des exclusivités, à condition d'en payer le
prix, comme tout le monde ». Pour lui, Numericable ne
peut pas « jouer sur tous les tableaux ». L'avocat de
Bouygues Telecom a également demandé que tous, sur
ce secteur, puissent « jouer à armes égales ». Il a par
ailleurs rappelé l'existence de préavis « de six mois, un
an » dans le cas de relations contractuelles de longue
date, ce qui est le cas d'un certain nombre de chaînes :
Numericable « a tout le temps de voir les choses venir ».
Et le Conseil d'Etat de statuer sur le fond.
une
« Personne n'a jamais pu surenchérir
sur les prix de Canal+ »
Ce que conteste Me Emmanuelle Trichet, soulignant
que, sur l'offre globale de chaînes seule une
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trentaine sont exclusives. « En réalité, personne
n'a jamais pu surenchérir sur les prix de Canal+ », a-
t-elle ajouté, rappelant que Numericable avait fait le
choix « d'investir dans une offre télévisuelle », quand les
autres opérateurs misaient sur « l'accès internet ». Elle a
également rappelé que les marchés avaient évolué
entre 2012 et 2014, assurant que « techniquement, SFR
(ADSL et fibre) et Numericable (câble) n'ont pas les
mêmes plates-formes. Que les commerciaux présentent
des offres conjointement, c'est une chose, mais les
contrats sont distincts ».
Et Simon Genavaz de noter la mise en place de
l'offre « TV Fibre de SFR by Numericable ». « C'est
bien une offre commune. SFR n'est plus indépendante :
ses abonnés peuvent choisir entre les offres de SFR et de
Numericable ». Pour lui, Altice a « effectivement imbriqué
les offres les unes dans les autres ». Quant à Me Olivier
Texidor, il a pris appui sur le « document de référence »
de l'entreprise remis le 30 avril à l'AMF qui parle bien
d'« un seul réseau », en FTTH et FTTB.
___________________________________________ Institutionnel
Bande 700 MHz : l'Assemblée unanime vote une proposition PS
L'Assemblée nationale a voté ce mardi soir, à
l'unanimité, une proposition de loi socialiste visant à
permettre l'attribution à la téléphonie mobile des
fréquences de la bande 700 MHz, jusqu'ici utilisées
essentiellement par la télévision numérique terrestre, mais
aussi la modernisation de la TNT. « Sous une apparence
très technique, ce texte a une grande portée
politique », a jugé la ministre de la Culture et de la
Communication Fleur Pellerin.
Le texte habilite notamment le gouvernement à modifier,
par voie réglementaire, les normes de diffusion des
autorisations en cours en vue de l'adaptation régulière du
paysage audiovisuel aux nouvelles normes de diffusion et de
compression, sans qu'il soit nécessaire, à chaque évolution
technique, d'en passer par la loi. Les fréquences concernées
basculeront peu à peu vers le mobile à partir d'avril 2016,
pour l'Ile-de-France, et jusque fin juin 2019 au plus tard,
selon un récent arrêté du Premier ministre.
Les nouvelles fréquences seront attribuées avant la fin
de l'année, pour une durée de vingt ans, et leur vente
aux enchères par lots pourrait rapporter à l'Etat au moins
2,5 milliards d'euros, qui doivent permettre de financer
la rallonge accordée à la Défense lors de la récente
révision de la loi de programmation militaire.
Aux députés du groupe Les Républicains, tels Franck
Riester, qui s'inquiétaient d'une « précipitation » d'un
gouvernement pressé de « faire rentrer de l'argent », la
ministre a répondu qu'il y avait une « urgence » de
modernisation technologique face à la progression
du numérique. Et face aux craintes d'« écran noir »
pour plusieurs millions de Français au moment du
basculement en haute définition de la télévision
numérique terrestre, Fleur Pellerin, comme le rapporteur
Patrick Bloche, se sont voulus rassurants. Il est entre
autres prévu des aides financières pour les foyers les plus
modestes afin de financer un éventuel changement de
téléviseur ou d'adaptateur, mais aussi une campagne de
communication nationale.
Scam / Documentaire : la télévision doit raconter le monde en s'adressant à tous les publics
Le Sunny Side of the Doc a été l'occasion pour la Scam de prendre la parole sur plusieurs sujets d'actualité dans le
domaine du documentaire. La rencontre avec les producteurs a donné lieu au passage de témoin entre l'ancienne
et la nouvelle présidente, Anne Georget, élue vendredi dernier. L'équipe dirigeante a aussi abordé la réforme du
Cosip documentaire et les enjeux de l'arrivée d'une nouvelle équipe chez France Télévisions.
« Le documentaire a une mission d'éducation à long
terme pour raconter le monde dans sa complexité et
dans sa richesse. De tout cela nos films sont porteurs », a
indiqué Anne Georget, nouvellement élue présidente de la
Scam, à l'occasion d'un point presse organisé au Sunny
Side of the Doc à La Rochelle. Dans cette mission, la
télévision garde, selon elle, toute sa place : « Il ne faut pas
abandonner la complexité formelle au cinéma ou des lieux
restreints. Les chaînes doivent trouver l'équilibre entre la
nécessité de parler à un grand nombre et parfois de
s'adresser à un public plus restreint. Sinon, les gens
mettent leur téléviseur à la cave ! »
De ce point de vue, le dialogue entre la filière
documentaire et les diffuseurs doit permettre de répondre
à toutes ces géométries variables : « On ne reconnaît
peut-être pas aux diffuseurs la bataille qu'ils mènent en
interne [pour développer les œuvres] », a-t-elle souligné.
La charte tripartite soumise à la nouvelle équipe de FTV
« Nous avons souvent avec les diffuseurs des relations
assez complexes. Il y a des tensions qu'il est vain de nier,
mais il faut respecter les métiers de chacun », a pour sa part
reconnu Hervé Rony, dg de la Scam. Si la société civile
reconnaît avoir des « relations franches » avec France
Télévisions, elle regrette de n'avoir pas pu concrétiser avec
le groupe public la signature de sa « charte tripartite auteursproducteurs-diffuseurs » qui vise à encadrer la production
des œuvres. « Nous allons plaider auprès de Madame
Ernotte pour que cette charte devienne un élément
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de stabilisation [de nos relations] », a-t-il ajouté.
La Scam n'a pour le moment rencontré que Stéphane
Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte
Cunci, présidente de France Télévisions à compter du
22 août. « Delphine Ernotte pense que les difficultés
principales viennent d'une crise de la fiction. Nous ne
voulons lui faire aucun procès d'intention mais, dans le
documentaire, il y a aussi un certain nombre de
questions. Nous sommes à sa disposition pour les lui
expliquer », a indiqué Hervé Rony.
Un contexte contrasté
La stabilité des montants perçus par la Scam en 2014
à 101 millions d'euros (nos informations du 22 juin) ne
doit pas cacher la situation globale du marché. « Les
masses progressent, mais ce n'est pas parce que de plus
en plus d'œuvres circulent que la situation des auteurs
Institutionnel
s'améliore », a fait valoir Hervé Rony. Plusieurs points
constituent même des sujets de vigilance : « La Scam
soutient la réforme du Cosip documentaire mais sa
mise en œuvre pose un certain nombre de problèmes. Le
CNC doit ajuster le mécanisme d'horlogerie de cette
réforme », a-t-il estimé. Le dg de la Scam a par ailleurs
pointé le « malaise très profond » qu'inspire la
situation du documentaire en région, liée à la situation
des chaînes locales et à la prochaine réforme territoriale.
La disparition de plusieurs chaînes du câble et du
satellite est aussi un des éléments d'inquiétude, de la
même manière que la volonté de Public Sénat de
remplacer une case documentaire par de l'information
(nos informations du 2 juin). « Nous attendons des
nouvelles de M. Kessler [président de la chaîne
parlementaire depuis le début du mois, ndlr]. Il a essayé
de nous rassurer. Nous ne sommes pas très
rassurés », a affirmé Hervé Rony.
Satev : recours contentieux devant le Conseil d'Etat sur la réforme du Cosip
Le Syndicat des agences de presse audiovisuelles
(Satev) va déposer avant le 13 août un recours
contentieux devant le Conseil d'Etat contre des
éléments de la réforme du Cosip documentaire, a
annoncé ce mardi le syndicat à l'occasion d'un point
presse lors du Sunny Side of the Doc à La Rochelle. « Le
documentaire d'investigation entre dans la catégorie
des films à économie fragile. Ces œuvres empruntent
aux codes du reportage et sont donc stigmatisées par
la réforme. Ils ne sont pas bonifiables et voient leurs
budgets diminuer de 20 %. […] Les documentaires
d'investigation expliquent le présent. Faut-il les soutenir
au rabais ? Ce n'est ni sérieux, ni responsable », a
estimé Christian Gerin, président du Satev. Rappelons
que la réforme mise en place depuis le 1er janvier exclut
du dispositif de bonification dans le cadre du soutien
automatique les documentaires de création « qui
empruntent aux codes du reportage et du magazine ».
Selon des éléments cités lors du point presse, le
documentaire d'investigation est « sous-financé » avec «
80 000 euros pour un 52' en moyenne contre plus de
100 000 € pour un documentaire historique », pénalisé
par l'obligation pour les agences de presse d'appliquer
quatre conventions collectives différentes, extrêmement
long à produire à cause de la durée de l'enquête, dont
l'issue est incertaine, et également risqué d'un point
de vue juridique. Les contentieux s'élèvent « en
moyenne à 20 000 € de frais d'avocat sans préjuger
d'une condamnation éventuelle », a précisé le syndicat.
Rejet par le CNC d'un premier recours gracieux
Cette procédure suivra un premier recours gracieux
déposé le 10 avril devant le CNC et resté sans réponse à
l'issue d'une période de deux mois. Il est donc
implicitement considéré comme rejeté par le Centre.
Dans son recours, le Satev demandait au CNC de retirer
du Règlement général des aides (RGA) deux articles
de la réforme du soutien documentaire : l'un sur les
codes d'écriture qui empruntent aux genres du
reportage et du magazine, et l'autre relatif aux
bonifications des documentaires historiques et
scientifiques (pas encore entrés en vigueur, ndlr). « Ces
deux articles sont inintelligibles et induisent un fort
risque d'arbitraire dans la détermination des œuvres
éligibles aux bonifications qui revêtent pourtant un
caractère objectif. Cela fait des mois que nous réclamons
d'avoir des éléments intelligibles à propos des codes
d'écriture », a ajouté Christian Gerin.
Le recours contentieux devant le Conseil d'Etat
concernera « au moins la question des codes d'écriture »,
a précisé à Satellifax Florence Braka, déléguée
générale du Satev, en marge de la conférence de presse.
Une réforme qui passe mal…
Le Satev déplore la manière dont certains points de la
réforme du Cosip documentaire se mettent en œuvre. « Le
CNC et ses commissions sont là pour parler des œuvres
et pas des cases de diffusion, qui sont un problème de
diffuseur. Or, le CNC considère que des cases sont
nobles et d'autres moins. Quand il s'est rendu compte
que la publication d'une liste de cases [soutenues ou
pas] aurait été illégale, le CNC a décidé de ne pas la
publier », a relaté Christian Gerin.
Rappelons que, lors du point d'étape sur la mise en
œuvre de la réforme, le Centre a souligné ce lundi que
son analyse portait sur des œuvres et pas sur des cases.
Les indications qu'il apporte sur le soutien des cases
documentaires doivent permettre de donner plus de
visibilité aux producteurs et aux diffuseurs, sans que ces
éléments puissent garantir le montant de l'aide qui sera
finalement attribué à l'œuvre concernée (nos informations
de ce mardi).
Selon le syndicat, son recours gracieux devant le CNC
aura au moins eu le mérite de faire clarifier un point
concernant le fonctionnement de la commission sélective.
Le Centre a par exemple confirmé au Satev que celle-ci ne
pourra pas s'autosaisir pour vérifier la qualification de
l'œuvre et éventuellement la déqualifier.
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Institutionnel
Scam : partenariat avec le Forum des images et projet de lieu dédié au documentaire
La Scam a noué un partenariat sur trois ans avec le
Forum des images à Paris autour du documentaire, a
indiqué ce mardi la société d'auteurs à l'occasion d'un point
presse organisé dans le cadre du Sunny Side of the Doc à
La Rochelle. « Le Forum des images consacrera, chaque
mardi, une journée au documentaire avec quatre à cinq
séances dans la journée, des rencontres avec les
réalisateurs, des formations pour adultes et enfants… », a
détaillé Julie Bertuccelli, présidente sortante de la Scam.
Le partenariat commencera à se concrétiser les 7 et
8 novembre avec la diffusion des 30 films étoilés par
la Scam depuis ces dix dernières années (Lire aussi en
rubrique « Distinctions »).
Projet de lieu dédié au documentaire
La société d'auteurs a poursuivi son projet « La
mémoire du réel », qui entend fédérer autour d'un lieu
emblématique le patrimoine et la création d'aujourd'hui
en matière de documentaire. « Beaubourg et la
Bibliothèque publique d'information (BPI) constituent
notre plus grand espoir à ce jour. Cela ne pourrait
toutefois pas se concrétiser avant deux ou trois ans en
raison des travaux qui doivent s'y tenir », a-t-elle précisé.
Rappelons que la BPI organise déjà le festival
international de films documentaires « Cinéma du réel »,
hébergé au Centre Pompidou.
Un comité de liaison entre différents détenteurs de
fonds documentaires est en cours de création. La ministre
de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin,
s'est aussi montrée « enthousiaste pour exploiter à Paris
un lieu dédié au documentaire et faire circuler les œuvres
en province », a noté Julie Bertuccelli.
A partir de début juillet, François Hurard, inspecteur
général des affaires culturelles, débutera une mission
d'exploration pour trouver un lieu qui pourrait abriter ce
projet autour de la diffusion du documentaire et de la
mise en réseau des catalogues.
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Canalsat : le CSA rejette la demande d'AB Groupe sur le maintien de la distribution de Trek
Le CSA a rejeté la demande d'AB Groupe
d'enjoindre au groupe Canal+ de poursuivre
jusqu'au 30 juin la distribution, sur Canalsat, de la
chaîne Escales après son changement de nom en Trek
cet hiver, indique une décision du 10 juin publiée ce
mardi au Journal officiel (nos informations du 7 avril).
Trek a remplacé Escales le 2 février en se
repositionnant sur l'outdoor, plutôt que sur la thématique
voyage d'Escales, pour élargir son audience. Elle a été
lancée sur l'ensemble des opérateurs, dont Canalsat
(canal 93) (nos informations du 23 janvier).
Les sociétés AB Groupe, ABsat et AB Thématiques
avaient saisi le CSA quelques jours avant, le 27 janvier.
Elles considéraient que le projet de cessation de la
diffusion d'Escales sur Canalsat dès son changement de
nom constituait « un manquement au caractère
objectif, équitable et non discriminatoire » de leurs
relations contractuelles avec la plate-forme du
groupe Canal+.
La convention de distribution entre les deux groupes
avait été conclue le 20 décembre 2010. Le groupe
Canal+ avait informé AB Groupe le 30 juin 2014 de sa
volonté de cesser la distribution d'Escales à partir du 1er
juillet 2015. Il justifiait notamment cette décision par le
fait que Canalsat doit faire face « à une érosion
continue du nombre d'abonnés » depuis 2010,
indique la décision.
Le CSA a, entre autres, considéré que les sociétés
d'AB Groupe ne pouvaient se prévaloir d'une menace
persistante sur la diffusion de Trek dans le bouquet de
Canalsat dans la mesure où le tribunal de grande
instance a enjoint fin janvier au groupe Canal+ de
poursuivre la diffusion de Trek jusqu'au 30 juin.
AB Groupe indique toutefois à Satellifax que des
discussions sont actuellement en cours avec Canalsat
pour une poursuite de la distribution de la chaîne.
Ces discussions englobent Toute l'Histoire, également
propriété d'AB Groupe, que Canalsat envisage de ne
pas conserver dans son offre (nos informations du
4 mai).
Eurosport / Numericable : le diffuseur dénonce les pratiques du câblo-opérateur à l'échéance des contrats
Eurosport France (Discovery Communications) a
dénoncé ce mardi les pratiques de Numericable
envers les éditeurs de chaînes à l'échéance des
contrats de distribution, lors de son intervention au
Conseil d'Etat dans le cadre de l'audience du recours en
référé-suspension formé par le câblo-opérateur contre des
décisions de l'Autorité de la concurrence. Rappelons que
ce recours vise à annuler des décisions de l'Autorité
ayant pour effet de mettre fin à la possibilité pour
Numericable de codiffuser sur sa plate-forme les chaînes
exclusives de Canalsat (lire en « Une » le compte rendu
de l'audience). Eurosport effectuait dans ce cadre une
intervention en défense, contre Numericable.
Dans son mémoire adressé au Conseil d'Etat, dont
Satellifax a eu copie, Eurosport France souligne que « la
stratégie du câblo-opérateur consiste à maintenir
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Mercredi 24 juin 2015
7/17
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
les éditeurs dans l'incertitude quant au
renouvellement des accords, à dénigrer la qualité de
leurs chaînes, à cesser de les payer, pour obtenir un
effondrement de la rémunération versée ». Et de citer
l'exemple d'Eurosport France dont le contrat avec
Numericable arrivait à terme le 31 décembre 2014.
Eurosport précise que lorsqu'il a été informé de ce que
Canal+ était désormais autorisé à prendre des droits
exclusifs de distribution vis-à-vis de la plate-forme
Numericable, il a interrogé les deux opérateurs sur les
conditions commerciales proposées pour la distribution
de ses chaînes et les a mis en concurrence.
Eurosport et Eurosport 2, l'avait invité à entrer en
Négociations communes pour Numericable et SFR
Ainsi, alors qu'Eurosport France, éditeur des chaînes
négociations au printemps 2014 et qu'il lui avait adressé
dès le 1er août 2014 une proposition commerciale,
Numericable s'est, dans un premier temps, refusé à en
discuter et à formuler la moindre contre-proposition,
détaille le diffuseur, ajoutant que l'opérateur a maintenu
Eurosport France dans l'attente et a cessé de payer
toutes les factures émises à compter d'août 2014.
Une réduction de plus de 65 % de la rémunération
Malgré les relances d'Eurosport France, Numericable
ne lui a adressé une proposition de reprise que le
10 décembre 2014, à trois semaines de l'échéance
du contrat en cours, souligne-t-il. Cette proposition
consistait à réduire de plus de 65 % la rémunération
versée à Eurosport France. Par ailleurs, l'opérateur y
soulignait longuement la « piètre qualité » des chaînes
Eurosport, rapporte le diffuseur, ajoutant qu'il présente
aujourd'hui ces mêmes chaînes comme « non
substituables et très fortes ».
Eurosport France indique avoir néanmoins continué le
dialogue avec Numericable, tout en l'avertissant qu'il
interrogerait le groupe Canal+ sur son intérêt pour
l'acquisition de droits exclusifs sur la plate-forme
Numericable, dans l'hypothèse où le câblo-opérateur
déciderait de fusionner les plates-formes Numericable et
SFR, compte tenu des termes de la décision de l'Autorité
de la concurrence.
Par ailleurs, Eurosport France souligne « partager le
constat de l'Autorité de la concurrence selon lequel la
fusion des plates-formes Numericable et SFR est
effective ». Si SFR et Numericable demeurent deux
entités juridiquement distinctes, le groupe Numericable a
choisi de les faire fonctionner et de les présenter aux tiers
(éditeurs comme consommateurs) comme une seule et
même entité, fait valoir la filiale de Discovery
Communications.
Ainsi, en amont, dans les relations avec les éditeurs,
Numericable a eu recours à une négociation globale
pour rendre possible, en aval, une fusion des offres et
des plates-formes, relève le diffuseur, précisant que cela
a notamment été le cas en ce qui concerne Eurosport
France dont le contrat avec SFR arrivait à terme en
même temps que celui conclu avec Numericable.
L'offre d'Altice envoyée le 10 décembre 2014 portait sur
le « périmètre des réseaux opérés par Numericable et
SFR » et contenait un prix unique pour tous les
réseaux, explique-t-il. En d'autres termes, les
négociations pour SFR et Numericable sont communes.
« Les propositions tarifaires sont communes et
indivisibles, et ne distinguent pas les deux réseaux »,
souligne Eurosport France, ajoutant qu'« au-delà de la
négociation initiale des contrats, les équipes chargées de
gérer les relations avec les éditeurs sur le long terme sont
aussi communes ».
Jimmy : message d'adieux sur Facebook
La chaîne Jimmy (groupe Canal+), qui s'arrêtera le
27 juin, a adressé à ses téléspectateurs un message
d'adieu sur Facebook.
« Chers fans de Jimmy, mais aussi de Canal Jimmy
pour ceux de la première heure, un grand merci à tous
de nous avoir suivis et regardés depuis maintenant
presque 25 ans !
Malgré votre soutien, l'aventure se termine bientôt, le 27 juin
prochain la chaîne Jimmy cessera effectivement d'émettre.
Certaines séries aujourd'hui devenues cultes sont
d'abord passées par la case Jimmy, nous espérons que
vous les avez adorées autant que nous avons adoré vous
les faire connaître.
Nous vous souhaitons d'en découvrir de nouvelles
toujours plus palpitantes, atypiques et attachantes… Et
sur le sujet, l'offre séries de Canalsat toujours plus
abondante ne manquera pas de vous satisfaire.
On a tous une série culte ! »
Marque historique du groupe, Canal Jimmy, créée fin
1990, avait été rebaptisée Jimmy en septembre 2003 et
avait fait l'objet d'une relance en février 2014.
Rappelons qu'après l'arrêt de la chaîne Maison+ en
mars dernier, le groupe Canal+ mettra fin à Jimmy,
Cuisine+ et Sport+ le 27 juin.
____________________________________Entreprises et marchés
Vice Media : alliance avec Unilever pour lancer cet été une chaîne à destination des femmes
partenaires dans le cadre du Festival Cannes Lions qui se
Le groupe américain Vice Media fait équipe avec
Unilever pour lancer une chaîne à destination des
tient jusqu'au 27 juin. Cette alliance s'inscrit dans le cadre
femmes, Broadly, ont annoncé ce mardi les deux
d'un accord pluriannuel entre les deux partenaires.
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Mercredi 24 juin 2015
8/17
Broadly diffusera des contenus (séries et
documentaires sur la politique, la culture, le sexe, la
mode) sponsorisés par les marques de l'industriel anglonéerlandais (Dove, Rexona, Monsavon…). La chaîne,
Entreprises et marchés
dont le lancement est attendu pour cet été, sera
dirigée par Tracie Egan Morrissey, ex-Jezebel qui a
rejoint Vice en mars, et Shanon Kelley.
Publicité : recettes en hausse de 2,1 % en TV cette année ; recul de 4,2 % en radio, selon une étude
Les revenus publicitaires de la télévision devraient
augmenter de 2,1 % cette année en France, à
4,36 milliards
d'euros,
selon
une
étude
d'IPG Mediabrands, filiale du groupe marketing
Interpublic Group. A l'inverse, la radio enregistrerait
un recul de 4,2 %, à 923 millions d'euros. Selon cette
étude, la croissance de la publicité TV va s'accélérer en
2016 (+2,8 %) à 4,48 Md€, grâce à l'Eurofoot et une
inflation du coût pour mille net. La radio, elle reculerait
de 3,8 %, à 888 M€.
L'année prochaine devrait aussi marquer un tournant,
la publicité numérique devenant plus importante
que celle de la TV, jusqu'alors premier support
publicitaire. La première représenterait alors 33,5 % du
marché publicitaire total (14,11 Md€), contre 31,8 %
pour la TV. Les formats vidéo devraient enregistrer une
progression de 45,3 % cette année et 47,3 % en 2016,
tirés par la croissance des usages, la multiplication des
formats et le développement de nouveaux systèmes
d'achat automatisés. L'étude ajoute que les recettes
publicitaires des réseaux sociaux progresseraient de
34 % en 2015.
________________________________ Industrie des programmes
Cartoon Forum : 30 projets de séries d'animation présentés lors de l'édition 2015
Plus de 80 nouveaux projets de séries d'animation
seront présentés lors de l'édition 2015 du Cartoon
Forum, qui se déroulera du 15 au 18 septembre à
Toulouse, a annoncé l'association organisatrice,
Cartoon. Sélectionnés parmi les 150 soumis cette
année, ils font la part belle au cross-média : près de
55 % d'entre eux se déclinent ainsi sur d'autres supports
(téléphone, tablettes, jeux vidéo…). Parmi ceux-ci, quatre
avaient été présentés lors du Cartoon 360, dont le
français La méthode Von Mopp de Chicken's Chicots
Production. Par ailleurs, un tiers des projets s'adressent
aux préscolaires (2-5 ans), 53 % les 6-11 ans, « reflet
du nombre croissant de chaînes de télévision
européennes dédiées aux enfants », et 10 % à la
« nouvelle » cible des jeunes adultes et adultes,
indique le communiqué.
La France domine la sélection avec 30 projets
attendus, même si la distinction par pays est compliquée
vu le nombre de projets portés conjointement par des
sociétés de plusieurs pays. Si c'est finalement peu le
cas des Français, la pratique est plus développée du côté
britannique, italien, irlandais, espagnol… Nouveauté
cette année, trois projets coréens seront présentés à
Toulouse « afin d'élargir la collaboration mise en place
lors du Cartoon Connection Corée » : Hobgoblin
Magician de FelixStudio, The Mole Farmer, Rabby de
PniSystem et Galaxy Kids de Tak Toon Enterprise.
Cartoon attend « plus de 850 professionnels » pour
la 26e édition de ce rendez-vous de la coproduction
européenne d'animation.
La liste des projets sélectionnés est accessible à
l'adresse : http://satfax.fr/Cartoon2015.
Canal+ / Atlantique Productions : Leila Bekhti au générique de la série Jour polaire
La comédienne Leila Bekhti figurera au générique de la
série policière Jour polaire (Midnight Sun, 8 x 52'), dont
le tournage vient de débuter en France et en Suède et se
déroulera jusqu'au 30 octobre, indique ce mardi Canal+
(nos informations du 9 octobre 2013). Dans cette création
originale coproduite pour Canal+ et la chaîne publique
suédoise SVT par Olivier Bibas et Patrick Nebout pour
Atlantique Productions (Lagardère Entertainment), en
association avec GMT, autre filiale de Lagardère, et par la
société suédoise Nice Drama (Nice Entertainment Group,
ex-MTG Studios), l'actrice incarnera Kahina Zadi,
capitaine de l'Office central pour la répression des
violences, dépêchée en Laponie pour enquêter sur le
meurtre d'un citoyen français. La policière française
devra coopérer sur place avec le procureur Anders
Harnesk (Gustaf Hammarsten) et la police locale.
La série a pour cadre le pays des Samis, sur le cercle
polaire, et une ville bouleversée par l'obligation de
déménager de quelques kilomètres pour ne pas être
engloutie par la mine voisine, source de sa richesse.
Dans ce jour sans fin, Kahina Zadi va progressivement
perdre ses repères spatio-temporels, et vivre une véritable
descente aux enfers…
Ce thriller nordique est signée Måns Mårlind et Björn
Stein, créateurs de la série scandinave Bron (SVT/DR),
qui assureront également la réalisation des 8 épisodes.
La diffusion est annoncée pour 2016. StudioCanal est
en charge de la distribution internationale.
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Mercredi 24 juin 2015
9/17
Industrie des programmes
Sacem : beaucoup d'oublis des chaînes dans la déclaration des droits des morceaux de musique diffusés
La commission des programmes de la Sacem, dont
l'une des missions est de contrôler que les chaînes
déclarent bien l'ensemble de leurs programmes utilisant
le répertoire musical appartenant à la Société, vient de
publier un rapport (dont L'Obs a obtenu une copie) qui
indique que « 70 % des déclarations se sont révélées
conformes » mais qu'il existe « plusieurs anomalies ».
Parmi ces « anomalies », la chaîne D8 « dont la
moyenne de musique non déclarée sur des émissions
comme Touche pas à mon poste ! ou Enquête d'actualité,
atteint 83 % ». France 2 est également concernée, et
notamment Envoyé spécial « où il manque 97 % des
déclarations musicales » (70 % pour Alcaline, le mag).
malhonnêteté », poursuit Laurent Petitgirard. Car malgré
la taille conséquente des équipes – dont le travail est
grandement facilité par le logiciel Yacast qui permet de
contrôler la totalité des chaînes de télévision et de radio –,
rectifier les erreurs représente une charge de travail
supplémentaire très conséquente.
Les sociétés productrices n'ont d'ailleurs rien à gagner
à sous-déclarer la musique diffusée dans leurs émissions.
Car ce ne sont pas elles qui reversent les droits à la
Sacem mais les chaînes qui diffusent ces émissions. Et si
ces chaînes ont été mal informées par les producteurs, la
Sacem rectifiera de toute façon le tir pour qu'au final les
artistes ne soient pas lésés.
Des oublis corrigés
Des surdéclarations malhonnêtes
Ces chiffres ont très vite déclenché la polémique.
Plusieurs articles parus dans la presse ont dénoncé le fait
que ces déclarations seraient volontairement sous-évaluées
par les sociétés de production pour payer moins de droits
d'auteur. Une version biaisée qu'a tenu à nuancer Laurent
Petitgirard, président de la Sacem. Interrogé par
Satellifax, il souligne que ces sous-déclarations n'ont
Il est facile de comprendre que les producteurs et les
chaînes n'aient pas forcément les moyens ni le temps de
déclarer l'ensemble des musiques utilisées dans leurs
émissions.
Mais
comment
comprendre
les
surdéclarations ? Le rapport indique par exemple que
pour l'émission Le meilleur pâtissier (M6/BBC Worldwide
France), la commission observe « 150 % de musique
trop déclarée ». Et le rapport de noter : « Alors que le
manque de déclaration se résume souvent à des oublis, les
aucune influence sur la somme touchée par les
artistes et éditeurs. Car « les équipes de la commission
sont chargées, tout au long de l'année, de vérifier ces
déclarations et de les rectifier si nécessaire », souligne le
président, ajoutant qu'« il y a un délai d'environ six
mois entre la diffusion d'une émission proposant des
extraits musicaux de notre catalogue et le moment où nous
répartissons l'enveloppe des droits qui reviennent à nos
sociétaires ». Un laps de temps suffisant pour corriger les
éventuels écarts ou incohérences et permettre de rémunérer
justement et équitablement les artistes.
Une masse de travail en plus
L'objectif de ce rapport n'est donc pas de stigmatiser
certaines émissions mais d'alerter les chaînes
« manquant de rigueur, la plupart du temps par
inconséquence
et
paresse
plutôt
que
par
surdéclarations profitent généralement à quelquesuns. » Laurent Petitgirard précise qu'« il s'agit souvent de
sociétés de production qui utilisent des musiques originales
pour lesquelles le producteur est associé en tant
qu'éditeur ». En surdéclarant, ces « producteurs-éditeurs »
touchent donc davantage de droits. « Contrairement aux
sous-déclarations, qui sont dans la quasi-majorité des cas
involontaires, nous condamnons sévèrement ces
surdéclarations. Des sanctions peuvent être prises,
comme nous l'avons fait par le passé, notamment contre la
radio NRJ », insiste le président. Car comme le précise le
rapport, « la masse de droits n'est pas extensible, c'est
une enveloppe fermée ». Donc si certains auteurs
touchent davantage, les autres toucheront nécessairement
moins. D'où l'importance de surveiller de près ces
surdéclarations pour ne pas léser certains artistes.
NBC / Gaumont : la troisième saison de Hannibal sera la dernière
NBC a annoncé lundi la fin de la série Hannibal
(34 x 52'), produite par Gaumont International
Television (GIT) qu'elle diffusait depuis 2013 (rachetée
en France par Canal+). La chaîne américaine ne
commandera donc pas une quatrième saison pour cette
série qui évoque les relations entre le célèbre psychiatre
anthropophage Hannibal Lecter (Mads Mikkelsen),
personnage créé par Thomas Harris, et son patient,
l'agent du FBI Will Graham. La chaîne justifie cet arrêt
par les trop faibles audiences de la série écrite par
Bryan Fuller. Il reste encore à NBC 10 épisodes de la
saison 3 à diffuser. Bryan Fuller a affirmé au site
américain tvline.com vouloir tout faire pour qu'il y ait
tout de même une saison 4, si Gaumont parvient à
trouver un autre diffuseur.
Hannibal est diffusée en France sur Canal+ Séries.
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Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel
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Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78,
[email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan
Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat
de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences
Mercredi 24 juin 2015
10/17
Vidéo, vidéo à la demande
Scam : pour une offre de documentaire en ligne ÿ légale et responsable Ÿ
La Scam a plaidé ce mardi pour la mise en place d'une
offre de documentaires en ligne « légale et
responsable ». « Si la télévision reste un vecteur important
de diffusion du documentaire, la diffusion en ligne est
fondamentale à moyen terme », a indiqué Hervé Rony,
dg de la Scam, à l'occasion d'un point presse organisé au
Sunny Side of the Doc à La Rochelle. Avant de poursuivre :
« Il n'y a pratiquement pas de plate-forme de VOD ou
SVOD digne de ce nom sur ce genre. […] Nous devons
améliorer la disponibilité des œuvres et leur
référencement, renforcer l'ergonomie des plates-formes
dédiées… C'est un travail de fond qui commence. »
Pour évaluer l'appétence du public pour de telles offres,
la Scam et le label Red Corner, dédié aux nouveaux
médias et associant plusieurs producteurs de
documentaires, ont mené une étude fondée entre autres
sur des entretiens semi-directifs réalisés entre
septembre 2014 et janvier 2015. Red Corner a recueilli et
analysé les témoignages de 25 spectateurs ayant regardé
au moins un documentaire en ligne, toutes plates-formes
confondues. Un autre volet a analysé l'implication des
réalisateurs dans la valorisation de leurs films.
Un accès complexe à ce genre affinitaire
« Le documentaire est un genre affinitaire qui peut
trouver des publics dans des communautés déjà
constituées. C'est aussi un genre de longue traîne qui
peut profiter du temps long », a indiqué Marie Blondiaux,
chargée de développement chez Red Corner.
L'étude montre que les parcours utilisateurs sont
« d'une complexité infinie », mais que l'heure du
partage du documentaire n'est pas encore venue.
« Pour aller chercher des documentaires, les
spectateurs ont recours à des référents très traditionnels
comme la presse ou la télévision. Quand ils les
recommandent, ils sont dans une logique hyper
qualifiante, par mail ou par lien direct, et n'utilisent
généralement pas les outils de recommandation mis
à disposition par les players », a-t-elle précisé.
Les recherches sont souvent freinées par de nombreuses
difficultés techniques, qui amènent souvent à suspendre le
visionnage. Les témoignages montrent que les recherches
sont « systématiquement décevantes », ce qui pose la
question de l'engagement des téléspectateurs. L'étude met
aussi en avant la réticence à payer pour des œuvres qui
étaient souvent proposées gratuitement quelques jours
plus tôt en catch-up.
Miser sur la valorisation des films
L'étude souligne aussi le paradoxe dans lequel se
trouvent les réalisateurs de documentaire dans la
valorisation de leurs œuvres auprès du plus grand
nombre. « Les rencontres avec le public sont un
aboutissement de leur métier mais ils les délèguent
souvent au producteur. Si certains sont présents sur les
réseaux sociaux, la plupart considèrent que cette
implication est une question de génération. Or, même les
plus jeunes ne peuvent souvent pas prendre ce temps »,
note Marie Blondiaux.
Quelques bonnes pratiques émergent toutefois de la
part des réalisateurs qui travaillent sur des projets
interactifs ou transmédias. Certains réalisateurs
s'impliquent sur le temps long et parviennent à faire
exister leurs films à travers des plages de temps
incluses dès le départ dans l'économie du projet. Des
opérations en live tweets peuvent aussi enrichir la
conversation autour d'un documentaire, à l'instar de ce
que pratique France 2 autour de sa case Infrarouge (nos
informations du 27 juin 2013). Les réalisateurs peuvent
aussi prolonger leur démarche de documentariste à
travers la mise à disposition d'éléments de
documentation, de coulisses, d'enrichissements…
___________________________________________________Radio
Radio France : l'Unsa hostile au plan de départs volontaires
Le syndicat Unsa de Radio France s'est montré, ce
mardi, dans un communiqué, hostile au plan de
départs volontaires en préparation, et a publié
10 raisons de refuser la négociation engagée sur ce
sujet.
Ces départs volontaires, qui concerneraient 320 à
380 personnes, s'inscrivent dans le cadre d'un plan
d'économies de 44 millions d'euros sur cinq ans. En
difficulté financière, Radio France espère réduire sa masse
salariale de 24 M€. Son déficit budgétaire, de 2 M€ en
2014, doit se creuser à 21,3 M€ cette année. La perte de
trésorerie sera de 88 M€ et 288 M€ en 2019. Les
discussions sur ce plan de départs devraient s'ouvrir en
octobre, pour une période de quatre mois au minimum.
L'Unsa relève notamment que ces départs
désorganiseraient certains services, où les plus de
60 ans, premiers concernés par les départs,
occupent 15 % à 20 % des effectifs. Le plan n'est pas
cohérent avec l'objectif de retour à l'équilibre des
finances du groupe radiophonique en 2017, estime
encore l'Unsa. Le syndicat note également que 200
redéploiements ont déjà été effectués depuis 2011 en
faveur principalement de la direction des nouveaux
médias, désormais direction du numérique.
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Mercredi 24 juin 2015
11/17
Radio
France Inter : Pascale Clark arrête sa quotidienne et demande une hebdomadaire
La journaliste Pascale Clark arrêtera son émission
quotidienne A'live sur France Inter à la fin de la
semaine, tout comme la soprano Natalie Dessay, qui
animait Classic avec Dessay et quittera, elle, la radio, a
indiqué la station ce mardi. Elles seront remplacées
respectivement par Laurent Goumarre, qui animait
auparavant Le rendez-vous de France Culture, et Elsa
Boublil, animatrice de l'émission hebdomadaire
Summertime, consacrée au jazz, sur France Inter. Les
nouvelles émissions débuteront le 24 août. Elles resteront
programmées du lundi au vendredi, de 21h à 23h pour
la première et de 16h à 17h pour la seconde. Pascale
Clark, qui animait A'live depuis la rentrée dernière, « a
fait savoir à la direction de France Inter qu'elle souhaitait
arrêter l'émission A'live, mais ne quittera pas la
station », a indiqué la radio.
Quant à Natalie Dessay, elle se consacrera à sa
« nouvelle vie au théâtre », selon France Inter. La
cantatrice avait repris à la rentrée dernière les
commandes de l'émission de musique classique de
l'après-midi sur France Inter, assurée pendant vingt-deux
ans par Frédéric Lodéon.
RTL2 : Stéphanie Renouvin confirmée à la matinale
Stéphanie Renouvin, qui coanime la matinale de
RTL2 depuis la rentrée dernière, a été renouvelée à ce
poste pour la saison prochaine, a indiqué ce mardi la
radio, interrogée par Satellifax. Elle continuera à officier
au côté de Christophe Nicolas, de 6h à 9h.
Google Play : lancement d'une radio en streaming sur internet
Google a lancé à travers sa plate-forme de musique en
streaming Google Play, une station de radio, qui vient
concurrencer plusieurs offres d'écoute de musique en ligne
déjà existantes. Près d'un an après avoir acheté le site
d'écoute en ligne Songza, Google a pensé sa radio en
streaming sur le même modèle : écouter de la musique
en fonction de ses goûts ou activités du moment avec
des chaînes comme « Recevoir des amis à la maison »
ou encore « Passez un moment agréable au travail ».
Google a lancé deux offres pour ce service qui,
dans l'immédiat, n'est disponible qu'aux Etats-Unis. La
première, sans publicité, sera réservée aux abonnés de
Google Play, qui payent 9,99 dollars par mois, sans
qu'ils aient à payer de frais supplémentaires pour ce
service. Les autres internautes qui ne sont pas abonnés à
Google Play pourront accéder gratuitement à la même
radio mais avec publicité. L'interface sera disponible sur
les téléphones Android et Apple. Ce nouveau service de
radio en ligne viendra concurrencer d'autres radios sur
internet comme Pandora ou Sirius XM, mais aussi des
services de musique en streaming comme Spotify ou le
service payant Apple Music qui sera bientôt lancé.
__________________________________________________ Etudes
Usages multi-écrans : 49 % des internautes regardent des vidéos hors domicile, selon une étude
Près de la moitié des internautes français regardent
des vidéos en mobilité en dehors de leur domicile,
essentiellement sur leur ordinateur portable, et pour
consulter des programmes gratuits, selon l'étude
Screen 360 publiée ce mardi par Médiamétrie. En juin,
49 % des internautes ont consulté au moins une vidéo hors
domicile (dans les transports, au travail, chez des amis…).
Cette proportion monte à 67 % chez les 15-24 ans. Ces
usages s'affirment alors que le nombre d'écrans mobiles
par foyer a augmenté de 7 % en un an, à 3,2 par foyer.
C'est surtout l'écran d'ordinateur portable qui est utilisé
pour visionner des contenus (33 % des internautes), devant
le téléphone mobile (27 %) et la tablette (17 %). Les
habitudes ne sont toutefois pas les mêmes chez les 1524 ans, qui consultent beaucoup plus sur mobile. C'est le
cas de 47 % d'entre eux, soit 20 points de plus que la
moyenne. L'ordinateur reste quand même en tête (49 %) et
la tablette se place en troisième position des usages (27 %).
Contenus TV en 3e position des programmes visionnés
Les
contenus
regardés
hors
domicile
sont
essentiellement gratuits, et d'abord issus d'internet,
pour 37 % des utilisateurs. Ils devancent les vidéos
stockées (35 %). Les programmes de télévision, en
direct ou en replay, n'arrivent qu'en 3e position
(24 %). Ces contenus sont souvent regardés pour
combler un moment d'attente. C'est le cas pour 54 % des
internautes qui consultent des vidéos gratuites sur mobile
dans ces moments, et pour 52 % de ceux regardant des
vidéos stockées sur smartphone.
En mobilité, que ce soit à domicile ou hors domicile,
les internautes français utilisent aussi les écrans
mobiles pour continuer à regarder un programme
déjà entamé sur un autre écran. Quelque 20 % ont
recours à cette pratique, et 31 % des 15-24 ans, selon
l'étude Screen 360. Le plus courant est de démarrer un
programme sur l'écran TV et de terminer de le regarder
sur tablette (16 %) ou ordinateur (14 %), afin de pallier le
manque de disponibilité de l'écran TV. « L'utilisateur a
pleinement conscience de la transversalité des contenus
et de leur accessibilité depuis tous les écrans », note
Médiamétrie.
L'étude a été menée par internet auprès d'un
échantillon de 4 049 internautes âgés de 15 ans et plus,
entre le 27 avril et le 15 mai.
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Mercredi 24 juin 2015
12/17
Justice
Agnès Saal / Centre Pompidou : la justice enquête sur 38 000 € de frais de taxis présentés en 2013-2014
La justice enquête sur 38 000 euros de notes de taxis
présentées entre janvier 2013 et avril 2014 par Agnès
Saal quand elle était directrice générale du Centre GeorgesPompidou (2007-2014), a indiqué une source judiciaire.
Le parquet de Paris a ouvert le 8 juin une enquête
préliminaire pour des faits présumés de détournement de
fonds publics par personne chargée d'une mission de
service public, confiée à la police judiciaire (nos
informations du 5 juin). Cette procédure vient s'ajouter à
une autre enquête préliminaire, ouverte par le parquet de
Créteil, qui porte sur 40 000 € de frais de taxis en dix
mois quand Agnès Saal présidait l'INA dont elle a
démissionné en avril, à la demande de la ministre de la
Culture et de la Communication, Fleur Pellerin. Une
enquête administrative sur Agnès Saal – sans lien avec
l'enquête préliminaire – est également en cours.
Zemmour : le polémiste jugé pour incitation à la haine raciale suite à une chronique
Le polémiste Eric Zemmour est poursuivi ce mercredi
devant le tribunal correctionnel de Paris, notamment
pour incitation à la haine raciale, à la suite d'une
chronique sur RTL, le 6 mai 2014, au cours de laquelle il
avait déclaré : « Les Normands, les Huns, les Arabes, les
grandes invasions d'après la chute de Rome sont
désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes,
de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains
qui dévalisent, violentent ou dépouillent. » A la suite
de ces propos, le Conseil représentatif des associations
noires de France (CRAN), partie civile aux côtés du
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les
peuples (Mrap) et la Ligue internationale contre le
racisme et l'antisémitisme (Licra), avait saisi le tribunal.
« Il est déterminant d'agir et de limiter ses
interventions. D'ailleurs, ces actions font leur œuvre, il
s'exprime beaucoup moins », a estimé à la veille de
l'audience l'avocat du CRAN, Me Alain Tamegnon
Hazoume, faisant référence au licenciement d'Eric
Zemmour par iTELE en fin d'année (nos informations du
22 décembre). L'avocat du polémiste, Me Olivier Pardo,
affirme, de son côté, qu' « Eric Zemmour n'a fait que
reprendre le constat de l'Observatoire national de la
délinquance et des réponses pénales [ONDRP] », ce
que réfute ce dernier. « On interdit à un journaliste de
décrire le réel, de diffuser une information donnée par un
organisme d'Etat, c'est gravissime, cela va au-delà de
l'entrave à la liberté d'expression, il s'agit de la liberté
d'informer », insiste Me Pardo. Pour le CRAN, il n'est
« nul besoin de mettre de l'huile sur le feu ».
Le CSA, également saisi par le CRAN, avait « mis
fermement en garde » RTL, considérant que les propos
étaient « de nature à encourager des comportements
discriminatoires vis-à-vis des populations expressément
désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à
l'encontre de celles-ci » (nos informations du 16 juin 2014).
____________________________________________ International
G-B / ITV : opposition au projet de la BBC de lancer BBC Studios
Le diffuseur privé britannique ITV s'oppose au projet
de la BBC de lancer une nouvelle division, BBC Studios.
Il a adressé un courrier au BBC Trust, l'organe de
contrôle du groupe public, et menace d'assigner la BBC
en justice. Rappelons que BBC Studios, à l'initiative du
dg Tony Hall, produira des contenus pour des
diffuseurs tiers, en Grande-Bretagne et à l'international
et sera indépendante de BBC Television (nos
informations du 4 mars). Une première pour le groupe
public. Cette nouvelle entité aura une mission de service
public et fonctionnera comme une filiale séparée du
groupe, selon les conditions normales du marché. Les
programmes jeunesse et sportifs, qui reposent sur des
modèles de production différents, ne seront pas
concernés.
ITV a, pour sa part, renforcé sa filiale production (ITV
Studios) sur les dix-huit derniers mois. Il a notamment
racheté Mammoth Screen, Leftfield Pictures, Gurney
Productions, High Noon Entertainment, Thinkfactory
Media et Diga Vision.
Netflix : division de l'action par sept
Netflix a annoncé ce mardi une division de son
action en sept dans le cadre d'un « split », une
opération boursière visant à rendre plus attractif son titre.
Le 14 juillet prochain, tous les actionnaires disposant de
titres Netflix au 2 juillet recevront six actions
supplémentaires pour toute action en leur possession,
selon un communiqué. La valeur de leur portefeuille
n'augmentera cependant pas, puisque la valeur de
chaque action sera diminuée d'autant.
L'action Netflix qui cotait 681,19 dollars mardi soir à
Wall Street vaudra alors 97,31 dollars ce jour-là. Le but
est d'améliorer la liquidité du titre, c'est-à-dire de le
rendre accessible aux petits investisseurs notamment les
particuliers puisque la valeur du titre est très élevée
actuellement. La cotation du titre avec sa nouvelle valeur
débutera le 15 juillet.
Cette scission, attendue puisque le groupe avait dévoilé
ses intentions en avril, était bien accueillie à Wall
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Mercredi 24 juin 2015
13/17
Street : le titre bondissait de 2,66 % à 699,10 dollars
vers 21h20 GMT dans les échanges électroniques suivant
la clôture. Ce n'est pas la première fois que Netflix divise
son action. Il l'avait déjà fait en 2004.
_______________________________ Nominations, mouvements
Ministère de la Culture et de la Communication : chef de cabinet
Marie-Amélie Keller, précédemment chef adjointe du
cabinet de la ministre de la Culture et de la
Communication Fleur Pellerin, est promue chef de
cabinet de la ministre, selon un arrêté du 17 juin publié
ce mardi au Journal officiel. Elle succède à Yann
Battefort, dont le départ a été annoncé la semaine
dernière (nos informations du 18 juin).
Radio France : membres du conseil d'administration, représentant l'Etat
Martin Ajdari, directeur général des médias et des
industries culturelles (DGMIC) depuis fin mai, a été
nommé, en qualité de représentant de l'Etat, membre
du conseil d'administration de Radio France, indique
un décret du 22 juin paru ce mardi au Journal officiel. Il
succède à Laurence Franceschini, qui a quitté la direction
de la DGMIC pour rejoindre le Conseil d'Etat.
En outre, Laurence Tison-Vuillaume, chef de service,
adjointe au directeur général de la création artistique au
ministère de la Culture et de la Communication, est
nommée au conseil d'administration de Radio France en
qualité de représentante de l'Etat, en remplacement de
Michel Orier, directeur général de la création
artistique.
_____________________________________________Programmes
France 3 : la série Grantchester lancée le 12 juillet en prime time
La série britannique policière Grantchester (ITV,
6 x 45'), acquise par France 3, sera diffusée à partir
du 12 juillet en prime time, a indiqué la chaîne
publique ce mardi (nos informations du 23 juin). Elle sera
donc proposée dans la case du dimanche soir, à
raison de deux épisodes par soirée.
Cette série se déroule dans l'Angleterre des années
1950, dans la petite ville de Grantchester, près de
Cambridge. Un jeune et charismatique vicaire, incarné
par James Norton (Happy Valley), y fait équipe avec un
inspecteur de police (interprété par Robson Green) pour
résoudre des crimes.
La série, créée par James Runcie d'après son roman
Sidney Chambers and the Shadow of Death, a été un succès
outre-Manche. Elle a réuni 6,6 millions de téléspectateurs en
moyenne sur ITV, qui a commandé une saison 2.
_____________________________________________ Distinctions
Scam : palmarès des Etoiles 2015
Stan Neumann, président du 10e jury des Etoiles de
la Scam, a dévoilé lundi la liste des 30 lauréats de la
10e édition, à l'occasion du point presse de la société
d'auteurs au Sunny Side of the Doc de La Rochelle. Près
de 400 œuvres concouraient cette année. Chaque Etoile
est dotée de 4 000 euros, soit 120 000 € de dotation.
Un des faits marquants de cette 10e édition est l'entrée
de nouvelles chaînes étrangères dans le palmarès
(13 % des Etoiles) avec deux films belges, un canadien et un
suisse qui prennent du terrain aux télévisions françaises (six
Etoiles cette année contre neuf l'an passé). La disparition de
France 3 Région et de France Ô du palmarès fait reculer la
part de France Télévisions malgré la progression de
France 5 (trois Etoiles cette année contre une seule en
2014). France Télévisions cumule six Etoiles (huit en
2014), son moins bon score en dix ans. Arte renforce sa
première place (8 Etoiles contre 5 en 2014) permettant aux
chaînes publiques de stabiliser leur représentation à un peu
plus de la moitié des œuvres primées. La chaîne représente
la moitié des œuvres primées parmi les diffuseurs publics. Le
groupe Canal+ (trois Etoiles) et Public Sénat (deux Etoiles)
restent stables. Côté producteurs, quatre sociétés cumulent
neuf Etoiles : Les Films d'Ici (3 Etoiles), Les Films du
Poisson (2 Etoiles), Idéale Audience (2 Etoiles), Quark
Productions (2 Etoiles).
A noter que ces 30 œuvres seront programmées en
présence de leurs auteurs au Forum des images (entrée
libre) les 7 et 8 novembre prochains.
Les lauréats des Etoiles 2015 sont :
– Afghanistan 1979, la guerre qui a changé le
monde de Gulya Mirzoeva (58', Point du Jour, pour TSR
– Histoire vivante) ;
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Mercredi 24 juin 2015
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– Anaïs s'en va-t-en guerre de Marion Gervais (47',
Quark Productions pour TV Rennes) ;
– Before We Go de Jorge León (82', Dérives pour
la RTBF) ;
– Beuve-Méry /De Gaulle : Le Monde contre le
Président de Joseph Beauregard et Laurent Greilsamer (53',
Compagnie des Phares et Balises pour France 5 – Duels) ;
– Chante ton bac d'abord de David André (82',
Brother Films pour France 2) ;
– Dans un océan d'images, j'ai vu le tumulte du
monde d'Helen Doyle (90', InformAction Films pour
Radio-Canada TV) ;
– Des Livres et des nuages (Libros y Nubes) de PierPaolo Giarolo (52', Idéale Audience et Miramonte Film
pour Arte – Le documentaire culturel) ;
– Eau argentée, Syrie autoportrait d'Ossama
Mohammed et Wiam Simav Bedirxan (92', Les Films d'Ici
et Proaction Film pour Arte – La lucarne) ;
– Enclave d'Aude Léa Rapin et Adrien Selbert (52', Les
Films d'Ici pour TéléNantes Loire-Atlantique) ;
– Gadjo – Un prince chez les manouches de Flora
Desprats (53', Silex Films pour Arte – Le documentaire de
société) ;
– Happiness de Thomas Balmès (77', Quark
Productions, TBC Productions & Making Movies
pour Arte) ;
– Jeu d'influences : les stratèges de la communication –
Les crises de Luc Hermann et Gilles Bovon (52', Premières
Lignes Télévision pour France 5 – Le monde en face) ;
– Karaoké domestique d'Inès Rabadán (35', Désirée
Augen & CBA pour la RTBF) ;
– La mort du dieu serpent de Damien Froidevaux (91',
Entre2prises pour TVM Est parisien) ;
– La saga des Conti de Jérôme Palteau (97', Les Films
d'Ici & Vic Production, pour Editions Montparnasse) ;
– Le cristal et la fumée de Serge Steyer et Stéphane
Manchematin (53', Mille et Une Films & Bix Films
pour France 3 – La case de l'oncle Doc) ;
– Les garçons de Rollin de Claude Ventura (85', Flach
Film Production pour France 3 – Docs interdits) ;
– Les invisibles de Sébastien Lifshitz (115', Zadig
Productions pour Canal+) ;
– L'Harmonie de Blaise Harrison (60', Les Films du
Poisson & Bande à part Films pour Arte – Le
documentaire de société) ;
– Nous filmons le peuple d'Ania Szczepanska (55',
Abacaris Films pour Ciné+ Classic) ;
– Quand je serai dictateur de Yaël André (90', Morituri
pour Arte – La lucarne) ;
– Richard Hamilton dans le reflet de Marcel
Duchamp de Pascal Goblot (53', Le Miroir pour Vosges
Télévision. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve
de la Scam) ;
– Rocky IV, le coup de poing américain de Dimitri
Kourtchine (52', La Générale de Production pour Arte –
Pop Culture) ;
– Rwanda, la surface de réparation de François-Xavier
Destors et Marie Thomas-Penette (86', Idéale Audience
pour Arte. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve
de la Scam) ;
– Standard de Benjamin Marquet et Brieux Ferot (87',
Tarantula & Groupe Deux pour Canal+ Sport) ;
– Taïga d'Hamid Sardar (52', A Propos pour France 5
– La nuit France 5) ;
– The Stone River de Giovanni Donfrancesco (88', Les
Films du Poisson & Altara Films pour Vosges Télévision) ;
– Vieillir à l'ombre de Johanna Bedeau et Mariannick
Bellot (59', Ysé Productions pour Public Sénat – Le docu.
Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de la
Scam) ;
– Vivant ! de Vincent Boujon (80', The Kingdom
pour Lyon Capitale TV) ;
– Voyage en barbarie de Delphine Deloget et Cécile
Allegra (59', Memento Production pour Public Sénat – Le
docu. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de
la Scam).
_______________________________________ Au fil des tweets...
Mardi's tweets : Garriberts, Aliagas, Boccolini, Rivet, Nigita, Sotto, Bigard, Esteve, Quillot, Plenel, Bern...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@DidierQuillot Quelle que soit la suite de ce feuilleton, bravo à @ Martin Bouygues pour son opiniâtreté !
@CLimorato @TVLabFrance4 bonne nuit (bien méritée) à tous les participants aux jurés et équipes @LaBelleTele, merci
et grand bravo à tous #TVLabF4
@Garriberts Des mots, des apostrophes, des espaces en trop… Vous voulez qu'on en parle, Marc-Olivier ?
[RT @FogielMarcO Cela 24 ans qu'elle incarne info sur plus grande chaîne d'Europe ! ce n est pas par hasard ! Ce soir
vous comprendrez]
@JFGuyot Claire #Chazal sur #LeDivan maintenant #France3 @FogielMarcO Bravo pour cette première saison !
@RomainAMBRO #LeDivan – Tiens, une idée… Pourquoi ne pas imaginer Claire CHAZAL dans la nouvelle saison de
#DALS ? #passion #danse
@FogielMarcO Je l'aime !!!!!!!!
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Mercredi 24 juin 2015
15/17
Au fil des tweets…
@nikosaliagas Mais qui s'est fait tatouer le visage de @arthur_officiel pour les 20 ans des #enfantsdelatele ? Réponse
Samedi 20:50
@Jurgensen_T Le nouveau funradio.fr est en ligne : + de contenus et + d'images pour tous les écrans. Bravo les
équipes digitales !
@boccolini1 Merci d'être fidèles à #MoneyDrop chaque soir mes lucioles !!!!
@mathieu_gallet Superbe Requiem de Verdi ce soir au @FEST_ST_DENIS avec le Chœur et l'Orchestre
Philharmonique @radiofrance
@afpfr Les USA ont espionné les 3 derniers présidents français [@wikileaks + @libe & @mediapart]
http://u.afp.com/ZoEp #AFP
@edwyplenel 2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés par la NSA des Etats-Unis d'Amérique.
http://www.mediapart.fr/ via @Mediapart
@BFMTV Présidents français espionnés par la NSA : la classe politique en colère
@JFGuyot Présidents français espionnés : Hollande réunit mercredi à 9h00 un Conseil de défense #USA #AFP
@JeromeColombain Dès 2013 on évoquait sur @franceinfo l'écoute du portable de François Hollande @cyberguerre
http://www.franceinfo.fr/
@BrunoMasure #NSA Comme j'aimerais voir @fhollande dérouler le tapis rouge pour accueillir #Snowden, juste pour
faire hurler Obama ! Mais je rêve…
@edwyplenel #NSA : la France "a été mise sur écoute pendant une décennie". Mon interview sur @itele par
@OlivierGalzi @mediapart https://youtu.be/BRnr9evrTbQ
@bernstephane Merci d'avoir suivi sur @France2tv #VillagePrefere et la victoire de @Ploumanach_ Merci à
@MorganeGroupe @NathalieANDREF2 @antoineboilley
@NathalieANDREF2 @bernstephane @France2tv @Ploumanach_ @MorganeGroupe @antoineboilley MERCI mon
Stéphane ! Un régal avec toi ! Vive #VillagePrefere 2016
@DelphineRivet Imagine les réd chefs après ça : « Mec, une môme de 6 ans peut faire ton job, tt le monde trouve ça
mignon et ça me coûte 10 bonbons krema »
@Romain_Nigita @DelphineRivet c'est la nouvelle version du "un stagiaire peut faire le même boulot que toi contre
quelques DVD et une place de ciné !" ?
@DelphineRivet @Romain_Nigita Si maintenant je dois aussi me méfier des gosses (quoi que, c'était déjà plus ou
moins le cas. Sont flippants)
@ThomasSotto Bonne idée d'avoir invité @teddyriner dans "l'interview-vérité" plutôt que dans "la question qui
fâche" ! #E1matin
@ThomasSotto Nous allons "grogner-rechigner-critiquer"… Mais à la fin, nous serons HEU-REUX ! Bref, nous sommes
Français ! :-) #JeVeuxLesJeux #Paris2024
@JM_Bigard Changement de programme mes tweetounets, je ne serai pas là ce soir mais demain à #TPMP ! J'y
retrouverai avec plaisir mon @Cyrilhanouna
@canalplus La nouvelle garde du cinéma français césarisée débarque sur Canal+ dans #LesCombattants, notre film
#CoupDeCœur !
@ZaraA Très intéressant documentaire "la dette spirale infernale" sur Lcp #lesvraissujets
@jlagree Il me reste 3 jours avant la fin de la saison, je vous invite à égayer mes live-tweets avec ce genre de trucs
[RT @dmcqtv Toi aussi, tu kiffes @jlagree ? Alors pose lui la question : « Alors, ça tweete ? #JuliaÇaTweet »]
@TF1 #40ansTF1, c'est 40 ans d'émotions partagées avec #LeJT, #Mentalist #PremiersBaisers #TerreIndigo
@morandiniblog D8 diffusera le one man show de Julien Courbet donné dans un camping le jeudi 16 juillet à 20h55
@Wilfrid_Esteve Nouveau funradio.fr : suivez le guide, on vous explique tout http://www.funradio.fr
@obernasson [Breaking] Le conseil d'administration de TaxiG7 décide de faire ériger une statue d'Agnès Saal dans le
hall de son siège social.
@tdugeon Si ça se confirme pour Agnès Saal, là, ça relève de la médecine. Sur 7 ans, 156 € de taxis / jour au Centre
Pompidou, WE-vacances compris ?!?
@danielalumbroso Promis plus jamais je ne dirais du mal de ce grand con de #Morandini
(Tweets relevés le mardi 23 juin)
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Mercredi 24 juin 2015
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Spicee : la plate-forme de vidéo par abonnement serait en discussion avec Free
(Antoine Robin, interrogé par Sud Radio pour Le Brunch Média)
[Alors que la version bêta de Spicee a été lancée la
semaine dernière.]
[…] Q : Comptez-vous à terme arriver sur la télévision,
via les box des opérateurs ?
Antoine Robin : C'est un de nos objectifs. D'ailleurs,
nous faisons rentrer un actionnaire qui est un gros FAI.
Nous sommes en train de signer notre pacte
d'actionnaires qui sera effectif dans quelques jours.
D'ailleurs, c'est pour l'instant bien parti avec Xavier Niel,
le patron de Free. Mais il y en aura d'autres. […]
Free : une freebox V7 pas avant 8 à 12 mois
(universfreebox.com, mardi 23 juin)
[Alors que la communauté des Freenautes s'est réunie
samedi 20 juin au siège d'Iliad (maison mère de Free) à
Paris pour échanger avec les dirigeants.]
[…] Free semble en tout cas vouloir révolutionner le
monde des box avec cette Freebox V7, comme cela avait
été le cas avec la Freebox Révolution. Nous pouvons
vous rapporter l'échéance de sortie de la Freebox V7. Et
malheureusement, ce ne sera pas pour la fin de l'année
comme évoqué à un moment, mais dans 8 à 12 mois,
soit entre février et juin 2016. […]
M6 / Maison à vendre : Sophie Ferjani remplace Valérie Damidot pour présenter l'émission
(Europe 1, Le grand direct des médias, mardi 23 juin)
Selon Frédéric de Vincelles, directeur délégué des
programmes de M6, interrogé ce jeudi sur Europe 1
dans l'émission Le grand direct des médias, Sophie
Ferjani, jusqu'alors décoratrice pour Maison à vendre
[Réservoir Prod], prendra les commandes de l'émission
de la Six à la rentrée prochaine suite au départ de
Valérie Damidot pour NRJ 12.
France Inter : Maïtena Biraben pourrait rejoindre la radio publique
(Renaud Revel, lexpress.fr, mardi 23 juin)
Selon lexpress.fr, la journaliste de Canal+ [Maïtena
Biraben] aurait été approchée par France Inter qui
voudrait lui confier un rendez-vous à la rentrée sur son
antenne.
Piratage : Facebook et Twitter rassurent les chaînes historiques
[Alors que les chaînes historiques et l'Association de
lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) ont rencontré
des responsables de Facebook et Twitter le 15 juin
dernier pour répondre aux inquiétudes quant à leurs
contenus vidéos diffusés illégalement sur les deux réseaux
sociaux (nos informations du 15 juin).]
[…] Laurent Solly [directeur général de Facebook
France] les a rassurés : il leur a expliqué qu'une
technologie proposée par la société Audible Magic
permet de filtrer les contenus avant leur mise en ligne par
les internautes. A une condition : que les chaînes de
télévision créent au préalable une empreinte numérique
de leurs programmes pour qu'ils soient automatiquement
identifiés sur la toile. Facebook peut également prendre
des sanctions et suspendre les profils d'utilisateurs
récidivistes. De quoi devenir ami avec TF1, M6, et
consorts.
_________________________________________________ Agenda
Agenda médias : événements dÊaujourdÊhui et de demain
Jusqu'à jeudi
Aujourd'hui
Demain
09:00
10:30
13:00
14:00
17:00
14:30
Sunny Side of the Doc à La Rochelle
La Rochelle / Sunny Side, petit déjeuner d'Arte.
La Rochelle / Sunny Side, rencontre avec le SPI.
La Rochelle / Sunny Side, déjeuner de presse de France Ô. Contact : 01 55 22 76 81
La Rochelle / Sunny Side, conférence de presse Canal+/Planète.
La Rochelle / Sunny Side, conférence de l'Uspa.
ACCeS, conférence sur la télévision payante de demain. Contact : [email protected]
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Mercreddi 24 juin 2015
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