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N° 4531 – Mercredi 24 juin 2015 Page 1/17 A LA UNE 1 ■ Bouygues : rejet de l'offre d'Altice principalement en raison du « risque d'exécution » ■ Numericable / Chaînes en exclu : le Conseil d'Etat rendra sa décision « au plus tard jeudi » INSTITUTIONNEL ■ Bande 700 MHz : l'Assemblée ■ Publicité : recettes en hausse de 2,1 % en TV cette année ; recul de 4,2 % en radio, selon une étude INDUSTRIE DES PROGRAMMES 8 ■ Cartoon Forum : 30 projets de séries d'animation présentés lors de l'édition 2015 ■ 4 unanime vote une proposition PS ■ Scam / Doc. : la TV doit raconter le monde en s'adressant à tous les publics ■ Satev : recours contentieux devant le Conseil d'Etat sur la réforme du Cosip ■ Scam : partenariat avec le Forum des images et projet de lieu dédié au documentaire TV SUR CABLE,… 6 ■ Canalsat : le CSA rejette la demande Canal+ / Atlantique Productions : Leila Bekhti au générique de la série Jour polaire ■ Sacem : beaucoup d'oublis des chaînes dans la déclaration des droits des morceaux de musique diffusés ■ NBC / Gaumont : la troisième saison de Hannibal sera la dernière VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE 10 ■ Scam : pour une offre de documentaire en ligne « légale et responsable » RADIO 10 ■ Radio France : l'Unsa hostile au plan d'AB Groupe sur le maintien de la distribution de Trek ■ Eurosport / Numericable : le diffuseur dénonce les pratiques du câbloopérateur à l'échéance des contrats ■ Jimmy : message d'adieux sur Facebook de départs volontaires ■ France Inter : Pascale Clark arrête sa quotidienne et demande une hebdomadaire ■ RTL2 : Stéphanie Renouvin confirmée à la matinale ■ Google Play : lancement d'une radio en streaming sur internet ENTREPRISES ET MARCHES 7 ■ Vice Media : alliance avec Unilever ETUDES 11 ■ Usages multi-écrans : 49 % des pour lancer cet été une chaîne à destination des femmes JUSTICE 12 ■ Agnès Saal / Centre Pompidou : la justice enquête sur 38 000 € de frais de taxis présentés en 2013-2014 ■ Zemmour : le polémiste jugé pour incitation à la haine raciale suite à une chronique INTERNATIONAL 12 ■ G-B / ITV : opposition au projet de la BBC de lancer BBC Studios ■ Netflix : division de l'action par sept NOMINATIONS, MOUVEMENTS PROGRAMMES ■ France 3 : la série Grantchester 13 13 lancée le 12 juillet en prime time DISTINCTIONS 13 ■ Scam : palmarès des Etoiles 2015 AU FIL DES TWEETS… 14 REVUE DE PRESSE 16 AGENDA 16 FOCUS SUR (START UP) 17 CogniK internautes regardent des vidéos hors domicile, selon une étude ________________________________________________ A la Une Bouygues : rejet de l'offre d'Altice principalement en raison du ÿ risque d'exécution Ÿ Le groupe Bouygues a rejeté catégoriquement ce mardi soir l'offre de 10 milliards d'euros d'Altice, maison mère de l'opérateur Numericable-SFR, pour le rachat de sa filiale Bouygues Telecom : « Le conseil d'administration a décidé à l'unanimité, après un examen approfondi, de ne pas donner suite à l'offre non sollicitée du groupe Altice », précise un communiqué, ajoutant que « l'offre représente un risque d'exécution important qu'il ne revient pas à Bouygues d'assumer, en particulier en matière de droit à la concurrence ». Bouygues craint que les délais nécessaires pour finaliser l'opération, en particulier pour obtenir l'avis des autorités de régulation, fassent courir un risque industriel à sa filiale des télécoms alors qu'elle « dispose d'un avantage concurrentiel fort et durable grâce à son portefeuille de fréquences et son réseau 4G » qui couvre 70 % du territoire. Il s'agit d'une « fin de non-recevoir » de la part Mercredi 24 juin 2015 2/17 A la Une du conseil d'administration, indique une source proche du dossier. « Le risque d'exécution a été la principale motivation puisque l'offre d'Altice supposait que Bouygues assumerait 100 % du risque d'une procédure longue et incertaine », a-t-on précisé de même source. Altice n'avait pas réagi mardi soir à la décision du conseil d'administration du groupe industriel. l'investissement en France dans les télécoms, des emplois, des investissements des entreprises françaises à l'étranger, et puis nous ferons un point régulier si l'affaire devait avancer », avait-il alors indiqué. Orange prend acte « avec sérénité » Bouygues Telecom avait déjà par le passé suscité la convoitise de ses autres concurrents. Orange et Free (Iliad) avaient lancé des offres, toutes rejetées par Martin Bouygues. « Vous vendriez votre femme, vous ? », avait-il expliqué, en février dernier, en présentant les résultats du groupe. Une consolidation dans le secteur était pourtant jugée bénéfique par une majorité d'analystes. L'agence de notation Moody's trouvait qu'une telle opération avait du « sens en termes de stratégie » pour Numericable-SFR et « offr[ait] la possibilité de réaliser d'importantes réductions de coûts en termes de doublons et de structure organisationnelle ». Les syndicats des deux opérateurs étaient à l'inverse très inquiets et mettaient en garde contre les conséquences sur l'emploi, en raison de « doublons à la pelle » entre Numericable-SFR (environ 10 600 salariés) et Bouygues Telecom (environ 8 800). Face à ces risques, une solution pouvait être l'implication d'Orange dans l'opération, selon la maison de courtage Nomura, qui soulignait, un peu plus tôt dans la journée, que l'opérateur qui prévoit 5 000 départs à la retraite par an en France à moyen terme, aurait pu en partie compenser en reprenant des salariés de Bouygues Telecom. Orange, qui n'était pas concerné directement par l'offre de Patrick Drahi, prend acte de la décision de Bouygues « avec sérénité », a indiqué un porte-parole de l'opérateur. Avec sa position de leader sur le marché, « Orange n'a pas besoin de consolidation en France » mais le groupe reste néanmoins convaincu que « sur le long terme, le marché des télécoms en France ne peut pas supporter quatre opérateurs de réseau » et doit revenir à trois acteurs pour amortir les investissements nécessaires dans les réseaux, a-t-il précisé. Reçu par Emmanuel Macron pendant que le conseil d'administration de Bouygues se réunissait, le président d'Altice s'est vu demander une « évaluation des résultats et des conséquences du rachat de SFR » par Numericable, l'an passé, a-t-on précisé de source proche du ministre. Le ministre a « rappelé la priorité du gouvernement, surtout sur l'emploi, l'investissement et le niveau des prix, et réaffirmé sa préoccupation sur ce que les synergies évoquées signifieraient en termes d'emploi », ajoute-t-on de même source. A sa sortie, M. Drahi s'est réjoui d'une rencontre entre « deux personnes sympathiques ». « On a parlé de Une consolidation pourtant jugée bénéfique par les analystes Numericable / Chaînes en exclu : le Conseil d'Etat rendra sa décision ÿ au plus tard jeudi Ÿ Le Conseil d'Etat a instruit ce mardi le recours en référé-suspension déposé par Numericable (Altice) contre des décisions de l'Autorité de la concurrence obligeant l'opérateur à négocier en direct les exclusivités sur les chaînes du fait de la « fusion » des plates-formes constatée par le régulateur. La requête a généré des interventions volontaires des opérateurs concurrents, Orange, Free et Bouygues Telecom, ainsi que d'Eurosport France. Le juge des référés devrait prendre sa décision "au plus tard jeudi". La décision sur le fond devrait, elle, être rendue avant la fin de l'année. La section du contentieux du Conseil d'Etat a instruit, ce mardi en séance publique, le recours en référésuspension déposé par Numericable (Altice) contre trois décisions de l'Autorité de la concurrence, ayant pour effet de mettre fin à la possibilité pour le câbloopérateur de codiffuser sur sa plate-forme les chaînes exclusives de Canalsat. Une audience très courue : outre les parties concernées, Numericable, l'Autorité de la concurrence et le groupe Canal+, la requête a généré de « très nombreuses interventions spontanées », a souligné le juge des référés Guillaume Goulard. Décision sur le fond « sans doute avant la fin 2015 » L'ensemble des opérateurs était ainsi représenté, Orange, Free et Bouygues Telecom (dont, hasard du calendrier, le conseil d'administration de la maison mère examinait, ce même mardi, une « offre non sollicitée » de rachat par Altice, maison mère du câblo), ainsi qu'un éditeur de chaînes, Eurosport France (Discovery Communications). La question est effectivement cruciale pour le secteur puisqu'en dépend le mode de négociation des exclusivités pour les chaînes. Le juge des référés prendra sa décision « au plus tard jeudi » ; « si cela peut être fait demain [ce mercredi], ce sera fait demain », a-t-il précisé. Quant à la décision sur le fond, « le Conseil d'Etat se prononcera assez rapidement, sans doute avant la fin 2015 », a ajouté Guillaume Goulard. Constat de la fusion des plates-formes par l'Autorité de la concurrence Dans son recours, Numericable associe une décision, une délibération et un courrier de l'Autorité de la concurrence qui, selon l'analyse faite par cette dernière, bouleversent son univers concurrentiel en lui _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 3/17 imposant de négocier en direct les exclusivités. Dans la première – auquel le régulateur dénie d'ailleurs le qualificatif de « décision » pour en faire une « [réponse] à une demande d'avis » –, l'Autorité acquiesce à la sollicitation du groupe Canal+, qui lui a demandé de constater la fusion des plates-formes Numericable et SFR, après le rachat de cette dernière par Altice à l'automne dernier (nos informations du 28 octobre). Elle formalisera ce constat de fusion dans un courrier adressé le 2 avril à Numericable. Or, dans sa décision d'autorisation de la prise de contrôle exclusif de SFR par le groupe Altice, l'Autorité de la concurrence précise que, « dans l'hypothèse où la nouvelle entité déciderait de fusionner les plates-formes propriétaires de Numericable et de SFR à l'issue de l'opération, la circonstance que Canalsat soit proposé en autodistribution à une partie de ses abonnés (en l'occurrence les abonnés historiques de SFR) pourrait permettre à [groupe Canal+] de négocier des exclusivités pour l'ensemble de cette nouvelle plateforme ». Ce qui lui était jusque-là interdit du fait de sa non-distribution auprès du câblo afin de ne pas « [exclure] Numericable de la distribution des chaînes concernées », avait noté le régulateur dans une décision du 7 juin 2013, relative à l'exécution d'une injonction prononcée dans le cadre de l'autorisation de la fusion entre TPS et CanalSatellite. Les négociations avec Disney « bloquées » Pour Simon Genevaz, rapporteur général adjoint et chef du service des concentrations de l'Autorité de la concurrence, ce constat « ne remet pas en cause la délibération existante : Numericable était mono plateforme et ne proposait pas Canalsat. Numericable n'est plus mono plate-forme et propose Canalsat » via les abonnés SFR. Une position soutenue par les avocats des FAI concurrents. Ce qu'a, en revanche, contesté l'avocate de Numericable, Emmanuelle Trichet : « Nous ne sommes pas dans une constatation de fait. C'est une appréciation d'ordre juridique qui est portée ; Numericable va se trouver, par cet effet, privé d'exclusivités. » Elle a également justifié l'urgence de cette procédure en référé par les négociations entamées avec Eurosport France et Disney, dont les contrats de distribution en exclusivité avec Canalsat arrivent prochainement à échéance. Les discussions avec Disney sont « bloquées », a-t-elle assuré. « Cela pose un problème si Numericable n'a plus accès à des chaînes exclusives », a ajouté Me Emmanuelle Trichet, soulignant la coexistence des offres propres de Numericable et des « contrats en marque blanche [Darty] », ainsi que l'« image de marque » de l'opérateur, réputé, justement, proposer des chaînes en exclusivité. Pour l'avocate, les « atteintes concurrentielles », régulées en 2012 dans le cadre de la fusion TPSCanalsat par Vivendi, seraient « restaurées si l'interdiction sur les exclusivités était levée ». Cela générerait un « effet d'éviction de Numericable », bloquerait toute « alternative » sur le marché de la A la Une distribution et mettrait les éditeurs dans un « rapport de dépendance avec le groupe Canal+ ». Eurosport France non rémunérée d'août à avril Pour l'avocat de Canal+, l'urgence n'est pas établie. « Aucune éviction n'est opérée par la situation actuelle […] L'urgence ne peut être justifiée par le fait de perdre un contrat ou deux. Aujourd'hui, le marché est concurrentiel : par définition, toutes les parties sont susceptibles de contracter avec [l']éditeur [concerné] », a-t-il souligné. Olivier Texidor, l'avocat d'Eurosport, a quant à lui contesté une possible mise en dépendance auprès de Canal+, parlant au contraire d'une situation actuelle de « dépendance vis-à-vis de Numericable, qui a dicté ses conditions de rémunération et de pratiques commerciales extrêmement dures » : Eurosport n'a reçu « aucun paiement de la part de Numericable » d'août à avril (lire rubrique « TV par câble, satellite, ADSL »), a-t-il expliqué, parlant de la « stratégie » de l'entreprise de « faire pression sur les fournisseurs, dont les éditeurs de chaînes ». Pour Me Olivier Texidor, « la réalité, pour un éditeur de chaîne comme Eurosport, c'est que l'arrivée de Canal+ est une bouffée d'air frais, une amélioration de la concurrence ». Selon lui, le rétablissement de la concurrence permettra à un diffuseur « de se tourner vers Numericable et Canal+ pour pouvoir négocier au plus offrant ». Par ailleurs, le risque de voir le câblo perdre des chaînes rapidement est « inexistant », a-t-il assuré. Une représentante de l'entreprise a par ailleurs expliqué avoir rencontré, en fin d'année, « tous les distributeurs ». Concernant Numericable et SFR, « un opérateur unique s'est présenté à nous. L'offre Altice présentait un montant unique. Il n'y a pas de négociation distincte ». « Mettre fin à une discrimination », pour Free Pour Free, « à l'inverse, il y a urgence à mettre fin à discrimination » qui vise à « empêcher la concurrence entre les différents opérateurs » : « Si Free décide de prendre des exclusivités, que ça puisse se faire dans un cadre ouvert. » L'avocat ne se fait d'ailleurs pas de souci pour le câblo qui peut « conserver ses chaînes » et « négocier des exclusivités, à condition d'en payer le prix, comme tout le monde ». Pour lui, Numericable ne peut pas « jouer sur tous les tableaux ». L'avocat de Bouygues Telecom a également demandé que tous, sur ce secteur, puissent « jouer à armes égales ». Il a par ailleurs rappelé l'existence de préavis « de six mois, un an » dans le cas de relations contractuelles de longue date, ce qui est le cas d'un certain nombre de chaînes : Numericable « a tout le temps de voir les choses venir ». Et le Conseil d'Etat de statuer sur le fond. une « Personne n'a jamais pu surenchérir sur les prix de Canal+ » Ce que conteste Me Emmanuelle Trichet, soulignant que, sur l'offre globale de chaînes seule une _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 4/17 trentaine sont exclusives. « En réalité, personne n'a jamais pu surenchérir sur les prix de Canal+ », a- t-elle ajouté, rappelant que Numericable avait fait le choix « d'investir dans une offre télévisuelle », quand les autres opérateurs misaient sur « l'accès internet ». Elle a également rappelé que les marchés avaient évolué entre 2012 et 2014, assurant que « techniquement, SFR (ADSL et fibre) et Numericable (câble) n'ont pas les mêmes plates-formes. Que les commerciaux présentent des offres conjointement, c'est une chose, mais les contrats sont distincts ». Et Simon Genavaz de noter la mise en place de l'offre « TV Fibre de SFR by Numericable ». « C'est bien une offre commune. SFR n'est plus indépendante : ses abonnés peuvent choisir entre les offres de SFR et de Numericable ». Pour lui, Altice a « effectivement imbriqué les offres les unes dans les autres ». Quant à Me Olivier Texidor, il a pris appui sur le « document de référence » de l'entreprise remis le 30 avril à l'AMF qui parle bien d'« un seul réseau », en FTTH et FTTB. ___________________________________________ Institutionnel Bande 700 MHz : l'Assemblée unanime vote une proposition PS L'Assemblée nationale a voté ce mardi soir, à l'unanimité, une proposition de loi socialiste visant à permettre l'attribution à la téléphonie mobile des fréquences de la bande 700 MHz, jusqu'ici utilisées essentiellement par la télévision numérique terrestre, mais aussi la modernisation de la TNT. « Sous une apparence très technique, ce texte a une grande portée politique », a jugé la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin. Le texte habilite notamment le gouvernement à modifier, par voie réglementaire, les normes de diffusion des autorisations en cours en vue de l'adaptation régulière du paysage audiovisuel aux nouvelles normes de diffusion et de compression, sans qu'il soit nécessaire, à chaque évolution technique, d'en passer par la loi. Les fréquences concernées basculeront peu à peu vers le mobile à partir d'avril 2016, pour l'Ile-de-France, et jusque fin juin 2019 au plus tard, selon un récent arrêté du Premier ministre. Les nouvelles fréquences seront attribuées avant la fin de l'année, pour une durée de vingt ans, et leur vente aux enchères par lots pourrait rapporter à l'Etat au moins 2,5 milliards d'euros, qui doivent permettre de financer la rallonge accordée à la Défense lors de la récente révision de la loi de programmation militaire. Aux députés du groupe Les Républicains, tels Franck Riester, qui s'inquiétaient d'une « précipitation » d'un gouvernement pressé de « faire rentrer de l'argent », la ministre a répondu qu'il y avait une « urgence » de modernisation technologique face à la progression du numérique. Et face aux craintes d'« écran noir » pour plusieurs millions de Français au moment du basculement en haute définition de la télévision numérique terrestre, Fleur Pellerin, comme le rapporteur Patrick Bloche, se sont voulus rassurants. Il est entre autres prévu des aides financières pour les foyers les plus modestes afin de financer un éventuel changement de téléviseur ou d'adaptateur, mais aussi une campagne de communication nationale. Scam / Documentaire : la télévision doit raconter le monde en s'adressant à tous les publics Le Sunny Side of the Doc a été l'occasion pour la Scam de prendre la parole sur plusieurs sujets d'actualité dans le domaine du documentaire. La rencontre avec les producteurs a donné lieu au passage de témoin entre l'ancienne et la nouvelle présidente, Anne Georget, élue vendredi dernier. L'équipe dirigeante a aussi abordé la réforme du Cosip documentaire et les enjeux de l'arrivée d'une nouvelle équipe chez France Télévisions. « Le documentaire a une mission d'éducation à long terme pour raconter le monde dans sa complexité et dans sa richesse. De tout cela nos films sont porteurs », a indiqué Anne Georget, nouvellement élue présidente de la Scam, à l'occasion d'un point presse organisé au Sunny Side of the Doc à La Rochelle. Dans cette mission, la télévision garde, selon elle, toute sa place : « Il ne faut pas abandonner la complexité formelle au cinéma ou des lieux restreints. Les chaînes doivent trouver l'équilibre entre la nécessité de parler à un grand nombre et parfois de s'adresser à un public plus restreint. Sinon, les gens mettent leur téléviseur à la cave ! » De ce point de vue, le dialogue entre la filière documentaire et les diffuseurs doit permettre de répondre à toutes ces géométries variables : « On ne reconnaît peut-être pas aux diffuseurs la bataille qu'ils mènent en interne [pour développer les œuvres] », a-t-elle souligné. La charte tripartite soumise à la nouvelle équipe de FTV « Nous avons souvent avec les diffuseurs des relations assez complexes. Il y a des tensions qu'il est vain de nier, mais il faut respecter les métiers de chacun », a pour sa part reconnu Hervé Rony, dg de la Scam. Si la société civile reconnaît avoir des « relations franches » avec France Télévisions, elle regrette de n'avoir pas pu concrétiser avec le groupe public la signature de sa « charte tripartite auteursproducteurs-diffuseurs » qui vise à encadrer la production des œuvres. « Nous allons plaider auprès de Madame Ernotte pour que cette charte devienne un élément _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 5/17 de stabilisation [de nos relations] », a-t-il ajouté. La Scam n'a pour le moment rencontré que Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions à compter du 22 août. « Delphine Ernotte pense que les difficultés principales viennent d'une crise de la fiction. Nous ne voulons lui faire aucun procès d'intention mais, dans le documentaire, il y a aussi un certain nombre de questions. Nous sommes à sa disposition pour les lui expliquer », a indiqué Hervé Rony. Un contexte contrasté La stabilité des montants perçus par la Scam en 2014 à 101 millions d'euros (nos informations du 22 juin) ne doit pas cacher la situation globale du marché. « Les masses progressent, mais ce n'est pas parce que de plus en plus d'œuvres circulent que la situation des auteurs Institutionnel s'améliore », a fait valoir Hervé Rony. Plusieurs points constituent même des sujets de vigilance : « La Scam soutient la réforme du Cosip documentaire mais sa mise en œuvre pose un certain nombre de problèmes. Le CNC doit ajuster le mécanisme d'horlogerie de cette réforme », a-t-il estimé. Le dg de la Scam a par ailleurs pointé le « malaise très profond » qu'inspire la situation du documentaire en région, liée à la situation des chaînes locales et à la prochaine réforme territoriale. La disparition de plusieurs chaînes du câble et du satellite est aussi un des éléments d'inquiétude, de la même manière que la volonté de Public Sénat de remplacer une case documentaire par de l'information (nos informations du 2 juin). « Nous attendons des nouvelles de M. Kessler [président de la chaîne parlementaire depuis le début du mois, ndlr]. Il a essayé de nous rassurer. Nous ne sommes pas très rassurés », a affirmé Hervé Rony. Satev : recours contentieux devant le Conseil d'Etat sur la réforme du Cosip Le Syndicat des agences de presse audiovisuelles (Satev) va déposer avant le 13 août un recours contentieux devant le Conseil d'Etat contre des éléments de la réforme du Cosip documentaire, a annoncé ce mardi le syndicat à l'occasion d'un point presse lors du Sunny Side of the Doc à La Rochelle. « Le documentaire d'investigation entre dans la catégorie des films à économie fragile. Ces œuvres empruntent aux codes du reportage et sont donc stigmatisées par la réforme. Ils ne sont pas bonifiables et voient leurs budgets diminuer de 20 %. […] Les documentaires d'investigation expliquent le présent. Faut-il les soutenir au rabais ? Ce n'est ni sérieux, ni responsable », a estimé Christian Gerin, président du Satev. Rappelons que la réforme mise en place depuis le 1er janvier exclut du dispositif de bonification dans le cadre du soutien automatique les documentaires de création « qui empruntent aux codes du reportage et du magazine ». Selon des éléments cités lors du point presse, le documentaire d'investigation est « sous-financé » avec « 80 000 euros pour un 52' en moyenne contre plus de 100 000 € pour un documentaire historique », pénalisé par l'obligation pour les agences de presse d'appliquer quatre conventions collectives différentes, extrêmement long à produire à cause de la durée de l'enquête, dont l'issue est incertaine, et également risqué d'un point de vue juridique. Les contentieux s'élèvent « en moyenne à 20 000 € de frais d'avocat sans préjuger d'une condamnation éventuelle », a précisé le syndicat. Rejet par le CNC d'un premier recours gracieux Cette procédure suivra un premier recours gracieux déposé le 10 avril devant le CNC et resté sans réponse à l'issue d'une période de deux mois. Il est donc implicitement considéré comme rejeté par le Centre. Dans son recours, le Satev demandait au CNC de retirer du Règlement général des aides (RGA) deux articles de la réforme du soutien documentaire : l'un sur les codes d'écriture qui empruntent aux genres du reportage et du magazine, et l'autre relatif aux bonifications des documentaires historiques et scientifiques (pas encore entrés en vigueur, ndlr). « Ces deux articles sont inintelligibles et induisent un fort risque d'arbitraire dans la détermination des œuvres éligibles aux bonifications qui revêtent pourtant un caractère objectif. Cela fait des mois que nous réclamons d'avoir des éléments intelligibles à propos des codes d'écriture », a ajouté Christian Gerin. Le recours contentieux devant le Conseil d'Etat concernera « au moins la question des codes d'écriture », a précisé à Satellifax Florence Braka, déléguée générale du Satev, en marge de la conférence de presse. Une réforme qui passe mal… Le Satev déplore la manière dont certains points de la réforme du Cosip documentaire se mettent en œuvre. « Le CNC et ses commissions sont là pour parler des œuvres et pas des cases de diffusion, qui sont un problème de diffuseur. Or, le CNC considère que des cases sont nobles et d'autres moins. Quand il s'est rendu compte que la publication d'une liste de cases [soutenues ou pas] aurait été illégale, le CNC a décidé de ne pas la publier », a relaté Christian Gerin. Rappelons que, lors du point d'étape sur la mise en œuvre de la réforme, le Centre a souligné ce lundi que son analyse portait sur des œuvres et pas sur des cases. Les indications qu'il apporte sur le soutien des cases documentaires doivent permettre de donner plus de visibilité aux producteurs et aux diffuseurs, sans que ces éléments puissent garantir le montant de l'aide qui sera finalement attribué à l'œuvre concernée (nos informations de ce mardi). Selon le syndicat, son recours gracieux devant le CNC aura au moins eu le mérite de faire clarifier un point concernant le fonctionnement de la commission sélective. Le Centre a par exemple confirmé au Satev que celle-ci ne pourra pas s'autosaisir pour vérifier la qualification de l'œuvre et éventuellement la déqualifier. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 6/17 Institutionnel Scam : partenariat avec le Forum des images et projet de lieu dédié au documentaire La Scam a noué un partenariat sur trois ans avec le Forum des images à Paris autour du documentaire, a indiqué ce mardi la société d'auteurs à l'occasion d'un point presse organisé dans le cadre du Sunny Side of the Doc à La Rochelle. « Le Forum des images consacrera, chaque mardi, une journée au documentaire avec quatre à cinq séances dans la journée, des rencontres avec les réalisateurs, des formations pour adultes et enfants… », a détaillé Julie Bertuccelli, présidente sortante de la Scam. Le partenariat commencera à se concrétiser les 7 et 8 novembre avec la diffusion des 30 films étoilés par la Scam depuis ces dix dernières années (Lire aussi en rubrique « Distinctions »). Projet de lieu dédié au documentaire La société d'auteurs a poursuivi son projet « La mémoire du réel », qui entend fédérer autour d'un lieu emblématique le patrimoine et la création d'aujourd'hui en matière de documentaire. « Beaubourg et la Bibliothèque publique d'information (BPI) constituent notre plus grand espoir à ce jour. Cela ne pourrait toutefois pas se concrétiser avant deux ou trois ans en raison des travaux qui doivent s'y tenir », a-t-elle précisé. Rappelons que la BPI organise déjà le festival international de films documentaires « Cinéma du réel », hébergé au Centre Pompidou. Un comité de liaison entre différents détenteurs de fonds documentaires est en cours de création. La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, s'est aussi montrée « enthousiaste pour exploiter à Paris un lieu dédié au documentaire et faire circuler les œuvres en province », a noté Julie Bertuccelli. A partir de début juillet, François Hurard, inspecteur général des affaires culturelles, débutera une mission d'exploration pour trouver un lieu qui pourrait abriter ce projet autour de la diffusion du documentaire et de la mise en réseau des catalogues. _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Canalsat : le CSA rejette la demande d'AB Groupe sur le maintien de la distribution de Trek Le CSA a rejeté la demande d'AB Groupe d'enjoindre au groupe Canal+ de poursuivre jusqu'au 30 juin la distribution, sur Canalsat, de la chaîne Escales après son changement de nom en Trek cet hiver, indique une décision du 10 juin publiée ce mardi au Journal officiel (nos informations du 7 avril). Trek a remplacé Escales le 2 février en se repositionnant sur l'outdoor, plutôt que sur la thématique voyage d'Escales, pour élargir son audience. Elle a été lancée sur l'ensemble des opérateurs, dont Canalsat (canal 93) (nos informations du 23 janvier). Les sociétés AB Groupe, ABsat et AB Thématiques avaient saisi le CSA quelques jours avant, le 27 janvier. Elles considéraient que le projet de cessation de la diffusion d'Escales sur Canalsat dès son changement de nom constituait « un manquement au caractère objectif, équitable et non discriminatoire » de leurs relations contractuelles avec la plate-forme du groupe Canal+. La convention de distribution entre les deux groupes avait été conclue le 20 décembre 2010. Le groupe Canal+ avait informé AB Groupe le 30 juin 2014 de sa volonté de cesser la distribution d'Escales à partir du 1er juillet 2015. Il justifiait notamment cette décision par le fait que Canalsat doit faire face « à une érosion continue du nombre d'abonnés » depuis 2010, indique la décision. Le CSA a, entre autres, considéré que les sociétés d'AB Groupe ne pouvaient se prévaloir d'une menace persistante sur la diffusion de Trek dans le bouquet de Canalsat dans la mesure où le tribunal de grande instance a enjoint fin janvier au groupe Canal+ de poursuivre la diffusion de Trek jusqu'au 30 juin. AB Groupe indique toutefois à Satellifax que des discussions sont actuellement en cours avec Canalsat pour une poursuite de la distribution de la chaîne. Ces discussions englobent Toute l'Histoire, également propriété d'AB Groupe, que Canalsat envisage de ne pas conserver dans son offre (nos informations du 4 mai). Eurosport / Numericable : le diffuseur dénonce les pratiques du câblo-opérateur à l'échéance des contrats Eurosport France (Discovery Communications) a dénoncé ce mardi les pratiques de Numericable envers les éditeurs de chaînes à l'échéance des contrats de distribution, lors de son intervention au Conseil d'Etat dans le cadre de l'audience du recours en référé-suspension formé par le câblo-opérateur contre des décisions de l'Autorité de la concurrence. Rappelons que ce recours vise à annuler des décisions de l'Autorité ayant pour effet de mettre fin à la possibilité pour Numericable de codiffuser sur sa plate-forme les chaînes exclusives de Canalsat (lire en « Une » le compte rendu de l'audience). Eurosport effectuait dans ce cadre une intervention en défense, contre Numericable. Dans son mémoire adressé au Conseil d'Etat, dont Satellifax a eu copie, Eurosport France souligne que « la stratégie du câblo-opérateur consiste à maintenir _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 7/17 TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles les éditeurs dans l'incertitude quant au renouvellement des accords, à dénigrer la qualité de leurs chaînes, à cesser de les payer, pour obtenir un effondrement de la rémunération versée ». Et de citer l'exemple d'Eurosport France dont le contrat avec Numericable arrivait à terme le 31 décembre 2014. Eurosport précise que lorsqu'il a été informé de ce que Canal+ était désormais autorisé à prendre des droits exclusifs de distribution vis-à-vis de la plate-forme Numericable, il a interrogé les deux opérateurs sur les conditions commerciales proposées pour la distribution de ses chaînes et les a mis en concurrence. Eurosport et Eurosport 2, l'avait invité à entrer en Négociations communes pour Numericable et SFR Ainsi, alors qu'Eurosport France, éditeur des chaînes négociations au printemps 2014 et qu'il lui avait adressé dès le 1er août 2014 une proposition commerciale, Numericable s'est, dans un premier temps, refusé à en discuter et à formuler la moindre contre-proposition, détaille le diffuseur, ajoutant que l'opérateur a maintenu Eurosport France dans l'attente et a cessé de payer toutes les factures émises à compter d'août 2014. Une réduction de plus de 65 % de la rémunération Malgré les relances d'Eurosport France, Numericable ne lui a adressé une proposition de reprise que le 10 décembre 2014, à trois semaines de l'échéance du contrat en cours, souligne-t-il. Cette proposition consistait à réduire de plus de 65 % la rémunération versée à Eurosport France. Par ailleurs, l'opérateur y soulignait longuement la « piètre qualité » des chaînes Eurosport, rapporte le diffuseur, ajoutant qu'il présente aujourd'hui ces mêmes chaînes comme « non substituables et très fortes ». Eurosport France indique avoir néanmoins continué le dialogue avec Numericable, tout en l'avertissant qu'il interrogerait le groupe Canal+ sur son intérêt pour l'acquisition de droits exclusifs sur la plate-forme Numericable, dans l'hypothèse où le câblo-opérateur déciderait de fusionner les plates-formes Numericable et SFR, compte tenu des termes de la décision de l'Autorité de la concurrence. Par ailleurs, Eurosport France souligne « partager le constat de l'Autorité de la concurrence selon lequel la fusion des plates-formes Numericable et SFR est effective ». Si SFR et Numericable demeurent deux entités juridiquement distinctes, le groupe Numericable a choisi de les faire fonctionner et de les présenter aux tiers (éditeurs comme consommateurs) comme une seule et même entité, fait valoir la filiale de Discovery Communications. Ainsi, en amont, dans les relations avec les éditeurs, Numericable a eu recours à une négociation globale pour rendre possible, en aval, une fusion des offres et des plates-formes, relève le diffuseur, précisant que cela a notamment été le cas en ce qui concerne Eurosport France dont le contrat avec SFR arrivait à terme en même temps que celui conclu avec Numericable. L'offre d'Altice envoyée le 10 décembre 2014 portait sur le « périmètre des réseaux opérés par Numericable et SFR » et contenait un prix unique pour tous les réseaux, explique-t-il. En d'autres termes, les négociations pour SFR et Numericable sont communes. « Les propositions tarifaires sont communes et indivisibles, et ne distinguent pas les deux réseaux », souligne Eurosport France, ajoutant qu'« au-delà de la négociation initiale des contrats, les équipes chargées de gérer les relations avec les éditeurs sur le long terme sont aussi communes ». Jimmy : message d'adieux sur Facebook La chaîne Jimmy (groupe Canal+), qui s'arrêtera le 27 juin, a adressé à ses téléspectateurs un message d'adieu sur Facebook. « Chers fans de Jimmy, mais aussi de Canal Jimmy pour ceux de la première heure, un grand merci à tous de nous avoir suivis et regardés depuis maintenant presque 25 ans ! Malgré votre soutien, l'aventure se termine bientôt, le 27 juin prochain la chaîne Jimmy cessera effectivement d'émettre. Certaines séries aujourd'hui devenues cultes sont d'abord passées par la case Jimmy, nous espérons que vous les avez adorées autant que nous avons adoré vous les faire connaître. Nous vous souhaitons d'en découvrir de nouvelles toujours plus palpitantes, atypiques et attachantes… Et sur le sujet, l'offre séries de Canalsat toujours plus abondante ne manquera pas de vous satisfaire. On a tous une série culte ! » Marque historique du groupe, Canal Jimmy, créée fin 1990, avait été rebaptisée Jimmy en septembre 2003 et avait fait l'objet d'une relance en février 2014. Rappelons qu'après l'arrêt de la chaîne Maison+ en mars dernier, le groupe Canal+ mettra fin à Jimmy, Cuisine+ et Sport+ le 27 juin. ____________________________________Entreprises et marchés Vice Media : alliance avec Unilever pour lancer cet été une chaîne à destination des femmes partenaires dans le cadre du Festival Cannes Lions qui se Le groupe américain Vice Media fait équipe avec Unilever pour lancer une chaîne à destination des tient jusqu'au 27 juin. Cette alliance s'inscrit dans le cadre femmes, Broadly, ont annoncé ce mardi les deux d'un accord pluriannuel entre les deux partenaires. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 8/17 Broadly diffusera des contenus (séries et documentaires sur la politique, la culture, le sexe, la mode) sponsorisés par les marques de l'industriel anglonéerlandais (Dove, Rexona, Monsavon…). La chaîne, Entreprises et marchés dont le lancement est attendu pour cet été, sera dirigée par Tracie Egan Morrissey, ex-Jezebel qui a rejoint Vice en mars, et Shanon Kelley. Publicité : recettes en hausse de 2,1 % en TV cette année ; recul de 4,2 % en radio, selon une étude Les revenus publicitaires de la télévision devraient augmenter de 2,1 % cette année en France, à 4,36 milliards d'euros, selon une étude d'IPG Mediabrands, filiale du groupe marketing Interpublic Group. A l'inverse, la radio enregistrerait un recul de 4,2 %, à 923 millions d'euros. Selon cette étude, la croissance de la publicité TV va s'accélérer en 2016 (+2,8 %) à 4,48 Md€, grâce à l'Eurofoot et une inflation du coût pour mille net. La radio, elle reculerait de 3,8 %, à 888 M€. L'année prochaine devrait aussi marquer un tournant, la publicité numérique devenant plus importante que celle de la TV, jusqu'alors premier support publicitaire. La première représenterait alors 33,5 % du marché publicitaire total (14,11 Md€), contre 31,8 % pour la TV. Les formats vidéo devraient enregistrer une progression de 45,3 % cette année et 47,3 % en 2016, tirés par la croissance des usages, la multiplication des formats et le développement de nouveaux systèmes d'achat automatisés. L'étude ajoute que les recettes publicitaires des réseaux sociaux progresseraient de 34 % en 2015. ________________________________ Industrie des programmes Cartoon Forum : 30 projets de séries d'animation présentés lors de l'édition 2015 Plus de 80 nouveaux projets de séries d'animation seront présentés lors de l'édition 2015 du Cartoon Forum, qui se déroulera du 15 au 18 septembre à Toulouse, a annoncé l'association organisatrice, Cartoon. Sélectionnés parmi les 150 soumis cette année, ils font la part belle au cross-média : près de 55 % d'entre eux se déclinent ainsi sur d'autres supports (téléphone, tablettes, jeux vidéo…). Parmi ceux-ci, quatre avaient été présentés lors du Cartoon 360, dont le français La méthode Von Mopp de Chicken's Chicots Production. Par ailleurs, un tiers des projets s'adressent aux préscolaires (2-5 ans), 53 % les 6-11 ans, « reflet du nombre croissant de chaînes de télévision européennes dédiées aux enfants », et 10 % à la « nouvelle » cible des jeunes adultes et adultes, indique le communiqué. La France domine la sélection avec 30 projets attendus, même si la distinction par pays est compliquée vu le nombre de projets portés conjointement par des sociétés de plusieurs pays. Si c'est finalement peu le cas des Français, la pratique est plus développée du côté britannique, italien, irlandais, espagnol… Nouveauté cette année, trois projets coréens seront présentés à Toulouse « afin d'élargir la collaboration mise en place lors du Cartoon Connection Corée » : Hobgoblin Magician de FelixStudio, The Mole Farmer, Rabby de PniSystem et Galaxy Kids de Tak Toon Enterprise. Cartoon attend « plus de 850 professionnels » pour la 26e édition de ce rendez-vous de la coproduction européenne d'animation. La liste des projets sélectionnés est accessible à l'adresse : http://satfax.fr/Cartoon2015. Canal+ / Atlantique Productions : Leila Bekhti au générique de la série Jour polaire La comédienne Leila Bekhti figurera au générique de la série policière Jour polaire (Midnight Sun, 8 x 52'), dont le tournage vient de débuter en France et en Suède et se déroulera jusqu'au 30 octobre, indique ce mardi Canal+ (nos informations du 9 octobre 2013). Dans cette création originale coproduite pour Canal+ et la chaîne publique suédoise SVT par Olivier Bibas et Patrick Nebout pour Atlantique Productions (Lagardère Entertainment), en association avec GMT, autre filiale de Lagardère, et par la société suédoise Nice Drama (Nice Entertainment Group, ex-MTG Studios), l'actrice incarnera Kahina Zadi, capitaine de l'Office central pour la répression des violences, dépêchée en Laponie pour enquêter sur le meurtre d'un citoyen français. La policière française devra coopérer sur place avec le procureur Anders Harnesk (Gustaf Hammarsten) et la police locale. La série a pour cadre le pays des Samis, sur le cercle polaire, et une ville bouleversée par l'obligation de déménager de quelques kilomètres pour ne pas être engloutie par la mine voisine, source de sa richesse. Dans ce jour sans fin, Kahina Zadi va progressivement perdre ses repères spatio-temporels, et vivre une véritable descente aux enfers… Ce thriller nordique est signée Måns Mårlind et Björn Stein, créateurs de la série scandinave Bron (SVT/DR), qui assureront également la réalisation des 8 épisodes. La diffusion est annoncée pour 2016. StudioCanal est en charge de la distribution internationale. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 9/17 Industrie des programmes Sacem : beaucoup d'oublis des chaînes dans la déclaration des droits des morceaux de musique diffusés La commission des programmes de la Sacem, dont l'une des missions est de contrôler que les chaînes déclarent bien l'ensemble de leurs programmes utilisant le répertoire musical appartenant à la Société, vient de publier un rapport (dont L'Obs a obtenu une copie) qui indique que « 70 % des déclarations se sont révélées conformes » mais qu'il existe « plusieurs anomalies ». Parmi ces « anomalies », la chaîne D8 « dont la moyenne de musique non déclarée sur des émissions comme Touche pas à mon poste ! ou Enquête d'actualité, atteint 83 % ». France 2 est également concernée, et notamment Envoyé spécial « où il manque 97 % des déclarations musicales » (70 % pour Alcaline, le mag). malhonnêteté », poursuit Laurent Petitgirard. Car malgré la taille conséquente des équipes – dont le travail est grandement facilité par le logiciel Yacast qui permet de contrôler la totalité des chaînes de télévision et de radio –, rectifier les erreurs représente une charge de travail supplémentaire très conséquente. Les sociétés productrices n'ont d'ailleurs rien à gagner à sous-déclarer la musique diffusée dans leurs émissions. Car ce ne sont pas elles qui reversent les droits à la Sacem mais les chaînes qui diffusent ces émissions. Et si ces chaînes ont été mal informées par les producteurs, la Sacem rectifiera de toute façon le tir pour qu'au final les artistes ne soient pas lésés. Des oublis corrigés Des surdéclarations malhonnêtes Ces chiffres ont très vite déclenché la polémique. Plusieurs articles parus dans la presse ont dénoncé le fait que ces déclarations seraient volontairement sous-évaluées par les sociétés de production pour payer moins de droits d'auteur. Une version biaisée qu'a tenu à nuancer Laurent Petitgirard, président de la Sacem. Interrogé par Satellifax, il souligne que ces sous-déclarations n'ont Il est facile de comprendre que les producteurs et les chaînes n'aient pas forcément les moyens ni le temps de déclarer l'ensemble des musiques utilisées dans leurs émissions. Mais comment comprendre les surdéclarations ? Le rapport indique par exemple que pour l'émission Le meilleur pâtissier (M6/BBC Worldwide France), la commission observe « 150 % de musique trop déclarée ». Et le rapport de noter : « Alors que le manque de déclaration se résume souvent à des oublis, les aucune influence sur la somme touchée par les artistes et éditeurs. Car « les équipes de la commission sont chargées, tout au long de l'année, de vérifier ces déclarations et de les rectifier si nécessaire », souligne le président, ajoutant qu'« il y a un délai d'environ six mois entre la diffusion d'une émission proposant des extraits musicaux de notre catalogue et le moment où nous répartissons l'enveloppe des droits qui reviennent à nos sociétaires ». Un laps de temps suffisant pour corriger les éventuels écarts ou incohérences et permettre de rémunérer justement et équitablement les artistes. Une masse de travail en plus L'objectif de ce rapport n'est donc pas de stigmatiser certaines émissions mais d'alerter les chaînes « manquant de rigueur, la plupart du temps par inconséquence et paresse plutôt que par surdéclarations profitent généralement à quelquesuns. » Laurent Petitgirard précise qu'« il s'agit souvent de sociétés de production qui utilisent des musiques originales pour lesquelles le producteur est associé en tant qu'éditeur ». En surdéclarant, ces « producteurs-éditeurs » touchent donc davantage de droits. « Contrairement aux sous-déclarations, qui sont dans la quasi-majorité des cas involontaires, nous condamnons sévèrement ces surdéclarations. Des sanctions peuvent être prises, comme nous l'avons fait par le passé, notamment contre la radio NRJ », insiste le président. Car comme le précise le rapport, « la masse de droits n'est pas extensible, c'est une enveloppe fermée ». Donc si certains auteurs touchent davantage, les autres toucheront nécessairement moins. D'où l'importance de surveiller de près ces surdéclarations pour ne pas léser certains artistes. NBC / Gaumont : la troisième saison de Hannibal sera la dernière NBC a annoncé lundi la fin de la série Hannibal (34 x 52'), produite par Gaumont International Television (GIT) qu'elle diffusait depuis 2013 (rachetée en France par Canal+). La chaîne américaine ne commandera donc pas une quatrième saison pour cette série qui évoque les relations entre le célèbre psychiatre anthropophage Hannibal Lecter (Mads Mikkelsen), personnage créé par Thomas Harris, et son patient, l'agent du FBI Will Graham. La chaîne justifie cet arrêt par les trop faibles audiences de la série écrite par Bryan Fuller. Il reste encore à NBC 10 épisodes de la saison 3 à diffuser. Bryan Fuller a affirmé au site américain tvline.com vouloir tout faire pour qu'il y ait tout de même une saison 4, si Gaumont parvient à trouver un autre diffuseur. Hannibal est diffusée en France sur Canal+ Séries. __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 10/17 Vidéo, vidéo à la demande Scam : pour une offre de documentaire en ligne ÿ légale et responsable Ÿ La Scam a plaidé ce mardi pour la mise en place d'une offre de documentaires en ligne « légale et responsable ». « Si la télévision reste un vecteur important de diffusion du documentaire, la diffusion en ligne est fondamentale à moyen terme », a indiqué Hervé Rony, dg de la Scam, à l'occasion d'un point presse organisé au Sunny Side of the Doc à La Rochelle. Avant de poursuivre : « Il n'y a pratiquement pas de plate-forme de VOD ou SVOD digne de ce nom sur ce genre. […] Nous devons améliorer la disponibilité des œuvres et leur référencement, renforcer l'ergonomie des plates-formes dédiées… C'est un travail de fond qui commence. » Pour évaluer l'appétence du public pour de telles offres, la Scam et le label Red Corner, dédié aux nouveaux médias et associant plusieurs producteurs de documentaires, ont mené une étude fondée entre autres sur des entretiens semi-directifs réalisés entre septembre 2014 et janvier 2015. Red Corner a recueilli et analysé les témoignages de 25 spectateurs ayant regardé au moins un documentaire en ligne, toutes plates-formes confondues. Un autre volet a analysé l'implication des réalisateurs dans la valorisation de leurs films. Un accès complexe à ce genre affinitaire « Le documentaire est un genre affinitaire qui peut trouver des publics dans des communautés déjà constituées. C'est aussi un genre de longue traîne qui peut profiter du temps long », a indiqué Marie Blondiaux, chargée de développement chez Red Corner. L'étude montre que les parcours utilisateurs sont « d'une complexité infinie », mais que l'heure du partage du documentaire n'est pas encore venue. « Pour aller chercher des documentaires, les spectateurs ont recours à des référents très traditionnels comme la presse ou la télévision. Quand ils les recommandent, ils sont dans une logique hyper qualifiante, par mail ou par lien direct, et n'utilisent généralement pas les outils de recommandation mis à disposition par les players », a-t-elle précisé. Les recherches sont souvent freinées par de nombreuses difficultés techniques, qui amènent souvent à suspendre le visionnage. Les témoignages montrent que les recherches sont « systématiquement décevantes », ce qui pose la question de l'engagement des téléspectateurs. L'étude met aussi en avant la réticence à payer pour des œuvres qui étaient souvent proposées gratuitement quelques jours plus tôt en catch-up. Miser sur la valorisation des films L'étude souligne aussi le paradoxe dans lequel se trouvent les réalisateurs de documentaire dans la valorisation de leurs œuvres auprès du plus grand nombre. « Les rencontres avec le public sont un aboutissement de leur métier mais ils les délèguent souvent au producteur. Si certains sont présents sur les réseaux sociaux, la plupart considèrent que cette implication est une question de génération. Or, même les plus jeunes ne peuvent souvent pas prendre ce temps », note Marie Blondiaux. Quelques bonnes pratiques émergent toutefois de la part des réalisateurs qui travaillent sur des projets interactifs ou transmédias. Certains réalisateurs s'impliquent sur le temps long et parviennent à faire exister leurs films à travers des plages de temps incluses dès le départ dans l'économie du projet. Des opérations en live tweets peuvent aussi enrichir la conversation autour d'un documentaire, à l'instar de ce que pratique France 2 autour de sa case Infrarouge (nos informations du 27 juin 2013). Les réalisateurs peuvent aussi prolonger leur démarche de documentariste à travers la mise à disposition d'éléments de documentation, de coulisses, d'enrichissements… ___________________________________________________Radio Radio France : l'Unsa hostile au plan de départs volontaires Le syndicat Unsa de Radio France s'est montré, ce mardi, dans un communiqué, hostile au plan de départs volontaires en préparation, et a publié 10 raisons de refuser la négociation engagée sur ce sujet. Ces départs volontaires, qui concerneraient 320 à 380 personnes, s'inscrivent dans le cadre d'un plan d'économies de 44 millions d'euros sur cinq ans. En difficulté financière, Radio France espère réduire sa masse salariale de 24 M€. Son déficit budgétaire, de 2 M€ en 2014, doit se creuser à 21,3 M€ cette année. La perte de trésorerie sera de 88 M€ et 288 M€ en 2019. Les discussions sur ce plan de départs devraient s'ouvrir en octobre, pour une période de quatre mois au minimum. L'Unsa relève notamment que ces départs désorganiseraient certains services, où les plus de 60 ans, premiers concernés par les départs, occupent 15 % à 20 % des effectifs. Le plan n'est pas cohérent avec l'objectif de retour à l'équilibre des finances du groupe radiophonique en 2017, estime encore l'Unsa. Le syndicat note également que 200 redéploiements ont déjà été effectués depuis 2011 en faveur principalement de la direction des nouveaux médias, désormais direction du numérique. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 11/17 Radio France Inter : Pascale Clark arrête sa quotidienne et demande une hebdomadaire La journaliste Pascale Clark arrêtera son émission quotidienne A'live sur France Inter à la fin de la semaine, tout comme la soprano Natalie Dessay, qui animait Classic avec Dessay et quittera, elle, la radio, a indiqué la station ce mardi. Elles seront remplacées respectivement par Laurent Goumarre, qui animait auparavant Le rendez-vous de France Culture, et Elsa Boublil, animatrice de l'émission hebdomadaire Summertime, consacrée au jazz, sur France Inter. Les nouvelles émissions débuteront le 24 août. Elles resteront programmées du lundi au vendredi, de 21h à 23h pour la première et de 16h à 17h pour la seconde. Pascale Clark, qui animait A'live depuis la rentrée dernière, « a fait savoir à la direction de France Inter qu'elle souhaitait arrêter l'émission A'live, mais ne quittera pas la station », a indiqué la radio. Quant à Natalie Dessay, elle se consacrera à sa « nouvelle vie au théâtre », selon France Inter. La cantatrice avait repris à la rentrée dernière les commandes de l'émission de musique classique de l'après-midi sur France Inter, assurée pendant vingt-deux ans par Frédéric Lodéon. RTL2 : Stéphanie Renouvin confirmée à la matinale Stéphanie Renouvin, qui coanime la matinale de RTL2 depuis la rentrée dernière, a été renouvelée à ce poste pour la saison prochaine, a indiqué ce mardi la radio, interrogée par Satellifax. Elle continuera à officier au côté de Christophe Nicolas, de 6h à 9h. Google Play : lancement d'une radio en streaming sur internet Google a lancé à travers sa plate-forme de musique en streaming Google Play, une station de radio, qui vient concurrencer plusieurs offres d'écoute de musique en ligne déjà existantes. Près d'un an après avoir acheté le site d'écoute en ligne Songza, Google a pensé sa radio en streaming sur le même modèle : écouter de la musique en fonction de ses goûts ou activités du moment avec des chaînes comme « Recevoir des amis à la maison » ou encore « Passez un moment agréable au travail ». Google a lancé deux offres pour ce service qui, dans l'immédiat, n'est disponible qu'aux Etats-Unis. La première, sans publicité, sera réservée aux abonnés de Google Play, qui payent 9,99 dollars par mois, sans qu'ils aient à payer de frais supplémentaires pour ce service. Les autres internautes qui ne sont pas abonnés à Google Play pourront accéder gratuitement à la même radio mais avec publicité. L'interface sera disponible sur les téléphones Android et Apple. Ce nouveau service de radio en ligne viendra concurrencer d'autres radios sur internet comme Pandora ou Sirius XM, mais aussi des services de musique en streaming comme Spotify ou le service payant Apple Music qui sera bientôt lancé. __________________________________________________ Etudes Usages multi-écrans : 49 % des internautes regardent des vidéos hors domicile, selon une étude Près de la moitié des internautes français regardent des vidéos en mobilité en dehors de leur domicile, essentiellement sur leur ordinateur portable, et pour consulter des programmes gratuits, selon l'étude Screen 360 publiée ce mardi par Médiamétrie. En juin, 49 % des internautes ont consulté au moins une vidéo hors domicile (dans les transports, au travail, chez des amis…). Cette proportion monte à 67 % chez les 15-24 ans. Ces usages s'affirment alors que le nombre d'écrans mobiles par foyer a augmenté de 7 % en un an, à 3,2 par foyer. C'est surtout l'écran d'ordinateur portable qui est utilisé pour visionner des contenus (33 % des internautes), devant le téléphone mobile (27 %) et la tablette (17 %). Les habitudes ne sont toutefois pas les mêmes chez les 1524 ans, qui consultent beaucoup plus sur mobile. C'est le cas de 47 % d'entre eux, soit 20 points de plus que la moyenne. L'ordinateur reste quand même en tête (49 %) et la tablette se place en troisième position des usages (27 %). Contenus TV en 3e position des programmes visionnés Les contenus regardés hors domicile sont essentiellement gratuits, et d'abord issus d'internet, pour 37 % des utilisateurs. Ils devancent les vidéos stockées (35 %). Les programmes de télévision, en direct ou en replay, n'arrivent qu'en 3e position (24 %). Ces contenus sont souvent regardés pour combler un moment d'attente. C'est le cas pour 54 % des internautes qui consultent des vidéos gratuites sur mobile dans ces moments, et pour 52 % de ceux regardant des vidéos stockées sur smartphone. En mobilité, que ce soit à domicile ou hors domicile, les internautes français utilisent aussi les écrans mobiles pour continuer à regarder un programme déjà entamé sur un autre écran. Quelque 20 % ont recours à cette pratique, et 31 % des 15-24 ans, selon l'étude Screen 360. Le plus courant est de démarrer un programme sur l'écran TV et de terminer de le regarder sur tablette (16 %) ou ordinateur (14 %), afin de pallier le manque de disponibilité de l'écran TV. « L'utilisateur a pleinement conscience de la transversalité des contenus et de leur accessibilité depuis tous les écrans », note Médiamétrie. L'étude a été menée par internet auprès d'un échantillon de 4 049 internautes âgés de 15 ans et plus, entre le 27 avril et le 15 mai. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 12/17 Justice Agnès Saal / Centre Pompidou : la justice enquête sur 38 000 € de frais de taxis présentés en 2013-2014 La justice enquête sur 38 000 euros de notes de taxis présentées entre janvier 2013 et avril 2014 par Agnès Saal quand elle était directrice générale du Centre GeorgesPompidou (2007-2014), a indiqué une source judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert le 8 juin une enquête préliminaire pour des faits présumés de détournement de fonds publics par personne chargée d'une mission de service public, confiée à la police judiciaire (nos informations du 5 juin). Cette procédure vient s'ajouter à une autre enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Créteil, qui porte sur 40 000 € de frais de taxis en dix mois quand Agnès Saal présidait l'INA dont elle a démissionné en avril, à la demande de la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin. Une enquête administrative sur Agnès Saal – sans lien avec l'enquête préliminaire – est également en cours. Zemmour : le polémiste jugé pour incitation à la haine raciale suite à une chronique Le polémiste Eric Zemmour est poursuivi ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris, notamment pour incitation à la haine raciale, à la suite d'une chronique sur RTL, le 6 mai 2014, au cours de laquelle il avait déclaré : « Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. » A la suite de ces propos, le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), partie civile aux côtés du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), avait saisi le tribunal. « Il est déterminant d'agir et de limiter ses interventions. D'ailleurs, ces actions font leur œuvre, il s'exprime beaucoup moins », a estimé à la veille de l'audience l'avocat du CRAN, Me Alain Tamegnon Hazoume, faisant référence au licenciement d'Eric Zemmour par iTELE en fin d'année (nos informations du 22 décembre). L'avocat du polémiste, Me Olivier Pardo, affirme, de son côté, qu' « Eric Zemmour n'a fait que reprendre le constat de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales [ONDRP] », ce que réfute ce dernier. « On interdit à un journaliste de décrire le réel, de diffuser une information donnée par un organisme d'Etat, c'est gravissime, cela va au-delà de l'entrave à la liberté d'expression, il s'agit de la liberté d'informer », insiste Me Pardo. Pour le CRAN, il n'est « nul besoin de mettre de l'huile sur le feu ». Le CSA, également saisi par le CRAN, avait « mis fermement en garde » RTL, considérant que les propos étaient « de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci » (nos informations du 16 juin 2014). ____________________________________________ International G-B / ITV : opposition au projet de la BBC de lancer BBC Studios Le diffuseur privé britannique ITV s'oppose au projet de la BBC de lancer une nouvelle division, BBC Studios. Il a adressé un courrier au BBC Trust, l'organe de contrôle du groupe public, et menace d'assigner la BBC en justice. Rappelons que BBC Studios, à l'initiative du dg Tony Hall, produira des contenus pour des diffuseurs tiers, en Grande-Bretagne et à l'international et sera indépendante de BBC Television (nos informations du 4 mars). Une première pour le groupe public. Cette nouvelle entité aura une mission de service public et fonctionnera comme une filiale séparée du groupe, selon les conditions normales du marché. Les programmes jeunesse et sportifs, qui reposent sur des modèles de production différents, ne seront pas concernés. ITV a, pour sa part, renforcé sa filiale production (ITV Studios) sur les dix-huit derniers mois. Il a notamment racheté Mammoth Screen, Leftfield Pictures, Gurney Productions, High Noon Entertainment, Thinkfactory Media et Diga Vision. Netflix : division de l'action par sept Netflix a annoncé ce mardi une division de son action en sept dans le cadre d'un « split », une opération boursière visant à rendre plus attractif son titre. Le 14 juillet prochain, tous les actionnaires disposant de titres Netflix au 2 juillet recevront six actions supplémentaires pour toute action en leur possession, selon un communiqué. La valeur de leur portefeuille n'augmentera cependant pas, puisque la valeur de chaque action sera diminuée d'autant. L'action Netflix qui cotait 681,19 dollars mardi soir à Wall Street vaudra alors 97,31 dollars ce jour-là. Le but est d'améliorer la liquidité du titre, c'est-à-dire de le rendre accessible aux petits investisseurs notamment les particuliers puisque la valeur du titre est très élevée actuellement. La cotation du titre avec sa nouvelle valeur débutera le 15 juillet. Cette scission, attendue puisque le groupe avait dévoilé ses intentions en avril, était bien accueillie à Wall _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 13/17 Street : le titre bondissait de 2,66 % à 699,10 dollars vers 21h20 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture. Ce n'est pas la première fois que Netflix divise son action. Il l'avait déjà fait en 2004. _______________________________ Nominations, mouvements Ministère de la Culture et de la Communication : chef de cabinet Marie-Amélie Keller, précédemment chef adjointe du cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin, est promue chef de cabinet de la ministre, selon un arrêté du 17 juin publié ce mardi au Journal officiel. Elle succède à Yann Battefort, dont le départ a été annoncé la semaine dernière (nos informations du 18 juin). Radio France : membres du conseil d'administration, représentant l'Etat Martin Ajdari, directeur général des médias et des industries culturelles (DGMIC) depuis fin mai, a été nommé, en qualité de représentant de l'Etat, membre du conseil d'administration de Radio France, indique un décret du 22 juin paru ce mardi au Journal officiel. Il succède à Laurence Franceschini, qui a quitté la direction de la DGMIC pour rejoindre le Conseil d'Etat. En outre, Laurence Tison-Vuillaume, chef de service, adjointe au directeur général de la création artistique au ministère de la Culture et de la Communication, est nommée au conseil d'administration de Radio France en qualité de représentante de l'Etat, en remplacement de Michel Orier, directeur général de la création artistique. _____________________________________________Programmes France 3 : la série Grantchester lancée le 12 juillet en prime time La série britannique policière Grantchester (ITV, 6 x 45'), acquise par France 3, sera diffusée à partir du 12 juillet en prime time, a indiqué la chaîne publique ce mardi (nos informations du 23 juin). Elle sera donc proposée dans la case du dimanche soir, à raison de deux épisodes par soirée. Cette série se déroule dans l'Angleterre des années 1950, dans la petite ville de Grantchester, près de Cambridge. Un jeune et charismatique vicaire, incarné par James Norton (Happy Valley), y fait équipe avec un inspecteur de police (interprété par Robson Green) pour résoudre des crimes. La série, créée par James Runcie d'après son roman Sidney Chambers and the Shadow of Death, a été un succès outre-Manche. Elle a réuni 6,6 millions de téléspectateurs en moyenne sur ITV, qui a commandé une saison 2. _____________________________________________ Distinctions Scam : palmarès des Etoiles 2015 Stan Neumann, président du 10e jury des Etoiles de la Scam, a dévoilé lundi la liste des 30 lauréats de la 10e édition, à l'occasion du point presse de la société d'auteurs au Sunny Side of the Doc de La Rochelle. Près de 400 œuvres concouraient cette année. Chaque Etoile est dotée de 4 000 euros, soit 120 000 € de dotation. Un des faits marquants de cette 10e édition est l'entrée de nouvelles chaînes étrangères dans le palmarès (13 % des Etoiles) avec deux films belges, un canadien et un suisse qui prennent du terrain aux télévisions françaises (six Etoiles cette année contre neuf l'an passé). La disparition de France 3 Région et de France Ô du palmarès fait reculer la part de France Télévisions malgré la progression de France 5 (trois Etoiles cette année contre une seule en 2014). France Télévisions cumule six Etoiles (huit en 2014), son moins bon score en dix ans. Arte renforce sa première place (8 Etoiles contre 5 en 2014) permettant aux chaînes publiques de stabiliser leur représentation à un peu plus de la moitié des œuvres primées. La chaîne représente la moitié des œuvres primées parmi les diffuseurs publics. Le groupe Canal+ (trois Etoiles) et Public Sénat (deux Etoiles) restent stables. Côté producteurs, quatre sociétés cumulent neuf Etoiles : Les Films d'Ici (3 Etoiles), Les Films du Poisson (2 Etoiles), Idéale Audience (2 Etoiles), Quark Productions (2 Etoiles). A noter que ces 30 œuvres seront programmées en présence de leurs auteurs au Forum des images (entrée libre) les 7 et 8 novembre prochains. Les lauréats des Etoiles 2015 sont : – Afghanistan 1979, la guerre qui a changé le monde de Gulya Mirzoeva (58', Point du Jour, pour TSR – Histoire vivante) ; _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 14/17 – Anaïs s'en va-t-en guerre de Marion Gervais (47', Quark Productions pour TV Rennes) ; – Before We Go de Jorge León (82', Dérives pour la RTBF) ; – Beuve-Méry /De Gaulle : Le Monde contre le Président de Joseph Beauregard et Laurent Greilsamer (53', Compagnie des Phares et Balises pour France 5 – Duels) ; – Chante ton bac d'abord de David André (82', Brother Films pour France 2) ; – Dans un océan d'images, j'ai vu le tumulte du monde d'Helen Doyle (90', InformAction Films pour Radio-Canada TV) ; – Des Livres et des nuages (Libros y Nubes) de PierPaolo Giarolo (52', Idéale Audience et Miramonte Film pour Arte – Le documentaire culturel) ; – Eau argentée, Syrie autoportrait d'Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan (92', Les Films d'Ici et Proaction Film pour Arte – La lucarne) ; – Enclave d'Aude Léa Rapin et Adrien Selbert (52', Les Films d'Ici pour TéléNantes Loire-Atlantique) ; – Gadjo – Un prince chez les manouches de Flora Desprats (53', Silex Films pour Arte – Le documentaire de société) ; – Happiness de Thomas Balmès (77', Quark Productions, TBC Productions & Making Movies pour Arte) ; – Jeu d'influences : les stratèges de la communication – Les crises de Luc Hermann et Gilles Bovon (52', Premières Lignes Télévision pour France 5 – Le monde en face) ; – Karaoké domestique d'Inès Rabadán (35', Désirée Augen & CBA pour la RTBF) ; – La mort du dieu serpent de Damien Froidevaux (91', Entre2prises pour TVM Est parisien) ; – La saga des Conti de Jérôme Palteau (97', Les Films d'Ici & Vic Production, pour Editions Montparnasse) ; – Le cristal et la fumée de Serge Steyer et Stéphane Manchematin (53', Mille et Une Films & Bix Films pour France 3 – La case de l'oncle Doc) ; – Les garçons de Rollin de Claude Ventura (85', Flach Film Production pour France 3 – Docs interdits) ; – Les invisibles de Sébastien Lifshitz (115', Zadig Productions pour Canal+) ; – L'Harmonie de Blaise Harrison (60', Les Films du Poisson & Bande à part Films pour Arte – Le documentaire de société) ; – Nous filmons le peuple d'Ania Szczepanska (55', Abacaris Films pour Ciné+ Classic) ; – Quand je serai dictateur de Yaël André (90', Morituri pour Arte – La lucarne) ; – Richard Hamilton dans le reflet de Marcel Duchamp de Pascal Goblot (53', Le Miroir pour Vosges Télévision. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam) ; – Rocky IV, le coup de poing américain de Dimitri Kourtchine (52', La Générale de Production pour Arte – Pop Culture) ; – Rwanda, la surface de réparation de François-Xavier Destors et Marie Thomas-Penette (86', Idéale Audience pour Arte. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam) ; – Standard de Benjamin Marquet et Brieux Ferot (87', Tarantula & Groupe Deux pour Canal+ Sport) ; – Taïga d'Hamid Sardar (52', A Propos pour France 5 – La nuit France 5) ; – The Stone River de Giovanni Donfrancesco (88', Les Films du Poisson & Altara Films pour Vosges Télévision) ; – Vieillir à l'ombre de Johanna Bedeau et Mariannick Bellot (59', Ysé Productions pour Public Sénat – Le docu. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam) ; – Vivant ! de Vincent Boujon (80', The Kingdom pour Lyon Capitale TV) ; – Voyage en barbarie de Delphine Deloget et Cécile Allegra (59', Memento Production pour Public Sénat – Le docu. Film soutenu par la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam). _______________________________________ Au fil des tweets... Mardi's tweets : Garriberts, Aliagas, Boccolini, Rivet, Nigita, Sotto, Bigard, Esteve, Quillot, Plenel, Bern... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @DidierQuillot Quelle que soit la suite de ce feuilleton, bravo à @ Martin Bouygues pour son opiniâtreté ! @CLimorato @TVLabFrance4 bonne nuit (bien méritée) à tous les participants aux jurés et équipes @LaBelleTele, merci et grand bravo à tous #TVLabF4 @Garriberts Des mots, des apostrophes, des espaces en trop… Vous voulez qu'on en parle, Marc-Olivier ? [RT @FogielMarcO Cela 24 ans qu'elle incarne info sur plus grande chaîne d'Europe ! ce n est pas par hasard ! Ce soir vous comprendrez] @JFGuyot Claire #Chazal sur #LeDivan maintenant #France3 @FogielMarcO Bravo pour cette première saison ! @RomainAMBRO #LeDivan – Tiens, une idée… Pourquoi ne pas imaginer Claire CHAZAL dans la nouvelle saison de #DALS ? #passion #danse @FogielMarcO Je l'aime !!!!!!!! _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 15/17 Au fil des tweets… @nikosaliagas Mais qui s'est fait tatouer le visage de @arthur_officiel pour les 20 ans des #enfantsdelatele ? Réponse Samedi 20:50 @Jurgensen_T Le nouveau funradio.fr est en ligne : + de contenus et + d'images pour tous les écrans. Bravo les équipes digitales ! @boccolini1 Merci d'être fidèles à #MoneyDrop chaque soir mes lucioles !!!! @mathieu_gallet Superbe Requiem de Verdi ce soir au @FEST_ST_DENIS avec le Chœur et l'Orchestre Philharmonique @radiofrance @afpfr Les USA ont espionné les 3 derniers présidents français [@wikileaks + @libe & @mediapart] http://u.afp.com/ZoEp #AFP @edwyplenel 2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés par la NSA des Etats-Unis d'Amérique. http://www.mediapart.fr/ via @Mediapart @BFMTV Présidents français espionnés par la NSA : la classe politique en colère @JFGuyot Présidents français espionnés : Hollande réunit mercredi à 9h00 un Conseil de défense #USA #AFP @JeromeColombain Dès 2013 on évoquait sur @franceinfo l'écoute du portable de François Hollande @cyberguerre http://www.franceinfo.fr/ @BrunoMasure #NSA Comme j'aimerais voir @fhollande dérouler le tapis rouge pour accueillir #Snowden, juste pour faire hurler Obama ! Mais je rêve… @edwyplenel #NSA : la France "a été mise sur écoute pendant une décennie". Mon interview sur @itele par @OlivierGalzi @mediapart https://youtu.be/BRnr9evrTbQ @bernstephane Merci d'avoir suivi sur @France2tv #VillagePrefere et la victoire de @Ploumanach_ Merci à @MorganeGroupe @NathalieANDREF2 @antoineboilley @NathalieANDREF2 @bernstephane @France2tv @Ploumanach_ @MorganeGroupe @antoineboilley MERCI mon Stéphane ! Un régal avec toi ! Vive #VillagePrefere 2016 @DelphineRivet Imagine les réd chefs après ça : « Mec, une môme de 6 ans peut faire ton job, tt le monde trouve ça mignon et ça me coûte 10 bonbons krema » @Romain_Nigita @DelphineRivet c'est la nouvelle version du "un stagiaire peut faire le même boulot que toi contre quelques DVD et une place de ciné !" ? @DelphineRivet @Romain_Nigita Si maintenant je dois aussi me méfier des gosses (quoi que, c'était déjà plus ou moins le cas. Sont flippants) @ThomasSotto Bonne idée d'avoir invité @teddyriner dans "l'interview-vérité" plutôt que dans "la question qui fâche" ! #E1matin @ThomasSotto Nous allons "grogner-rechigner-critiquer"… Mais à la fin, nous serons HEU-REUX ! Bref, nous sommes Français ! :-) #JeVeuxLesJeux #Paris2024 @JM_Bigard Changement de programme mes tweetounets, je ne serai pas là ce soir mais demain à #TPMP ! J'y retrouverai avec plaisir mon @Cyrilhanouna @canalplus La nouvelle garde du cinéma français césarisée débarque sur Canal+ dans #LesCombattants, notre film #CoupDeCœur ! @ZaraA Très intéressant documentaire "la dette spirale infernale" sur Lcp #lesvraissujets @jlagree Il me reste 3 jours avant la fin de la saison, je vous invite à égayer mes live-tweets avec ce genre de trucs [RT @dmcqtv Toi aussi, tu kiffes @jlagree ? Alors pose lui la question : « Alors, ça tweete ? #JuliaÇaTweet »] @TF1 #40ansTF1, c'est 40 ans d'émotions partagées avec #LeJT, #Mentalist #PremiersBaisers #TerreIndigo @morandiniblog D8 diffusera le one man show de Julien Courbet donné dans un camping le jeudi 16 juillet à 20h55 @Wilfrid_Esteve Nouveau funradio.fr : suivez le guide, on vous explique tout http://www.funradio.fr @obernasson [Breaking] Le conseil d'administration de TaxiG7 décide de faire ériger une statue d'Agnès Saal dans le hall de son siège social. @tdugeon Si ça se confirme pour Agnès Saal, là, ça relève de la médecine. Sur 7 ans, 156 € de taxis / jour au Centre Pompidou, WE-vacances compris ?!? @danielalumbroso Promis plus jamais je ne dirais du mal de ce grand con de #Morandini (Tweets relevés le mardi 23 juin) _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 24 juin 2015 16/17 Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Spicee : la plate-forme de vidéo par abonnement serait en discussion avec Free (Antoine Robin, interrogé par Sud Radio pour Le Brunch Média) [Alors que la version bêta de Spicee a été lancée la semaine dernière.] […] Q : Comptez-vous à terme arriver sur la télévision, via les box des opérateurs ? Antoine Robin : C'est un de nos objectifs. D'ailleurs, nous faisons rentrer un actionnaire qui est un gros FAI. Nous sommes en train de signer notre pacte d'actionnaires qui sera effectif dans quelques jours. D'ailleurs, c'est pour l'instant bien parti avec Xavier Niel, le patron de Free. Mais il y en aura d'autres. […] Free : une freebox V7 pas avant 8 à 12 mois (universfreebox.com, mardi 23 juin) [Alors que la communauté des Freenautes s'est réunie samedi 20 juin au siège d'Iliad (maison mère de Free) à Paris pour échanger avec les dirigeants.] […] Free semble en tout cas vouloir révolutionner le monde des box avec cette Freebox V7, comme cela avait été le cas avec la Freebox Révolution. Nous pouvons vous rapporter l'échéance de sortie de la Freebox V7. Et malheureusement, ce ne sera pas pour la fin de l'année comme évoqué à un moment, mais dans 8 à 12 mois, soit entre février et juin 2016. […] M6 / Maison à vendre : Sophie Ferjani remplace Valérie Damidot pour présenter l'émission (Europe 1, Le grand direct des médias, mardi 23 juin) Selon Frédéric de Vincelles, directeur délégué des programmes de M6, interrogé ce jeudi sur Europe 1 dans l'émission Le grand direct des médias, Sophie Ferjani, jusqu'alors décoratrice pour Maison à vendre [Réservoir Prod], prendra les commandes de l'émission de la Six à la rentrée prochaine suite au départ de Valérie Damidot pour NRJ 12. France Inter : Maïtena Biraben pourrait rejoindre la radio publique (Renaud Revel, lexpress.fr, mardi 23 juin) Selon lexpress.fr, la journaliste de Canal+ [Maïtena Biraben] aurait été approchée par France Inter qui voudrait lui confier un rendez-vous à la rentrée sur son antenne. Piratage : Facebook et Twitter rassurent les chaînes historiques [Alors que les chaînes historiques et l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) ont rencontré des responsables de Facebook et Twitter le 15 juin dernier pour répondre aux inquiétudes quant à leurs contenus vidéos diffusés illégalement sur les deux réseaux sociaux (nos informations du 15 juin).] […] Laurent Solly [directeur général de Facebook France] les a rassurés : il leur a expliqué qu'une technologie proposée par la société Audible Magic permet de filtrer les contenus avant leur mise en ligne par les internautes. A une condition : que les chaînes de télévision créent au préalable une empreinte numérique de leurs programmes pour qu'ils soient automatiquement identifiés sur la toile. Facebook peut également prendre des sanctions et suspendre les profils d'utilisateurs récidivistes. De quoi devenir ami avec TF1, M6, et consorts. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements dÊaujourdÊhui et de demain Jusqu'à jeudi Aujourd'hui Demain 09:00 10:30 13:00 14:00 17:00 14:30 Sunny Side of the Doc à La Rochelle La Rochelle / Sunny Side, petit déjeuner d'Arte. La Rochelle / Sunny Side, rencontre avec le SPI. La Rochelle / Sunny Side, déjeuner de presse de France Ô. Contact : 01 55 22 76 81 La Rochelle / Sunny Side, conférence de presse Canal+/Planète. La Rochelle / Sunny Side, conférence de l'Uspa. ACCeS, conférence sur la télévision payante de demain. Contact : [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercreddi 24 juin 2015 17/17 Start-up Focus sur… CogniK La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés. Il est cependant possible d’acheter à l’unité le Satellifax complet comportant cet article : pour le retrouver facilement, reportez-vous à notre site internet satellifax.com en faisant une recherche sur le titre de cet article Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences