NON À L`AEROPORT de NDDL OUI À L`OPTIMISATION DE

Ne pas jeter sur la voie publique
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Le MoDem réclamait depuis 2008 l’organisation d’un tel référendum. Nous
regrettons que cette consultation arrive si tardivement, après des dizaines de
milliers d’euros dépensés en procédures et excluant la Bretagne et les autres
départements des Pays de la Loire.
Nous souhaitons que cette consultation se déroule en toute sérénité et dans le respect des
lois républicaines, son résultat sera démocratique et sans appel. Une mobilisation massive
est donc nécessaire.
L’aéroport international du Grand Ouest existe déjà. C’est Nantes-Atlantique et nous
comptons sur vous pour voter NON au transfert, ce qui conduira ainsi à l’optimisation de
l’aéroport actuel.
NON À L’AEROPORT de NDDL
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ainsi que ses voies d’accès sont à créer.
Les collectivités locales devront dépenser non seulement leur mise de fond initiale pour la
plateforme et le barreau routier (131 millions d’euros constants en 2016), mais aussi pour le
tram-train et un nouveau pont sur la Loire.
Deux choses sont déjà sûres avec le projet de Notre Dame des Landes :
La première, c’est que, pour un Nantais, le coût d’un voyage sera augmenté, ainsi que son
temps de transport, alors qu’aucune destination nouvelle n’a pour l’instant été proposée.
La seconde, c’est que ce projet va accentuer le déséquilibre Nord/Sud, en terme d’emplois
notamment.
A l’heure où l’argent public se fait de plus en plus rare, cela donne à réfléchir. Le Mouvement
Démocrate appelle donc au bon sens et à l’optimisation de l’argent public.
NON À L’OCCUPATION ILLÉGALE
Nous demandons depuis maintenant plusieurs mois l’évacuation de cette zone
d’occupation illégale. Si la contestation est légitime, celle-ci doit se faire dans le
respect des lois de la République. En refusant le projet de transfert, le fondement
idéologique de cette occupation deviendra caduc et la ZAD sera évacuée.
OUI À L’OPTIMISATION DE NANTES-ATLANTIQUE
L’aménagement de Nantes-Atlantique coûtera 8 à 10 fois moins cher que la construction
d’un nouvel aéroport et les travaux seront à la charge du concessionnaire. Si l’on conserve
Nantes-Atlantique, la facture des collectivités locales sera de 40 à 50 millions d’euros pour
la prolongation du tramway.
Nantes-Atlantique dégage des bénéfices, sans aucune subvention, ce qui est loin d’être le
cas pour tous les aéroports français.
L’aéroport actuel est rentable
et ne sera pas saturé
Nantes-Atlantique dégage des bénéfices, sans aucune subvention, ce qui est loin
d’être le cas pour tous les aéroports français (15M€/an)
Notre aéroport peut accueillir aujourd’hui 4 millions de passagers, en agrandissant
l’aérogare (espace suffisant), Nantes-Atlantique pourra accueillir 9 millions de passagers
Avec une piste de la même longueur que Nantes-Atlantique, l’aéroport de Genève
reçoit presque 4 fois plus d’avions
L’argent public ne doit pas être
jeté par les fenêtres
Sur les 571 millions euros (actualisation 2016), 280 millions sont de l’argent public
(Etat et collectivités), pour l’investissement initial, plateforme et barreau routier.
Le tram-train sera entièrement à la charge des collectivités (non inscrit à leurs budgets
actuellement) : 114 millions euros d’investissement + 6 millions d’euros de déficit
annuel en fonctionnement.
Un pont sur la Loire est demandé par la Vendée (chiffré à 476 millions euros par
l’Atelier Citoyen).
Sauvegardons l’emploi
La destruction des emplois agricoles directs et indirects est évaluée à 200 au minimum,
alors que l’activité de chantier pour la construction de l’aéroport a été estimé par Vinci
à 700 emplois mais uniquement pendant 4 ans : ce ne sont pas des emplois durables.
Les autres aéroports de l’Ouest peuvent être amenés à fermer
L’entreprise d’Airbus et ses sous-traitants (2900 salariés) seront fragilisés si la piste
actuelle n’est pas maintenue : cette question n’est toujours pas tranchée, personne ne
sait qui assumera financièrement le fonctionnement de cette piste si elle est maintenue.
Transfert et réduction des emplois de NA vers NDL optimisé (environ 350 emplois de moins)
Protégeons l’environnement
Du côté du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, la zone est une vaste zone
humide (1500 hectares). On y trouve la plus forte densité de haies (119 mètres à
l’hectare) et de mares (208) de la région. On y a recensé 146 espèces protégées parmi
plus de 2 000 recensées.
Du côté de l’aéroport actuel, son déménagement représenterait une menace
environnementale considérable pour tous les terrains entre la piste et le Lac qui bénéficient
actuellement d’une interdiction ou d’une limitation drastique des constructions.
La gestion du bruit
L’explication principale tient au renouvellement de la flotte : les nouveaux modèles
d’avions sont beaucoup plus silencieux ( - 50 % tous les 10 ans depuis 1970.)
Ils sont aussi dans l’ensemble plus gros et peuvent emporter plus de passagers. Par
ailleurs, dans les aéroports régionaux français, en dépit d’un nombre de passagers plus
important, il y a eu moins de vols en 2013 qu’en 2000.