Transformation de graphite en diamant
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Transformation de graphite en diamant
Chapitre 12– Exercice 7 Transformation de graphite en diamant 1. Comme G = H − TS , les enthalpies libres du diamant et du graphite, dans l’état standard (1 bar) et à 298 K, sont respectivement : G0d = 720, 6 − 298 × 2, 51 × 10−3 = 719, 85 kJ · mol−1 et G0g = 718, 7 − 298 × 5, 69 × 10−3 = 717 kJ · mol−1 La variation d’enthalpie libre de la réaction Cd → Cg est confondue ici avec la variation d’enthalpie libre standard ( p = 1 bar) : DG0 = Cg0 − Cd0 = −2, 85 kJ · mol−1 . Comme DG0 est négatif, la forme cristalline stable est le graphite. À 298 K, le diamant subsiste dans un état métastable. 3. On a, puisque d G = V d p + S d T : d’où, en posant DG = Gg − Gd : ∂Gg ∂p = Vg et T ∂DG ∂p ∂Gd ∂p = Vd T = Vg − Vd T Si l’on admet que Vg et Vd sont indépendants de p , il vient, en intégrant : DG = (Vg − Vd )(p − p0 ) + DG0 p0 = 1 bar étant la pression ambiante. La pression à partir de laquelle le diamant devient stable à 298 K est celle pour laquelle DG = 0 soit p = p0 − DG0 /(Vg − Vd ) , avec : DG0 = −2, 85 kJ · mol−1 et Vg − Vd = 12 × 10−3 1 1 − = 1, 92 × 10−6 m−3 2, 26 × 103 3, 51 × 103 puisque la masse molaire du carbone est 12 g. On en déduit : p = 0, 1 + 2, 85 × 103 ≈ 1 480 MPa 1, 92 Il faudrait donc atteindre des pressions de l’ordre de 15 000 fois la pression atmosphérique pour transformer le graphite en diamant.