Record de France
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Record de France
n°12 SOMMAIRE P 1 : Editorial Record du monde Records perso Placing-Table P 2 : Résultats Ils ont dit … P3 : Portrait Ils entrent en lice … Réponses aux questions. Questions. Christian BOURGUIGNON et Georges MARTIN DIMANCHE 21 juillet : 6ème jour de compétition Ø Editorial : Vincent en Bronze, 3 nouveaux finalistes et un Record de France !! Cette dernière journée a été fructueuse pour l’équipe de France où dans un stade archi comble, chacun s’est donné à fond. Au final, le bilan reste moyen en comparaison du Chili (6 médailles). Mais les forces en présence étaient plus importantes avec la participation des américains notamment. Par ailleurs, notre équipe est partie privée de certains de ses leaders(Ladji DOUCOURE, ….blessés pour la circonstance). Une réflexion avec les entraîneurs reste à mener sur le mode de préparation terminale et l’approche par rapport à un évènement de cette envergure. Il semble rait qu’un certain nombre ait subi l’évènement et n’ont pas eu la sérénité nécessaire pour concourir à leur meilleur niveau. Souhaitons en tout cas, que tous ici présents, vous ayez reçu cet enseignement pour l’avenir et puissiez mettre en œuvre des stratégies adaptées à l’occasion de futures sélections. Car pour un certain nombre d’entre vous, ces championnats sont un tremplin vers une future carrière internationale. Ø Record de France : à nouveau pour le relais 4 X 100 m qui prend une brillante 5ème place. Ø Record Personnel : 5,40 m Pour Jérome CLA VIER, dans le concours de perche. Ø Record du Monde: 4 X 100 m : USA en 38’’92 n°12 Ø Résultats du jour : FAVRETTO Vincent CLAVIER Jérome 4 X 100 M 4 X 100 M 4 X 400 M Perche Perche FEMMES HOMMES HOMMES FINALE FINALE FINALE FINALE FINALE 3ème 5,40 m 6ème 5,40 m DISQ 8ème 40’’14 5ème 3’07’26 Ø A l’heure du BILAN : o 2 Médailles (Vincent et Nadir). o 2 records de France (Bertrand et le relais 4 X 400 m).. o 9 Finalistes (Claudia, Stéphanie,Amandine, Davy, Jérome, Bertrand, o o Ø La Fête : o o Frédéric,relais 4 X 100 et 4 X 400 m masculin). Soit le même bilan qu’en 1994… Placing-Table : 12 ème place mondial et 5 ème place européenne. Cérémonie de clôture dans un stade toujours comble. Echanges entre athlètes. Danses au milieu du stade. Puis buffet repas et reggae partie… pour tous. Ø Bruits de couloir : o Momo, Champion du monde !! et non … pas sur la piste, mais o o Ø Carton Jaune : Mounir et dans le commerce … Cédric B : cherche à échanger caleçon … Mounir et Kader préparent la finale du 1500 m … galanterie feraient-ils 3 ?? …. . Ø Fin de Championnats : Lundi 22 Juillet. N’ayant pas eu de vol retour de libre le lundi, nous avons pu profiter des charmes de l’île. Après un parcours du combattant qui n’aura duré pas moins de 5h aller-retour en minibus, où le confort plutôt sommaire (route sinueuse et cahotique, stapontin … , pas de climatisation) a fini d’achever certains organismes, nous avons d ébarqué sur une plage paradisiaque : sable doré, végétation luxuriante, petite rivière reliée à l’océan. Interminable parties de volley dont certains garderont des traces cuisantes !! jeux de lianes … et petit repas typique : fish or chicken !! De quoi partir de cette île pleine de contrastes, avec foules d’images dans la tête… n°12 Moments de détente après quelques jours de pression … Nos relayeuses Mohamed … Fin de championnat difficile ?? …. Ø Mardi 23 : départ pour l’aéroport de Kingston. § Nos médaillés en première !!! … Une petite souris les accompagne : aurait-elle soudoyé le personnel d’American Airlines. Félicitations de toute l’équipe à Vincent, avant le décollage. Les perches partent avec nous … Mais arriveront-elles … Les sacs doivent être récupérés à NY, pour être à nouveau enregistrés, vive la galère !!! Luc « en garde à vue ». Après avoir perdu son passeport, Luc a pu grâce à l’ambassade, embarquer avec nous, mais il fait le trajet sous escorte et ne peut descendre en territoire américain … § § § § Ø Réponses aux questions : o Au 4 X 400 M, si le bâton tombe, celui qui le ramasse est celui qui l’a fait tomber. Ø Le mot des capitaines : o Stéphanie FALZON : « ce qui restera, c’est ce formidable public jamaïcain dans les tribunes, incomparable par rapport au Chili. En revanche, il manquait par moment une réelle ambinace … Peut-être une journée comme lundi en début de séjour aurait permis de souder l’équipe … Il manque à mon avis un Ladji … et un Henri … ». o Davy MANGA : « c’était un championnat assez diffcile, avec un très haut niveau collectif, mais cependant nous avons réussi grâce à une force collective de cette équipe de France, à encourager au mieux nos athlètes, et ramener un minimum de médailles. Il y a eu quelques déceptions qui à mon sens, sont finalement une bonne expérience pour aborder d’autres championnats dans une autre dynamique. Quant à l’ambiance entre nous, elle a eu du mal à décoller mais à partir du décathlon, les rangs se sont resserrés ». Ø Merci à tout l’encadrement pour leur investissement sur ces 15 JOURS, de championnats. (un grand merci à la rédactrice en chef (laurence) qui a maintenat 3 mois de retard de sommeil à récupérer) n°12 Ø Le mot de la fin par Olivier BELLOC, responsable de cette équipe de France Jeunes : J’avais placé le début de notre séjour sous le signe de la révolte et au moment de conclure, c’est la notion d’aventure qui me vient à l’esprit. Depuis 2 ans que nous connaissions le site de ces championnats du monde juniors, je me doutais que ce serait une sacrée aventure. Une aventure sportive, en raison de la conjoncture pour la première fois réunie qui a rassemblé les meilleures nations mondiales dans les meilleures conditions (c’était la première fois que les Etats-Unis participaient avec leurs meilleurs éléments sans décalage horaire). Une aventure humaine également, car la vie commune d’un groupe de 60 personnes pendant 15 jours à des milliers de km de la métropole s’inscrit dans cette perspective aventureuse comme vous l’avez constaté. En ce qui concerne le bilan de l’aventure sportive, je le trouve raisonnablement satisfaisant : notre place dans le classement mondial et européen est conforme à notre rang. Je retiens que les 3 relais que nous avions préparés sont en finale et la valeur des relais est très souvent un révélateur de la force d’une nation. Un coup de chapeau à la 5ème place et au record de France de notre 4*4 masculin dans un contexte très relevé. Je tiens également à souligner l’émergence du secteur des lancers dans notre élite jeunes. En effet avec 4 des 7 places individuelles de finalistes (+ 2 sauts et 1 épreuve combinée), les lanceuses (2 finalistes) et lanceurs (2 finalistes) ont montré qu’ils avaient su profiter des nouvelles donnes des pratiques mieux contrôlées pour prendre la place que leur talent méritait. C’est un signal fort pour la qualité de nos formateurs, qu’ils soient salués ici. Toujours dans le secteur sportif, il y a bien sûr eu des points noirs qui doivent absolument nous faire réfléchir. De trop nombreux athlètes ont très mal négocié leur entrée dans ce championnat et tous n’ont pas eu la chance de leurs camarades relayeurs d’avoir une seconde chance et de pouvoir la saisir comme les relayeurs ont tous su le faire admirablement. Il n’y avait plus rien à voir entre le Yoann des séries du 400 m et le farouche combattant du 4*400 m ; pas plus qu’entre le Cyril du 4*100 m et celui des séries individuelles. De nombreux paramètres sont certainement en cause dans cet échec initial, mais l’un d’entre eux doit plus particulièrement retenir notre attention. La majorité des cadres avaient signalé à notre arrivée en Jamaïque que le programme antérieur des athlètes faisait souvent apparaître un déficit de compétitions dans les 2 dernières semaines précédant notre départ. Je pense que cette piste doit être d’autant plus explorée que le comportement des 40 sélectionnés (seule Amandine a aspiré à un repos amplement mérité) lors des championnats d’Angers (2 jours à peine après notre retour en Europe) a prouvé qu’ils étaient loin d’être « au bout du rouleau ». Enfin, en ce qui concerne le bilan humain, je ne peux que faire part de mon extrême satis faction. Je souhaite à tous mes collègues de s’entendre dire par une hôtesse d’American Airlines qu’elle a rarement vu un groupe se comporter aussi bien dans un vol long courrier. J’ai bien entendu vos remarques sur la relative insuffisance de l’ambiance et les explications possibles. J’essaierai d’en tenir compte, surtout dans un contexte financier moins difficile. N’oubliez cependant pas de prendre en compte votre propre responsabilité dans ce déficit.. Et dans ce domaine de l’aventure humaine, un de mes plus beau souvenir de ces championnats restera les yeux émerveillés de Pascale, notre Kin,é pendant le feu d’artifice final sur fond de pleine lune jamaïcaine. Un vrai moment de poésie !