Chap 1 : De la société industrielle à la société de communication

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Chap 1 : De la société industrielle à la société de communication
Chap 1 : De la société industrielle à la société de communication
Introduction..
La croissance éco exceptionnelle que connaît le monde après 1945 porte à son apogée
la société ind. Cette période prend le nom de « trente glorieuse » La dénomination « Trente
Glorieuses » a été élaborée a posteriori, en 1979, par l’économiste Jean Fourastié (en référence
aux 3 glorieuses, les 3 journées révolutionnaires parisiennes de juillet 1830 qui ont mis fin à la
monarchie absolutiste des derniers Bourbons) pour caractériser la croissance des années 19451973. Ms à partir des années 1970, l’éco entre ds une période de crises, marquée par une
croissance moins forte. Des mutations majeures se produisent alors : la mondialisation
généralise le modèle de la société de consommation à l’échelle de la planète ; la révolution de
l’informatique engendre la société de communication.
-
I.
quels sont les aspects et les conséquences de cette croissance forte puis ralentie ?
Comment la mondialisation et les innovations technologiques ont-elles bouleversé le
monde ?
Croissance économique et apogée des sociétés industrielles
(1945-1973).
A. Une croissance éco exceptionnelle ses aspects.
Page 52. TP sur trente glorieuses.
a. Aspects généraux ;
1. Une croissance exceptionnelle
- par sa durée ; 28 ans
- par son rythme et son ampleur : dans l’ensemble des pays développés de 1950 à 1973,
La production totale de biens et de services est multipliée par trois. Le taux de
croissance atteint en moyenne 5% par an .
- par sa régularité : C’est une croissance continue, il n’y a pas de recul de la
production, excepté de courts ralentissements dus à des accidents historiques tels que
la guerre de Corée en 1953, ou la crise de Suez, 1956. Période d’optimisme, on pense
que les cycles sont finis, on a le sentiment que le monde dév est voué à une croissance
infinie ;
2. Une croissance qui n’est pas uniforme.
-
le miracle japonais et RFA
Certains pays connaissent un « miracle économique » comme la RFA ou le japon. En effet, le
Japon connaît une croissance exceptionnelle, car il bénéficie de l’aide américaine. Durant la
guerre froide, c’est un rempart face au communisme. En 1969, le Japon est la troisième
grande puissance éco mondiale après URSS et USA surtout dévt de ind automobile,
sidérurgie…En RFA, c’est un miracle. Le pays est dévasté après la guerre, démantèlement des
grands groupes ind. En 1949, grâce à ‘aide am la RFA, devient la première puissance ind
d’Europe. Se spécialise dans ind de conso car interdiction de ind mil. En les privant de leurs
colonies, ne font pas face à des guerres coloniales, donc essor
- redressement de Europe .
-Europe occ.
Croissance forte et régulière en France, ms manque de main d’œuvre donc appel à la main
d’œuvre étrangère. Exception brit ou croissance faible, que 2 à) 3 % de croissance, car doit
reconvertir son ind lourde (textile, charbon) ; livre trop élevée, prix à exportation sont peu
compétitifs
-Dans les pays d’économie planifiée.
Contrairement à ce quoi on s’attendrait, un rythme de croissance décroché de celui des
économies occidentales (n’oublions pas que l’URSS a largement ignoré la grande dépression
des années 1930), la croissance est également forte et soutenue dans les pays communistes.
En URSS, la croissance reste forte de 1945 aux années 1960 mais elle est déséquilibrée.
Elle n’est jamais que le produit des plans impératifs qui privilégient encore l’industrie lourde
et les équipements collectifs, les biens de production au détriment des biens de
consommation, même les plus élémentaires comme les produits agricoles. Ce schéma de
croissance soutenue, autour de 4 % l’an se retrouve dans les démocraties populaires. Ensuite,
vient l’essoufflement. Notons toutefois que les comparaisons avec les PDEM sont délicates
car les statistiques soviétiques étaient falsifiées, conçues comme un outil de propagande,
parmi d’autres…
-
;croissance modérée et irrégulière aux EU.
Taux de croissance moyens de 4%, 1960, essoufflement de la productivité. 1971, 1er déficit
commercial du siècle des USA. Mais éco am reste dominante et reste première puissance ind
du monde. Surtt dans armement aéronautique….
- ; Dans les PED.
La croissance est mondiale, même le Tiers-Monde en bénéficie mais très inégalement. Des
économies commencent leur décollage comme celle des futurs NPI asiatiques (Hong Kong,
Singapour, Taiwan, Corée du Sud), l’Amérique Latine connaît également une
appréciable croissance de ses PIB. Même si les PED vendent surtout des matières premières
non transformées et des produits énergétiques dont ils ne contrôlent pas les marchés, il n’en
reste pas moins que globalement leur production s’accroît fortement : + 2,8 % par an pendant
les Trente Glorieuses, surtout la production agricole. Ce constat a cependant ses limites que
nous verrons ultérieurement.
3. l’industrie principal vecteur de la croissance.
Le secteur énergétique porte la croissance, que ce soit l’électricité ou le pétrole.
L’électricité, dont la consommation quadruple, permet le développement industriel
(aluminium) et l’amélioration du confort des ménages ; elle supplante le charbon sans le faire
disparaître. Le pétrole a l’avantage d’être alors très bon marché ; il est utilisé dans les
transports dont il permet la démocratisation et comme matière première dans l’industrie
chimique (pensons aux matières plastiques).
L’ind tire la grande croissance d’après 1945. Le rythme ind augmente, surtout ind lourde
(énergie du pétrole) les branches vecteur de la croissance sont les ind de conso, automobile,
électroménager. Vers 1960, branches de la croissance sont ind de pointe aéronautique,
informatique. On évolue vers une prod de masse, chaîne…, faible coût de la main d’œuvre. La
croissance est encouragée par l’innovation techno. Progrès de la gestion des entreprises
(logistique, management) , la généralisation du fordisme et l’accent mis sur la recherche-dévt
permet des gains de prod té importants.
Ds agr, modernisation, progrès techn, mécanisation, utilisation engrais, « la rév du tracteur ».
Concentration des exploitations. L’agr fait partie de complexe agro ind. Ms provoque une
baisse de la pop active ds ce secteur qui nourrit l’exode rural. Fait de la main d’œuvre pr l’ind.
Essor des services, essor de la banque, assurance et répondent aux besoins du consommateur,
santé, culture, loisir et fournit près de moitié des emplois.
b. Les facteurs de la croissance ;
1. La victoire du néolibéralisme
-
le système monétaire international.
La conférence de Bretton Woods tente dès 1944 de reconstruire un nouvel ordre monétaire
international, capable de garantir une paix future, sur la base de la prospérité et de la stabilité.
Le dollar devient la clé de voute du nouveau SMI et consacre l’immense puissance des USA.
Le dollar est la seule monnaie directement convertible en or, les autres devises doivent
maintenir un tx de change fixe par rapport au dollar, ss le contrôle du FMI (1945).
Face aux difficultés éco les USA en 1971, doivent abandonner la libre convertibilité du dollar
en or et met fin au SMI, ouvre la voie au flottement général des monnaies. (1976)
-
La libéralisation des échanges.
En 1947, est signé le GATT (General agreement on tariff and trade). , réunit d’abord 23 pays.
Il s’agit de promouvoir à l’échelle internationale la libéralisation des échanges. En réduisant
les tarifs douaniers Le GATT établit que ts les avantages commerciaux concédés à un pays
doivent s’appliquer à ts les autres pays membres (clause de la nation la plus favorisée).
En 1995, OMC (organisation mondiale du commerce) se substitue au GATT, réunit plus de
130 membres. OMC veut orienter le commerce vers plus de libéralisation.
Les organisations régionales. Dévt des échanges entre pays CEE, traité de Rome de 1957.
AELE, association européenne de libre échange
2. l’intervention de l’Etat dans l’éco.
Réaction contre les années 30 où règnent libéralisme éco et qui est responsable de la
dépression des années 30. Hausse de l’influence de Etat ds l’éco. C’est l’âge d’or du
Keynésianisme. Action de Etat s’exerce différemment selon les pays ms partt action
- Etat régulateur de eco. Si signe de ralentissement éco, l’Etat baisse les tx d’intérêts
pour relancer la conso et investissement, augmente les dépenses pub…
- Action structurelle nationalisation des secteurs clés (énergie, transport, banque) en
France, GB, Italie. Japon avec le MITI. Aux USA, Etat présent par le biais des
commandes au secteur privé et ds armement avec la NASA.
- Etat finance le secteur recherche dévt.
- Action sociale. Etat providence surtout en France sécurité sociale, 167-68, création
aux Usa du Welfare State.
Donc etat garantit la prospérité et la répartition plus équitable des richesses.
3; Autres Facteurs
-
Enfin, dernière source de croissance, et non des moindres : une énergie abondante et
bon marché, ce qui vaut également pour les matières premières. Le choc pétrolier de
1973 l’a a contrario cruellement révélé. Le prix du pétrole reste stable en données
brutes mais si l’on corrige son prix de l’inflation, alors le prix constant baisse. On
retrouve le même phénomène pour le prix des matières premières importées du TiersMonde alors que les prix des produits manufacturés exportés par les PDEM sont
indexés sur leur inflation.
-Aide à la reconstruction. Plan Marshall (1947), aide éco pr les pays d’Europe
-Gain de productivité grâce à
- org du travail fordisme et toyotisme (cercle de qualité) page 44L’organisation des
entreprises évolue. Le fordisme se généralise avec augmentation des salaires pour intéresser
les travailleurs mais aussi taylorisation plus systématique c’est-à-dire multiplication du
travail à la chaîne posté et minuté. Le fordisme implique la standardisation et une
production de masse à des coûts de revient réduits ; les entreprises gagnent en productivité.
A cette réorganisation du travail en entreprise (déjà repérable dès 1910 en Europe) s’ajoutent
des modifications dans le commandement et la stratégie ; le management à l’américaine
s’impose : gestion plus rigoureuse des comptes, des stocks comme des équipes attribuée
désormais à des cadres spécialisés ; le marketing également avec de véritables études de
marché pour vérifier la pertinence d’un nouveau produit, des campagnes de publicités plus
élaborées, ciblées et diversifiées… Ces bouleversements exigent des moyens, et de fait, les
concentrations d’entreprises se multiplient. Elles donnent naissance parfois à de grands
groupes, qui le plus souvent ont un rayonnement mondial ; ce sont les firmes multinationales
déjà très puissantes dans les secteurs pétroliers, automobile, sidérurgique… En 1971, elles
assurent déjà 20 % de la richesse des PDEM !
Innovation techn (mécanisation, automatisation, robotisation)
Augmentation de la taille des entr
Augmentation de la demande (cons de masse) et baby boom.
c. les limites de la croissance.
1. Dérèglements éco
La croissance des Trente Glorieuses se révèle être très déséquilibrée, surtout à la fin des
années 60 et au début des années 70. Les dérèglements monétaires se font plus visibles.
L’inflation s’accélère tandis que les salaires restent soutenus ; les profits des entreprises
baissent et/ou ne sont pas autant investis qu’autrefois. Les Etats-Unis ont usé et abusé du
système monétaire international qu’ils avaient fondé en 1944 à Bretton Woods, en utilisant la
planche à billets – la création de masse monétaire – pour résoudre leurs problèmes.
L’économie américaine n’a pas eu une évolution aussi positive que celle des autres PDEM, la
croissance y est plus faible et plus saccadée ; à la fin des années 60, des déficits commencent
à apparaître : déficit de la balance des paiements dès 1968, déficit de la balance
commerciale en 1971. En décidant de ne plus rendre le dollar convertible en or, Nixon
détruit l’ordre de Bretton Woods en 1971 et admet par là l’incapacité des Etats-Unis à
maîtriser la masse de dollars en circulation. Plus généralement, on observe un
essoufflement de la croissance dès la fin des années 60. Le modèle fordiste qui a porté les
Trente Glorieuses s’enraye, par l’inflation, on l’a vu, mais aussi par la saturation des
marchés : les industriels trouvent de moins en moins de débouchés à leur production tandis
que le renouvellement des gammes de produits se ralentit.
2.
les inégalités entre les pays.
La croissance est due surtout à l’essor éco des USA, RFA, japon, France , GB qui dominent
ds la prod et les échanges mondiaux. Les mécanismes qui ont soutenu l’expansion des pays
dév semblent avoir aggravé le retard éco et la pauvreté des pays tiers Monde. De 1945 à
1975, l’accroissement de la prod et de revenu des pays les plus riches à été 70 fois sup à celui
des plus pauvres. Tiers ont 17% des exportations mondiales or concentre les 2/3 de
l’humanité. De plus pillage du tiers monde qui exporte des produits bruts (pétrole…) Ceci
provoque des tensions sociales et la hausse de s revendications de la part de ces pays. Leurs
dirigeants demandent aux nantis une aide au dévt. 1964 création de la CNUCED (conférence
des nations unies pour le commerce et le dév tqui discute sur l’aide vers le tiers Monde.
B. Les mutations sociales durant les trente glorieuses.
a. le triomphe de la société de consommation ;
Les pays industrialisés sont entrés ds « l’ère de l’opulence » (Galbraith) à la fin des années
1950. L’élévation rapide du niveau de vie a permis le développement de la conso de masse.
Cause de conso de masse ?
- Augmentation des salaires réels multipliés par 3 entre 145 et 11980.
- Dévt des prestations sociales contribuent à l’élévation des revenus des plus faibles.
- Hausse générale du pouvoir d’achat. Dévt des crédits à la consommation consentis par
les banques
C’est le résultat de la doctrine fordiste (doctrine éco tirée de la pol salariale du patron de
l’auto américain henry Ford (1863-1947) qui assurait à ses ouvriers des salaires plus élevés
que ses concurrents pour fixer la main d’œuvre ds ses usines et permettre la consommation de
ses produits.
L’accès de tous à la conso a transformé les modes de vie et les systèmes de valeurs. Avec
l’élévation du niveau de vie, ds le budget des ménages, la part des dépenses d’alimentation
diminue au profit des dépenses Le confort matériel se manifeste par la multiplication des
objets, des « choses » à disposition des ménages : appareil électroménagers, télévision,
téléphone, réfrigérateur… des inventions qui améliorent le quotidien et modifient les
relations au sein des familles. En 1973, 80 % des Français avaient déjà un téléviseur ; l’idéal
de consommation se profile : avoir une ou deux automobiles, être propriétaire de son
logement, si possible une maison individuelle. Consommer devient un rite d’inclusion à la
société, encore vérifié depuis 1973 : jeux vidéo, vacances, ordinateurs, téléphones mobiles de
santé et de loisirs, de vêtements ;
Cette évolution est renforcée par la diminution du temps de travail qui laisse plus de temps
libre et par allongement de la durée de vie.
Un objet plus que tout autre symbolise cette société : l’automobile qualifiée, en fait la DS, de
« cathédrale gothique » par Roland Barthes. L’obtention du permis de conduire marque
souvent l’entrée dans l’âge adulte, l’auto est synonyme d’indépendance, de liberté,
d’évasion… Elle est devenue un fétiche par lequel on affiche sa réussite sociale,
effective… ou fantasmée.
La consommation de masse est à l’origine d’une uniformisation mondiale des modes de vie et
d’un alignement sur l’American Way of life. Le confort matériel, la grande ville, la pratique
du sport et vacances, l’omniprésence des mass media et sur la recherche de l’épanouissement
individuel. L’essor de la pub contribue à la diffusion de ce modèle de société.
Mais dès la fin des années 1960, le caractère uniformisant de la société de conso fait l’objet de
critique de la part d’intellectuels comme H Marcuse. Critique du matérialisme. Cf Pop art.
Andy Wharol. Une partie de la jeunesse remet en cause les valeurs dominantes : mouvement
Hippies, écologistes…
b. Le bouleversement des hiérarchies sociales.
- La fin des paysans.
Forte diminution des agriculteurs. Pour l’ens des pays industrialisés, le pourcentage de la pop
active occupée dans le secteur primaire passe de 27,5% en 1950 à 11,4% en 1970.
Manifestation et malaise provoquée par cette révolution silencieuse. Les conditions de vie et
de travail des agr est bouleversée. Beaucoup doivent se comporter comme de vrais chefs
d’entreprise.
- Essor de la classe ouvrière.
Croissance nombre des ouvriers, milieu 1960 représentent 38% de la pop active des PI. Les
ouvriers sans qualification se multiplient OS. Usés physiquement et moralement. Car
diffusion du taylorisme.
- La montée des « cols blancs ».
Essor du secteur tertiaire dans pays dev part passe de 37,7% en 1950 à 50,7% en 1970.
Nombre d’ingénieurs, cadres et fonctionnaires, plus petits employés d’entr et de commerce.
Ceci contribue à l’augmentation du travail féminin.
c. Inégalités sociales et qualité de vie sacrifiée.
. Au sein même des PDEM, il y a des oubliés de la croissance. Ce sont certaines catégories
de population ou d’actifs comme les ouvriers à la chaîne peu qualifiés, les paysans
d’agriculture familiale traditionnelle, les petits commerçants (d’où le poujadisme en France),
les personnes âgées aux pensions modiques… et aux Etats-Unis, les minorités surtout les
Noirs qui continuent de se concentrer dans les ghettos de centre-ville tandis que la middle
class blanche fuit vers les banlieues pavillonnaires à perte de vue. Ce sont aussi les immigrés
qui s’entassent dans les grands ensembles construits à la hâte pour faire face à la pénurie de
logement quand ce ne sont pas encore des bidonvilles comme aux portes de Paris en 1970.
Aliénation du travailleur métro boulot dodo, taches très répétitives de OST qui sont souvent
remises en cause et embouteillage;
Et risque pour environnement ;
II.
Crises et mutations sociales depuis 1973.
A. Une croissance ralentie et irrégulière.
a. Le choc pétrolier, détonateur de la crise (19173-1975).
L’événement qui fait césure dans l’histoire économique du second XXe est le choc pétrolier
de 1973 c’est-à-dire la multiplication par 3 du prix du pétrole, décision prise par l’OPEP
OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole). Organisation fondée en 1960 par
Arabie Saoudite, Irak, Koweit, Iran, Vénézuela rejointe ensuite par autres producteurs. Pour
affaiblir les alliés d’Israël, dont les USA dans la guerre du Kippour. La hausse du prix du
pétrole, brutale, alourdit la facture pétrolière pour les PDEM qui ont souvent comme 1er
réflexe de la réduire, or ceci implique un ralentissement des importations, pétrolières ou
autres, donc un ralentissement de leur activité économique, une baisse de croissance ; c’est le
risque de s’enfermer dans un engrenage récessif. Le même phénomène, mais d’ampleur
moindre se retrouve pour le prix des autres matières premières. En 1979 a lieu le 2nd choc
pétrolier après la révolution iranienne – prise de pouvoir des islamistes de Khomeyni – avec
un effet similaire : augmentation de 125 % du prix du pétrole (si l’on comptabilise la
hausse du cours du baril jusqu’en 1982) et creusement des déficits des balances commerciales
des PDEM.
.
b. Les aspects de la crise.
1. Une croissance ralentie et irrégulière.
La croissance n’est plus que de 2,5 % en moyenne par an contre 5%. Economie devient
instable avec des crises comme en 1973-1974. , 1982 (Suite second choc pétrolier ; cons de
révolution islamique en Iran) et pol monétaristes mis en place en 1982, priorité à la lutte
contre inflation ;
Reprise en 1983-84, car reprise am
Crise en 91-93
2. Accélération de l’inflation et dérèglements financiers.
Dès fin 1960, accélération de l’inflation. Avec des taux dépassant 8%. Mais dès 1980,
situation inédite de stagflation : situation de éco qui combine faible croissance et inflation.
Croquis de stagflation.
De plus montée de endettement interna ; -Les pays dév emprunte pr maintenir un niveau de vie élevé.
- Pays en voie de dévt : mènent une pol d’indo coûteuse.
FMI impose une pol de rigueur à ces pays emprunteurs.
3. Les désordres financiers.
Les Krachs boursiers de 1987 et de 200-01 illustrent les fragilités financières de la croissance.
En Asie.
3. les limites de la crise.
- D’autres espaces connaissent un essor éco
Asie est une zone dynamique (page 39) croissance des pays asiatiques (sauf le Japon) bien
sup à celle des EU et de UE produisent 1/3 et ½ des richesses mondiales
Décollage –
-4 Dragons (70’s) Corées du Sud, Taiwan, HK, (rattachée à la Chine depuis 1997),
Singapour
Bébés tigres (fin 80’s-90’s : Malaisie, Indonésie, Thaïlande
Ouverture de la Chine depuis 80’s s’est accompagnée d’une formidable croissance éco.
- une croissance de la consommation de masse (ménages continuent à s’équiper)
B. les effets de la crise.
a. l’évolution des secteurs économiques.
Les pays riches ont un secteur primaire réduit, secteur secondaire diminue depuis 1980,
Fermeture des usines (exemple les mines du nord et ind textiles). Montée du secteur
tertiaire. ds les PED, le secteur primaire reste important, secondaire croit et tertiaire
surtout composé d’emplois administratifs.
b. la montée massive du chômage.
Le nombre de chômeurs ds les pays ind double une première fois ds les années 1970 et une
deuxième fois ds les années 80, atteignant plus de 35 millions ds les années 1990. Atteint 9%
de la pop active en 1985. C’est un chômage structurel, chômage persistant même quand
l’activité éco s’accroît. Touche surtout les femmes, les femmes, les travailleurs les moins
qualifiés. Il est la conséquence de la crise économique et de la pol de désindustrialisation.
Fermeture des mines et in crise de ind lourde. Et de la pol de délocalisation ; Mutation des
secteurs de éco, tertiarisation de éco au détriment de ind.ms situation n’est général, le japon
conserve un taux de chômage bas (années 80) ; Chomage dépasse guère 3% aux EU.
c. La montée de la pauvreté et d’exclusion.
Le système est incapable de faire face au chômage massif ; Exclusion et marginalisation se
multiplie. Creusement des inégalités et fracture sociale.
C. Solutions envisagées pr sortir de la dépression.
-
Pol type keynésienne
Relance de la demande en augmentant les prestations sociales, créant des emplois
publics (pour diminuer le chômage) exemple du gouvt de Pierre Mauroy ms échec de
cette pol entraîne de lourds déficits budgétaires sans vraiment endiguer le chômage
Pol néolibérale
Diminuer les prélèvements sociaux vus comme un frein à la production, pol dite de
« rigueur » ex ; M. Thatcher (1979-1990) surnommée la dame de fer, elle n’a pas cédé aux
grévistes de la faim irlandais (1981) et face au syndicat des mineurs (grève de 1 an, 19841985)
Résultat ; pol qui permet de diminuer l’inflation mais pas de résorber le chômage)
Aucune de ces pol n’a de résultats probants
ccl. Les chocs pétroliers n’entrainent pas une crise généralisée de éco mondiale, frappent
surtout l’éco de am di nord, eErope de ouest
III. Vers une société de communication ?
A. La troisième révolution industrielle; »
A partir des années 1970, les innovations se multiplient ds l’électronique et l’informatique. Ce
qui permet de parler d’une troisième révolution industrielle. 1971. Apparition du premier
microprocesseur ou « puce ». Cette découverte est à l’origine du micro-ordinateur. Ds les
domaines des biotechnologies, les innovations liées aux manipulations génétiques se
multiplient à partir de la première tentative réussie de clonage de ADN en 1973.
Ces progrès tecno conduisent à des mutations éco décisives.
Ds la prod est intro de « robots intelligents ». ds le domaine des échanges, c’est essor des
télécommunications naissance d’internet (interconnected Network) crée à des fins mil par le
pentagone en 1969. Internet début surtout en 1990 avec inevention de WWW ( Wold Wide
Web) qui a simplifié les modalités de navigation sur le réseau. Permet échange d’info entre
ordinateurs.
Autres inventions : téléphonie mobile et réseaux de satellites.
Eco est devenue flexible, tâches de prod, de conception, de commercialisation sont luiées
entre elles por répondre rapidement à la demande et s’adapter aux changements.
B Une éco de plus en plus mondialisée ;
Les échanges mondiaux tirent la croissance. En 2000, part de la prod mondiale
exportée dépasse 25% contre 15% en 1973. La division internationale du travail s’accentue.
Accentuation des échanges de capitaux.
Causes ; révolution des transports. Perfectionnement du transport maritime. Conteneurisation,
mise en réseau des ordinateurs, diffusion d’internet.
Mais aussi décision pol, transformation du GATT en OMC (org mond du commerce) en
1995.qui permet extension du libre échange du secteur marchand manufacturé à l’agr et aux
services. Chine pop appartient à OMC en 2000.
C . Bouleversements sociaux.
-
Une société de communication.
La consommation reste le moteur de la croissance. On note cependant certaines évolutions, la
société s’ouvre lentement à de nouveaux consommateurs ‘(ex minorité dans les pays du sud)
mais surtt les biens immatériels entrent de plus en plus dans le champ de la consommation.
Société de communication : société où la consommation de biens culturels (cinéma,
internet, téléphone…) tend à l’emporter sur la conso de biens matériels.
Bouleversement des modes de vie.
-Fax, magnétoscope, DVD, CD, four à micro-ondes, branchement au câble ou au satellite,
couches jetables autant de services et de biens nouveaux qui ont transformé la société de
consommation et bouleversé les modes de vie. Informatique a portés de tous dès 1984
On remarque que, Si chaque pays, voire même région possède une identité culturelle propre,
les EU, grâce à leur puissance éco tendent à imposer leur modèle culturel, en gommant les
autres cultures du monde. Les biens culturels deviennent des biens comme les autres, Harry
Potter, Pokémon.
- Une société de services.
Baisse du secteur primaire.
En 1970 ind 41,4% des actifs de UE, auj 29,1%
Services augmentent 66,4% de la pop active de UE. Vaste champ d’activité, transport à adm,
commerce, activités fin, éduc, santé… avec eux, le monde dév est entré dans la voie d’une
société post ind ;
CCL.
- Depuis 1945, période de croissance éco, exceptionnelle pdt les 30 glorieuses, bcp
plus chaotique depuis crise des chocs pétroliers.
- -Croissance qui s’est accompagnée d’importants transfos sociales dont la plus
importante est augmentation du niveau de vie. Elle se traduit ds les pays du nord
par plus de place accordée aux loisirs.
- Eco auj dominée par les échanges et qui s’appuie sur de nouveaux modes de
communication au prix d’une uniformisation des comportements et d’une pert e
d’identité culturelle.

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