Mise au point d`une méthode de congélation de la semence de
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Mise au point d`une méthode de congélation de la semence de
MISE AU POINT D’ UNE METHODE DE CONGELATION DE LA SEMENCE DE PINTADE. François Seigneurin1, Elisabeth Blesbois2 1 SYSAAF, Station de Recherches Avicoles, 37380 Nouzilly 2 INRA, Station de Recherches Avicoles, 37380 Nouzilly Mise au point d’une méthode de congélation de la semence de pintade. La France est le seul pays au monde à pratiquer la sélection généalogique de la pintade. Plus de 80% du cheptel mondial de reproducteur pintade et la totalité des lignées pures sont situés dans l’hexagone. Aussi, pour minimiser l’impact d’un problème sanitaire grave, un programme de mise au point d’une méthode de cryoconservation du sperme de pintade a été initié afin de préserver ex situ une partie du patrimoine génétique de cette espèce. Il existe plusieurs techniques fonctionnelles de congélation du sperme de coq, caractérisées par leur mode de conditionnement du sperme (billes, paillettes, fioles) ou par le cryoprotecteur utilisé. Le taux de survie in vitro des spermatozoïdes de coq est en moyenne de 37% et permet d’obtenir des taux de fertilité de l’ordre de 80%. Chez la pintade la viabilité initiale du sperme est beaucoup plus faible que chez le coq. Plusieurs techniques de congélation mises au point chez le coq ont été testées chez la pintade, dans leur version originale et en faisant varier seul ou simultanément un ou plusieurs paramètres : conditionnement du sperme (billes ou paillettes), dilueur de congélation, concentration (4, 3, 1.5 ou 1 milliard), agent cryoprotecteur (diméthylsulfoxide, diméthylacétamide, diméthylformamide), vitesse de congélation (60, 30, 15, ou 7°/mn). La technique de congélation en billes induit une mortalité de 90% des spermatozoïdes. La technique de congélation en paillettes présente plus de capacité d’utilisation (identification, facilité de stockage). Plusieurs paramètres des techniques utilisées chez le coq et le dindon ont été optimisés chez la pintade. Le dilueur IGGK, contenant du myoinositol, associé à 6% de cryoprotecteur DMF et une vitesse de congélation de 15°C/mn ont permis d’obtenir des taux de survie in vitro des spermatozoïdes de l’ordre de 50%. Ces conditions ont permis d’obtenir des taux de fertilité de 20%. Ces résultats montrent, pour la première fois, la mise au point d’une méthode de congélation de la semence de pintade. Cette méthode permet d’ores et déjà de développer la gestion ex situ de l’essentiel du patrimoine génétique de cette espèce. The first method of freezing guinea fowl spermatozoa France is the unique country that practices the genealogic selection of guinea fowl pure lines and contains more than 80 % of the world guinea fowl parentstock. This project was planned to deal with the increasing risk of line extinction for health and safety reasons (e.g.: bird influenza epidemic). To limit such risks, the aim of the present study was to establish the first method of freezing of guinea fowl semen that may introduce the ex situ management of guinea fowl livestock. Different freezing methods previously established in chicken were tested in guinea fowl. Parameters of freezing including dilution rate and semen concentration, nature of the diluents and of the cryoprotectant agents, freezing rate and packaging of semen were then studied and optimized. The highest surviving rates of spermatozoa after freezing-thawing (50%) were obtained with semen diluted in IGGK diluent (Surai, 1996) with 6% of the cryoprotectant agent dimethyformamide, the freezing rate 15°C/min and the use of 0.5 ml straws. This method led to a mean of 20 % fertility. These results show the establishment of the first method of freezing of guinea fowl spermatozoa that may be used for the conservation of the genetic variability of guinea fowl genetic resources. INTRODUCTION La France est le seul pays au monde à pratiquer la sélection généalogique de la pintade. Plus de 80% du cheptel mondial de reproducteur pintade est situé dans l’hexagone. Aussi, pour minimiser les risques représentés par un problème sanitaire sur le cheptel français de reproducteurs et de lignées pures, le Comité Interprofessionnel de la Pintade (CIP) a initié en 2000, avec la collaboration du SYSAAF et de l’INRA, un programme de recherche visant à mettre au point une méthode de cryoconservation du sperme de pintade, de façon à préserver ex situ une partie du patrimoine génétique de cette espèce en cas d’épizootie. Chez les oiseaux, la congélation de la semence a surtout été étudiée chez le coq. Dans cette espèce, il existe plusieurs techniques fonctionnelles de congélation du sperme, pouvant se décrire par leur Sixièmes Journées de la Recherche Avicole, St Malo, 30 et 31 mars 2005. 563 mode de conditionnement du sperme (billes, paillettes, fioles) ou par le cryoprotecteur utilisé : glycérol, diméthylsulfoxide (DMSO), diméthylacétamide (DMA), diméthylformamide (DMF), (Seigneurin et Blesbois, 1995 ; Tselutin et al, 1995; Chalah et al, 1999). Le processus de congélation-décongélation induit une perte de 40 à 50 % du pourcentage de spermatozoïdes vivantsnormaux (%VNx). Néanmoins les taux de fertilité obtenus avec une telle semence sont de l’ordre de 80% si l’on double les volumes de semence inséminée et la fréquence des inséminations. L’objectif de l’étude a été d’utiliser les connaissances acquises sur la congélation du sperme de coq pour développer celle du sperme de pintade. Nous avons, dans un premier temps, appliqué à la pintade les méthodes connues chez le coq, puis nous les avons progressivement adaptées à l’espèce avant de choisir la meilleure solution pour la conservation ex situ de la semence de pintade. demi est estimée grâce à un spectrophotomètre (λ = 540 nm). Quatre aliquotes, de volume égal, sont réalisées aux concentrations de 4, 3, 1.5 et 1 milliards de spermatozoïdes par ml (spz/ml), par addition du volume adéquat de FEB. Les aliquotes sont refroidies à 4°C au réfrigérateur, puis le DMA, également à 4°C, est ajouté pur à raison de 6% (v/v) du volume total. Après 1 minute d’équilibration sous agitation douce chaque aliquote est congelée en laissant tomber goutte à goutte, des gouttes d’environ 80 µl de semence dans de l’azote liquide. Les billes ainsi formées sont stockées dans des visotubes immergés dans de l’azote liquide. Les billes sont décongelées en quelques secondes, par un passage sur des plaques chauffantes thermo statées à 75°C. 1.2.2. Congélation en paillettes. Nous avons utilisé successivement 4 lots de reproducteurs mâles (Galor G55) logés en cages individuelles, recevant 14 heures de lumière par jour et 100 g/mâle/jour d’un aliment contenant 11.7 MJ d’énergie métabolisable et 14.8 g de protéines/kg. Compte tenu de la faible qualité initiale du sperme de pintade (55% à 60% de spermatozoïdes vivants normaux en moyenne dans les éjaculats frais) nous avons testé puis trié les mâles sur la qualité de leurs éjaculats (calcul du % VNx décrit au chapitre 1.2.3). Nous avons utilisé pour ces protocoles des semences dont la moyenne était de l’ordre de 70% VNx chez les jeunes mâles. Cette moyenne baissait ensuite régulièrement avec l’augmentation de l’âge des reproducteurs, pour finir autour de 45%. Ainsi les mâles utilisés pour le premier test in vivo étaient âgés de 55 semaines et le % de spermatozoïdes vivants normaux avant congélation était d’environ 50%, alors que ceux utilisés pour le second test étaient âgés de 37 semaines et présentaient des taux de spermatozoïdes vivants-normaux de 70%. Les éjaculats d’une dizaine de mâles ont été mélangés afin d’obtenir 1 ml de semence. La vitesse de congélation, la taille des paillettes, le cryoprotecteur, son temps d’équilibration avec la semence et la nature du dilueur ont été testés avec la méthode de congélation en paillettes. Les dilueurs de conservation ou de congélation avaient tous une base commune de sucre et d’acides aminés et variaient par la présence ou non de 0.3% d’un cryoprotecteur externe, polyvinylpirolidone (PVP) ou myoinositol : FEB, TSEL, BPSE, BPSE 2, BHSV, IGGK (Tselutin et al, 1995 ; Sexton, 1977 ; Schramm, 1989 ; Surai, 1996, Seigneurin, non publié). Un millilitre de sperme est collecté dans 1 ml de dilueur, la concentration est ajustée à 1.5 milliard de spz /ml par dilution dans le même dilueur. La semence diluée est refroidie à 4°C. Le cryoprotecteur est ajouté à 4°C et équilibré à cette température sous agitation douce. La semence est mise en paillettes (I.M.V. L’Aigle. France). Les paillettes sont bouchées, placées dans un congélateur programmable (minidigitcool, I.M.V.) et congelées dans les vapeurs d’azote. Les paillettes sont stockées dans l’azote liquide et décongelées en 8 secondes dans un bain marie à 50°C. Quatre vitesses de congélation ont été comparées, avec du sperme conditionné dans deux types de paillettes de contenance de 0.5 ml ou de 0.25 ml. Trois des principaux cryoprotecteurs ont été testés à leur taux habituel d’utilisation chez les autres espèces avicoles (6% pour le DMA et le DMF et 4% pour le DMSO). 1.2. Techniques de congélation. 1.2.3. Tests de qualité de la semence. 1.2.1. Congélation en billes. In vitro : le pourcentage de spermatozoïdes vivants normaux a été calculé par comptage au microscope des spermatozoïdes vivants normaux, des spermatozoïdes vivants anormaux et des spermatozoïdes morts. Pour cela des colorations à l’éosine-nigrosine (Blom, 1950) ont été réalisées sur toutes les semences à l’état frais et après congélationdécongélation. Deux lames par échantillon ont été réalisées et 300 spermatozoïdes par lame ont été 1. MATERIELS ET METHODES 1.1. Animaux Nous avons utilisé la technique décrite chez le coq (Tselutin et al, 1999; Chalah et al, 1999) et nous avons testé un éventuel effet de la concentration en spermatozoïdes sur l’aptitude à la congélation. Un millilitre de sperme est récolté dans un tube contenant un millilitre de dilueur FEB, (Tselutin et al, 1999). La concentration du sperme ainsi dilué au 564 Sixièmes Journées de la Recherche Avicole, St Malo, 30 et 31 mars 2005. comptés. Six répétitions par traitement ont été effectuées. Le taux de survie (%) est le rapport du nombre de spermatozoïdes vivants normaux après décongélation sur le nombre de vivants normaux en frais x 100. Iin vivo : deux séries d’inséminations artificielles ont été réalisées sur des groupes de 48 femelles par traitement. Les femelles étaient des reproductrices Galor vierges ou virginisées par arrêt des IA 3 semaines avant le début du protocole. Pendant le protocole elles étaient inséminées tous les 3 ou 4 jours (2 IA/semaine) avec des volumes de semence décongelée de 130 µl. Les taux de fertilité ont été déterminés par mirage au 9ème jour d’incubation. Test 1 : à l’issue des premiers tests in vitro effectués, nous avons retenu l’association de paramètres permettant d’obtenir les meilleurs taux de survie des spermatozoïdes (BHSV, 1.5 milliards spz/ml, 6% DMF, équilibré 4 mn, paillettes de 0.5 ml, 15°C/mn) et nous avons testé cette technique optimisée sur un groupe de femelles à 70% de ponte. Sept inséminations successives ont été effectuées, correspondant à 7 congélations de sperme mélangé. Test 2 : compte tenu des résultats du premier test, nous avons comparé la combinaison dilueurconcentration BHSV-1.5 milliards spz/ml aux combinaisons BHSV-3 milliards spz/ml et IGGK-3 milliards spz/ml. 1.2.4. Analyses statistiques. Les % de spermatozoïdes vivants normaux, les taux de survie* (%) et les taux de fertilité (%) ont été comparés par analyses de variance suivi d’un test de comparaison de moyennes Fisher PLSD après transformation des variables en arc sinus racine de x. 2. RESULTATS 2.1. Technique de congélation en billes et concentration de congélation. La technique de congélation en billes, telle qu’elle a été décrite chez le coq, conduit, chez la pintade, à un taux de survie de 10%. Le % de spermatozoïdes vivants normaux après décongélation est de l’ordre de 7%. Les taux de survie des spermatozoïdes sont supérieurs (16 et 17%) avec des concentrations de sperme de 1et 1.5 milliards spz/ml à ceux obtenus avec des concentrations de 3 ou 4 milliards spz/ml (11%) (Tableau 1). 2.2. Technique de congélation en paillettes. 2.2.1. Vitesse de congélation et taille des paillettes. supérieurs lorsque le sperme est conditionné en paillettes de 0.5 ml. Les meilleurs taux de survie sont obtenus avec des vitesses de congélation de 15°C/mn. La combinaison paillette de 0.5 ml et 15°C/mn permet d’obtenir un taux de survie de 37%, significativement supérieur à toutes les autres combinaisons. 2.2.2. Nature de l’agent cryoprotecteur. La comparaison des différents cryoprotecteurs montre que le meilleur taux de survie (31%) est obtenu avec le DMF (Tableau 3). 2.2.3. Temps d’équilibration. Quatre temps de mise en contact de la semence avec le cryoprotecteur ont été testés (Tableau 4). Les résultats montrent un optimum pour le temps de 4 mn (42% de survie). Un temps plus court ne permet pas une pénétration suffisante du cryoprotecteur dans les cellules (37% de survie) et des temps plus longs laissent les effets toxiques du cryoprotecteur s’exprimer (30 et 32% de survie). 2.2.4. Dilueur. Les résultats, présentés dans le tableau 5, montrent que des taux de survie de 47% et 53% sont obtenus avec les deux dilueurs BHSV et IGGK contenant du myoinositol. Ces taux sont significativement supérieurs à ceux de 33% à 38% obtenus avec les dilueurs contenant du PVP (FEB, BPSE 2 et TSEL) ou celui ne contenant pas de cryoprotecteur externe (BPSE). 2.2.5. Tests in vivo. Lors du premier test (Tableau 6) les taux de survie obtenus ont été répétables (38% en moyenne), comparables à ceux obtenus chez le coq. En revanche, le % spz vivants-normaux de la semence fraîche étant très faible (50%), cela a conduit à des taux de spermatozoïdes vivants-normaux d’environ 19% dans la semence décongelée inséminée. Dans ces conditions, les taux de fertilité étaient de 7.8% en moyenne. Lors du second test (Tableau 7), le taux de survie in vitro obtenu avec la combinaison BHSV1.5x109spz/ml est de 30%. A cette concentration les taux de fertilité obtenus sont de l’ordre de 9%, comparables à ceux obtenus dans le test 1. La combinaison BHSV-3x109spz/ml n’améliore pas le taux de survie (28%) ni le taux de fertilité moyen (12%). Par contre la combinaison IGGK3x109spz/ml a permis d’obtenir un taux de survie (35%) et surtout un taux de fertilité (20%) supérieurs. Les résultats présentés dans le tableau 2 montrent que, quelle que soit la vitesse de congélation, les taux de survie des spermatozoïdes sont significativement Sixièmes Journées de la Recherche Avicole, St Malo, 30 et 31 mars 2005. 565 CONCLUSION Dès le début du programme, il est apparu que la qualité de la semence fraîche de pintade était faible par rapport à ce qui est connu chez le coq et le dindon (Tselutin et al., 1999, Chalah et al., 1999, Labbé et al., 2003, Blesbois et al. 2005). Or, le processus congélation-décongélation provoque une chute importante de cette qualité. Dans ces conditions la qualité des semences de pintade, décongelées et inséminées, est dramatiquement faible en comparaison des autres espèces. Contrairement à ce qui est observé chez le coq et le dindon (Chalah et al., 1999, Labbé et al., 2003), le conditionnement de la semence en paillettes est plus performant que celui en billes. Les différents essais de congélation en billes n’ont jamais permis de dépasser un taux de survie de 17%, alors que ce taux variait de 30% à 50% suivant les protocoles de congélation en paillettes. Même si la raison de cette différence de réponse au conditionnement n’est pas connue, le conditionnement en paillettes est très intéressant car il permet une identification facile des semences congelées compatible avec une traçabilité optimale de la gestion des stocks. Pour ces raisons, le conditionnement en paillettes a été privilégié chez la pintade. L’optimisation de la technique a nécessité la réévaluation d’un grand nombre de paramètres. Parmi ceux-ci la présence de myoinositol, la nature du cryoprotecteur et son temps d’équilibration, la vitesse de congélation se sont révélés être de véritables points critiques. Finalement, la combinaison optimale in vitro a consisté à congeler la semence de pintade diluée dans le dilueur IGGK avec 6% de DMF, à une concentration finale de 1.5 milliards de spz/ml, conditionnée en paillettes de 0.5 ml, et à une vitesse de congélation de 15°C/mn (Tableau 5). Cependant, les tests in vivo réalisés avec cette technique optimisée ont conduit à des taux de fertilité de l’ordre de 9%. Il semble bien que le nombre de spermatozoïdes vivants-normaux inséminé n’était pas suffisant pour assurer une bonne fertilité (Brillard et al., 1979, Jamenot (Galor), communication personnelle, Seigneurin, non publié) . Sachant que le volume d’une dose d’insémination ne peut guère dépasser 130 µl sous peine de rejet par la femelle, un compromis entre la concentration de congélation et un nombre de spermatozoïdes inséminés, plus proche des besoins physiologiques des femelles, a du être trouvé. Ainsi, la combinaison IGGK-3x109spz/ml (Tableau 7) a permis d’obtenir des taux de fertilité de 20%. Ce taux reste plus bas que ce qui est attendu dans les autres espèces (Chalah and al., 1999, Labbé and al., 2003, Massip and al., 2004). Il est cependant suffisant pour permettre la sauvegarde à long terme d’une grande partie du patrimoine génétique de la pintade et assurer la gestion ex situ de cette espèce. BIBLIOGRAPHIE Blesbois, E. ; Grasseau, I. Seigneurin, F. 2005. Reproduction, (accepted). Blom, E.. Fertil. Steril. 1, 176-177 (1950). Brillard, J.P. et Reviers, M. (de) (1979). L’Aviculteur, 393, 63-69. Chalah T., Seigneurin F., Blesbois E., Brillard J.P. (1999). Cryobiology, 39,185-191. Labbé, C.; Blesbois, E.; Leboeuf, B.; Guillouet, P.; Stradaioli, G.; Magistrini, M. 2003. In : Congrès du Bureau des Ressources Génétiques; La Châtre (FRA); 2002/10/15-17.pp 25-33. Massip, A.; Leibo, S.P.; Blesbois, E. (2004). In: Life in the Frozen State; Benson, E.; Fuller, B.; Lane, N. 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Tableau 2 - Taux de survie de spermatozoïdes (%) en fonction de la vitesse de congélation et du type de paillettes utilisées. Dilueur : FEB. Cryoprotecteur : DMA 6%. Concentration : 1.5 milliards spz/ml. Vitesses (°C/mn) 60 30 15 7 Paillettes 0,5 ml 25 c 28 b 37 a 25 c Paillettes 0,25 ml 12 e 18 d 30 b 17 d N =6. Les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P<0.05). Tableau 3 - Taux de survie des spermatozoïdes en fonction du cryoprotecteur. Dilueur : FEB. Paillettes de 0.5 ml. Vitesse de congélation : 15°C/mn. Concentration : 1.5 milliards spz/ml Cryoprotecteur DMA DMSO DMF Taux de survie (%) 17 b 4a 31 c N =6. Les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P<0.05) Tableau 4 - Taux de survie des spermatozoïdes en fonction du temps d’équilibration avec le DMF. Dilueur : FEB. Paillettes de 0.5 ml. Vitesse de congélation : 15°C/mn. Concentration : 1.5 milliards spz/ml Temps d'équilibration 1 mn 4 mn 7 mn 10 mn Taux de survie (%) 37 b 42 a 32 c 30 c N =6. Les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P<0.05) Tableau 5 - Taux de survie des spermatozoïdes en fonction du dilueur de congélation. DMF 6%. Paillettes de 0.5 ml. Vitesse de congélation : 15°C/mn. Concentration : 1.5 milliards spz/ml Dilueur FEB TSEL BPSE BPSE 2 Protecteur membranaire PVP PVP PVP 0 Taux de survie (%) 33 a 34 a 38 a 38 a BHSV IGGK myoinositol myoinositol 47 b 53 b N =6. Les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P<0.05). Tableau 6 – Résultats du premier test in vivo. BHSV, 1.5 milliards spz/ml, 6% DMF, équilibré 4 mn, paillettes de 0.5 ml, 15°C/mn N° d'insémination 1 2 3 4 5 6 7 Moyenne Taux de survie des spz (%) 32 35 35 40 41 44 41 38 % spz vivants-normaux 17 18 18 20 20 22 20 19 Taux de fertilité (%) 4,7 14,5 3,7 11,7 9,5 3,2 7,8 7,8 Tableau 7 - Résultats du second test in vivo. 6% DMF, équilibré 4 mn, paillettes de 0.5 ml, 15°C/mn Paramètres % survie IA 1 IA2 Moyenne BHSV 1,5 milliards 30 6,3 11,9 9,1 BHSV 3 milliards 28 7,9 16,5 12,2 IGGK 3 milliards 35 20,3 21,2 20,7 Sixièmes Journées de la Recherche Avicole, St Malo, 30 et 31 mars 2005. 567