exposé La guerre de Corée

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exposé La guerre de Corée
PRESENTATION DE LA COREE:
La Corée est une péninsule d'Asie orientale qui se situe à mi-chemin entre la mer Jaune et la mer du Japon,
elle s'étend sur 219 814 km2, et comporte plus de 3000 îles. Cette presque île de 73'000'000 habitants partage
seulement deux frontières, l'une avec la Chine, et l'autre avec la Russie. Aujourd'hui (et ce depuis 1948), la
Corée est divisée en deux états distincts, d'une part on trouve la Corée du Sud (ou République de Corée),
pays démocratique et assez libérale, qui a pour capitale Séoul, et qui abrite quelque 49 millions d'habitants
(ce qui représente un peu moins de 2/3 de la population de la péninsule), et d'autre part on a la Corée du Nord
(ou République populaire démocratique de Corée), nation communiste et totalitaire, grandement influencée
par les doctrines staliniennes, dont l'unique parti politique présent («parti du travail de Corée») règne en
maître, avec à sa tête (suite au récent décès du tristement célèbre Kim Jong-il), Kim Jong-eun, héritier direct
du pouvoir.
La Corée du Nord totalisait aux derniers recensements un totale d'environ 22'665'000 habitants, dont la
plupart se trouvent à Pyongyang, la capitale du pays. Mais faisant proie à un retard technologique
conséquent, à des états de famines généralisés, et à immense manque de ressources naturelles, la Corée du
Nord sombre peu à peu dans le chaos, alors que pendant ce temps, sa «jumelle» fait partie des plus grandes
puissances économiques à l'heure actuelle.
La Corée se trouve en extrême-orient, et bénéficie d'un climat subtropical au sud, et continental au nord. La
région est donc propice (notamment grâce à la mousson) à la culture du riz, source d'alimentation principale
des deux États.
Du point de vue historique, la péninsule coréenne aurait été habitée dès le paléolithique (première et plus
longue période de la Préhistoire), et aurait accueilli entre le VIe et le VIIe siècle de nombreuses immigrations
issues de la Mandchourie et de la Chine du Nord, d'où la présence d’importantes similitudes avec la culture
chinoise.
Du point de vue politique relations entre les deux États sont très tendus, sûrement à cause des séquelles
laissées par le conflit qui les a opposé il y a 60ans.
INTRODUCTION:
La grande alliance entre les USA, l’URSS, la Grande Bretagne et la France pour lutter contre l’Allemagne se
consolide à partir de 1943. Les alliés multiplient les rencontres pour préparer la victoire et l’après guerre.
Mais cette entente va se désagréger avant même la victoire finale, laissant derrière des États mécontents et
rancuniers. L’après guerre se consacre à la bipolarisation du monde entre les États-Unis et L’URSS, au
détriment des anciennes puissances européennes. Les deux nations vont littéralement se partager les
territoires reconquit, n'en laissant qu'une maigre partie aux autres.
C'est alors que la méfiance s’installe et se transforme progressivement en rupture à partir de 1947. Les alliés
d’hier deviennent les adversaires d'aujourd'hui, et peu à peu deux blocs hostiles l'un à l'autre vont se
constituer et s'affronter indirectement: c’est le début de la guerre froide.
Cette guerre d'un nouveau genre va étirer le conflit pour éviter toute confrontation directe (qui serait
désastreuse) entre les deux superpuissances. Les Antagonismes vont ainsi se déporter en Europe,en
Amérique latine et en Asie, provoquant guerres, révoltes et autres conséquences désastreuses.
L'objectif des deux belligérants était de s'accaparer le plus grands nombres de zones stratégiques, afin de les
transformer en bases militaires leur permettant de surveiller plus facilement une région, d'y entreposer armes
et soldats, et bien sur d'exploiter ses ressources naturelles.
Dans le cadre de cet exposé, nous allons vous parler de la guerre de Corée, conséquence directe de la guerre
froide. Pour ce faire, nous tenterons tout d’abord de relever les causes, puis les manifestations et enfin les
conséquences de la guerre de Corée.
I. Les causes de la guerre:
1) les causes lointaines
La Corée fut depuis de longues années en relation avec la culture chinoise (dynastie légendaire de Kija) et
longtemps divisée sous la souveraineté de celle-ci. Plusieurs petits royaumes furent ensuite unifiés,
desquelles un seul État central émergea à partir de 668 après J-C (dynastie Silla).
Mais un jour, après la guerre de 1904-1905 entre le japon et la Russie, la Corée devint virtuellement un
protectorat japonais. Les nippons l’annexent définitivement le 22 août 1910, juste après l’assassinat de la
reine coréenne, fervente partisane du système soviétique. Cet acte mit fin à la dynastie Choson, et anonca le
début d'une cruelle occupation qui allait durer trente-cinq ans, soit jusqu’à la fin de la seconde guerre
mondiale.
De 1910 à 1918, le Japon consolida ses positions en éliminant les nationalistes, en prenant le contrôle des
terres, et en imposant des changements administratifs draconiens. Au plan linguistique par exemple le Japon
mit tout en œuvre pour éradiquer la langue coréenne et la remplacer par le japonais. La politique linguistique
de l’État colonial reposa sur l’enseignement forcé du Kokugo («la langue nationale»), c'est-à-dire le japonais.
Dès 1911, un décret impérial fut promulgué, servant à faire des coréens un peuple fidèle et asservit. Ce
dernier fut d'ailleurs rejoint après le soulèvement coréen du 1er Mars 1919, par un second décret impérial
établit cette fois ci en 1922, qui prônait un système d’enseignement primaire de six années, tout comme ce
fut le cas au Japon. Cette «japonisation» de l'enseignement publique supprima logiquement les écoles
traditionnelles coréennes pour leur imposer des idéaux et une croyance différente. Un dernier décret fut
publié en 1937, sur lequel on pouvait lire: «Naisen ittai», slogan qui revendiquait l'adoption de la Corée au
sein de l'empire japonais, afin de créer un seul pays uni et puissant, en lui imposant une langue est une
culture étrangère.
En outre, les coréens furent obligés d’adopter des noms japonais s’ils voulaient bénéficier des mêmes droits
que leur colonisateurs. Cette obligation de renoncer à leurs noms a vivement marqué les mentalités en Corée
où elle se heurta à une vive résistance.
Cependant avant la guerre, le Japon intensifia son contrôle en supprimant les mouvements nationalistes de
gauche et en favorisant ceux de droite. Les efforts d’assimilation incluant des mesures draconiennes telles
que l’interdiction de la langue coréenne et même des noms de famille coréens, ne prirent fin qu’avec la
défaite du Japon (en 1945) pendant la seconde guerre mondiale. Le repli japonais a entraîne une division de
la Corée, créant ainsi deux états indépendants.
Toutefois, l'occupation coloniale à lourdement marquée les esprits des autochtones, et, pour éviter une
nouvelle intrusion étrangère et asseoir sa domination sur l'Asie, la Corée du Nord s'est alliée avec l'URSS,
partageant ses idées d’hégémonie, ce qui l'a ainsi poussé dans une certaine mesure à attaquer sa «voisine»,
qui elle s'est rapprochée du modèle occidental.
2) les causes immédiates
En 1943, bien que la seconde guerre mondiale ne se soit pas terminée, les alliés ont organisé deux
conférences, l'une au Caire et l'autre à Téhéran, pendant lesquelles ils ont en partie discuté du sort réservé à
la Corée une fois la guerre gagnée et les japonais repoussés. Il fut décidé que la Corée allait redevenir un État
indépendant, mais avant d'être à nouveau officiellement autonome, la péninsule devrait être placée sous la
«tutelle» des USA et de l'URSS, en attendant que le monde se remette des blessures laissées par la seconde
guerre mondiale, qu'un gouvernement stable soit crée, et que l'union internationale reconnaisse publiquement
l'existence de l’État. C'est ainsi, que la Corée fut partagée en deux parties, d'un côté la région nord qui était
occupé par l'Union Soviétique, et de l'autre la région sud qui était destiné à l'occupation américaine.
Entre les deux zones, une ligne de démarcation fut créée, connue sous le nom de: «38ème parallèle».
Comme promis, peu après la fin de la deuxième guerre mondiale (le 20 Mars 1946), une commission
américano-soviétique va voir le jour, afin d'entreprendre la création d'un gouvernement Coréen. Le 6 Mai
1946, n'ayant abouti à aucun résultat, les discussions sont reportées à une date ultérieure non spécifiée. Les
deux blocs coréens restent donc divisés, et l'hypothèse d'une Corée à nouveau unifiée devient de moins en
moins plausible. En Septembre 1947, ne voyant toujours aucun signe d'amélioration de la situation, les ÉtatsUnis décident de porter la question devant l'assemblée générale Nations Unis. Celle-ci soutient l'idée de la
création d'élections libres dans les deux Corées, ainsi que la mise ne place d'un gouvernement démocratique.
Cependant, l'URSS désapprouve la solution trouvée, et boycotte les votations dans la région nord.
Les élections n'ont donc eu lieu que dans la partie américaine, et à l'issue des votes, c'est le nationaliste
Syngman Rhee qui est élu en tant que président de la République de Corée. Dès lors, l'armée américaine
quitte le pays et laisse le nouvel État s’autogérer.
Dans le nord, face au mécontentement de la population, des élection supervisées par les soviétiques sont
aussi organisées, et c'est le communiste Kim Il Sung qui accède au pouvoir de la République Populaire
Démocratique de Corée (il est essentiel de noter que l'URSS a complètement endoctriné les nord-coréens).
Malgré des votations qui se sont bien déroulées, et la création de deux nations indépendantes, les
gouvernements des deux Corées exigent une unification et l'adhésion de chaque pays à un seul gouvernement
(la Corée du Nord souhaite un État communiste, alors que la Corée du Sud réclame l'instauration d'une
politique nationaliste)
Très vite, dès 1949, Kim Il Sung, voyant que ses tentatives de subversions ne sont pas efficaces et que des
«incidents» causant la mort de plusieurs milliers de nord-coréens se produisent le long du 38ème parallèle,
envisage l'invasion de la Corée du Sud (qui se targue de la tutelle de l'ONU pour affirmer qu'il est le seul
gouvernement légitime de la Corée), afin d'atteindre son but, à savoir la création d'un État communiste uni,
qui ne serait pas sous influence occidentale. Toutefois, Staline s'oppose à cette entreprise qu'il juge hâtive et
inutile. Mais, un an plus tard, grâce à la fabrication en masse d'armes, de chars, d'avions de guerres calqués
sur le modèle soviétique, et à une rencontre durant laquelle le président Kim énonce quatre arguments pour
recueillir le consentement de Staline, il affirme que: l’attaque, déclenchée à l’improviste, serait décisive, de
sorte que la victoire serait acquise en trois jours; en Corée du Sud, l'offensive de l'Armée populaire serait
accompagnée d’un soulèvement des deux cent mille membres du Parti; la guérilla communiste apporterait
son appui à l’Armée populaire; et enfin, les États-Unis n’auraient pas le temps d’intervenir.
De plus, il semblerait que les États-Unis n'est pas totalement respecté la promesse du retrait des troupes une
fois qu'un gouvernement serait établit en Corée, et auraient tenté toutes sortes d’attaques pour faire vaciller le
régime communiste nord-coréen.
Il n'en faudra pas plus pour convaincre Staline (il va d'ailleurs les conseiller stratégiquement et leur fournir
encore plus d'armes), qui sera rapidement rejoint par Mao Zedong. Quelques jours plus tard, la Corée du
Nord entre officiellement en guerre avec la République de Corée.
II. Le déroulement de la guerre:
1) L’assaut Nord-Coréen
Depuis 1949, les Nord-coréens avaient pour intention d’annexer la Corée du sud. Cette attaque déclenchée à
l’improviste devait être décisive de sorte à ce que la victoire soit acquise en trois jours afin que les USA
n’aient pas le temps d’intervenir. Pour atteindre leur objectif, les Nord-coréens prévoyaient trois étapes :
1 ère étape: concentration de troupes le long du 38ème parallèle
2ème étape: proposition au Sud d’une réunification pacifique
3ème étape: initiative des opérations militaires après le rejet par le Sud de la proposition d’une réunification
pacifique.
En Mai 1950, l’État major de l’armée populaire en accord avec les conseillers militaires soviétiques annonça
que l’armée nord-coréenne était prête à attaquer. C’est ainsi que dans la nuit du 24 au 25 Juin 1950, à 4
heures du matin 135'000 soldats nord-coréens disposant de plus de 200 avions de combats franchissent la
ligne de démarcation du 38ème parallèle. Les communistes se retrouvent face à un nombre insignifiant de
soldats sud-coréens, on dénombre à peine 40'000 hommes. La déroute est donc rapide et Séoul tombe trois
jours après le déclenchement des opérations. Le reste de l’armée sud-coréenne se replie vers Pusan, la
deuxième ville du pays, située au Sud de la péninsule. Devant cette offensive qui faisait office de menace
sérieuse, dans la mesure ou elle aurait pu permettre la prolifération du mouvement en Asie, les États-Unis,
qui venaient de voir le parti nationaliste chinois qu'ils soutenaient perdre pied face à Mao Zedong, ne
pouvaient pas rester sans réagir, et décidèrent de prendre également part au conflit.
2) La réplique Sud-coréenne et Onusienne
De peur de voir toute la Corée basculer dans le camp communiste, le président américain Harry Truman
saisit aussitôt l’ONU sur l’évolution de la situation en Corée et obtient du conseil de sécurité (profitant du
boycotte de celle-ci par les soviétiques), un accord pour assurer la paix dans la région. Le 27 Juin, le conseil
de sécurité de l’ONU désigne la Corée du Nord comme agresseur. L’ONU décida donc de constituer une
armée à laquelle devaient participer 16 pays, dont la France avec un bataillon commandé par le General
Monchar. Le même jour, le président Truman ordonna aux forces navales et aériennes américaines de
soutenir la Corée du Sud et d'évacuer les civiles américains présents sur place. Trois jours après, il engagea
l’infanterie américaine en Corée et autorisa l’aviation à attaquer le Nord. Le 1er juillet, le General Douglas
MacArthur, alors encore gouverneur militaire du Japon, fut nommé commandant des forces de l’ONU. En
Août, le reste de l’armée sud-coréenne, ainsi que la 8ème bataillon armé des États-Unis envoyée en renfort
furent acculés au Sud-est de la péninsule, dans la région du Pusan.
Toutefois, grâce à un important appui aérien, elles parvinrent à stabiliser le front le long de la rivière
Nakdong. Mais, malgré de nouveaux renforts la situation demeurait critique et il semblait bien que les
nordistes étaient sur le point de prendre le contrôle de la péninsule toute entière. Le 15 septembre 1950, le
General américain MacArthur débarqua à Inchon (sud-ouest de Seoul) derrière les lignes ennemies et se
faufila à travers les troupes nord-coréenne, qui furent rapidement encerclées et se désagrégèrent peu à peu
suite à cette manœuvre tactique audacieuse.
Par la suite, l'armée nord-coréenne se retrouvant sans nourriture et sans aucun repli possible (la principale
route ayant été bloquée par la capture de Séoul), ne tarde pas à rapidement s'effondrer. Pour preuve, le 1er
Octobre, le reste des troupes stationnées abandonne le sud de la Corée, et se retire au-dessus du 38e
parallèle.
Le 7 octobre, les troupes des Nations Unies franchirent à leur tour le 38ème parallèle et pénétrèrent en Corée
du Nord. Le 20 octobre, elles atteignirent la frontière sino-coréenne et prirent contrôle d'une grande partie du
territoire. La situation se stabilise finalement dès Mars 1951, et des négociations ont lieu à partir de l'été.
Après deux ans d'attente, un cessez le feu est signé, qui est d'ailleurs toujours en vigueur à l'heure actuelle,
car pour l'instant aucun accord de paix n'a été trouvé entre les deux États.
3) L’intervention des volontaires chinois
Le 25 octobre 1950, la guerre prit une autre tournure, notamment à cause de l’intervention de 850'000 «
volontaires » chinois envoyés par Mao Zedong. Après des combats acharnés contre les forces chinoises, les
américains furent repoussés et perdirent inlassablement du terrain.
Les chinois se retirèrent et les américains purent ainsi reprendre leur offensive jusqu’à ce que, fin Novembre
1950, plus d’un demi-million de soldats chinois de l’armée Nord-coréenne repassent à l’attaque avec une
couverture aérienne de l’aviation soviétique. Les forces des nations unies, éparpillées et mal équipées contre
le froid, furent poussées au-delà du 38ème parallèle, entraînant dans leur retraite plus d’un millions de civils
nord-coréens qui fuyaient le régime communiste. Séoul fut donc reprise par les nord-coréens et leurs alliés
chinois. Les offensives et les contre-offensives se multiplient et donne lieu ainsi du 23 Mai au 5 Juin 1951, à
une bataille à Soyang, appelée «le massacre de Mai»
La bataille d’Arrow Head du 5 au 10 octobre 1952 stoppe les attaques chinoises et le 27 juillet 1953,
l’armistice est enfin signée à Panmunjom.
III – LES CONSEQUENCES DE LA GUERRE:
1) Au plan territorial et politique
a) Au plan territorial
Les belligérants de la guerre de Corée, à savoir la Corée du Sud, les forces des nations unies, la Corée du
Nord et la chine signe l’armistice et le 18 juin à Panmunjom. Cet accord prévoit la division de la Corée en
deux zones à la hauteur du 38ème parallèle, où une zone démilitarisée et sécurisée (DMZ) sera installée.
b) Au plan politique
L’assemblée nationale de la Corée du Sud rejeta le 09 Juin 1953, les conditions d’armistice et le 18 Juin,
27'000 prisonniers de guerre Nord-Coréens furent libérés remis en liberté, sous l’ordre du président Rhee. D
plus, des dizaines de milliers de Sud-coréens et des milliers d’occidentaux fait prisonniers par le Nord sont
portés manquant. Parmi ceux-ci, ceux ayant subit un lavage de cerveau, pour adhérer totalement aux
principes nord-coréens furent renvoyés dans le sud, afin d'en faire d’éventuels espions.
2) Au plan économique et militaire
a) Au plan économique
Les États-Unis, en confiant à Douglas MacArthur la gouvernance du Japon (afin d'y créer, suite au
bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki, une base océanique asiatique leur offrant un accès direct aux
pays d’extrême-orient), ont donné à l’ex-empire japonais, l’occasion d’entamer un processus de
développement irréversible, qui a allait en faire la troisième puissance économique mondiale dès les années
1960.
Pour les États-Unis aussi bien que pour l’URSS, la guerre de Corée à causé une chute sur le plan
économique, et cela en grande partie à cause des armes et munitions fabriquées pendant la guerre.
b) Au plan militaire
Le 25 Juin 1951, les nations unies revendiquent 391 avions de guerre détruits. Au cours de la première année
de guerre ainsi que 188 chasseurs, 33 bombardiers, 9 transporteurs. La Corée quant à elle enregistre plus de
8700 usines détruites, ainsi que quantité d'autres appareils de guerre nouvelle génération.
c) Au plan Humanitaire
Durant ces trois années de guerre, les pertes humaines ont été considérables. Le total des pertes en vies
humaines s’élève au nombre 2'415'600 personnes. Les USA eurent 33'630 soldats morts et 103'000 blessés,
chez les autres alliés l’ONU dénombre plus de 3'140 morts et blessés, parmi lesquels on retrouve des soldats
français (la France compte à elle seule environ 288 morts et plus d'un millier de blessés).
Les pertes militaire es de la Corée du Sud sont estimées à 1'470'000 morts et 210'000 blessés. Pour la Corée
du nord, les pertes se situent autour de 300'000 militaires tués et 220'000 blessés. Quant à la Chine populaire,
elle enregistre 200'000 tués et 700 blessés. A cela s’ajoutent les victimes civiles des bombardements, des
disettes et autres épidémies.
Notons aussi que bon nombre de coréens vivant au Nord se sont réfugiés au Sud, dans l'unique but de fuir le
régime communiste nord-coréen. De nombreuses familles furent également séparés durant les combats,
d'ailleurs certaines d'entre elles le sont toujours, tentant pour la plupart en vain d'obtenir le rapatriement de
leur proches.
CONCLUSION:
En conclusion, comme nous l'avons vu au travers de cette exposé, la guerre froide a eu un impact mondial,
entraînant des conflits aux quatre coins du monde, dont l'exemple type est la guerre de Corée. Cette guerre,
bien que relativement courte, reste néanmoins le conflit le plus meurtrier de la seconde moitié du 20ème
siècle, car comme le disait Saint Paul de Tarse: «Quand les requins se battent entre eux, les écrevisses ont le
dos brisé.»

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