Une fleur pour la Palestine
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Une fleur pour la Palestine
Une fleur pour la Palestine C’est à l’automne 2001 qu’un petit groupe de toulousains décide qu’il n’est plus possible pour eux de rester sans rien faire face au conflit qui ensanglante le pays de Jésus. Avec le père Guy Chautard, dans le but d’avoir des informations sûres sur ce conflit israélo-palestinien, ils se mettent en contact avec les catholiques de Terre Sainte du Patriarcat Latin de Jérusalem. Le chancelier du Patriarche, le jeune Père Raed Abusaliah, futur curé de Taybeh, leur fait découvrir la parole claire et forte de Sa Béatitude Mgr Michel Sabbah, dont le diocèse, outre Chypre, s’étend sur Israël, les Territoires palestiniens, et la Jordanie. Selon l’ancien évêque de Jérusalem nommé par Jean-Paul II, il faut comprendre que les Territoires palestiniens sont sous occupation militaire israélienne, et que si il y a des violences des deux côtés, la première des violences est cette situation d’occupation militaire. On ne peut parvenir à la paix tant désirée sans mettre fin à cette occupation. Des habitants de Cisjordanie, dont leur curé en noir, discutent avec un capitaine israélien, du mur « de séparation » israélien qui depuis, a confisqué un tiers des oliveraies, vignes, et pâturages, de leur village chrétien et musulman. Avec les autres chefs d’Eglises de Jérusalem, Mgr Sabbah avait aussi appelé au retour des pèlerinages en Terre Sainte. Entendant cet appel, un premier pèlerinage part de Toulouse en septembre 2002, avec l’intention de visiter les lieux saints bien sûr, mais aussi les pierres vivantes de l’Eglise de la terre de Jésus. Les pèlerins découvrent une Eglise locale très vivante, qui bénéficie de nombreuses vocations. Le diocèse latin de Jérusalem, qui compte 70 000 fidèles, arabes à 99%, bénéficie par exemple de 2 nouveaux prêtres chaque année, de façon très régulière. Les pèlerins découvrent aussi les écoles chrétiennes et sont frappés de la qualité de l’enseignement qui y est donné tant aux élèves musulmans que chrétiens, y compris dans les Territoires palestiniens. Dans le même village où le mur doit passer, élèves et professeur dans cette école chrétienne palestinienne. D’autres pèlerinages suivront, mais à son retour, ce premier groupe veut aider cette Eglise locale de Palestine, dont les membres souffrent beaucoup de ce conflit « tristement interminable » comme disait Jean-Paul II. Les pèlerins ont l’idée d’essayer de conforter les écoles chrétiennes de Palestine en créant des bourses scolaires car les familles ont de graves difficultés pour payer les frais de scolarité, à cause du chômage grandissant. Des religieuses françaises de Taybeh leur ayant offert des cartes de fleurs séchées, l’idée est de créer des « fleurs » : le centre de la fleur est l’élève palestinien d’une école chrétienne, et les pétales sont les donateurs qui se réunissent pour assurer un envoi de 300 euros annuels. « Une fleur pour la Palestine » est donc le nom de l’association créée fin 2002. On commence par parrainer 30 enfants dans 4 écoles la première année scolaire, puis 60 dans 9 écoles en 2003-2004, pour arriver à 140 bourses de 300 euros dans 12 écoles de Cisjordanie et Gaza, en 2013 - 2014. Chacun peut participer : soit pour une bourse entière, soit pour une partie, mais l’engagement est pris par l’association d’aider jusqu’au retour de la paix, s’il plaît à Dieu. mentionnant le nom des élèves parrainés. C’est la direction de chaque école qui indique chaque année le nom des élèves à parrainer, qu’il choisit parmi les familles les plus en difficulté. Le responsable général des écoles du Patriarcat Latin de Jérusalem est mis au courant des dons, et conseille régulièrement l’association. Deux écoles du Patriarcat Melkite (les Melkites sont des catholiques de rite oriental grec) reçoivent aussi des bourses ainsi que deux écoles de congrégation à Bethléem. Pour chaque enfant parrainé, il peut être dit au donateur son nom, son âge et sa classe, le nombre de ses frères et sœurs, ainsi que la situation de ses parents. Des membres de l’association se rendent de temps en temps sur place, à leurs frais, pour visiter certaines des écoles et les familles. Les écoles comptant des élèves parrainés par « Une fleur pour la Palestine » sont, du nord au sud de la Palestine, à : Zababdeh, Rafidia, Aboud, Birzeit, Jifna, Taybeh, Ramallah, Beit Jala, Bethléem(2), Beit Sahour, et Gaza. L’association compte 450 donateurs, et un conseil d’administration de 12 membres qui contrôle le travail du bureau. La totalité des dons est envoyée sur place, les seuls frais étant les frais de virements internationaux, et les frais pour les lettres de remerciement. Les fonds sont expédiés avec une grande sécurité, au curé de chaque paroisse, qui les transfère ensuite sur le compte des écoles. Pour chaque virement, une double preuve de leur bonne arrivée est donc obtenue avec un courriel du curé, puis un fax du directeur de l’école, L’adhésion à l’association est de 10 euros, les chèques sont à libeller à l’ordre de « Une fleur pour la Palestine » et à envoyer à : Une fleur pour la Palestine, 6 rue Lamarck, 31400 Toulouse. Cette adresse est celle de la paroisse toulousaine de Saint Exupère qui sert de siège social. L’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall, a visité lui-même certaines de « nos » écoles en janvier 2009. Depuis fin 2012, un partenariat a été établi avec le Réseau Barnabé, réseau d’écoles catholiques françaises qui aident les écoles chrétiennes en Palestine au niveau de l’enseignement du français. Nous sommes donc hébergés sur le site de cet organisme à l’adresse suivante : http://unefleurpourlapalestine .reseaubarnabe.org/ Grâce aussi à cet organisme, et avec le soutien de l’Evêché Melkite de Jérusalem et du Patriarcat Latin de Jérusalem, nous avons reçu une attestation de reconnaissance de notre action par le Consulat Général de France à Jérusalem. « L’hésitation, année après année, à établir la justice et la paix dans cette Terre sainte et le maintien de l’instabilité dans la région est le grand péché des responsables de nos pays. La guerre ne peut pas être la voie pour construire la paix et la sécurité. » Patriarche Sabbah, homélie pour l’Assomption 2006 à Nazareth. « Je (…) réaffirme le droit des Israéliens à vivre en paix dans leur état, et le droit des Palestiniens à avoir une patrie libre et souveraine. » Pape Benoît XVI, dimanche 23 juillet 2006.