IFRS 9 (phase 2) - Impact de la nouvelle approche de
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IFRS 9 (phase 2) - Impact de la nouvelle approche de
IFRS 9 (phase 2) - Impact de la nouvelle approche de provisionnement sur les modèles bâlois Avril 2016 2 Contexte et enjeux IFRS 9 - Phase 2 : vers une meilleure appréciation du risque de crédit Dans son second volet, la norme IFRS 9 substitue au modèle de pertes avérées d’IAS 39, un modèle unique de dépréciation prospectif fondé sur les « pertes attendues ». Ce nouveau modèle s’applique aux prêts, engagements hors bilan (notamment les garanties) et aux titres de dettes. IFRS 9 IAS 39 Sains non sensibles Provisions Filières / Sectorielles Sains non sensibles ECL à 1 an Sensibles EL comptables à maturité Sensibles ECL à maturité Douteux (Provisions collectives) Pertes à maturité (Provisions individuelles) Douteux Pertes à maturité (Provisions individuelles) Inchangé Ce dispositif de provisionnement, basé sur une PD et une LGD, converge vers les modèles bâlois mais conserve de fortes spécificités, comme par exemple: la prise en compte de l’amortissement dans l’EAD, le retrait des marges de prudence « downturn», et la prise en compte de données prospectives (« Forward looking ») pour apprécier le défaut. Les établissement se mettent en ordre de marche pour disposer de modèles d’estimation de la perte attendue conformes aux exigences liées à la mise en application d’IFRS 9 à horizon 2018. À terme, cela devrait nécessiter un recalibrage du dispositif bâlois. © Equinox-Cognizant, tous droits réservés. 2014. 3 Approche prudentielle vs approche IFRS 9 De nombreux challenges pour la mise à niveau des modèles de risque avec IFRS9 Bâle II Chantier Modèle PD - IFRS 9 Vision TTC (Through-the-cycle) Horizon : 1 an Modèle calibré sur des variables représentant la qualité intrinsèque de la contrepartie Floor de PD exigé à 0,03% La PD est calculée au niveau contrepartie (à l’exception du Retail où le calcul peut se faire au niveau transaction) - - Modèle LGD - Modèle EAD - Vision TTC La LGD doit être Downturn (i.e. calibrée sur des conditions de bas de cycle) Floor de LGD exigé en fonction des types de transactions Basé sur les entrées en défaut l’année de l’arrêté (pertes sur défaut à 1 an) L’exposition prend en compte, au travers des CCF, les tirages sur le hors-bilan entre la date d’arrêté et l’entrée en défaut Pas de prise en compte de l’amortissement Sont pris en compte uniquement les sûretés éligibles (actifs physiques ou financiers) - - Transverse - L’actualisation des flux se fait généralement au taux sans risque ou au WACC - Impact Méthodo Donnée Vision PiT (Point-in-Time) Horizon : 1 an pour les contreparties en stage 1, PD à terme pour les contreparties en stage 2/3 Le modèle doit incorporer une composante Forward-Looking (i.e. variables macroéconomiques, indicateurs d’évolutions futures, etc.) Aucun Floor exigés (la PD doit refléter à un instant donné les conditions économiques) La PD est calculée au niveau contrat ++ ++ Vision PiT et Forward-Looking : le montant des pertes varie en fonction des conditions économiques à un instant donné Aucune composante downturn Aucun Floor exigé LGD sur passage en défaut à terme dans le cadre du stage 2 ++ ++ Calcul du hors-bilan avec des CCF non « downturn » L’exposition tient compte des hypothèses de remboursements anticipés, des restructurations de dettes prévues, etc. D’autres types de sûretés peuvent être pris en compte + ++ Le taux d’actualisation doit refléter les conditions économiques à l’instant considéré La dégradation de la qualité de crédit doit être prise en compte depuis l’origine du contrat + ++ © Equinox-Cognizant, tous droits réservés. 2014. 4 Mise en œuvre Macro-planning Pour être conforme avec cette nouvelle approche d’évaluation du risque de crédit à horizon 2018, deux options s’offrent aux établissements : Option 1 : Adapter les modèles bâlois IRB existants aux les nouvelles exigences IFRS 9 Option 2 : Construire un dispositif dédié non contraint par les aspects prudentiels puis le faire converger avec le dispositif bâlois L’option 1 a l’avantage de favoriser d’emblée la cohérence Risques/Finance mais nécessite d’avoir des modèles bâlois facilement modulables. Si les modèles bâlois présentent des zones d’inconfort, l’option 2 est une bonne alternative pour être conforme avec la norme IFRS 9 dès 2018 et ainsi, faire converger les deux approches une fois la norme mieux établie. 2015 2016 2017 1. Option 1 Gap analysis règlementaire et étude d’impacts 2. Mise à niveau des modèles bâlois existants 1. Option 2 Cadrage 2018 Parallèle Run 2. Développement de modèles risque dédiés à IFRS 9 3. Mise en Production 3. Parallèle Run 4. Convergence des modèles Bâle II et IFRS 9 Mise en Production Les difficultés sont encore plus grandes pour les banques en approche standard n’ayant pas développé de modèles bâlois. Sur ce périmètre, des échanges sont en cours avec le régulateur. © Equinox-Cognizant, tous droits réservés. 2014. 5 Nos atouts pour vous accompagner Une double expertise IFRS 9 et modèles de risque bâlois Nos Références Nos Compétences clés Expertise IFRS 9 Expertise modèles de risque bâlois • Pilotage de projets de mise en conformité IFRS 9 • Réalisation d’étude d’impact sur le montant de provisionnement • Refonte des modèles de provisionnement pour répondre aux nouvelles exigences IFRS 9 BNPP WMI, BNPP LS, Crédit Agricole (SA, CACF) • Mise en place et audit de modèles de paramètres bâlois PD, LGD et CCF en approche avancée • Définition et mise en œuvre de méthodologie de StressTesting sur les paramètres de risque bâlois • Pré-Certification de dispositif Bâle II Groupe BNPP (Fonction Risk, BPLS, PF), BPCE (dont Natixis Factor), CACF Par sa capacité à mobiliser des équipes disposant de compétences règlementaires, quantitatives et en gestion de projet, EquinoxCognizant est en mesure de vous accompagner sur vos projets de mise en conformité des modèles de risque avec les nouvelles exigences IFRS 9 © Equinox-Cognizant, tous droits réservés. 2014.