Rapport annuel 2015 - Policlinique médicale universitaire

Transcription

Rapport annuel 2015 - Policlinique médicale universitaire
RAPPORT
ANNUEL
2015
LA PMU EN QUELQUES MOTS
DES COMPÉTENCES
UNIVERSITAIRES
AU SERVICE
DE VOTRE SANTÉ
depuis 1887
UNE INSTITUTION,
TROIS OBJECTIFS :
soigner, former et faire évoluer
les connaissances
A proximité du CHUV, la Policlinique médicale universitaire (PMU) est un centre de référence en médecine interne et générale ainsi qu’en santé communautaire. Elle accueille la population en consultation
ou en urgence et reçoit également sans rendez-vous au centre-ville de Lausanne dans sa Permanence
PMU-Flon.
L
a PMU propose des consultations dans diverses disci-
La formation et la recherche font elles aussi partie des missions-
plines : médecine générale, alcoologie, immuno-allergologie,
clés de l’institution. Les cadres transmettent leurs compétences
angiologie, cardiologie, consultation VIH-IST anonyme
aux nouvelles générations de médecins, de pharmaciens, de
(VISTA), endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie et
médecins-dentistes et d’infirmiers/ières. En lien étroit avec la
hépatologie, hématologie, consultation lipides, podologie,
Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lau-
pneumologie, psychiatrie de liaison, tabacologie, vaccination
sanne, la PMU assure l’enseignement de la médecine interne et
et médecine des voyages. S’y ajoutent les services du Centre
générale, avec des cours créés notamment grâce au concours
de pharmacie communautaire, du Centre de médecine den-
des généralistes installés, avec lesquels elle entretient un parte-
taire et orale, et du Centre de soins ambulatoires. Depuis plus
nariat privilégié.
de vingt ans, la PMU assure également des soins aux migrants
grâce à l’Unité de soins aux migrants. La PMU collabore natu-
Afin de faire évoluer les connaissances cliniques, différentes
rellement avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
professions sont amenées à faire de la recherche au sein de
(EPFL), en proposant à ses étudiants et à ses collaborateurs
l’institution. Orientée en médecine interne et en santé com-
un «Point santé» sur le campus. Il en va de même pour l’Uni-
munautaire, cette activité vise à répondre aux besoins de la
versité de Lausanne, pour laquelle la PMU a repris la gestion
communauté et à augmenter la qualité des soins, en veillant à
de «l’Accueil santé».
une distribution équitable des ressources.
Les professionnels de la santé de la PMU sont régulièrement
La PMU est un établissement de droit public, doté de la per-
sollicités à titre d’experts. Dans ce rôle, l’institution fournit de
sonnalité morale et placé sous la surveillance de l’Etat. Elle est
nombreux services à la communauté. Elle gère, entre autres,
sous la responsabilité d’un Conseil, réunissant des spécialistes
le Centre d’évaluation médicale de l’aptitude à la conduite
de la santé et des représentants de la société civile de sensi-
des chauffeurs professionnels (CEMAC) et l’Unité d’expertises
bilités politiques diverses. Ses membres sont nommés par le
médicales (UEM), qui agit sur mandat des offices de l’assu-
Conseil d’Etat pour cinq ans. Elle est dirigée par un directeur,
rance-invalidité (AI). Depuis 2012, La PMU s’occupe également
médecin-chef, également nommé par le Conseil d’Etat. Le di-
de maintenir et de promouvoir la santé des collaborateurs de
recteur assume la fonction et les responsabilités de professeur
l’Etat de Vaud (CHUV excepté), à travers son Centre de santé
ordinaire de médecine ambulatoire à la Faculté de biologie et
au travail (CST).
médecine de l’Université de Lausanne.
LA PMU EN QUELQUES MOTS
•
PMU 2015
3
VISION
VALEURS
STRATÉGIE
SOMMAIRE
LA PMU EN QUELQUES MOTS
3
UNE INSTITUTION, TROIS OBJECTIFS : SOIGNER, FORMER ET FAIRE ÉVOLUER LES CONNAISSANCES
3
VISIONS, VALEURS, STRATÉGIE
5
ÉDITO DU PRÉSIDENT
6
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
INTERVIEW DE LA DIRECTION
PLAN STRATÉGIQUE 2014-2018 : LE POINT SUR L’AVANCÉE DES OBJECTIFS
10
UN INTRANET MODERNISÉ ET VIVANT ; UNE QUALITÉ CERTIFIÉE
11
7
8-9
SOIGNER12
UNE ORGANISATION EN CABINETS DE GROUPE POUR ASSURER UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE;
DES ÉCRANS AVEC UN CONTENU MODERNISÉ
13
FAVORISER LA PRÉVENTION PARTICIPATIVE EN MÉDECINE DE FAMILLE
14
UN TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE INTRAVEINEUX À DOMICILE,
UNE LARGE PALETTE DE SOINS BUCCO-DENTAIRES
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DES ÉQUIPES INFIRMIÈRES MOBILISÉES POUR LA PRÉVENTION
16
STATISTIQUES DES ACTIVITÉS
17
FORMER18
PERMANENCE PMU-FLON : 60’000 CONSULTATIONS EN CINQ ANS
DES COLLOQUES POUR MAÎTRISER LES GESTES ET LES OUTILS TECHNIQUES,
CONFLITS D’INTÉRÊTS ET RECHERCHE MÉDICALE
UNE PLATEFORME INFORMATIQUE POUR APPRENDRE À ÉLABORER UN DIAGNOSTIC ;
DES FORMATIONS INTERPROFESSIONNELLES
19
20
21
CHERCHER
22
MALADIES CHRONIQUES : UNE PRISE EN CHARGE À RENFORCER
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LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE DES SOIGNANTS EN LUMIÈRE
24
MULTIMORBIDITÉ AU CABINET : MIEUX ÉVALUER L’IMPACT DES TRAITEMENTS
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
25
26
DES ÉQUIPES RENFORCÉES POUR FAIRE FACE À LA CRISE DES MIGRANTS ;
RENFORCEMENT DES SOINS SOMATIQUES AUX DÉTENUS VAUDOIS, L’UNITÉ MOBILE RESAMI
27
DES MÉDICAMENTS DE PLUS EN PLUS COMPLEXES ET CHERS
28
POINT SANTÉ EPFL, ACCUEIL SANTÉ UNIL : DEUX STRUCTURES GÉRÉES PAR LA PMU
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RESSOURCES HUMAINES
Heidi - Peter - Helga - Selma - Sara - Sebastian - Vincent - Catherine - Elisa - Andréa - Magali - Elena - Frédéric - Adriana
- Angelica - Corine - Maria Fernanda Abinaya - Pedro - Marie-Claire - Lyne Chantal - Shemsedin - Yasmine - MarieChristine - Reto - Silva - Faruk - Nathalie
- Kim - Claudine - Noëlle Jeanine - Lama
- Mary-Louise - Lorraine - Gabriel Mihai Guillaume - Marie-José - David - Sandrine
- Ivan - Marine - Noura - Jean-Michel Pascale - Alexandre - Jérôme - Gwendoline
- Arun - Danielle - Samantha - Christine
UN ENGAGEMENT POUR TOUS
30-31
Six missions, fixées en 1957 par un décret du Grand Conseil, sont inscrites dans la charte de la PMU.
LONGUE MALADIE : AMÉLIORATION DE LA PROTECTION DES COLLABORATEURS
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NOMINATIONS ET PRIX
33
L’institution s’engage à assurer des soins ambulatoires de qualité à la population ; à porter assistance
ORGANIGRAMME
LA PMU EN QUELQUES CHIFFRES
34-35
36
COMPTES37-41
aux personnes défavorisées ; à préparer la relève des médecins, soignants, pharmaciens et à assurer
la formation continue de l’ensemble des professionnels actifs en son sein. Elle vise également à promouvoir la recherche en médecine interne générale ainsi qu’en santé communautaire, à fournir des
PUBLICATIONS42
prestations et à soutenir les développements en médecine préventive en coordination avec les Ligues
de la santé et enfin, à entretenir les liens avec la pratique privée et le milieu académique.
LISTE DES PUBLICATIONS 2015 DANS DES REVUES EXPERTISÉES
THE PMU IN BRIEF
43-46
47
Pour atteindre ces objectifs, la PMU collabore étroitement avec le Centre hospitalier universitaire
vaudois (CHUV), la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lausanne et d’autres
4
Une version PDF de ce rapport annuel est disponible sur le site de la PMU:
partenaires. Son activité s’inscrit dans le cadre du Département universitaire de médecine et de santé
http://www.pmu-lausanne.ch/pmu-rapport-annuel-2015.pdf
communautaires (DUMSC) du CHUV.
PMU 2015
•
SOMMAIRE
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
•
PMU 2015
5
ÉDITO
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
Pierre-Luc Maillefer
Prof. Jacques Cornuz
Président du Conseil
Directeur de la PMU
LA PMU :
D
hétérogénéité ou complémentarité
de ses missions?
ans ses statuts, PRATIQUE, RECHERCHE et ENSEI-
–Qui aura accès à mes tests de prédisposition génétique ?
GNEMENT de la médecine générale figurent comme
Mon médecin, mon assurance, le public ? Comment seront-
premières missions de notre institution. Leur com-
ils protégés ?
plémentarité ne laisse ici pas de doute si l’on admet que dans
– Quelles conséquences si je refusais de me soumettre à des
cette recherche mais aussi dans ce rôle d’enseignement (pré
tests qui permettraient de mieux prévenir ou soigner les
et post-gradué ou de formation continue), le patient demeure
toujours au centre de la démarche.
maladies d’autres individus ?
–Comment vivre avec cette illusion, renforcée par ces nouveaux champs de connaissance, de pouvoir éviter la maladie,
Vu sous un autre angle, la complémentarité des activités de
la mort ?
médecine générale, mission déjà évoquée, et les tâches de
médecine communautaire (addictions – prévention – popula-
Et finalement l’interrogation du médecin à lui-même : «déve-
tions vulnérables), autre mission de la PMU, mérite analyse à
loppement d’une médecine du moi – déclin d’une médecine du nous ?
la lumière des approches thérapeutiques actuelles telles que
mon rôle de témoin – mon devoir d’information ?»
la médecine personnalisée (ou mieux définie comme médecine de
précision quand la connaissance du génome influe sur le choix
Ces nombreuses questions concernent également la PMU
thérapeutique).
dont les activités devront dorénavant intégrer cette nouvelle
dimension «médecine du moi» dans son approche de médecine
Dans cette nouvelle perspective, le médecin de premier re-
générale et communautaire. Cette intégration s’avère néces-
cours, proche confident de son patient, pourra se voir adresser
saire si l’on veut maintenir une équité des soins, un enjeu de
des questions telles que :
société toujours plus d’actualité !
– Comment pourrais-je appréhender les conséquences sur ma
personne de la multitude de tests de prédisposition génétique qui me sont proposés ?
MÉDECINE PARTICIPATIVE
ET RECONNAISSANCE DE
LA RECHERCHE CLINIQUE,
signes d’une médecine qui évolue
avec son temps.
L’
année 2015 est représentative de l’évolution du sys-
veaux outils. Il s’agit d’aides à la décision pour le dépistage
tème de santé occidental, que l’on pourrait résumer
du cancer du côlon et du cancer de la prostate, ainsi que
par les mots-clés : «médecine participative». Déjà
pour le dépistage de l’hypercholestérolémie en prévention
engagés avec leurs patients dans une relation basée sur le
primaire (pour les patients n’ayant pas encore eu de pro-
dialogue, les soignants sont appelés à développer davantage
blèmes cardiaques). Déjà, nous explorons d’autres pistes :
leurs compétences en communication, en particulier en ce
le dépistage du cancer du poumon et le partage décisionnel
qui concerne les risques de développer une maladie ou un
pour les médicaments permettant de lutter contre la dépen-
problème de santé. Au sein de la PMU, cette réalité est notable
dance nicotinique, à moyen et non plus à court terme.
dans le domaine des maladies chroniques et des dépistages.
Nous sommes ainsi parmi les premiers centres universitaires
Cette année, une partie de nos efforts a ainsi porté sur l’élabo-
à décliner cette thématique de manière concrète, tout en
ration d’aides décisionnelles. Ces outils ont pour but d’aider
l’intégrant dans les cursus de formation pré, post-graduée et
les médecins à informer leurs patients sur les bénéfices et les
continue. Pour nourrir la création de connaissances, il faut
risques de réaliser une intervention de dépistage ou de démar-
toutefois soutenir l’activité de recherche. Celle-ci fait partie
rer un traitement. Ces outils doivent répondre à des critères
des priorités de notre institution. Nous avons ainsi soumis
de qualité élevés, reconnus internationalement : la clarté et la
plusieurs demandes dans le cadre du Programme national de
pondération de l’information, le recours à des données fiables
recherche «Système de santé» (PNR 74) qui veut promouvoir
et enfin, la validation par les pairs ainsi que par les patients.
des recherches innovantes dans le domaine des services de
santé, notamment pour améliorer le traitement des maladies
Il y a quinze ans, le concept de partage de la décision n’en
chroniques.
était qu’à ses balbutiements. Nous manquions d’outils de
qualité pour favoriser cette collaboration entre soignant et
Ce programme national témoigne d’une évolution du Fonds
soigné. Récemment, ce concept a connu un véritable essor
national suisse (FNS) par rapport à l’activité de recherche,
au sein du secteur de la santé comme dans les sphères poli-
autrefois associée aux analyses en laboratoire. L’apport de la
tiques et citoyennes.
recherche clinique centrée sur le patient est désormais pleinement reconnu. La PMU a contribué à créer ce changement : en
6
PMU 2015
•
ÉDITO
La PMU s’inscrit dans cette dynamique par des réalisations
dix ans, de nombreux collaborateurs ont sollicité, et reçu, le
concrètes. Cette année, nous avons en effet élaboré de nou-
soutien du FNS.
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
•
PMU 2015
7
VISION • VALEURS • STRATÉGIE
UNE INSTITUTION QUI
CONSOLIDE SON ANCRAGE
COMMUNAUTAIRE
L’activité de la PMU propose des soins
à un large périmètre de la population.
Créée à l’origine par des médecins lausannois et pour des Lausannois, la PMU n’a cessé d’élargir son
Jean-Michel Bays, Directeur administratif • Françoise Ninane, Directrice des soins • Prof. Jacques Cornuz, Directeur de la PMU
rayon d’action. Où en sommes-nous en 2015 ?
Prof. Cornuz
de médecin à la Fondation Urgences santé, ainsi que de la
doise. Tout comme les infirmières du Centre de vaccination et
Afin de favoriser ce dynamisme, nous avons le souci de don-
Il est vrai qu’au cours de la décennie écoulée, les autorités nous
gestion des consultations de première ligne pour le compte
médecine des voyages, qui effectuent des vaccinations dans des
ner du sens à notre action, par une approche participative, en
ont régulièrement attribué de nouveaux mandats avec une
de l’EPFL, et désormais, de l’UNIL.
entreprises vaudoises tout au long de l’année.
responsabilisant nos collaborateurs et en leur laissant une
collaborer avec divers partenaires sur l’ensemble du territoire
Le fait que des institutions tierces s’adressent à la PMU dé-
Autre mandat confié par le Canton, cette fois dans le domaine
cantonal. Souvent, nos équipes sont sur les routes de la ville
montre que nous sommes considérés comme un partenaire
des soins : les consultations de l’Unité de soins aux migrants,
et du canton, pour aller vers des groupes reliés par un déno-
sérieux et que la qualité de l’expertise offerte est appréciée par
dont les collaborateurs sont présents à Bex, Vevey, Crissier,
minateur commun : une activité professionnelle ou une pro-
nos mandants.
Nyon, Sainte-Croix et Yverdon-les-Bains et Lausanne. Cette
marge de manœuvre. Cela exige toutefois de travailler sur la
visée communautaire. Cela nous a amenés à intervenir ou à
communication et l’information à l’interne.
unité est rattachée au Centre des populations vulnérables, dont
blématique de santé commune. Nous nous rendons sur leurs
lieux de vie, sans blouse blanche, pour apporter des soins ou
Mme Ninane
de nombreux membres sont appelés à se déplacer. Il en va de
intervenir à travers des actions de prévention ciblées. Nous
Ce développement est également possible grâce à la réactivité
même pour le Centre de médecine dentaire et orale (CMDO), qui
nous situons à mi-chemin entre une relation individuelle
de nos collaborateurs, tous secteurs confondus, et grâce à notre
officie sur le site de l’Hôpital de l’enfance, ainsi que dans les
médecin-patient et une action de politique de santé publique,
infrastructure administrative, très efficace, et qui œuvre par-
établissements pénitentiaires pour y assurer des soins dentaires
qui vise la population dans son intégralité.
fois dans l’ombre. Notre équipe des finances soutient l’activité
de base.
de soins pour monter rapidement des budgets réalistes ou des
M. Bays
projets autofinancés, et les ressources humaines réalisent des
Prof. Cornuz
Le nombre de conventions, établies avec plus de 200 partenaires,
engagements de façon rapide et efficace.
Cette dynamique s’illustre également dans le domaine de
la prévention. Outre nos liens très forts avec les Ligues de la
donne la mesure de la diversité de nos partenariats. Nous met-
8
tons environ 40 collaborateurs à disposition d’autres institu-
Quant aux développements au niveau cantonal, le Centre de
Santé, nous sommes depuis 2015 en charge de la formation
tions. Il s’agit – entre autres – des expertises réalisées pour le
santé au travail de la PMU mène des actions dans ce domaine
des médecins et des pharmaciens dans le cadre du programme
service des automobiles et de la navigation, de la délégation
auprès des collaborateurs de l’administration cantonale vau-
cantonal de dépistage du cancer colorectal.
PMU 2015
•
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
•
PMU 2015
9
VISION • VALEURS • STRATÉGIE
VISION • VALEURS • STRATÉGIE
PLAN STRATÉGIQUE :
le point sur l’avancée des objectifs
UN INTRANET
modernisé et vivant
Établis en 2013 pour la période 2014-2018, les objectifs stratégiques servent de lignes directrices pour
Désormais, les collaborateurs de la PMU disposent
le développement des activités de la PMU.
d’un site intranet vivant et adapté à leurs besoins.
1. La PMU est désormais incluse par la grande majorité des
4. Dans le domaine de la santé communautaire, la PMU dis-
assurances maladie dans leur modèle dit «médecin de
pose depuis l’automne 2015 d’une définition claire ralliant
famille». Par ailleurs, le fonctionnement du Centre de méde-
une large majorité de ses centres. Cette définition sert de
cine générale (CMG) a été réorganisé en cabinets de groupe.
cadre de référence pour comprendre et maintenir la cohé-
Les médecins assistants bénéficient ainsi de conditions de
rence des prestations de la PMU en santé communautaire
formation se rapprochant de celles d’un cabinet de ville. En
parallèle, l’équipe du programme Swiss Primary Care Active
U
n design moderne, des actualités régulièrement ra-
gestion des documents électroniques a également permis de
fraîchies pour refléter les diverses activités dévelop-
passer d’une mise à jour manuelle des versions obsolètes à
pées par l’institution, de nouveaux outils tels qu’un
l’actualisation d’une quarantaine de documents par jour. Le
agenda des colloques et formations et des listes des médecins
gain de temps et d’efficacité s’ajoute ainsi à une simplification
et soignants de garde… Ces éléments font partie du nouvel
des processus qui s’avérait nécessaire pour répondre au déve-
ainsi que pour le développement d’un véritable réseau de
intranet de la PMU, qui offre désormais des rubriques clai-
loppement de la PMU.
collaborations.
rement identifiées et faciles d’accès : annuaire, documents
qualité, revue de presse, journal interne, etc.
Monitoring (SPAM), projet visant à mieux comprendre le
fonctionnement de la médecine de premier recours, a été très
5.L’accueil des patients au sein de la PMU a été amélioré
active. Elle a notamment publié 3 articles scientifiques
durant l’année 2015. Tout d’abord, les rappels de rendez-vous
Le développement de ce nouvel outil a été mené conjointe-
sur cette thématique et a poursuivi son travail de création
par SMS ont été étendus à tous les services. En outre, le
ment par le chef de projets informatiques et une chargée de
d’un réseau de recherche en médecine de famille.
service AMIS (Accueil en milieu de soins) a été généralisé à
communication de la PMU. Il a été conçu comme une plate-
toute la PMU. Il se charge d’accompagner les patients depuis
forme pour les collaborateurs, destinée à être nourrie par les
desk vers leur lieu de consultation à la PMU ou au CHUV.
collaborateurs eux-mêmes.
2.Un des rôles clés de la médecine générale est de faire le
lien entre les professionnels de la santé toujours plus nombreux autour du patient. La PMU a ainsi lancé deux études
pilotes en 2015 sur ce thème. La première vise à améliorer
6. L’objectif 6 sera développé une fois que les premiers objectifs opérationnels auront été mis en route.
cipation de trois groupes de travail pour tenir compte de trois
la coordination entre les médecins prescripteurs et les phar-
missions : la mise à jour régulière des informations utiles aux
maciens pour améliorer l’efficacité des traitements, et la
lignes médicale, des soins et administrative ; la valorisation des
seconde porte sur la coordination des tests de laboratoire.
informations par une mise en forme graphique et une ergono-
3.La place toujours plus grande des médias sociaux dans
notre vie a amené la PMU à initier une analyse fine de ces
canaux. Elle vise à fournir à la Direction des éléments lui
permettant de prendre position quant à la présence de
l’institution sur ces plateformes (Facebook, Twitter, Linkedin).
Cette première étape a abouti à la création d’une page Linkedin pour le recrutement de personnel et à l’élaboration
d’une stratégie «médias sociaux».
LES OBJECTIFS
STRATÉGIQUES 2014-2018
1.Consolider le rôle de la PMU comme centre de référence
pour la médecine de famille
2.Développer et mettre en place des soins coordonnés
destinés aux patients avec des maladies chroniques
3.Évaluer le potentiel du web 2.0 en faveur des patients
4.Consolider et renforcer la contribution de la PMU en santé
communautaire au plan national et international
5.Optimiser le parcours médical et administratif du patient
au sein de la PMU
6.Être force de proposition et de mise en œuvre de mo-
10
Sa réalisation a demandé un long investissement, et la parti-
PMU 2015
•
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
mie optimale et enfin ; une gestion informatisée des nombreux
documents qualité émis par l’institution.
Après avoir établi les besoins des usagers, les responsables du
projet ont établi un cahier des charges extrêmement précis,
qui a permis de démarrer la phase de développement d’un
outil «maison». Cette étape a nécessité de repenser totalement
l’architecture du site, et de concevoir des fonctionnalités et un
design offrant davantage de confort pour les usagers.
Mis à disposition des collaborateurs en septembre 2015, le
nouveau site intranet offre désormais une plateforme de communication interne vivante. L’automatisation du système de
UNE QUALITÉ CERTIFIÉE
En juin 2015, la PMU a passé avec succès l’audit de recertification ISO 9001:2008 conduit par la Société Générale
de Surveillance. Le périmètre de ce certificat – référence
mondiale en matière de management de la qualité – a été
étendu au Centre des populations vulnérables ainsi qu’à
l’Unité d’expertises médicales. La PMU avait obtenu pour
la première fois le label ISO 9001 en décembre 2005.
Cette certification a été maintenue malgré la complexité
et la diversité des activités regroupées au sein de la PMU.
L’institution conserve aussi son label Healthmark. Cette
étiquette, spécifique aux établissements de santé, reconnaît l’engagement des équipes dans la prise en charge
multidisciplinaire de ses patients. Elle atteste que l’institution ne se contente pas de fournir les prestations demandées mais se charge également de mesurer, de contrôler
et d’améliorer ses résultats en permanence.
Au cours des dernières années, la simplification du système
qualité a d’ailleurs été l’objet d’une attention particulière afin
de faciliter le travail des collaborateurs. En 2015, l’une des
évolutions majeures du système qualité a été le développe-
dèles de soins ambulatoires qui répondent à des besoins
ment d’un outil informatique «maison» de gestion électro-
avérés en accord avec la politique cantonale de santé
nique des documents qualité.
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
•
PMU 2015
11
- Danièle - Magali - Laurence - Priska Thomas - Héloïse - Jérémie - Laurence
- Cristina - Patrick - Saskia - Martine Noémie - Constantin - Giovanna Cinzia
- Laurence - Carine - Laurence - Aline Valérie - Laure - Céline - Bettina - Estelle
- Catherine - Eric - Sylvie - Christina Adeline - Emmanuelle - Evelyn - Olivier
- Laetitia - Susan Jane - Benoît - Stéphanie - Christine - Isabel - Michel - Liliana - Nadia - Monica - Claudia - Sarah
- Regula - Florence - Morena - Damien
- Silvana - Jennifer - Christelle - Semanur
SOIGNER
UNE ORGANISATION
EN CABINETS DE GROUPE
pour assurer une prise en charge
optimale
Des colloques en petits groupes permettent aux médecins du Centre de médecine générale (CMG)
d’échanger sur des situations complexes, sous la supervision active de médecins cadres.
L
es médecins du CMG sont répartis en quatre cabinets
Le fonctionnement en cabinets de groupe est aussi l’occasion
de groupe. Chacun de ces cabinets est organisé selon la
pour les chefs de clinique d’assurer la bonne transmission des
même configuration : un médecin cadre, entre trois et cinq
dossiers médicaux lors d’une période de transition entre deux
chefs de clinique et de quatre à huit médecins assistants. La visée
médecins assistants se succédant au CMG. En effet, les chefs de
d’une telle structure est de faire circuler l’information au sein
clinique sont délégués par les médecins cadres pour garantir le
d’une équipe, de partager les questionnements entre pairs, ainsi
suivi du dossier médical de chaque patient.
que d’analyser et de critiquer la littérature scientifique.
Ce fonctionnement en cabinets de groupe et les diverses posCette distribution en petits groupes permet aux médecins de
sibilités de dialoguer avec des pairs expérimentés sont l’un des
créer des moments privilégiés, destinés à augmenter la qualité
axes d’un processus d’amélioration continue visant à garantir
de la prise en charge des patients. Les membres de ces cabinets
aux patients des soins à la pointe dans le domaine de la médecine
se réunissent en effet chaque semaine pendant une heure, afin
générale.
d’échanger leurs expériences.
SOIGNER ET ACCOMPAGNER
AVEC RESPECT
Ces colloques comportent trois moments clés. Le premier
Soigner le patient et l’accompagner en respectant sa dignité et en s’adaptant à ses besoins : cette
chir en commun par exemple sur des aspects de communication
DES ÉCRANS AVEC UN
CONTENU MODERNISÉ
non verbale ou sur la relation médecin-patient, et la discussion
Mis en fonction en automne, cinq écrans d’information ont
est modérée par un psychiatre de liaison de la PMU. Deuxième
été installés dans les salles d’attente du Centre de mé-
moment important : la présentation par un médecin assistant
decine générale, du Centre de soins ambulatoires et à
d’un article, librement choisi, qui sera évalué ensuite au sein du
la Permanence PMU-Flon. Ces appareils ont remplacé
groupe, en fonction d’aspects méthodologiques et de sa perti-
les téléviseurs diffusant des films documentaires. Ils pro-
la personne, le respect de ses valeurs culturelles, de son contexte familial et social et de son parcours
nence pour la pratique en médecine de premier recours. Dernier
posent des informations institutionnelles, présentent les
de vie font partie intégrante de la prise en charge au sein de l’institution. Celle-ci s’engage aussi à
pivot de ces cabinets de groupe : la possibilité pour les médecins
activités de la PMU ainsi que de brèves informations pu-
assistants de soumettre leurs interrogations relatives à la
bliées par la RTS. Il est prévu d’installer des écrans sup-
nécessité de poursuivre des investigations complémentaires,
plémentaires, notamment au Centre de vaccination et de
différentes disciplines, entre spécialistes et généralistes. Sans oublier, bien sûr, le dialogue entre
ou à l’avantage de démarrer un traitement. En présentant
médecine des voyages, ainsi que dans la salle d’attente
soignants et patients, qui devient toujours plus crucial dans un contexte où les soins ambulatoires
des situations cliniques particulières, les médecins du groupe
des urgences communes CHUV-PMU.
préoccupation guide les les professionnels qui s’activent au sein de la PMU. L’approche globale de
fournir des soins de qualité, dans un cadre qui favorise les échanges entre les professionnels et les
prennent davantage d’importance. La discussion, le partage des connaissances et la transmission
du savoir: voilà désormais les enjeux clés d’une offre de soins en phase avec l’évolution de la société.
12
SOIGNER
PMU 2015
•
ÉDITO
consiste à analyser une vidéo réalisée par un médecin de sa
propre consultation. Ces images permettent au groupe de réflé-
font ainsi part de leurs expériences, de leurs connaissances et
partagent la prise de décision thérapeutique sous la supervision active d’un médecin cadre de l’institution.
SOIGNER
•
PMU 2015
13
UN TRAITEMENT
SOIGNER
antibiotique intraveineux à domicile
Lorsque les conditions le permettent, l’Unité d’antibiothérapie parentérale ambulatoire propose aux
patients un traitement intraveineux à domicile.
FAVORISER LA
PRÉVENTION PARTICIPATIVE
en médecine de famille
Le site de la PMU propose désormais sur son site internet une sélection de recommandations de
prévention et de dépistages pour encourager la prévention au cabinet.
L
L’
Unité d’antibiothérapie parentérale ambulatoire (APA)
L’auto-administration est devenue en 2015 la prise en charge
réalise des traitements anti-infectieux par voie intravei-
privilégiée au sein de l’Unité APA. L’équipe de l’Unité fait en
neuse, en l’absence d’option thérapeutique par voie orale.
sorte que les patients bénéficient d’un traitement dont l’effi-
Ce programme a été mis en place en collaboration avec le Service
cacité et la sécurité soient équivalents à un traitement assuré
des maladies infectieuses du CHUV. Son but est de permettre aux
par des infirmières. Chaque situation est en effet évaluée par un
patients un retour à domicile et une reprise de l’activité profes-
infectiologue et une infirmière avant le début du traitement, et
sionnelle plus rapides.
les patients apprécient de pouvoir gagner ainsi en autonomie.
Chaque patient est ensuite suivi une fois par semaine au moins
Cette méthode peu courante en Suisse permet également de
par l’équipe APA. Tout en augmentant l’autonomie du patient,
réduire significativement les coûts du traitement en évitant une
ce programme nécessite une implication importante de l’équipe
hospitalisation. Depuis la création de l’Unité APA en décembre
infirmière et médicale.
2013, plus de 300 personnes ont bénéficié de cette prestation,
pour plus de 4’500 jours de traitement intraveineux ambulatoire.
Outre des visites quotidiennes à la PMU ou le déplacement d’une
infirmière du CMS au domicile du patient, ces thérapies peuvent
aussi être prises à domicile en auto-administration au moyen de
a prévention et le dépistage des maladies font partie du
d’avoir une meilleure connaissance des risques et bénéfices de
pompes élastomériques à usage unique. Ces dispositifs, compo-
rôle des médecins de famille. Les généralistes peuvent
la prévention et aux médecins de mieux tenir compte des pré-
sés d’une membrane en caoutchouc très élastique, permettent
toutefois se sentir submergés par la masse d’informa-
férences de leurs patients.
de diffuser le liquide antibiotique avec une pression constante.
tions générées par les nombreuses institutions actives dans la
Ils ne nécessitent ni apport d’énergie ni réglage et sont donc très
prévention et par les nombreuses recommandations, parfois
La page internet, mise à disposition en premier lieu pour les
non convergentes. Ces constatations ont abouti à la création
médecins, se décline sous deux formes. Tout d’abord celle d’un
du programme national EVIPREV, axé sur la prévention partici-
tableau synthétisant les recommandations. Celui-ci est orga-
pative. Réunissant les cinq centres académiques de médecine
nisé par thèmes (tabagisme, cancer du côlon, ostéoporose, etc.)
interne générale (Lausanne, Berne, Genève, Bâle et Zurich),
et résume les recommandations en fonction de l’âge et du sexe
cette collaboration a notamment pour but d’établir des recom-
des patients. Il renvoie à des sources d’information et des outils
mandations suisses, basées sur des données probantes pour
de communication fiables pour chaque thématique de préven-
les activités de prévention au cabinet médical.
tion (sites d’information, quizz, films, articles, etc.). Ce tableau
oriente également vers des aides à la décision, lorsqu’elles sont
C’est dans ce cadre que la PMU a élaboré une approche infor-
disponibles, et permet aux médecins de trouver facilement des
mative originale, en partenariat avec l’association Médecins
offres de prévention, comme des programmes de promotion
de famille Vaud et les Ligues de la santé. Cette démarche est
d’activité physique. Cette synthèse oriente ainsi vers plus de
soutenue par le canton de Vaud à travers le projet «Vieillisse-
250 liens considérés comme fiables et de qualité.
ment et santé». Cette approche s’est concrétisée en novembre
2015 par une page internet, rattachée au site de la PMU*, qui
Cette page internet a été élaborée avec la collaboration de
propose une sélection d’informations relatives à la prévention.
médecins installés dans les régions de Sainte-Croix et Morges,
ainsi qu’avec des médecins actifs à la PMU. Au terme de 54 en-
Par ailleurs, des outils favorisant la médecine participative,
tretiens, l’équipe qui a construit cet outil a recensé les besoins
aussi appelés aides à la décision, ont été développés notam-
des praticiens du terrain et a ensuite adapté la page en tenant
ment pour les dépistages des cancers de la prostate et du cô-
compte de leurs remarques.
lon, ainsi que pour la prise de médicaments pour diminuer le
cholestérol dans le sang. Ces outils permettent aux patients
* http://www.pmu-lausanne.ch/pmu_home/pmu-professionnels-sante/
pmu-recommandations-prevention.htm
faciles à utiliser.
UNE LARGE PALETTE
de soins bucco-dentaires
Le Centre de médecine dentaire et orale (CMDO) bénéficie d’un rôle unique en tant que plateforme intégrée à la structure hospitalière PMU-CHUV.
L’
équipe pluridisciplinaire du CMDO reçoit l’ensemble
greffés, ou les patients en traitement anti cancéreux, sous
de la population ainsi que des patients référés par des
chimio et radiothérapie. Il s’occupe également des problèmes
médecins généralistes, spécialistes et par les services
de pathologie orale, miroir des problèmes de santé générale.
du CHUV. Les collaborateurs du centre réalisent l’ensemble des
traitements dentaires traditionnels, conservateurs (restaura-
A terme, l’objectif est de développer l’activité de médecine den-
tions dentaires, traitements de racine) et de réhabilitation fonc-
taire hospitalière afin de positionner le CMDO comme un centre
tionnelle et esthétique de la cavité buccale par des prothèses
de référence romand dans ce domaine, et de conseiller les mé-
dentaires (couronnes, ponts). Le centre dispose d’un plateau
decins-dentistes installés en cabinet.
technique dédié à la chirurgie orale (extractions dentaires et des
dents incluses) ainsi qu’à la pose d’implants.
Le CMDO assure également des soins aux populations les plus
vulnérables. Il réalise ainsi des traitements sous anesthésie
La position du CMDO au sein de la PMU et de la cité hospitalière
générale pour des personnes en situation d’handicap au bloc
du CHUV lui permet de se positionner comme centre unique en
opératoire du CHUV et de Beaumont ainsi que des soins aux
Suisse de médecine dentaire hospitalière et ambulatoire.
enfants sur le site de l’Hôpital de l’enfance. Les collaborateurs
du CMDO se rendent également dans les établissements péni-
Le centre offre une prise en charge appropriée et spécifique
tentiaires du canton de Vaud pour assurer des soins dentaires
des patients hospitalisés polymorbides, ayant souvent des trai-
aux détenus.
tements médicaux lourds. Ce sont par exemple les patients
14
PMU 2015
•
SOIGNER
SOIGNER
•
PMU 2015
15
SOIGNER
SOIGNER
STATISTIQUES DES ACTIVITÉS
DES ÉQUIPES INFIRMIÈRES
mobilisées pour la prévention
Total de contacts-patient 2015: 270’705
Centre de médecine générale
en nombre de contacts :
Les équipes infirmières de la PMU vont à la rencontre de la population avec diverses actions de prévention et de promotion de la santé.
L
Urgences
en nombre de contacts :
2013
Unité de soins aux migrants
en nombre de prestations :
2014
2015
Centre de médecine
dentaire et orale
en nombre de contacts :
17’069
15’941
24’045
19’896
19’152
15’687
25’575
15’741
19’706
16’609
29’700
13’764
(y.c. neurologie, diététique et dermatologie)
a prévention et la promotion de la santé sont au cœur
En matière de sensibilisation, la PMU participe à de nom-
des activités de la PMU. Elles sont mises en pratique de
breux autres programmes, nationaux, cantonaux ou locaux,
manière transversale, dans différentes unités et dans
sans oublier les initiatives internes. A l’occasion de la Journée
Centre de soins ambulatoire
en nombre de contacts :
Centre de vaccination et de
médecine des voyages
en nombre de contacts :
Centre de pharmacie
communautaire
en nombre de clients :
Consultation VISTA 1
en nombre de tests :
39’098
10’427
45’686
3’404
tenu un stand dans le hall d’entrée du CHUV. Elle y présentait
37’773
12’112
55’362
3’843
C’est le cas de la journée «Stop rougeole», organisée le 6 no-
son activité et les cours conçus pour les personnes diabétiques.
37’827
12’370
57’627
3’940
vembre par Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans
Un quizz sur les idées reçues en matière d’alimentation, ainsi
le but d’éradiquer cette maladie en Suisse. La PMU proposait
qu’un questionnaire sur les risques liés à cette maladie étaient
dans ce cadre une vérification du carnet de vaccination pour
également proposés.
les activités de soins.
mondiale du diabète, l’Unité de diabétologie de la PMU a ainsi
CEMAC 2
en nombre de clients :
un prix modique, réalisable au Centre de vaccination et médecine des voyages (CVMV) ; et une vaccination si besoin.
Enfin, l’année 2015 s’est terminée sur un beau succès. Le
1er décembre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte
L’institution s’engage aussi, très activement, dans la campagne
contre le sida, la PMU et le CHUV ont offert à la population
nationale de vaccination contre la grippe. En effet, elle propose
des dépistages gratuits du VIH. Les équipes infirmières se
chaque année à la population de se faire vacciner au Centre
sont mobilisées en continu dans différents lieux de la région
de soins ambulatoires, à la Permanence PMU-Flon et au CVMV.
lausannoise (PMU, CHUV, Permanence PMU-Flon et plusieurs
La vaccination est en outre offerte aux collaborateurs de
Hautes écoles, dont l’EPFL). Le bilan s’est soldé par un véri-
la PMU. Par ailleurs, en 2015, 400 employés d’une dizaine de
table record d’affluence avec 832 tests réalisés.
Permanence du Flon
en nombre de contacts :
Point santé EPFL
en nombre de contacts :
Centre de santé au travail
en nombre de contacts :
1’984
17’681
1’377
419
2’021
18’134
1’487
402
1’890
18’966
1’275
349
Unité d’expertises
médicales
en nombre d’expertises :
sociétés vaudoises ont été vaccinés contre la grippe. Le Centre
de santé au travail propose le vaccin aux collaborateurs de
l’administration cantonale vaudoise.
Angiologie
en nombre de contacts :
Cardiologie
en nombre de contacts :
Consultation des lipides
en nombre de contacts :
131
7’768
7’700
1’345
144
8’223
8’153
1’146
168
7’033
9’285
1’454
(y.c. tabacologie)
Endocrinologie,
et diabétologie
en nombre de contacts :
Gastro-entérologie
et hépatologie
en nombre de contacts :
2
16
PMU 2015
•
SOIGNER
Immunologie
et allergologie
en nombre de contacts :
9’092
6’434
2’586
6’792
8’409
7’696
2’434
6’599
9’332
9’223
2’915
6’279
Pneumologie
en nombre de contacts :
1
Hématologie
en nombre de contacts :
Psychiatrie de liaison
en nombre de contacts :
Equipe mobile
vulnérabilités
en nombre de contacts :
8’879
1’494
8’426
1’030
489
8’727
1’172
1’094
Consultation VIH-IST Anonyme
Centre d’évaluation médicale d’aptitude à la conduite
SOIGNER
•
PMU 2015
17
- Céline - Dora - Jacqueline - Aline - Gérald - Sophia - François - Morgane - Florence - Anne Marcelle - Camille - Bastien - Catherine - Sabine - Carole - Laure
- Christine - Sylvia - Patricia - Milena Audrey - Edmée - Andrée - Jacques - Rodrigo - Nadège - Nadia - Joana - Christine
Claude - Alexandre - Tatyana - Cécile Patrick - Isabelle - Christine - Laurianne
- Patrick - Valérie - Lucia - Pasqualina Amalia - Rosa Maria - Sílvia Alexandra
- Sofia - Chantal - Corine - Christiane Lionel - Alain - Claudio - Valeria - Jeremy
FORMER
FORMER
PERMANENCE PMU-FLON :
60’000 consultations en cinq ans
Depuis son ouverture, le 1er avril 2010, la Permanence PMU-Flon a trouvé sa place dans le paysage
médico-sanitaire lausannois. Un symposium a marqué ses cinq ans d’existence.
A
la fois lieu de soins et de formation, la Permanence
Le 7 mai, un symposium a marqué les cinq ans d’existence
PMU-Flon est un exemple unique en son genre en
de la permanence, en présence de M. Pierre-Yves Maillard,
Suisse. Son originalité réside dans l’alliance entre
conseiller d’Etat, chef du Département de la santé et de l’ac-
une institution académique et des médecins du terrain. Elle
tion sociale. Les collègues installés en cabinet ou actifs au
est en effet rattachée à l’Institut universitaire de médecine de
CHUV et les représentants des diverses associations profes-
famille, lui-même relié à la PMU. Sa création en 2010 avait été
sionnelles concernées ont été conviés à cet événement, ainsi
soutenue tant par les milieux politiques que par la Direction
que de nombreuses personnalités du monde académique et
générale du CHUV.
politique.
Dans cette permanence, véritable centre d’urgences ambula-
Cette conférence a permis aux cadres médicaux et soignants
toires, les patients sont soignés par des médecins assistants,
de la PMU de dresser un bilan des particularités de cette
pour la plupart en fin de formation. Ces derniers travaillent
structure et rappeler son aspect novateur et sa place au sein
sous la supervision de praticiens expérimentés, épaulés par
du paysage de la médecine générale. Le Dr François Héritier,
une douzaine d’assistantes médicales.
président de la Société suisse de médecine générale, a également saisi cette occasion pour mettre en perspective l’impor-
Ces superviseurs, installés dans toute la Suisse romande,
tance de l’enseignement par des pairs. Le bilan dressé à cette
quittent leur consultation une ou deux demi-journées
occasion a aussi été relayé au public par les médias régionaux,
chaque semaine pour se relayer et assurer une présence au
et notamment 24 Heures.
Flon 7 jours sur 7. Depuis son ouverture, la permanence a
réalisé 60’000 consultations, et a contribué à désengorger les
urgences de la rue du Bugnon.
Une vingtaine de médecins de la PMU avec titre académique enseignent chaque année aux étudiants
de l’Université de Lausanne. Ils interviennent de la 1re à la 6e année et supervisent des travaux de Master
et des thèses de doctorat. Plus de mille étudiants bénéficient ainsi chaque année de l’enseignement de
la PMU au sein de la Faculté de biologie et médecine. Une vingtaine de soignants assument également
une activité d’enseignement aux niveaux pré et post-gradués.
Transmettre le savoir et l’expérience, c’est aussi une des missions remplies avec succès par la Permanence PMU-Flon durant ses cinq premières années d’existence. Des médecins issus de tout le canton
de Vaud s’y relaient, en tant que superviseurs, pour former de jeunes collègues dans un environnement proche de celui du cabinet.
Médecins assistants, jeunes pharmaciens, médecins-dentistes, infirmiers et autres professionnels de
l’institution : tous bénéficient également de l’expérience de leurs aînés par un encadrement adéquat et
le soutien à de nombreuses formations continues.
FORMER
•
PMU 2015
19
FORMER
DES COLLOQUES
pour maîtriser les gestes
et les outils techniques
Une série de formations, intitulée «colloques skills», propose aux médecins d’affiner et de compléter
leurs connaissances techniques et pratiques.
E
Les colloques «skills» sont également ciblés sur le raisonne-
du dos, de l’épaule ou du genou. Faire un examen
ment clinique. Savoir déterminer la valeur d’un test ou d’un
neurologique rapide. Pouvoir identifier sur un électro-
examen clinique et en interpréter correctement le résultat en
cardiogramme les causes de palpitations. Savoir pratiquer
connaissant sa sensibilité et sa spécificité est déterminant.
une biopsie pour un établir un diagnostic dermatologique,
Il en va de même de la capacité à évaluer au cas par cas la
ou encore manier correctement un glucomètre (appareil pour
plus-value d’un test approfondi ou d’un dépistage, en fonction
mesurer la glycémie)…
d’une série de critères appliqués à l’état de santé particulier
du patient.
Les médecins de famille, ou généralistes, traitent toujours
plus de patients en situation complexe, affectés simultanéfier rapidement les pathologies, des plus fréquentes aux plus
rares, et adresser parfois leurs patients aux spécialistes si la
situation nécessite des investigations plus approfondies.
Afin que les futurs médecins généralistes renforcent ou
acquièrent ces compétences, le Centre de médecine générale
organise depuis quelques années, une douzaine de sessions
de formation pratique, intitulées «colloques skills», au rythme
d’une séance mensuelle. Ces formations sont assurées par
des professionnels d’horizons divers : des spécialistes d’une
discipline (médecins généralistes, dermatologues, ORL, rhu-
Un module d’e-learning permet aux étudiants de tester leurs connaissances et d’expérimenter virtuel-
«L
e patient est âgé de 57 ans et il se plaint de douleurs
permises. Les étudiants reçoivent des feed-backs immédiats
thoraciques. Il présente des facteurs de risques car-
après chaque réponse, ce qui leur permet de déterminer les
dio-vasculaires. Par ailleurs, il est très affecté par le
domaines où ils peuvent s’améliorer. L’entraînement se pour-
décès récent de son beau-fils. Vous disposez de 30 minutes pour
suit en groupe, réservant de l’espace pour le débat entre «pairs».
établir un diagnostic.»
Le but est de se préparer à la dynamique d’échange qu’ils rencontreront lors de leur formation post-graduée. Les résultats
Permettre aux étudiants de se projeter dans une situation
de ces exercices (retranscrits en statistiques représentatives de
concrète de consultation médicale, vérifier l’état de leurs
l’ensemble de la volée) sont ensuite repris par l’enseignant dans
connaissances, et apprendre à élaborer un raisonnement cli-
le cours collectif sous forme de présentations interactives.
nique : voilà le but du cours INTERMED. Ce programme, initié
CONFLITS D’INTÉRÊTS ET
RECHERCHE MÉDICALE
par la PMU, a bénéficié d’une collaboration avec le départe-
Cette approche – qui nécessite une très forte implication des
ment de médecine du CHUV et des spécialistes pédagogiques
enseignants et une présence active des étudiants – rencontre
de l’Université de Lausanne. Il est intégré dans le module
un très grand succès auprès des participants.
Remplir une déclaration de conflits d’intérêts pour présen-
Master de l’Ecole de médecine de Lausanne.
«généralisme» pour les étudiants en médecine de 1re année de
ter ou publier des résultats de recherche est devenu la
norme pour tout chercheur. Bon nombre de projets de
INTERMED est une méthode complémentaire à l’enseigne-
recherche médicale n’auraient pas vu le jour sans un sou-
ment classique en auditoire, et fonctionne sur la plateforme
tien complémentaire issu de financements privés. C’est
informatique Moodle (pour Modular Object-oriented Dynamic
pourquoi les scientifiques se doivent aujourd’hui d’être
Learning Environment). Elle se base sur des séquences d’ap-
proactifs dans ce domaine afin de prévenir et gérer les
prentissages à réaliser de façon individuelle et en groupe.
matologues, etc.) et des infirmières cliniciennes.
risques liés aux conflits d’intérêts.
Afin de sensibiliser les jeunes chercheurs à cette problé-
Les exercices comportent notamment une série de vignettes
Ouvertes aux médecins assistants, aux étudiants et aux chefs
matique, le symposium organisé en 2015 par le Bureau
interactives composées grâce à du matériel audiovisuel : un
qualité recherche PMU-DUMSC a porté sur cette théma-
film ou un enregistrement d’appel téléphonique d’un «vrai»
tique, avec la contribution de spécialistes actifs dans les
patient expliquant ses problèmes de santé. Pour augmenter
domaines académique, juridique et éthique*. Ce sympo-
le réalisme, les étudiants disposent d’enregistrements de
sium a trouvé un bon écho auprès de la communauté de
bruits pulmonaires, cardiaques ou intestinaux, tels qu’ils les
chercheurs, présents en grand nombre dans l’auditoire, et
percevraient en utilisant un stéthoscope. Ils passent ainsi par
a suscité l’intérêt des médias qui ont relayé ce question-
toutes les étapes d’une démarche diagnostique et doivent
nement auprès du grand public.
décider des tests de dépistage qu’ils vont entreprendre. Ils ob-
de clinique, ces séances sont conçues pour faire le tour des
aspects essentiels du quotidien des médecins en cabinet. Il
s’agit d’une approche pragmatique. Les connaissances théoriques sont appliquées dans des situations concrètes et les
participants entraînent leurs gestes cliniques, dont la précision et la justesse sont déterminantes pour l’établissement
d’un diagnostic.
* Présentations des orateurs et compte rendu disponibles sur le site internet
de la PMU : http://www.pmu-lausanne.ch/pmu_home/pmu-recherche/pmurecherche-publications/pmu-recherche-conflit-interets.htm
20
pour apprendre à élaborer un diagnostic
lement les différentes étapes d’une consultation médicale.
valuer l’état d’une plaie. Réaliser un examen précis
ment par plusieurs maladies. Ils doivent donc pouvoir identi-
UNE PLATEFORME
INFORMATIQUE
PMU 2015
•
FORMER
tiennent ensuite les résultats des tests effectués et leur prix.
Cette approche très concrète vise à exercer le raisonnement
clinique dans un environnement rassurant, où les erreurs sont
DES FORMATIONS INTERPROFESSIONNELLES
En mai, le Centre des populations vulnérables (CPV) a initié
une série de colloques de formation destinés à l’ensemble
des collaborateurs des secteurs «médical», «soins» et «administratif». Ces sessions réunissent trois fois par an une
cinquantaine de professionnels des unités du CPV, et proposent une formation continue interprofessionnelle, avec
des contenus utiles à tous. Outre les contenus originaux,
ces colloques permettent également de faire le point sur
l’activité de recherche menée à la PMU dans ce domaine,
de mettre en lumière le travail de chacune des unités qui
composent le CPV et de présenter les divers partenaires du
Centre. L’objectif est de susciter le dialogue interprofessionnel sur des enjeux actuels, comme l’importance de l’interdisciplinarité pour la prise en charge des plus vulnérables et la
prise en compte des particularités de chaque patient.
FORMER
•
PMU 2015
21
- Samantha - Olga - Serge - Maryse Francine - Stéphanie - Pascale - Isabelle
- Noémie - Sarah - Gérald - Anouk - Ivone
- Léonore - Alexandre - Eliane - Karl - Elodie - Gisèle - Nathalie - Sophie - Ghislain
- Yann - Sandrine - Danielle - Catherine Coraline - Laura - Sonja - Carine - Sinda
- Nezha - Rania - Jennifer - Patrick - Ana
Lucia - Lucie - Laure - Emilie - Marine Bernard - Pauline - Anne-Sophie - Khouloud - Julie Laëtitia - Nuria - Milena - Elisabeth - Nathalie - Martine - Séverine
CHERCHER
LA RECHERCHE,
MOTEUR DE LA PRÉVENTION
La recherche, orientée vers les patients et la communauté, fait partie des missions de la PMU. Elle
vise à améliorer constamment la qualité des soins et sert de socle aux mesures de prévention, autre
CHERCHER
MALADIES CHRONIQUES :
une prise en charge à renforcer
L’Observatoire suisse de la santé (Obsan) a mandaté la PMU et l’Institut universitaire de médecine
sociale et préventive (IUMSP) pour faire un état des lieux des programmes de prise en charge des
maladies chroniques et de la multimorbidité en Suisse. Ce travail a servi à l’élaboration d’un chapitre
du «rapport national sur la santé 2015» publié par l’Obsan.
U
n rapport récent de l’Obsan sur les maladies chro-
Dans ce cadre, les chercheurs lausannois ont contacté une
niques en Suisse a montré que, parmi la population
vaste palette d’acteurs impliqués ou concernés par cette pro-
âgée de 65 à 79 ans, 29% vivent avec une maladie
blématique : services de la santé publique, médecins canto-
chronique, 16% avec deux et 9% avec trois ou plus. Ces chiffres
naux, hôpitaux universitaires, sociétés médicales, assurances
montrent la fréquence importante de la multimorbidité en
maladies, etc. L’enquête a ainsi permis d’identifier 44 pro-
Suisse, un phénomène qui augmentera certainement dans le
grammes dans 14 des 26 cantons suisses. La majorité d’entre
futur.
eux ciblaient des maladies telles que le diabète, les maladies
neuropsychiatriques, la bronchopneumopathie obstructive
La prise en charge des maladies chroniques représente un
et les maladies cardiovasculaires. La multimorbidité en tant
enjeu important pour les systèmes de santé. Ces maladies
que telle n’était toutefois que rarement intégrée dans les pro-
nécessitent en effet une prise en charge de plus en plus com-
grammes en tant que cible prioritaire.
plexe dans un contexte marqué par la pénurie de professionnels.
L’étude a aussi mis en évidence que ces programmes intervenaient principalement en milieu ambulatoire et qu’ils étaient
L’Obsan a donc mandaté la PMU et l’IUMSP pour dresser un
peu réalisés au lieu de domicile du patient. Elle a également re-
état des lieux en Suisse des programmes spécifiquement
levé l’interdisciplinarité à l’œuvre dans cette prise en charge et
destinés à la prise en charge de patients avec maladies chro-
a mis en évidence que les médecins généralistes étaient impli-
niques, en vue du rapport suisse sur la santé, publié en 2015.
qués dans moins de la moitié des programmes.
Une équipe du Centre de recherche et développement de la
PMU a mené une enquête téléphonique nationale auprès des
Enfin, l’enquête a démontré une augmentation de ces pro-
principaux acteurs du système de santé entre le 15 juin et le
grammes par rapport à 2007. Toutefois, elle a pointé leur
1er novembre 2013.
insuffisance pour obtenir un réel impact sur la santé et la
prise en charge des patients chroniques. Pour y remédier, les
Le but était d’identifier tous les programmes dédiés à la prise
chercheurs ont formulé des recommandations : renforcer
en charge d’une maladie chronique spécifique ou de plusieurs
l’implication des médecins généralistes, améliorer la coordi-
chercheurs de la PMU offrent des conditions idéales pour mener des études scientifiques et cliniques
maladies chroniques concomitantes. Ces programmes devaient
nation au niveau cantonal et régional, et mettre en place une
de qualité.
en outre répondre à certains critères : inclure des patients
allocation adéquate des ressources par une politique de santé
adultes, comporter une ou plusieurs interventions clairement
élaborée aux niveaux fédéral et cantonal.
axe d’expertise de l’institution. L’ancrage universitaire et la pratique ambulatoire des équipes de
Les thèmes étudiés par les collaborateurs de la PMU comprennent notamment des domaines aussi
définies, impliquer activement les patients, ...
variés que la médecine interne et générale, la prévention, les disparités en santé, la médecine du
voyage, la tabacologie et la pharmacie communautaire.
Ces projets soutenus par l’institution sont réalisés grâce à des financements accordés par des institutions publiques, notamment le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et l’Office
fédéral de la santé publique (OFSP).
CHERCHER
•
PMU 2015
23
CHERCHER
CHERCHER
LA PRODUCTION
SCIENTIFIQUE DES
SOIGNANTS
en lumière
MULTIMORBIDITÉ
AU CABINET :
mieux évaluer l’impact
des traitements
Une journée de colloque a été dédiée à la contribution des équipes soignantes de la PMU et du Dépar-
Une étude nationale dirigée par l’Institut universitaire de médecine de famille (IUMF) se penche sur
tement universitaire de médecine et santé communautaires (DUMSC) à l’activité scientifique.
la perception du fardeau de la multimorbidité par les patients et leur médecin.
L
es équipes soignantes actives à la PMU et au DUMSC
directrice des soins à la PMU. Ainsi, huit présentations orales,
sont également impliquées dans le domaine de la for-
quatre articles originaux publiés dans des journaux scien-
mation, de la recherche, du transfert de connaissances
tifiques, et une dizaine de posters ont été présentés durant
dans la pratique, et de la dissémination des résultats de re-
ce colloque.
cherche. La production scientifique infirmière réalisée entre
L
e vieillissement de la population et l’amélioration
hiérarchiser selon leur gravité ou les chances de guérison. Le
constante des soins provoquent conjointement une
patient, qui endure à la fois les maladies et leurs traitements,
augmentation du nombre de patients atteints de plu-
en jugera parfois autrement et préfèrera abandonner une
sieurs maladies chroniques. On parle alors de multimorbidité
thérapie au profit d’une autre si cela améliore son quotidien
lorsque le patient présente au moins trois maladies chro-
ou lui donne plus d’indépendance.
2013 et 2015 a d’ailleurs porté sur de très nombreuses pro-
Le 20 novembre, onze oratrices et orateurs ont présenté leurs
niques, sans que l’une d’entre elles ne soit considérée comme
blématiques, comme par exemple, la prise en compte de
contributions à l’auditoire Jéquier Doge. Des questions aussi
principale. Le médecin de famille doit composer avec des trai-
Le but de cette étude, dont le protocole a été publié dans la
la fatigue des proches aidants d’un patient hospitalisé, les
variées que «Comment traduire le phénomène de chronicité
tements concomitants, parfois incompatibles les uns avec les
revue anglaise BMJ Open, consiste ainsi à évaluer les repré-
compétences développées grâce à une plateforme de e-lear-
dans la pratique clinique quotidienne ?», ou encore «Com-
autres, et adapter les thérapies selon chaque patient. La mul-
sentations de ce fardeau. Elle vise également à décrire la
ning pour la prise en charge de la douleur, la prévention des
ment l’alliance thérapeutique avec le patient se nourrit des
tiplication des traitements qui en découlent entraîne souvent
priorisation des soins dans la prise en charge de maladies
risques de complications dans le cadre d’affections liées au
principes de l’entretien motivationnel ?», ont été illustrées
une perception du traitement et de la maladie en tant que
chroniques multiples dans le cadre de cabinets de médecine
diabète, etc. D’autres contributions ont mis en lumière de
par des collaborateurs du terrain. Le bilan de cette journée
fardeau.
générale, en tenant compte à la fois de l’avis du médecin et
nouvelles organisations de soins développées à la PMU et au
a été très positif, sur plusieurs plans. Outre une bonne fré-
DUMSC, qui permettent des prises en charge plus proches des
quentation, ce colloque a suscité des discussions nourries
Mais comment ces fardeaux, tant celui de la thérapie que
de questionner l’impact du genre du patient et du médecin
besoins des patients, de manière souple et réactive, en ambu-
entre professionnels des lignes médicale, infirmière et ad-
des maladies, sont-ils vécus par les médecins de famille et
sur la façon dont il ressent le poids de la multimorbidité et
latoire et dans la communauté. C’est le cas, par exemple, de
ministrative. Les différentes présentations ont également
leurs patients ? Leur perception est-elle concordante entre le
de sa thérapie.
la communication sur la migration et l’accès aux soins, sur
permis de mettre en lumière que les rôles professionnels
patient et son médecin ? C’est principalement sur cet aspect
l’antibiothérapie parentérale ambulatoire, ou sur les infirmières
des soignants évoluent dans les institutions sanitaires, en
que l’équipe de recherche menée par la Dre Lilli Herzig a dé-
La récolte de données auprès de médecins de famille et de
en médecine forensique.
fonction de l’évolution des besoins des patients et des nou-
cidé de se pencher, en collaboration avec les quatre autres
leurs patients a été coordonnée par l’IUMF. Il s’agit ainsi d’une
velles connaissances.
instituts de médecine de famille suisses. Des études menées
des premières collaborations de cette envergure et qui permet-
dans différents pays ont déjà souligné qu’il existe une diffé-
tra d’évaluer la problématique à un niveau national (hormis
Présentées dans le cadre de colloques nationaux ou internatio-
du patient. L’un des objectifs secondaires de cette étude est
naux, un certain nombre de ces communications avaient été très
Cette « journée des soins » devrait être reconduite, sans doute
rence de perception entre le médecin de famille et son patient
la Suisse italienne, car dépourvue d’institut de médecine
peu mises en valeur à l’interne. Afin de pallier cette lacune, un
en 2017, en donnant davantage de place pour les travaux
en ce qui concerne la priorisation des soins.
de famille), et de considérer différentes variables telles que
comité d’organisation s’est donc attelé à la réalisation d’une
d’autres groupes de métiers (assistantes médicales, diété-
«Journée des soins», sous l’égide de Mme Françoise Ninane,
ticiennes, physiothérapeutes, etc.).
la qualité de vie, le niveau socio-économique ou la littératie
Le médecin peut être amené à considérer les maladies pour
en santé.
ce qu’elles représentent d’un point de vue médical, et les
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PMU 2015
•
CHERCHER
CHERCHER
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PMU 2015
25
- Sylvain - Emmanuella Michelle - Alain
- Lydia - Héloïse - Sylvie - Lucie - Lucile
- Gian-Franca - Laura - Beatrice - Heidy Cruces - Ralitza - Sandy - Sébastien - Nathalie - Renée-Claude - Suhad - Noëllie
- Blaise - Aurélien - Dyanie - Elena Corina - Daniel Mohammed - Willy - Bastian - Céline - Bernard - Sylvie - Jacques
- Adrian - Fanny - Séverine - Katarzyna Magali - Audrey - Chantal - Romy - Patricia - Geneviève - Belinda - Judith Louise
- Delphine - Véronique Françoise - Suzanne - Gwénaël - Justine - Maya - Elodie - Roger - Jessica - Mélanie - Catherine
AU SERVICE
DE LA
COMMUNAUTÉ
UN ENGAGEMENT CONSTANT
EN FAVEUR DE LA SANTÉ PUBLIQUE
En 1957, la Policlinique médicale universitaire est devenue, par décret du Grand Conseil, un établissement de droit public. Son ancrage communautaire se reflète dans des valeurs aussi vivantes en 2015
que lors de sa fondation en 1887 : le respect de la dignité humaine, la responsabilité, la solidarité,
le professionnalisme et l’intégrité morale professionnelle. Ces notions fondamentales convergent
toutes vers un seul et même but : s’engager pour la santé de toute la population lausannoise et vau-
L’UNITÉ MOBILE RESAMI
Dès l’été 2015, les collaborateurs de l’Unité de soins aux
a permis aux collaborateurs de l’USMi de se rendre dans
migrants (USMi) ont pu réaliser des consultations dans un
les différents lieux d’hébergement des bénéficiaires de
camping-car transformé en unité mobile de soins. Ce véhi-
l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants afin de
cule permet à des professionnels infirmiers et administratifs
répondre de manière très rapide et ciblée aux besoins
de travailler en binôme dans des espaces bien délimités. Il
signalés par les structures d’accueil des migrants.
DES ÉQUIPES RENFORCÉES
pour faire face à la crise des migrants
Pour faire face à l’afflux de requérants d’asile, l’équipe de l’Unité de soins aux migrants (USMi) a dû
adapter son fonctionnement pour la prise en charge sanitaire des migrants.
D
ès le mois de juin 2015, le nombre d’arrivées de mi-
Afin de faire face à cette situation d’urgence, la dotation de
grants sur sol suisse n’a cessé de s’amplifier, jusqu’à
l’USMi a dû être ajustée pour les trois lignes (médicale, infir-
multiplier par quatre le nombre d’entrées enregistrées
mière et administrative). Cette situation a par ailleurs nécessité
dans le Canton de Vaud. Avec plus de trois cents nouvelles
le recours à différents services d’interprétariat, pour soutenir le
arrivées par mois, le nombre de huitante à cent personnes
travail des équipes de l’USMi lors des consultations.
– pour lesquelles le dispositif de prise en charge sanitaire du
Canton est prévu – a été largement dépassé.
La PMU a donc dû prendre des mesures pour faire face à cette
situation d’urgence, avec le soutien du Service de la santé publique (SSP), notamment afin d’adapter l’organisation de l’USMi
et les priorités de la prise en charge sanitaire des migrants.
Un dispositif spécifique a été mis en place, articulé en deux
étapes : une consultation de triage et de vaccination, puis une
consultation de «suivi de triage». Cette nouvelle organisation a
exigé un travail considérable pour les équipes sur le terrain et
pour l’encadrement.
Pour les consultations de triage, l’équipe a pour mission de
repérer les personnes les plus vulnérables lors d’un court
entretien et d’effectuer les premières vaccinations, ainsi que
d’orienter les nouveaux arrivants vers les structures les plus
adaptées à leurs besoins de santé. Ces interventions sont réalisées par deux membres de la ligne infirmière, un collaborateur administratif, un traducteur, et si nécessaire, un pédiatre
et / ou un médecin de premier recours.
Par la suite, les professionnels de l’USMi assurent le suivi pour
tous les bénéficiaires de l’EVAM dans les centres de consultation, ainsi que la coordination avec les différents partenaires
actifs dans la prise en charge sanitaire des migrants, sans oublier la réalisation de consultations de première ligne pour les
patients les plus vulnérables.
RENFORCEMENT
DES SOINS SOMATIQUES
AUX DÉTENUS VAUDOIS
La PMU a collaboré dès 2014 avec le Service de médecine
et psychiatrie pénitentiaire du CHUV pour un projet visant
à coordonner, développer et renforcer les soins médicaux
somatiques en milieu carcéral dans le canton de Vaud. Sur la
base de recommandations émises par un groupe de travail
pluridisciplinaire, plusieurs mesures ont pu être concrétisées.
Parmi celles-ci, on peut retentir : le renforcement en personnel médical pour les consultations menées dans les prisons,
la création d’une nouvelle consultation hebdomadaire dans
les zones carcérales de la Blécherette et à l’Hôtel de police
de Lausanne. A cela s’ajoutent la mise à disposition de nouveaux outils cliniques pour les équipes soignantes en charge
de ces patients et la mise en place d’une formation structurée.
Le groupe de travail a ajouté d’autres propositions d’actions à ces premières mesures, devant être menées à court
et moyen terme, afin de consolider et étendre ces premiers
développements tout au long de 2016.
doise, y compris ses membres les plus démunis.
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
•
PMU 2015
27
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
DES MÉDICAMENTS
de plus en plus
complexes et chers
La Pharmacie de la PMU délivre certains médicaments très spécialisés, et très onéreux. La gestion de
cette prestation est un casse-tête… financier et clinique.
L
e Centre de pharmacie communautaire (CPC) joue un
délivrer ce type de médicaments. Car l’une des missions de
rôle important pour les patients soignés à la PMU et au
la PMU confiées par l’Etat de Vaud est de garantir l’accès aux
CHUV. Sa patientèle, issue de tout le canton de Vaud,
soins pour tous.
présente le plus souvent des pathologies complexes ou des
situations de polymédication. Les médecins spécialistes col-
La majorité du chiffre d’affaires réalisé par le CPC avec ces
laborent avec l’équipe du CPC notamment pour faciliter l’ap-
médicaments spécialisés concerne les antiviraux VIH et ceux
provisionnement et renforcer l’adhésion des patients à ces
contre l’hépatite C ; le reste est en lien avec des anticancéreux
traitements particuliers.
et des immunomodulateurs. Certains antiviraux peuvent
coûter jusqu’à 17’000 francs pour une boîte de 28 comprimés,
Cette particularité se reflète sur le stock de médicaments du
représentant un seul mois d’un traitement qui peut durer
CPC. En effet, sur les quelque 2’000 noms de médicaments
jusqu’à six mois. En 2015, 75% des patients traités pour l’hé-
en stock, près d’une soixantaine entre dans la catégorie des
patite C se sont ainsi rendus au CPC uniquement pour obtenir
médicaments très chers, une proportion nettement supérieure
ces médicaments.
à celle que l’on trouve dans une pharmacie de ville «classique».
Face à cette situation, le CPC a défini une stratégie sur pluSur le plan financier, cette situation représente un défi pour
sieurs axes. Parmi ceux-ci, on peut notamment relever une
le CPC : ces médicaments «chers» ont représenté près de 60%
gestion à « flux tendu » du stock des médicaments onéreux.
de son chiffre d’affaires de 2015 ! La constitution de ce stock
Toutefois, le défi n’est pas que financier et logistique : l’adhé-
représente ainsi un réel risque en termes de liquidités pour la
sion thérapeutique et la sécurité des patients en sont d’autres
PMU. En effet, les fournisseurs de ces médicaments demandent
pour ces médicaments récemment commercialisés et donc
à être payés à 30 jours et ces produits ne sont remboursés par
soumis à une surveillance postmarketing attentive. L’augmen-
les assureurs qu’après 90 jours. Pendant ce temps, l’institution
tation rapide des médicaments ambulatoires chers est une
doit «faire la banque». Malgré l’impact sur l’organisation finan-
tendance forte pour ces prochaines années.
cière de l’institution, le CPC ne peut pourtant pas renoncer à
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PMU 2015
•
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
POINT SANTÉ EPFL,
ACCUEIL SANTÉ UNIL :
deux structures gérées par la PMU
La PMU assure sur le campus de Dorigny et de l’EPFL des prestations de prévention et de promotion de
la santé, ainsi que des consultations de première ligne pour les étudiants et les collaborateurs.
R
epris par la PMU en 2011, le Point santé EPFL, géré
De l’autre côté de la Sorge, l’Accueil santé UNIL porte un nom
alors par l’AVASAD (l’Association vaudoise d’aide et
différent, mais se base sur le même concept. Repris formelle-
de soins à domicile), était axé autour de la prévention
ment par la PMU en 2015, il était auparavant également géré
et de la promotion de la santé. Avec la volonté d’en faire une
par l’AVASAD, qui a décidé de se retirer et d’en remettre les
véritable structure de soins, l’EPFL a mandaté la PMU pour
rênes à la PMU. Le modèle mis en place est le même qu’à
en reprendre la gestion. En effet, si le service de sécurité de
l’EPFL. Outre les nombreuses actions de prévention et de pro-
l’EPFL, équipé de véhicules d’urgences, intervient en cas de
motion de la santé déjà menées, la PMU a voulu étendre ses
sinistre ou d’accident, il n’est pas dans ses missions ni ses
prestations en augmentant progressivement la part des soins,
compétences de réaliser des consultations, ni de fournir des
toujours sous la supervision d’un médecin du CMG.
soins aux malades ou aux blessés légers. La PMU a ainsi mis
en place une structure similaire à celle de l’Unité de soins aux
A terme, la PMU pourrait développer une structure sanitaire
migrants : des infirmières expérimentées mènent des consul-
commune pour tout le campus, la patientèle UNIL-EPFL étant
tations de première ligne, sous la supervision d’un médecin
relativement similaire. De même que les motifs de consulta-
du Centre de médecine générale (CMG).
tion, allant de la chute en vélo, à un besoin de suivi dans le
cadre de maladies chroniques ou de conseil en cas de période
Le Point santé offre ainsi une permanence quotidienne les
de fragilité psychologique. L’antenne du Département de Psy-
jours ouvrables, avec ou sans rendez-vous. Sa fréquentation,
chiatrie est d’ailleurs l’un des seuls services communs aux
relativement stable avec environ 1300 consultations par an,
structures de formation, avec le service des sports et l’aumô-
reflète une fidélisation de la patientèle. Le Point santé organise
nerie.
également des actions de prévention et propose des bilans de
santé spécialement conçus pour les jeunes adultes. Le déménagement du Point santé en 2015 dans de nouveaux locaux,
plus proches des autres services, témoigne de l’importance
que l’EPFL accorde à cette prestation.
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
•
PMU 2015
29
- Laetitia - Roane - Sophie - Oscar - Myriam - Kevser - Isabelle - Aurélie - Karen
- Jennifer - Gabrielle - Annie - François
- Dirk - Marc - Maribelle - Lilli - Shanel Aline - Sylviane - Marie - Alain - Albulena - Denise - Christine - Fabienne Léonie
- Nathalie - Aliciane - Marsela - Isabelle
- Capucine - Alice - Marc-Henri - Christine - Danielle - Laure Malika - Nicole Nathalie - Jean-Gabriel - Farhiya - Olga
- Lisa - Susan - Musa - Pamela - Anja
Kristina - Roane - Nicolas - Joëlle - Tove Yolande - Laure - Yann - Audrey - Pierre
- Rosalie - Patricia - Stéphanie - MarieDelphine - Olivier - Stéphanie - Mathieu
- Silja - Stéphanie - Brigitte - Daniel Maxime - Stéphanie - Rudolf - Stéphanie - André - Astrigh - Egidio - Isabella
- Jean-François - Noémie - Fernando - So-
nia - Pierre-André - Séverine - Christiane
- Valérie - Stefania - Françoise - Sylviane
- Albane - Régis - Véronique - Emanuel
- Coralie - Nadia - Cyril - Sébastien - Stéphanie - Marie-Eve - Clémentine - Adeline - Elisaveta - Fiona - Elise - Pierrette
- Morgane - Suzana - Carine - Corrine
Gabriella - Sonja - Eric - Laura - Marie
Thérèse - Francine - Catherine - Ronnie
- Yves - Vera - Gaëlle - Fabienne - Sinen
- Valérie Maud - Laurence - Gisèle Lebadou - Christophe - Sandra Sonia - Chantal - Blandine - Marie-Lise - Pau - Catherine - Antoine - Sandra - Jessica - Yolanda
- Alexandra Adjua - Alexandra - Barthélémy Christian - David - Carmen - Jérémie - Marie-Christine - Nastasia - Umulisa Chantal - Jean-Baptiste - Phuong Yen
- Françoise - Anne - Stéphanie - Patrizia -
RESSOURCES
HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
LONGUE MALADIE :
amélioration de la protection
des collaborateurs
L
NOMINATIONS ET PRIX
La PMU a contracté au 1er janvier 2015 une assurance
perte de gain maladie auprès d’un assureur national.
Cette nouvelle prestation, destinée à l’ensemble du
personnel, a pour but d’améliorer sensiblement la couverture
des collaborateurs se trouvant en incapacité de travail pour
M. Alain Rosat a été nommé adjoint
M. Marc Hermant a été nommé adjoint
M. Patrick Esteve a été nommé respon-
cause de maladie. En effet, le salaire est désormais garanti à
à la Direction administrative, tout en
à la Direction administrative, tout en
sable de la Gestion administrative du
100% pour une période de 730 jours civils (dans une période
conservant sa fonction de responsable
conservant sa fonction de responsable
patient (GAP) au 1er novembre 2015.
de 900 jours consécutifs), pour une ou plusieurs périodes
de l’Unité des Finances et informatique
des Ressources Humaines PMU-DUMSC
d’incapacité de travail. Jusqu’à la fin 2014, la perte de gain
au 1er septembre 2015.
au 1er septembre 2015.
Mme Brigitte Pahud Vermeulen a été
La Dre Stéphanie Leize a été nommée
Mme Coralie Marteau a été nommée
nommée responsable administrative
médecin-dentiste cheffe du Centre de
cheffe d’Unité de soins à l’USMi au 1er
du Centre des populations vulnérables
médecine dentaire et orale au 1 janvier
février 2015.
au 1er août 2015.
2015.
était compensée à 100% pendant 12 mois, puis 80% pendant
trois mois supplémentaires. Cette mesure permet donc d’améliorer la protection en cas de longue maladie.
er
Le prix du Collège de Médecine de Premier Recours a été décerné à la recherche portant sur la précarité en cabinet, menée
par une équipe de la PMU et de l’IUMF dirigée par le Dr Bodenmann, le Prof. Bischoff et la Dre Herzig.
Le Dr Bodenmann, responsable du Centre des populations vulnérables a également reçu le 2e prix de la Société Suisse de Médecine Générale pour sa présentation sur l’impact du case management sur la qualité devie des usagers fréquents des urgences.
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PMU 2015
•
RESSOURCES HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
•
PMU 2015
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RESSOURCES HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
ORGANIGRAMME
Mis en vigueur au 1er janvier 2016
Membre de la direction
Conseil PMU
Président
P.-L. Maillefer
Membre du conseil de direction
Membre de la direction médicale
1. Enseignement
2. Clinique
3. Recherche
Bureau du Conseil
P.-L. Maillefer Prof. J. Cornuz - J.-M. Bays
Réviseur
Direction
Prof. J. Cornuz
Direction des soins
Direction médicale
F. Ninane
Prof. J. Cornuz
1
Bureau qualité
2
3
Gestion administrative des patients
Prof. T. Bischoff
IUMF - Institut universitaire de médecine de famille
Dr N. Senn
CRD - Centre de recherche et développement
Dr P. Staeger
CMG - Centre de médecine générale
Dr P. Bodenmann
CPV - Centre des populations vulnérables
Prof. B. Favrat
CME - Centre médical d’expertises
Dr F. Regamey
CST - Centre de santé au travail
Prof. B. Genton
CVMV - Centre de vaccination et de médecine des voyages
Dr D. Nanchen
Dre S. Leize
CPCC - Centre de prévention clinique et communautaire
Communication et projets
K. Gornik - A. Hiroz F. Chenaux
Prof. O. Bugnon
E. Brunetti
F. Ninane
Services généraux
CSA - Centre de soins ambulatoires
Ressources humaines
M. Hermant, Adjoint DAD
CPC - Centre de pharmacie communautaire
Finances et informatique
A. Rosat, Adjoint DAD
CMDO - Centre de médecine dentaire et orale
Prof. O. Bugnon
CDS - Centre des spécialistes
J.-M. Bays
Responsabilité par les médecins cadres du CHUV
Direction administrative
P. Esteve
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PMU 2015
•
RESSOURCES HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
•
PMU 2015
35
COMPTES
RESSOURCES HUMAINES
LA PMU
en quelques chiffres
Femmes
Hommes
Total des collaborateurs: 567
Total EPT au 31.12.2015: 392.63
100%
567
423
144
Médecins: 153
27%
73
80
Médecins-dentistes: 21
Médico-techniques: 75
Pharmaciens: 29
PYRAMIDE DES ÂGES PMU
Soignants: 124
Administratifs: 165
0
79 27
155 46
87 29
84 29
15 8
1
– 20
20-29
30-39
40-49
50-59
60-65
+ 65
2
36
PMU 2015
•
RESSOURCES HUMAINES
Mélanie - Elodie - Nicolas - Julien - Brigitte
- Josiane - Maude - Clarisse - Christophe Olivier - Francesco - Vanessa - Sarah - Sylvie - Baptiste - Charline - Jean - Dominique
- Clémence - Benoît - Viviane Carole - Lucie - Corinne - Marc - Alina - Ana Paula Sandra de Fatima - Louis - Sylvie - Fatima
- Karine - Edward - Corinne Cécile - AnneSophie - Jean-Luc - Emanuele - Marie José
- Sandrine - Deborah - Maria Del Sol - Patricia - Aline - Corinne - Nicolas - Frédéric
- Mauro - Viviana Inès - Elodie Rosa Frieda
- Jean-François - Yves - Fanny - Catherine
- Eva - Jean-Luc - Sandra - Cyrielle - Jennifer - Carine - Jacynthe - Laurence - Jessica - Sandra Florence - Jérôme - Alexandre
- Tania - Alain - Romain - Edith - Olivier
- Mirjam - Géraldine - Noemi - Mickaël Elodie - Virginie - Arlinda - Caroline - Licia
5
111
132
4%
10 11
13%
67
8
5%
23 6
22%
13
29%
33
COMPTES
ACTIFS
COMPTES
2015
CHF %
2014
CHF%
LIQUIDITÉS
714’970 4.3 1’107’860 6.9
DÉBITEURS
4’266’429 25.8 3’711’285 23.0
TITRES
3’783’569 22.9 4’399’186 27.2
554’537 3.4 731’554 4.5
6’354’243 38.4 5’293’022 32.8
860’960 5.2 911’144 5.6
16’534’708 100.0 16’154’051 100.0
STOCKS
ACTIFS TRANSITOIRES
IMMOBILISATIONS NETTES
TOTAL
CHARGES
2015
CHF%
SALAIRES
CHF %
FOURNISSEURS
2014
CHF%
7’057’018 42.7 5’069’239 31.4
CRÉANCIERS
196’573 1.2 155’284 1.0
PASSIFS TRANSITOIRES
613’102 3.7 533’816 3.3
2’190’267 13.2 2’617’849 16.2
92’150
0.6 51’208
0.3
1’499’588 9.1 1’602’134 9.9
460’745 2.8 635’019 3.9
CAPITAL ET RÉSERVE
1’000’000 6.0 1’000’000 6.2
FONDS DE DÉVELOPPEMENT
4’343’505 26.3 5’034’767 31.2
-918’240 -5.6 -545’265 -3.4
16’534’708 100.0 16’154’051 100.0
PROVISIONS
FONDS ENGAGÉS
FONDS SCIENTIFIQUES LIBRES
FONDS DE RÉSERVE DE LA DIRECTION
RÉSULTAT DE L’EXERCICE
TOTAL
38
2015
PMU 2015
•
COMPTES
CHF%
33'863'854 42.2 33’085’440 42.6
CHARGES SOCIALES
7'051'548 8.8 6’217’313 8.0
SALAIRES EXTERNES
ET HONORAIRES MÉDICAUX
1'625'224 2.0 2’133’541
2.8
SUPERVISEURS EXTERNES
1’951’249 2.4 1’632’202
2.1
AUTRES FRAIS DU PERSONNEL
564'449 0.7 603’158
0.8
MÉDICAMENTS, VACCINS
ET AUTRE MATÉRIEL MÉDICAL
22'685'184 28.3 22’223’390
28.6
421'196 0.5 410’248
0.5
3’822'147
4.8 3’759’151 4.9
203’466
0.3 224’545 0.3
1'236'261 1.5 1’326’186 1.7
ASSURANCES ET AUTRES CHARGES
839'679 1.0 1’331’859
1.7
AMORTISSEMENTS
465’351 0.6 479’197 0.6
CHARGES LIÉES À LA RECHERCHE
2’641'083 3.3 1’962’414 2.5
ATTRIBUTION AUX FONDS DE RECHERCHE
2'906'215 3.6 2’190’635 2.9
80'276'906 100.0 77’579’279
100.0
STÉRILISATION, BLANCHISSERIE
ET AUTRES CHARGES MÉNAGÈRES
PASSIFS
2014
ACHATS D’ÉQUIPEMENTS
LOYERS, ÉNERGIE
ENTRETIEN ET RÉPARATION
DES LOCAUX ET ÉQUIPEMENTS
FRAIS DE BUREAU ET D'ADMINISTRATION
TOTAL
COMPTES
•
PMU 2015
39
COMPTES
COMPTES
PRODUITS
2015
CHF%
2014
CHF%
RAPPORTS MÉDICAUX ET EXPERTISES
3’995’149 5.0 3’527’597 4.5
MÉDICAMENTS, VACCINS
ET AUTRES PRESTATIONS MÉDICALES
33’636’084 41.9 33’699’333 43.4
2’815’912 3.5 3’012’438 3.9
PRESTATIONS DES SERVICES SPÉCIALISÉS
REVENUS DES CONSULTATIONS
6’402’207 8.0 5’915’017 7.6
REFACTURATION DE PERSONNEL
3’549’879 4.4 4’125’763 5.3
PRESTATIONS AU PERSONNEL
ET AUTRES PRODUITS
1’042’217 1.3 1’372’605 1.8
21’697’424 27.0 20’033’000
25.9
PRODUITS DESTINÉS À LA RECHERCHE
2’329’185 2.9 1’472’235
1.9
UTILISATION DES FONDS DE RECHERCHE
3’453’182 4.3 2’612’631
3.4
SUBVENTIONS
RAPPORT
de l’organe de révision
MAZARS SA
Chemin de Blandonnet 2
CH-1214 Vernier - Genève
Téléphone +41 22 708 10 80
Téléfax
+41 22 708 10 88
TVA N°
CHE.116.331.176
www.mazars.ch
Rapport de l’organe de révision au Conseil de la Policlinique Médicale Universitaire, Lausanne
Rapport de l'organe de révision sur les comptes annuels
En notre qualité d'organe de révision, nous avons effectué l'audit des comptes annuels ci-joints de la POLICLINIQUE MÉDICALE
UNIVERSITAIRE comprenant le bilan, le compte d’exploitation, le mouvement des fonds, le tableau des flux de trésorerie et
l'annexe pour l'exercice arrêté au 31 décembre 2015.
Responsabilité du Conseil
La responsabilité de l'établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales et aux règlements de la
POLICLINIQUE MÉDICALE UNIVERSITAIRE, incombe au Conseil. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le
maintien d'un système de contrôle interne relatif à l'établissement des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent
pas d'anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. En outre, le Conseil est responsable du choix
et de l'application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates.
Responsabilité de l'organe de révision
Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons
effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux normes d'audit suisses (NAS). Ces normes requièrent de planifier
et réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d'anomalies
significatives.
Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d'audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs
et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d'audit relève du jugement de l'auditeur, de
même que l'évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci
résultent de fraudes ou d'erreurs. Lors de l'évaluation de ces risques, l'auditeur prend en compte le système de contrôle
interne relatif à l'établissement des comptes annuels, pour définir les procédures d'audit adaptées aux circonstances, et
non pas dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de
l'adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi
qu'une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments
probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour fonder notre opinion d'audit.
Opinion d'audit
PERTES SUR DÉBITEURS,
PROVISIONS ET VARIATIONS
CHARGES ET PRODUITS FINANCIERS
463’920 -24’124 0.6 -
847’457
322’792 1.1
0.4
Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l'exercice arrêté au 31 décembre 2015 sont conformes à la loi suisse et
aux règlements de la POLICLINIQUE MÉDICALE UNIVERSITAIRE.
Rapport sur d'autres dispositions légales
Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d'agrément conformément à la loi sur la surveillance de la
révision (LSR) et d'indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu'il n'existe aucun fait incompatible avec notre
indépendance.
Conformément à l'art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d'audit suisse 890, nous attestons qu'il existe un système de
contrôle interne relatif à l'établissement des comptes annuels, défini selon les prescriptions du Conseil.
CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS
-
1’000 -
11’353 -
92’146
0.1
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
918’240 1.1 545’265
0.7
80’276’906 100.0 PMU 2015
•
COMPTES
Nous vous recommandons d'approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.
Lausanne, le 13 avril 2016
CHARGES ET PRODUITS
DES EXERCICES ANTÉRIEURS
TOTAL
40
-13’722 77’579’279 MAZARS SA
Franck Paucod
Expert-réviseur agréé
(Réviseur responsable)
Sébastien Gianelli
Expert-réviseur agréé
100.0
COMPTES
•
PMU 2015
41
- Maria - Patricia - Sokunthea - Mireille Maël - Odile - Monique - Corinne - Laurent - Nathalie - Alexis - Ljiljana - Rémy Martina - Mathilde - Marie-Paule - Muriel
- Joëlle - Muriel - Myriam - Sophie - Peggy
- Kevin - Nicolas - Maria Isabel - Elodie Gwenola - Caroline - Nathalie - Reza - Lisa
- Malika - Manisinh - Philippe - Amélie Gordana - Annaelle - Stéphanie - Raissa
Laura - Rita - Elke - Patricia - Sophie - Julien
- Laila - Maria Esther - Anna - Cao Binh Ophélie - Konstantinos - Médiatrice - André Michel - Dorine - Marc - Jérôme - Elodie
- Marie-Laure - John O’Dell - Vincent - Cecilia - Sandrine - Monika - Francis - Christine - Carole - Ines - Suzanne - Laurent
- Francine - Danielle - Laurence - Maude
- Tom - Simon - Kathrin - Marco - Antoine
- Sophie - Pascale
PUBLICATIONS
PUBLICATIONS
LISTE DES PUBLICATIONS 2015
dans des revues expertisées
La totalité des publications réalisées par les collaborateurs de la PMU sont à disposition sur le site internet: www.pmu-lausanne.ch
Anguish I, Ballabeni P, Perraudin C,
Bugnon O.
Main outcomes of a collaborative pharmacy practice model in nursing homes. Proceedings
of the 43rd ESCP international symposium on clinical pharmacy patient safety: bridging the
gaps. Copenhagen, Denmark, 22-24 October 2014. International journal of clinical pharmacy.
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Anguish I, Locca JF, Büla C, Zumbach S,
Bugnon O.
Pharmacologic treatment of behavioral and psychological symptoms of dementia in nursing homes: update of the 2008 JAMDA recommandations. Letter to the Editor. Journal of
the American Medical Directors Association. 2015;16(6):527-532.
Baggio S, Abarca M, Bodenmann P,
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Early childhood caries in Switzerland: a marker of social inequalities. BMC Oral Health.
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Baggio S, Iglesias K, Hugli O, Burnand B,
Ruggeri O, Wasserfallen J.B, Moschetti K,
Staeger P, Alary S, Canepa Allen M,
Daeppen JB, Bodenmann P.
Associations between perceived discrimination and health status among frequent Emergency Department users. European Journal of Emergency Medicine. 2015 Aug 11.
Barnadas C, Timinao L, Javati S, Iga J,
Malau E, Koepfli C, Robinson LJ, Senn N,
Kiniboro B, Rare L, Reeder JC, Siba PM,
Zimmerman PA, Karunajeewa H,
Davis TM, Mueller I.
Significant geographical differences in prevalence of mutations associated with Plasmodium falciparum and Plasmodium vivax drug resistance in two regions from Papua New
Guinea. 2015. Malaria journal;14(1):1-9.
Baumann PS, Marion-Veyron R, Bardy S,
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Blum MR, Coslovsky M, Streit S, Frey P,
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Variation in treatment strategies of Swiss general practitioners for subclinical hypothyroidism in older adults. Swiss medical weekly. 2015145:w14156.
Berthod D, Genton B, Hatz C, Blum J,
de Vallière S.
Ability of physicians to diagnose influenza and usefulness of a rapid influenza antigen test
in febrile returning travelers: A randomized controlled trial. Travel Medicine and Infectious
Disease. 2015 Sep-Oct;13(5):394-9.
Blanc X, Collet TH, Auer R, Cornuz J,
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Systematic full text search on the website of medical journals is efficient and reliable for
identifying publications addressing shared decision making. JMIR research protocols. 2015
Apr 7;4(2):e38.
Blaser J, Cornuz J.
Experts’ consensus on use of electronic cigarettes: a Delphi survey from Switzerland. BMJ
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Bodenmann P, Baggio S, Iglesias K,
Althaus F, Velonaki V, Stucki F,
Ansermet C, Paroz S, Trueb L, Hugli O,
Daeppen JB.
Characterizing the vulnerability of frequent emergency department users by applying a
conceptual framework: a controlled, cross-sectional study. The International Journal for
Equity in Health. 2015 Dec 9;14 (1):146.
Casillas A, Paroz S, Dory E, Green A, Vu
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education in Lausanne, Switzerland. Journal of Education and Training Studies. 2015 Nov 17.
doi:10.11114/jets.u4i2.1155
Casillas A, Paroz S, Green A, Wolff H,
Weber O, Faucherre F, Ninane F,
Bodenmann P.
Is the Front Line Prepared for the Changing Faces of Patients? Predictors of Cross-Cultural
Preparedness Among Clinical Nurses and Resident Physicians in Lausanne, Switzerland.
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Multimorbidity in primary care: protocol of a national cross-sectional study in Switzerland.
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N, Angelillo-Scherrer A, Cornuz J,
Banyai M, Lämmle B, Husmann M,
Egloff M, Aschwanden M, Rodondi N,
Aujesky D.
Erdman LK, D’Acremont V, Hayford K,
Rajwans N, Kilowoko M, Kyungu E,
Hongoa P, Alamo L, Streiner DL,
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P, Birrer A, Dvorak C, Frey P, Gallacchi M,
Haller-Hester D, Herzig L, Lehmann T,
Merlo Christoph M, Peytremann B,
Rohrer J, Rüetschi B, Schnoz M, Senn N,
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Engstrom T, Gencer B, Auer R, Meier B,
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SPUM-ACS Trial Investigators.
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Jakob P, Templin C, Stefanini GG, Meier
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Shao AF, Rambaud-Althaus C, Samaka J,
Faustine AF, Perri-Moore S, Swai N,
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New Algorithm for Managing Childhood Illness Using Mobile Technology (ALMANACH): A
Controlled Non-Inferiority Study on Clinical Outcome and Antibiotic Use in Tanzania. PLoS
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Vaucher P, Di Biase C, Lobsiger E,
Margot-Cattin I, Favrat B, Patomella AH.
Located near the University Hospital of Lausanne (CHUV), the Department of ambulatory care and community medicine (Policlinique médicale universitaire, PMU), is a well-respected referral center for inter-
Selby K, Nanchen D, Auer R, Gencer B,
Raber L, Klingenberg R, Blume M,
Marques-Vidal M, Cornuz J, Muller O,
Vogt P, Jüni P, Matter C, Windecker S,
Lüscher T, Mach F, Rodondi N.
Shao AF, Rambaud-Althaus C,
Swai N, Kahama-Maro J, Genton B,
D’Acremont V, Pfeiffer C.
THE PMU IN BRIEF
Can smartphones and tablets improve the management of childhood illness in Tanzania?
A qualitative study from a primary health care worker’s perspective. BMC health services
research. 2015 Apr 2;15:135.
Reliability of P-drive in occupational therapy following a short training session: A promising
instrument measuring seniors’ on-road driving competencies. British Journal of Occupational Therapy. 2015;78(2):131-139.
either by appointment or in an emergency. In addition, the institution accepts patients without an
appointment at its PMU-Flon walk-in clinic downtown.
T
he PMU offers a wide range of high-quality services
Registration Office (Service des automobiles et de la naviga-
in various fields : general medicine, alcohol addiction,
tion - SAN) to carry out regular medical tests for professional
smoking cessation, immuno-allergology, angiology,
drivers. Since April 2012, a new unit has expanded the PMU’s
(cardiovascular prevention), cardiology, anonymous HIV-STD
mission: the Health at Work Unit (Centre de santé au travail
testing, endocrinology and diabetes, gastroenterology and
- CST) took over the occupational medicine activities for the
hepatology, hematology, lipids consultations, a community-
personnel of the Cantonal Administration of Vaud (ACV) un-
based pharmacy, podiatry, pulmonary diseases, psychiatry,
der mandate from the public health service.
oral and dental medicine, travel medicine and an ambulatory
care center. The centre also provides health care services to
Furthermore, the PMU is responsible for teaching internal
migrants through a nursing center (Unité de soins aux mi-
and general medicine in close cooperation with the Univer-
grants - USMi). In addition, the PMU, in collaboration with
sity of Lausanne Faculty of Biology and Medicine (FBM). These
the Swiss Federal Institute of Technology of Lausanne (EPFL)
courses were created in partnership with general practitioners
and the University of Lausanne (UNIL), offers a “Health point”
in private practice. The institution is also a learning center that
clinic on both campuses where students and employees can
provides undergraduate and graduate courses to other health
benefit from free consultations.
professionals, in addition to offering apprenticeship opportunities in four different professions.
The doctors of the PMU are supported by a full staff of nurses,
Technical Comment on «Saccadic eye movement performance as an indicator of driving
ability in elderly drivers». Swiss Medical Weekly. 2015;145:w14194.
dietitians, receptionists and administrative staff. The doctors
The PMU is a public institution, endowed with official legal
of the PMU are regularly asked to provide specialized expertise.
status under the supervision of the Canton of Vaud. It has a
Voumard R, Berthod D, RambaudAlthaus C, D’Acremont V, Genton B.
Recommendations for malaria prevention in moderate to low risk areas: travellers’choice
and risk perception. Malaria Journal. 2015 Apr 1;14:139.
The PMU’s Medical Assessment Center (Centre médical d’exper-
supervisory board composed of health specialists and repre-
tise - CME) is commissioned by the disability insurance office
sentatives of the civil society with different political beliefs. Its
Vu F, Daeppen JB, Hugli O, Iglesias K,
Stucki S, Paroz S, Canepa Allen M,
Bodenmann P.
Screening of mental health and substance users in frequent users of a general Swiss emergency department. BMC Emergency Medicine. 2015 Oct 9;15:27.
to evaluate work capacity, while the PMU’s Fitness-to-drive
members are appointed by the Council of State (Conseil d’État)
Evaluation Center (Centre d’évaluation médicale de l’aptitude
to five-year terms.
Vuistiner P, Rousson V, Henry H,
Lescuyer P, Boulat O, Gaspoz JM,
Mooser V, Vollenweider P, Waeber
G, Cornuz J, Paccaud F, Bochud M,
Guessous I.
A Population-Based Model to Consider the Effect of Seasonal Variation on Serum 25(OH)D
and Vitamin D Status. BioMed research international. 2015;2015:168-189.
Vaucher P, Pasche C, Favrat B.
46
PMU 2015
•
PUBLICATIONS
à la conduite - CEMAC), is appointed by the cantonal Vehicle
THE PMU IN BRIEF
•
PMU 2015
47
La PMU est certifiée selon la norme
Imprimé sur papier FSC
ISO 9001:2008/Healthmark.
www.iso.org
Design:
www.sgs.ch
Parenthèse-NOW.ch
Graphisme:
Thierry Desplands
Photographies:
Francesca Palazzi ;
Mediacom, Alain Herzog
S’engager dans la formation, c’est investir
Rédaction:
dans l’avenir. Les apprentis et les apprenties
Katarzyna Gornik ;
d’aujourd’hui sont les professionnels de
Noémie Délèze ; Antoine Muller
demain. Les entreprises qui les forment
Illustrations:
aujourd’hui pourront bénéficier demain
Julien De Preux
d’une relève de qualité.
Policlinique médicale
universitaire (PMU)
Rue du Bugnon 44
1011 Lausanne
Tél: 021 314 60 60
La Pharmacie de la PMU est accréditée selon
Fax: 021 314 48 88
la norme ISAS QMS-Pharma 2010.
www.pmu-lausanne.ch
Dans ce document, la forme masculine désigne aussi bien les femmes que les hommes;
elle est utilisée uniquement dans le but d’alléger le texte.